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Black Ops 7 : Activision Écrase les Tricheurs en Moins de 30 Minutes – La Bêta Ouverte à Tous
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Il y a 4 heures

Black Ops 7 : Activision Écrase les Tricheurs en Moins de 30 Minutes – La Bêta Ouverte à Tous

Activision frappe un grand coup : 97 % des tricheurs bannis en moins de 30 minutes lors de la bêta de Black Ops 7. Grâce à Ricochet et au TPM 2.0, l’éditeur affiche une efficacité record, tout en ouvrant la bêta à tous et en introduisant un mode sans SBMM. Décryptage des mesures radicales et des promesses pour le lancement du 25 octobre.

A retenir :

  • 97 % des tricheurs neutralisés en 30 minutes : Ricochet et le TPM 2.0 montrent une efficacité sans précédent dès le 2 octobre.
  • 40 développeurs de cheats démantelés : Activision cible les sources, avec des sanctions proactives avant même la diffusion de vidéos frauduleuses.
  • Bêta ouverte et mode sans SBMM : Réponse aux demandes des joueurs, avec une transparence totale sur cartes, modes et arsenal.
  • Moins de 1 % de tricheurs en partie : Un record comparé à Warzone 2.0 (5 % de signalements en 2022).
  • Lancement le 25 octobre : Ricochet promet des défenses "encore plus robustes", avec un message clair aux fraudeurs.

Une bêta sous haute surveillance : le réveil brutal des tricheurs

Dès le 2 octobre 2024, la phase de test multijoueur de Call of Duty: Black Ops 7 a attiré une nuée de joueurs malintentionnés. Un scénario malheureusement classique pour les franchises compétitives, où les cheats pullulent dès les premières heures. Pourtant, cette fois, Activision avait préparé une réponse cinglante : selon ses propres chiffres, 97 % des comptes frauduleux ont été identifiés et bannis en moins de 30 minutes après leur connexion. Pire pour les rares survivants : moins de 1 % ont réussi à intégrer une partie, avant d’être éjectés "en quelques minutes", d’après l’éditeur.

Derrière cette efficacité record ? Une combinaison de technologies et de stratégies agressives. Le TPM 2.0 (Trusted Platform Module) et Secure Boot, déjà controversés pour leurs exigences matérielles, ont joué un rôle clé en verrouillant les failles exploitées par les logiciels tiers. Mais le vrai game-changer reste Ricochet, l’anti-cheat maison d’Activision, désormais doté de systèmes automatisés capables de détecter les comportements suspects en temps réel. "Nous agissons avant même que le tricheur ne réalise son méfait", affirme un porte-parole de l’éditeur, "et chaque tentative nous rend plus forts."


"On étouffe le phénomène dans l’œuf" : la guerre contre les créateurs de cheats

La répression ne s’arrête pas aux joueurs. Depuis le lancement de Black Ops 6, l’équipe Ricochet a démantelé plus de 40 réseaux de développeurs et revendeurs de cheats, certains sous surveillance avant même le début de la bêta. Une approche proactive qui vise à couper l’herbe sous le pied des fraudeurs. Preuve de son efficacité : la plupart des vidéos de triche circulant sur les réseaux sociaux émanaient de comptes déjà bannis au moment de leur publication.

"Nous ne voulons pas juste punir, nous voulons prévenir", explique un responsable chez Activision. Pour y parvenir, l’éditeur mise sur une collaboration étroite avec les plateformes comme YouTube ou Twitch, où les contenus frauduleux sont signalés et supprimés en urgence. Une stratégie qui porte ses fruits : lors de la bêta de Warzone 2.0 en 2022, près de 5 % des joueurs avaient rapporté des rencontres avec des tricheurs en une semaine. Cette fois, le taux est tombé sous la barre des 1 % – un progrès spectaculaire, même si certains joueurs légitimes dénoncent des faux positifs (comptes bannis par erreur).


Le grand ménage : TPM 2.0, Secure Boot et les sacrifices des joueurs

Derrière ces résultats se cache une réalité moins reluisante : les mesures anti-triche d’Activision reposent sur des technologies intrusives. Le TPM 2.0 et Secure Boot, obligatoires pour jouer, ont suscité des critiques dès leur annonce. Certains joueurs, notamment sur PC, ont dû mettre à jour leur matériel ou désactiver des logiciels légitimes (comme des outils de streaming) pour éviter des conflits. "C’est un mal nécessaire", justifie Activision, "mais nous travaillons à réduire les frictions pour les utilisateurs honnêtes."

Pourtant, les chiffres donnent raison à l’éditeur. Sur les 3 % de tricheurs restants après les 30 premières minutes, la quasi-totalité a été interceptée avant de pouvoir influencer une partie. Une performance qui s’explique par l’analyse comportementale en temps réel, couplée à une base de données de signatures de cheats mise à jour quotidiennement. "Nous avons appris des erreurs du passé", confie une source proche du projet Ricochet. "Avec Warzone, nous étions en réaction. Aujourd’hui, nous anticipons."


