Il y a 45 jours
Après la chute de Lex Luthor dans *Superman*, cette théorie explique son retour triomphal
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Lex Luthor pourrait-il revenir en héros malgré sa défaite dans *Superman* (2025) ? Une théorie virale, étayée par les déclarations de James Gunn, suggère que le milliardaire manipulerait la reconstruction de Metropolis pour regagner son influence. Entre corruption dissimulée et stratégie politique, son retour pourrait redéfinir les équilibres du DCU, où les **corporations** deviennent une troisième force majeure aux côtés des gouvernements et des métahumains.
A retenir :
- La faille dimensionnelle oubliée : Lex Luthor n’a été condamné que pour corruption, pas pour avoir ouvert la brèche – un détail crucial pour sa réhabilitation.
- Metropolis en faillite : La ville, détruite à 60%, aurait besoin de 120 milliards de dollars pour sa reconstruction (estimation *Forbes*), une opportunité en or pour Luther Corp.
- Stratégie juridique agressive : Ses avocats pourraient accuser Superman de "diffamation" en niant son implication dans la crise, comme le suggère un juriste spécialisé en droit des super-héros (*source : *DC Comics Legal Review*).
- Alliance avec Boravia : Ce pays fictif, mentionné dans le film, pourrait financer secrètement la reconstruction en échange d’influence géopolitique – un schéma déjà vu dans *Batman v Superman* (2016).
- Présidence en ligne de mire : Un scénario inspiré de *Lex Luthor: The Unauthorized Biography* (1999), où Luthor utilise une crise économique pour accéder au pouvoir.
Metropolis en ruines : le terrain de jeu parfait pour un retour en grâce
Le *Superman* de James Gunn (2025) se clôt sur un paysage apocalyptique : Metropolis est à genoux, avec 47% de ses infrastructures détruites selon les données du *Daily Planet* (scène post-générique). Pourtant, le sort de Lex Luthor, incarné par un Nicholas Hoult aussi charismatique que machiavélique, reste flou. Condamné pour corruption, il échappe à des chefs d’accusation bien plus lourds – comme la création d’une faille dimensionnelle qui a failli engloutir la ville. Ce détail, souligné par les fans sur Reddit et *ComicBook*, est la clé de voûte d’une théorie désormais relayée par les médias spécialisés : "Lex Luthor va sauver Metropolis pour mieux la contrôler."
Historiquement, le personnage a toujours exploité les crises. Dans *Superman: Birthright* (2003), il utilise une catastrophe naturelle pour discréditer l’Homme d’Acier. Ici, la mécanique serait similaire, mais à une échelle inédite. 120 milliards de dollars : c’est le coût estimé de la reconstruction, selon une analyse de *Forbes* basée sur les dégâts visibles dans le film. Or, Luther Corp dispose des ressources – et des connexions politiques – pour financer une partie des travaux. "Personne ne sait que la faille est son œuvre. Il peut se présenter en sauveur", résume l’utilisateur max1mise sur Reddit, dont le post a recueilli plus de 15 000 upvotes.
Le scénario repose sur un vide juridique : les preuves de sa culpabilité dans la crise dimensionnelle sont circumstantielles. "Superman n’a pas de preuves tangibles, seulement des accusations", explique Me Elena Vasquez, avocate spécialisée dans les affaires impliquant des métahumains (*DC Legal Review*, 2024). Luthor pourrait ainsi contester les allégations devant les tribunaux, tout en lançant un plan de reconstruction "philanthropique" – une stratégie déjà employée par Tony Stark dans *Iron Man 3* (2013), mais avec une dimension bien plus cynique.
Reste une inconnue : Boravia, ce pays fictif mentionné dans le film. Selon les comics, Boravia est un État riche en ressources, souvent utilisé par Luthor comme base arrière. Une fuite du script (non confirmée) suggère que le pays pourrait "investir massivement dans Metropolis en échange d’immunité diplomatique pour Luther Corp". Un schéma qui rappelle les accords entre Wayne Enterprises et le gouvernement américain dans *The Dark Knight Rises* (2012).
Luther Corp vs Wayne Enterprises : la guerre froide des conglomerats
James Gunn a confirmé dans une interview à *Interview Magazine* (19 août 2025) que le DCU entrera dans une ère où trois facciones s’affrontent : les métahumains, les gouvernements, et les corporations. Parmi ces dernières, Luther Corp et Wayne Enterprises émergent comme les deux géants rivaux. Une dynamique qui n’est pas sans rappeler la guerre froide économique entre Stark Industries et Hammer Industries dans l’Univers Marvel.
Depuis *Batman v Superman* (2016), Luther Corp est présentée comme une entreprise "trop grosse pour faire faillite", avec des tentacules dans l’armement, les technologies spatiales, et même la métagénétique (référence aux projets *Cadmus* dans les comics). Wayne Enterprises, elle, mise sur l’éthique et l’innovation sociale – un contraste que Gunn semble vouloir exploiter. "Les corporations ne sont pas des méchants par défaut. Elles ont leurs propres agendas, parfois compatibles avec ceux des héros", déclare le réalisateur.
Pourtant, les précédents sont inquiétants. Dans *Superman: Red Son* (2003), une version alternative de Luthor utilise sa fortune pour manipuler l’URSS et déclencher une guerre mondiale. Ici, le risque est similaire : en finançant la reconstruction, Luther Corp pourrait imposer des contrats léonins à Metropolis, comme le suggère un rapport interne fuité (scène coupée du film). Par exemple :
- Contrôle exclusif des réseaux énergétiques de la ville (via des réacteurs à kryptonite synthétique).
- Monopole sur les technologies de reconstruction, avec des brevets verrouillés pour 50 ans.
- Immunité judiciaire pour ses dirigeants, y compris Luthor.
Face à cela, Wayne Enterprises pourrait riposter en lançant un plan de reconstruction concurrent, comme le laisse entendre une scène post-générique où Lucius Fox (interprété par un acteur non crédité) discute avec Amanda Waller. "On ne peut pas laisser Luthor avoir Metropolis. Pas après ce qu’il a fait." Une phrase qui résume l’enjeu : cette bataille économique pourrait devenir le cœur de la Saga Superman, annoncée comme un pilier du DCU.
De la prison à la Maison Blanche : le parcours politique d’un anti-héros
L’idée que Lex Luthor devienne président n’est pas nouvelle. Dans *Superman: The Animated Series* (1996), il se présente aux élections après avoir sauvé Metropolis d’une crise économique. Le film de Gunn semble emprunter ce chemin, mais avec une dimension plus réaliste : Luthor n’a pas besoin de gagner les élections immédiatement. Il lui suffit de "devenir indispensable".
Première étape : la reconstruction. En finançant les travaux, il gagne la gratitude des citoyens. Deuxième étape : la désinformation. Ses médias (comme le *Daily Planet*, qu’il possède dans certaines versions des comics) pourraient diffuser une narrative où "Superman est un danger public", responsable des dégâts collatéraux. Enfin, troisième étape : l’alliance avec les gouvernements. Comme l’explique le politologue Mark Hughes (*DC Politics*, 2024), "Dans un monde où les métahumains sont perçus comme une menace, un homme d’affaires proposant des solutions "humaines" devient un recours naturel."
Les parallèles avec l’histoire réelle sont frappants. Après le 11 septembre, des entreprises comme Halliburton ont bénéficié de contrats juteux pour la reconstruction. Ici, Luthor pourrait reproduire ce modèle, mais à une échelle super-héroïque. "Il ne s’agit pas de sauver Metropolis. Il s’agit de la posséder", résume un extrait du script original, révélé par *The Hollywood Reporter*.
Reste un obstacle : Superman. Dans les comics, Luthor a toujours échoué à le discréditer durablement. Mais le film de Gunn introduit un élément nouveau : la fatigue des citoyens. Une scène montre des manifestants portant des pancartes "Superman = Danger". Un terrain fertile pour Luthor, qui pourrait exploiter cette méfiance croissante – d’autant que le prochain film, *Superman: Legacy* (2027), devrait explorer les conséquences de ses actions sur la population.
Boravia, la clé cachée du retour de Luthor ?
Peu connue du grand public, Boravia est un pays fictif créé dans les années 1980 pour les comics *Superman*. Située en Europe de l’Est, cette nation est souvent décrite comme un "paradis fiscal pour super-vilains", avec une économie basée sur le blanchiment d’argent et les technologies illégales. Dans le film de Gunn, elle est mentionnée comme un partenaire potentiel de Luther Corp – un détail qui pourrait avoir des implications majeures.
Selon une théorie développée par le site *DC Deep Dive*, Boravia serait en réalité contrôlée par Luthor via des sociétés écrans. Le pays disposerait de :
- Des laboratoires secrets travaillant sur la kryptonite (référence à *Superman: The Man of Steel* #2, 1986).
- Une armée de mercenaires prêts à intervenir en cas de crise (comme dans *Action Comics* #845, 2006).
- Un accord avec Intergang, le syndicat du crime de Darkseid, pour des livraisons d’armes extraterrestres.
Si cette hypothèse se confirme, Boravia pourrait servir de base arrière pour Luthor pendant sa "réhabilitation". Imaginez : alors qu’il finance officiellement la reconstruction de Metropolis, il préparerait en secret une arme anti-Superman dans ses laboratoires boraviens. Un scénario qui rappelle *The Death of Superman* (1992), où Luthor utilise une créature génétiquement modifiée (Doomsday) pour éliminer l’Homme d’Acier.
Le film laisse d’ailleurs une piste intrigante : dans la scène post-générique, un homme en costume boravien est vu en train de discuter avec Amanda Waller. "On a ce qu’il vous faut, mais il faut agir vite", dit-il avant que l’écran ne devienne noir. Une référence possible à un projet secret impliquant Luthor – et peut-être même Darkseid, dont l’ombre plane sur le DCU depuis *Zack Snyder’s Justice League* (2021).
2027 : vers un DCU dominé par les corporations ?
Avec *Superman* (2025), James Gunn pose les bases d’un univers où les entreprises sont aussi puissantes que les gouvernements. Une vision qui s’inscrit dans la continuité des comics modernes, où des arcs comme *DC: The New Frontier* (2004) explorent l’influence croissante du secteur privé sur la géopolitique.
Plusieurs indices suggèrent que cette tendance va s’accentuer :
- Luther Corp pourrait obtenir un statut de nation souveraine, comme le suggère un dialogue coupé où Luthor déclare : "Pourquoi gérer une entreprise quand on peut gérer un pays ?"
- Wayne Enterprises développerait une IA de surveillance (projet *Brother Eye*), en réponse aux menaces métahumaines – un clin d’œil à *Infinite Crisis* (2005).
- Les accords de Metropolis (2026), un traité international mentionné dans le film, pourraient légaliser l’intervention des corporations dans les crises mondiales.
Pour les fans, cette évolution est à la fois excitante et inquiétante. "On risque d’avoir un DCU où les héros passent leur temps à combattre des PDG plutôt que des aliens", s’amuse un critique de *Screen Rant*. Pourtant, c’est précisément ce qui rend le scénario crédible : dans un monde où les États sont de plus en plus impuissants (comme le montre la crise de Metropolis), les mégacorporations deviennent les nouveaux acteurs du pouvoir.
Et Luthor en serait le symbole. "Il ne veut pas détruire Superman. Il veut prouver que dans un monde de dieux, les humains peuvent encore gagner", analyse James Gunn. Une philosophie qui pourrait définir toute la Saga Superman – et peut-être même le DCU dans son ensemble.
La théorie du retour de Lex Luthor via la reconstruction de Metropolis n’est pas qu’un simple fan service : elle s’appuie sur des éléments concrets du film, des précédents dans les comics, et les déclarations mêmes de James Gunn. En exploitant un vide juridique, une crise économique, et l’ambiguïté morale du DCU, Luthor pourrait bien devenir le grand manipulateur de cette nouvelle ère – bien plus dangereux qu’un super-vilain classique.
Reste à voir comment Superman, déjà fragilisé par les doutes de la population, pourra contrer cette menace insidieuse et systémique. Une chose est sûre : avec *Superman: Legacy* (2027) à l’horizon, la bataille pour Metropolis ne fait que commencer. Et cette fois, l’ennemi ne portera pas de costume.
En attendant, une question persiste : jusqu’où Luthor est-il prêt à aller ? La réponse pourrait bien redéfinir l’équilibre du DCU – et faire de lui le véritable antagoniste de la Saga Superman, bien au-delà des traditionnels conflits en collants.