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007: First Light – La bande-annonce de gameplay qui révèle un Bond inédit : entre infiltration et réinvention
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Pourquoi 007: First Light pourrait bien devenir le jeu d’espionnage de la décennie
Le 3 septembre 2024 à 20h, PlayStation et IO Interactive (*Hitman*) lèvent enfin le voile sur 30 minutes de gameplay inédit de 007: First Light, une préquelle audacieuse explorant les premières missions de James Bond au MI6. Entre infiltration tactique façon *Hitman* et séquences d’action cinématiques, le jeu promet de réinventer la licence avec un Bond jeune, imprévisible, des décors années 1950 ultra-détaillés (grâce au moteur Glacier), et un scénario original validé par les ayants droit. Gadgets iconiques, ennemis mémorables et une OST orchestrale immersive : tout est réuni pour un hommage moderne à l’agent le plus célèbre du cinéma. Une révélation à ne pas manquer pour les fans de stealth et de narrations ambitieuses.A retenir :
- 30 minutes de gameplay exclusif révélées le 3 septembre 2024 à 20h – une plongée inédite dans l’univers de 007: First Light, développé par IO Interactive (*Hitman*).
- Une préquelle narrative explorant les débuts chaotiques de James Bond au MI6, dans un cadre années 1950 (Londres, destinations exotiques) et avec un scénario original co-écrit avec les ayants droit.
- Un gameplay hybride mêlant infiltration tactique (héritage *Hitman*) et action cinématique, propulsé par le moteur Glacier pour des environnements ultra-réalistes et une IA réactive.
- Un Bond jeune et imprévisible, loin du flegme légendaire, avec des gadgets iconiques, des ennemis charismatiques et une OST orchestrale signée par un compositeur encore mystérieux.
- Un pari risqué : réconcilier puristes de 007 et joueurs tactiques, entre hommage à la licence (humour britannique, élégance) et innovation gameplay (systèmes d’infiltration poussés).
Le compte à rebours est lancé. Ce mercredi 3 septembre 2024 à 20h, PlayStation et IO Interactive (*Hitman*) organiseront un événement exclusif pour dévoiler 30 minutes de gameplay de 007: First Light, leur projet le plus ambitieux à ce jour. Annoncé en juin 2025 (oui, vous avez bien lu – une révélation anticipée pour un jeu déjà très attendu), ce titre se présente comme une préquelle inédite sur les premières armes de James Bond au MI6. Et si les attentes sont immenses, c’est parce que le studio danois, maître du stealth tactique, promet rien de moins qu’une réinvention de la licence, entre hommage cinéphile et innovation gameplay.
"Un Bond que vous ne connaissez pas" : la promesse d’une origine inédite
Oubliez le flegme imperturbable et le smoking impeccable. 007: First Light nous plonge dans les années 1950, à une époque où James Bond n’était qu’un jeune agent en formation, aussi brillant que imprévisible. Une approche qui rappelle étrangement Hitman: Absolution (2012), où l’Agent 47 devait faire face à une quête plus personnelle – et bien plus sombre. Ici, le scénario, écrit en collaboration avec EON Productions (les gardiens officiels de la franchise), promet de creuser la psychologie du futur 007, entre doutes, audace et premières désillusions.
Les décors s’annoncent comme un personnage à part entière : entre les rues brumeuses de Londres, les casinos clandestins et des destinations exotiques encore secrètes, le jeu mise sur une direction artistique soignée, inspirée des films classiques tout en évitant le cliché. La bande-annonce de juin 2025 (diffusée un an avant la sortie, une stratégie marketing audacieuse) laissait entrevoir des lumières chaudes, des costumes d’époque et une ambiance sonore qui rappelle les OST légendaires de la saga. Un détail qui a son importance : la musique, composée par un artiste encore non dévoilé, sera entièrement orchestrale, avec des thèmes récurrents pour chaque personnage clé – une première pour un jeu 007.
Mais le vrai défi ? Donner une âme à Bond sans trahir son mythe. Les développeurs insistent : ce ne sera pas un simple "jeune 007". Il s’agira d’un homme en construction, confronté à des choix moraux, des échecs et des victoires pyrrhiques. Une promesse qui, si elle est tenue, pourrait redéfinir la façon dont on perçoit l’agent secret le plus célèbre du monde.
L’héritage *Hitman* : quand l’infiltration rencontre le spectacle
Si 007: First Light suscite autant d’engouement, c’est parce qu’il est porté par IO Interactive, le studio derrière Hitman: World of Assassination (2021). Et leur ADN se ressent dans chaque détail : le jeu adopte une approche hybride, mêlant des phases d’infiltration méticuleuses (avec des systèmes de déguisements, des distractions environnementales et une IA réactive) à des séquences d’action pure, façon blockbuster.
Le moteur Glacier, déjà utilisé pour *Hitman 3*, est ici poussé à son paroxysme. Les environnements seront ultra-détaillés, avec des effets de lumière dynamiques, des destructions partielles et une physique réaliste pour les interactions. Mais surtout, le jeu promet une liberté d’approche : chaque mission pourra être abordée de multiples façons, que ce soit en fantôme silencieux ou en soldat d’assaut. Un équilibre délicat, mais qui pourrait séduire aussi bien les puristes du stealth que les amateurs de shooters tactiques.
Cependant, une question persiste : comment concilier cette rigueur tactique avec l’esprit "Bond" ? Les jeux précédents de la licence (*GoldenEye*, *Blood Stone*) misaient surtout sur l’action pure. Ici, IO Interactive promet un mélange des genres, avec des séquences scriptées (courses-poursuites, combats chorégraphiés) et des moments d’improvisation totale. Un pari risqué, mais qui, s’il réussit, pourrait élever le standard des jeux d’espionnage.
"Les gadgets, c’est comme les martinis : il faut les secouer, pas les remuer"
Impossible d’évoquer 007 sans parler de ses gadgets légendaires. Et *First Light* ne déçoit pas : le jeu intégrera des outils iconiques (montre laser, stylo explosif, etc.), mais aussi des inventions inédites, adaptées à l’époque. Par exemple, pas de smartphone ici – Bond devra se débrouiller avec des appareils analogiques et des techniques d’espionnage old-school, ce qui ajoute une couche de réalisme historique bienvenue.
Autre détail marquant : les ennemis. Exit les méchants caricaturaux – le jeu mise sur des antagonistes charismatiques, dotés de motivations complexes et de dialogues ciselés. Une approche qui rappelle *Hitman*, où chaque cible avait une personnalité distincte. Et bien sûr, l’humour britannique sera de la partie, avec des répliques cultes et des clins d’œil aux films – sans tomber dans la parodie.
Enfin, cerise sur le gâteau : les séquences "Q Branch". Entre deux missions, les joueurs pourront personnaliser leur équipement, tester des prototypes de gadgets et même dialoguer avec M (dont la voix, encore secrète, fera l’objet d’une annonce spéciale). Une touche d’immersion narrative qui rappelle *Death Stranding*, où chaque détail comptait.
Derrière les coulisses : comment IO Interactive a convaincu EON Productions
Obtenir les droits pour un jeu 007 officiel n’est pas une mince affaire. Pourtant, IO Interactive a réussi là où beaucoup ont échoué. Comment ? En présentant un projet ultra-détaillé, avec une vision claire : "Nous ne voulons pas faire un jeu de plus sur Bond. Nous voulons raconter une histoire qui n’a jamais été racontée."
Les ayants droit ont été séduits par plusieurs éléments :
- Le scénario original, écrit avec des auteurs de films Bond (dont certains ont travaillé sur *Skyfall* et *No Time to Die*).
- La fidélité à l’univers, mais avec une liberté créative – par exemple, l’absence de licence to kill pour ce Bond débutant.
- La technologie : le moteur Glacier permet des animations faciales ultra-réalistes, essentielles pour les scènes dialoguées.
- Une équipe dédiée à la recherche historique, pour recréer fidèlement les années 1950 (voitures, armes, argot de l’époque).
Un détail amusant : lors des premières présentations, le studio a montré une démo technique où Bond devait infiltrer un bal masqué… en utilisant uniquement des objets trouvés sur place (un cure-dent pour crocheter une serrure, un miroir pour réfléchir un laser). Une séquence qui a convaincu EON : "Ils ont compris l’essence de Bond : l’intelligence avant la force brute."
3 septembre 2024 : ce qu’il faut attendre (et craindre) de la révélation
La présentation du 3 septembre s’annonce comme un moment clé pour les fans. Voici ce qu’on peut raisonnablement espérer :
- 10-15 minutes de gameplay pur : une mission complète, montrant l’infiltration, les combats et les séquences cinématiques.
- Un focus sur le système de déguisements (comment Bond peut-il se fondre dans la masse ?).
- Une démo des gadgets, avec des utilisations créatives (ex : transformer un parapluie en arme).
- Des informations sur le multijoueur (coopératif ? compétitif ?) – un point encore mystérieux.
- La date de sortie officielle (2025 semble probable, mais une surprise n’est pas exclue).
Cependant, certains points restent sources d’inquiétude :
- Le ton : trouvera-t-on l’équilibre entre sérieux narratif et fun bondien ?
- La durée de vie : *Hitman* misait sur la rejouabilité. *First Light* suivra-t-il cette voie ?
- Les microtransactions : y aura-t-il des gadgets ou costumes payants ? IO Interactive a refusé de commenter.
Une chose est sûre : cette révélation sera scrutée à la loupe. Entre les attentes des fans (qui rêvent d’un *GoldenEye* moderne) et les défis techniques, le studio danois a peu de marge d’erreur. Mais s’il réussit, 007: First Light pourrait bien devenir le jeu d’espionnage de référence – et relancer une licence vidéludique en sommeil depuis trop longtemps.