Bêta ouverte et mode sans SBMM : Activision tend la main aux joueurs

Parallelèlement à sa chasse aux tricheurs, Activision a choisi d’apaiser les tensions avec la communauté. Après une phase d’accès anticipé réservée aux précommandes, la bêta de Black Ops 7 s’ouvre désormais à tous, sans restriction. Une décision saluée, d’autant qu’elle s’accompagne d’une nouveauté attendue : une playlist sans SBMM (Skill-Based Matchmaking), ce système de correspondance souvent critiqué pour ses algorithmes trop stricts.

"Enfin ! On peut jouer entre potes sans se faire écraser par des pros", s’enthousiasme un joueur sur Reddit. Pour autant, ce mode "détendu" ne remplacera pas les parties classées, où le SBMM reste de mise. Un compromis qui semble satisfaire une majorité de joueurs, même si certains puristes regrettent l’époque des lobbies aléatoires. "C’est un pas dans la bonne direction", tempère un streamer, "mais il faudra voir comment ça évolue après le lancement."

Autre geste fort : une transparence totale sur le contenu du jeu. Cartes, modes multijoueurs (dont un nouveau "Gunfight" revisité) et arsenal complet ont été dévoilés, avec des vidéos de gameplay et des statistiques détaillées. Une communication qui tranche avec les polémiques passées, où Activision était souvent accusée de cacher des éléments clés (comme les microtransactions ou les déséquilibres).


25 octobre : le jour J et les promesses de Ricochet

La bêta ouverte sert aussi de terrain d’essai pour peaufiner les défenses avant le lancement officiel, prévu le 25 octobre. D’ici là, Ricochet promet des "niveaux de protection encore plus robustes", avec des mises à jour quotidiennes des listes noires et des algorithmes d’analyse. "Tous les systèmes seront activés à 100 %", prévient Activision, "et nos défenses ne feront que se renforcer."

Un avertissement clair aux fraudeurs en herbe, mais aussi une réponse aux sceptiques. Car malgré les progrès, des doutes persistent. Certains joueurs, comme le youtubeur Dr Disrespect, estiment que "les tricheurs trouveront toujours des failles", tandis que d’autres craignent un surcontrôle nuisible à l’expérience de jeu. "Si je me fais bannir parce que mon logiciel de capture d’écran est considéré comme un cheat, ça va être problématique", s’inquiète un utilisateur sur Twitter.

Reste une question : cette rigueur anti-triche suffira-t-elle à redorer le blason de Call of Duty, après des années de controverses (looterboxes, battle passes onéreux, serveurs instables) ? La réponse viendra des joueurs… et des chiffres de vente. En attendant, une chose est sûre : avec Black Ops 7, Activision a choisi la fermeté. À voir si le pari paiera.


Derrière l’anti-cheat : les coulisses d’une guerre invisible

Peu le savent, mais la lutte contre la triche chez Activision ressemble à une course aux armements. Dans les locaux de Ricochet, à Santa Monica, une équipe de 50 ingénieurs travaille 24h/24 pour analyser les nouvelles menaces. Leur arme secrète ? Un sandbox où ils testent eux-mêmes les cheats du marché, afin de comprendre leurs mécanismes et développer des contre-mesures.

"On achète les cheats comme n’importe quel joueur", révèle un employé sous couvert d’anonymat. "Sauf qu’au lieu de les utiliser, on les dissèque. Parfois, on trouve des failles dans notre propre système !" Une méthode qui a permis de bloquer des cheats comme "AimAssist Pro" ou "WallHax" avant même leur diffusion massive.

Autre détail méconnu : Activision collabore avec des hackers éthiques, rémunérés pour pirater Black Ops 7 et identifier ses faiblesses. "Ils nous attaquent comme le feraient des fraudeurs, mais avec notre bénédiction", explique un responsable. Une approche qui rappelle les bug bounty programs des géants tech, mais adaptée à l’univers du gaming.

Enfin, l’éditeur aurait investi plus de 20 millions de dollars dans Ricochet depuis 2021, dont une partie pour infiltrer les forums underground où s’échangent les cheats. "On connaît les pseudos des principaux développeurs", confie une source. "Certains sont sous surveillance depuis des années." Une guerre de l’ombre, où chaque victoire est éphémère… mais nécessaire.

Le message d’Activision est clair : Black Ops 7 sera le Call of Duty le plus protégé de l’histoire. Avec des résultats impressionnants dès la bêta (97 % de tricheurs bannis en 30 minutes) et une transparence inédite, l’éditeur semble déterminé à tourner la page des scandales passés. Pourtant, le vrai test commencera le 25 octobre, quand des millions de joueurs se rueront sur les serveurs. Les fraudeurs parviendront-ils à contourner Ricochet ? Les mesures anti-triche aliéneront-elles une partie de la communauté ? Une chose est sûre : cette fois, Activision a sorti l’artillerie lourde. Aux joueurs de juger si la cure vaut le mal.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Activision a montré les muscles avec Black Ops 7. 97% des tricheurs bannis en 30 minutes, c'est du jamais vu. Ricochet, l'anti-cheat maison, est devenu un véritable détective privé. Mais à quel prix ? Les joueurs PC doivent mettre à jour leur matériel, et les logiciels légitimes sont parfois bannis. Activision assure que c'est un mal nécessaire. Espérons que les progrès en valent la peine.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen