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Baldur’s Gate 3 : Quand les acteurs inversent les rôles de leurs personnages, le chaos (et le génie) s’invitent
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Il y a 15 heures

Baldur’s Gate 3 : Quand les acteurs inversent les rôles de leurs personnages, le chaos (et le génie) s’invitent

Et si les héros de Baldur’s Gate 3 jouaient… les rôles des autres ? Une expérience d’audition déjantée révèle l’étendue du talent des acteurs – et l’audace narrative du jeu. Entre Gale transformée en guerrière githyanki sanguinaire et Shadowheart incarnant un Astarion flamboyant, ces échanges improbables prouvent pourquoi le titre de Larian Studios, sacré GOTY 2023, continue de marquer les esprits. Un mélange d’humour absurde, de performances vocales bluffantes et d’écriture géniale qui donne envie d’un DLC… où tout serait permis.

A retenir :

  • L’expérience folle : Les acteurs de Baldur’s Gate 3 auditionnent pour les rôles de leurs comparses – avec des résultats aussi hilarants qu’inattendus.
  • Gale en Lae’zel : Le mage érudit se mue en guerrière impitoyable, un contraste qui révèle toute la polyvalence de Tim Downie.
  • Astarion soumis à Shar : Neil Newbon, habitué à l’arrogance vampirique, se plie (de mauvaise grâce) à l’autorité divine – un duel d’ego à ne pas manquer.
  • Wyll = Minsc 2.0 ? Theo Solomon passe du justicier tourmenté à un ranger exubérant, avec un "Non, Boo !" déjà culte.
  • Shadowheart vs. la lumière : Jennifer English transforme la prêtresse sombre en vampire flamboyant, avec une réplique qui fait déjà le tour des réseaux.
  • Pourquoi ça marche : Ces auditions improvisées rappellent que BG3 doit son succès à un casting exceptionnel et une écriture sans limites.
  • Et si c’était un DLC ? Les fans rêvent déjà d’un contenu alternatif où les personnages joueraient leurs propres parodies.

Imaginez un instant : Astarion, le vampire cynique et moqueur, contraint de réciter les prières de Shadowheart avec une dévotion forcée. Ou Gale, le mage pédant, hurlant des insultes de guerre en mode Lae’zel, sa hache à la main. Ce n’est pas un scénario tiré d’un mod farfelu, mais bien une expérience réelle menée par les acteurs de Baldur’s Gate 3 – et le résultat est aussi génial que chaotique.

À l’origine de ce défi ? Une idée simple, mais diablement efficace : et si les comédiens qui donnent vie aux compagnons de l’aventure auditionnaient pour les rôles des autres ? Pas de script préparé, pas de répétition – juste leur talent brut et une bonne dose d’improvisation. Le résultat, partagé par Larian Studios, a immédiatement enflammé les réseaux sociaux, prouvant (si besoin était) que le succès du jeu repose autant sur ses mécaniques de RPG que sur son casting d’exception.

"Je sens leur sang sur toi, encore !" – Quand Gale devient Lae’zel

Commençons par le plus improbable : Tim Downie, la voix suave et calculée de Gale, se glisse dans la peau de Lae’zel, la guerrière githyanki au tempérament de braise. Le contraste est immédiat. Là où Gale manie les mots comme des sorts, avec une élégance presque aristocratique, Lae’zel frappe fort – et parle encore plus fort. Downie s’empare du rôle avec une énergie explosive, transformant des répliques comme "Je sens leur sang sur toi, encore !" en menaces bien plus terrifiantes qu’à l’accoutumée.

Ce qui frappe, c’est à quel point cette inversion révèle la profondeur des personnages. Gale, sous les traits de Lae’zel, perd toute sa retenue pour embrasser une rage primitive – et ça fonctionne. On imagine aisément un DLC parallèle où les compagnons, victimes d’un sort maléfique, se retrouveraient coincés dans le corps (et l’esprit) les uns des autres. Les joueurs adoreraient ; les scénaristes de Larian, probablement aussi.

Petit détail qui tue : Downie avoue avoir "trop aimé" incarner Lae’zel. Preuve que même les acteurs, habitués à leurs rôles, rêvent parfois de casser les codes.

Astarion vs. Shadowheart : Quand le vampire rencontre son pire cauchemar

Si Gale en Lae’zel était surprenant, Neil Newbon (Astarion) forcé d’incarner Shadowheart relève du sadisme pur. Pourquoi ? Parce qu’Astarion, être narcissique et insoumis, doit soudain se soumettre à Shar, déesse de l’Ombre et de la soumission absolue. Le résultat est une scène d’anthologie, où Newbon, sous le regard impassible de Jennifer English (la vraie Shadowheart), tente de jouer la dévotion… avec tout le mépris qu’on lui connaît.

"Je passe l’audition pour le rôle de Shadowheart… de mon plein gré", lance-t-il, un sourire en coin trahissant son dégoût. La performance est parfaite : on y retrouve toute l’arrogance d’Astarion, mais aussi une touche de vulnérabilité rare, comme s’il découvrait, l’espace d’un instant, ce que signifie obéir. English, elle, ne bronche pas – mais son silence en dit long.

Ce duel d’egos soulève une question : et si Larian poussait le concept plus loin ? Un mode "Échange de rôles" en multijoueur, où les joueurs pourraient forcer leurs alliés à adopter les traits de personnalité des autres ? Les possibilités sont infinies – et les parties, probablement hilarantes.

Minsc par Wyll : Quand la folie rencontre la rage

Passons à un registre plus… bruyant. Theo Solomon, qui prête sa voix au justicier tourmenté Wyll, se lance dans une imitation de Minsc – et c’est un tsunami d’énergie. Là où Wyll est sombre et méthodique, Minsc est chaos incarné, un ranger qui hurle sa colère contre les tricheurs (réels ou imaginaires) et invoque son "hamster géant de l’espace", Boo.

Solomon s’empare du rôle avec une exubérance contagieuse. Sa réplique – "Non, Boo ! Le druide n’a pas battu Minsc honnêtement !" – est déjà en train de devenir culte. Ce qui frappe, c’est à quel point sa performance capture l’essence de Minsc : un mélange de naïveté, de colère enfantine et d’amour inconditionnel pour son animal de compagnie (qui, rappelons-le, est un simple hamster, pas un monstre cosmique).

L’audition révèle aussi une compatibilité insoupçonnée : la fougue de Wyll, habituellement tournée vers la vengeance, se marie étrangement bien avec la folie de Minsc. À tel point qu’on se demande si Solomon ne serait pas l’homme idéal pour doubler un futur personnage aussi déjanté dans Baldur’s Gate 4… si jamais le jeu voit le jour.

Shadowheart en Astarion : La prêtresse sombre embrasse la lumière

Enfin, le clou du spectacle : Jennifer English, l’interprète de Shadowheart, se glisse dans la peau d’Astarion – et le résultat est électrisant. La prêtresse de Shar, habituellement enveloppée de mystère et de froideur, se métamorphose en vampire flamboyant, lançant avec une emphase théâtrale : "La puissance concentrée du soleil !"

La réplique, à la fois référence à Megamind et clin d’œil méta (Astarion fuit la lumière, Shadowheart la craint), est instantanément devenue virale. Mais au-delà de l’humour, cette performance révèle une dimension nouvelle de Shadowheart : et si, sous sa carapace de dévotion sombre, se cachait une exubérance refoulée ? English prouve qu’elle pourrait aisément incarner un personnage bien plus extravagant – une piste pour les scénaristes de Larian.

L’ironie est savoureuse : Shadowheart, dont la divinité exècre la lumière, incarne ici un Astarion qui, lui, la fuit par nécessité. Ce renversement soulève une question : et si Larian intégrait, dans un futur contenu, des dialogues alternatifs où les personnages parodient leurs propres traits ? Les fans adoreraient ; les acteurs, visiblement, aussi.

Derrière les rires : Pourquoi cette expérience est bien plus qu’un gag

Ces auditions improvisées pourraient sembler anecdotiques. Pourtant, elles révèlent trois choses essentielles sur Baldur’s Gate 3 :

1. Un casting d’une polyvalence rare
Que ce soit Newbon passant de l’arrogance à la soumission forcée, ou English embrassant l’exubérance après des mois à jouer la froideur, ces comédiens prouvent qu’ils maîtrisent leurs personnages sur le bout des doigts – et bien au-delà. Une flexibilité qui explique pourquoi les compagnons de BG3 sont si mémorables.

2. Une écriture qui ose tout
Larian Studios n’a pas peur de bousculer ses propres codes. Que ce soit via des scènes improvisées comme celles-ci, ou des choix narratifs audacieux (comme la romance avec un démon ou un squelette), le studio prouve que le RPG moderne peut être à la fois profond et déjanté.

3. Une communauté qui adore l’inattendu
Les réactions des fans à ces auditions ont été unanimement enthousiastes. Preuve que les joueurs de BG3 ne cherchent pas seulement une aventure classique : ils veulent du surprenant, du drôle, du subversif. Un DLC où les rôles seraient inversés ? Un mode "Théâtre des Absurdes" ? Les idées fusent – et Larian a tout intérêt à les écouter.

Et si c’était le début de quelque chose ?

Ces auditions ne sont (pour l’instant) qu’un divertissement. Mais elles pourraient bien être le prélude à quelque chose de plus grand. Imaginez :

- Un événement in-game où les compagnons, victimes d’un sort, échangent leurs personnalités.
- Un mode "Impro" en multijoueur, où les joueurs doivent incarner les autres personnages avec des répliques aléatoires.
- Un DLC parodique, écrit en collaboration avec les acteurs, où Faerûn sombre dans le chaos le plus total.

Avec un jeu comme Baldur’s Gate 3, sacré GOTY 2023 par des dizaines de médias (dont GameSpot), les possibilités sont illimitées. Et si ces auditions prouvent une chose, c’est que l’univers de Faerûn a encore beaucoup à nous offrir – surtout quand il ose se moquer de lui-même.

Ces auditions improvisées ne sont pas qu’un simple divertissement : elles célèbrent ce qui fait la magie de Baldur’s Gate 3. Un casting exceptionnel, capable de passer du drame à la comédie en un clin d’œil. Une écriture audacieuse, qui n’a pas peur de jouer avec ses propres règles. Et une communauté de fans affamée d’originalité, prête à suivre Larian Studios n’importe où – même dans les territoires les plus fous. Alors, un DLC où les rôles seraient inversés ? Une suite encore plus déjantée ? Une chose est sûre : après avoir vu Gale hurler comme Lae’zel et Shadowheart embrasser la lumière, une chose est certaine. Dans l’univers de Baldur’s Gate 3, rien n’est impossible – et c’est bien pour ça qu’on l’aime.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Imaginez un instant : Astarion, le vampire cynique, récitant les prières de Shadowheart avec une dévotion forcée. C'est comme si Gale hurlait des insultes de guerre en mode Lae’zel, sa hache à la main. Cette expérience, partagée par Larian Studios, a enflammé les réseaux sociaux, prouvant que le succès de Baldur’s Gate 3 repose autant sur ses mécaniques de RPG que sur son casting d’exception.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen