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Assassin’s Creed 4: Black Flag Remake – L’Âge d’Or de la Piraterie, Sans Détour Moderne
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Il y a 21 jours

Assassin’s Creed 4: Black Flag Remake – L’Âge d’Or de la Piraterie, Sans Détour Moderne

Un remake audacieux qui mise tout sur l’immersion pirate

Ubisoft prépare un remake complet d’Assassin’s Creed IV: Black Flag, supprimant les séquences modern-day pour offrir une plongée ininterrompue dans le XVIIIe siècle et l’épopée d’Edward Kenway. Au programme : des missions inédites centrées sur la pirate Mary Read, un système de combat repensé inspiré des derniers opus de la saga, et un équipement personnalisable pour affiner son style de jeu. Développé par Ubisoft Bordeaux, ce remake promet de réinventer l’expérience pirate sur PC, PS5 et Xbox Series X|S, tout en suscitant des débats parmi les fans sur l’absence de lien avec la trame contemporaine.

A retenir :

  • Adieu aux séquences modernes : Le remake supprime les passages Abstergo/Animus, une première depuis AC III, pour se concentrer exclusivement sur l’âge d’or de la piraterie (1715-1722).
  • Mary Read, pirate légendaire, enfin sous les projecteurs : Des missions inédites, développées en 2013 mais jamais publiées, intègreront son histoire à l’arc principal, avec des mécaniques de gameplay dédiées.
  • Combat et équipement révolutionnés : Inspirés de Valhalla et Shadows, les affrontements gagnent en fluidité (parades directionnelles, finisseurs contextuels), tandis que le gear personnalisable (résistances, bonus passifs) s’inspire d’Odyssey.
  • Un loot repensé : Trésors engloutis, coffres des Brethren et butins uniques offrent désormais des équipements aux effets stratégiques (discrétion en mer, résistance aux coups de feu).
  • Développement confié à Ubisoft Bordeaux : Le studio derrière Claws of Awaji (DLC de Shadows) pilote ce remake, avec une sortie prévue sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.
  • Un pari risqué : Entre modernisation (gameplay, graphismes) et fidélité à l’esprit "old-school" du jeu original (15M+ de joueurs), le remake pourrait diviser les puristes.

1715 : Le Grand Large comme Vous ne l’Avez Jamais Vu

Imaginez une nuit des Caraïbes, où la lune se reflète sur les flots noirs comme de l’encre. Votre navire, le Jackdaw, fend les vagues en silence, voiles gonflées par les alizés. Soudain, une lueur à tribord : un brick marchand espagnol, chargé d’or et vulnérable. Pas de cutscene moderne pour vous sortir de l’immersion, pas de rappel que vous n’êtes qu’un cobaye dans un simulateur d’Abstergo. Juste vous, Edward Kenway, et l’appel irrésistible de la piraterie. C’est cette promesse que tient le remake d’Assassin’s Creed IV: Black Flag, selon les informations exclusives de Jeuxvideo.

La décision d’Ubisoft de supprimer les séquences modern-day marque un tournant dans la saga. Depuis AC III (2012), ces passages – où le joueur incarnait un employé d’Abstergo explorant les mémoires génétiques via l’Animus – servaient de fil rouge entre les époques. Mais leur accueil mitigé (critiqués pour leur manque de profondeur ou leur côté "obligatoire") a poussé les développeurs à les réduire, comme dans Mirage (2023), puis à les abandonner ici. Un choix audacieux, qui isole Black Flag de la mythologie contemporaine de la série, mais qui pourrait ravir les joueurs en quête d’immersion historique pure.


Pourquoi ce virage ? Plusieurs pistes se dessinent. D’abord, un recentrage narratif : en 2013, les séquences modernes occupaient près de 10% du temps de jeu, avec des énigmes dans les bureaux d’Abstergo et des dialogues parfois décousus. Leur suppression libère de l’espace pour approfondir l’arc d’Edward Kenway, ce charismatique gentleman pirate passé de la Royal Navy à la Brethren of the Caribbean. Ensuite, une volonté de cohérence avec les attentes des joueurs : selon une étude Ubisoft (2022), 68% des fans de la série privilégient les segments historiques, jugeant les passages modernes "superflus" ou "mal intégrés".

Enfin, un alignement sur les standards actuels. Depuis Origins (2017), la saga a évolué vers des mondes ouverts plus immersifs, où les ruptures de ton (comme les retours abrupts dans le présent) sont évitées. Black Flag Remake s’inscrit dans cette lignée, misant sur une expérience fluide, sans coupures. Mais ce choix n’est pas sans risques : les puristes pourraient regretter l’absence de lien avec la trame globale (les Pieces of Eden, les Templiers modernes), tandis que les nouveaux joueurs perdraient un point d’entrée dans l’univers étendu d’Assassin’s Creed.

Mary Read : La Pirate Oubliée qui Va Tout Changer

Parmi les surprises les plus excitantes de ce remake, une figure historique refait surface : Mary Read, compagne d’armes d’Edward Kenway et l’une des seules femmes pirates documentées du XVIIIe siècle. Selon Jeuxvideo, Ubisoft a exhumé des missions inédites développées pour le jeu original en 2013, mais jamais publiées, faute de temps. Ces séquences ne se limiteront pas à des quêtes annexes : elles s’intégreront à l’arc principal, offrant un nouvel angle sur la vie des Brethren et les défis spécifiques auxquels faisaient face les femmes dans ce monde impitoyable.

Qui était Mary Read ? Née en Angleterre vers 1685, elle se déguisa en homme pour s’engager dans l’armée, puis devint pirate aux côtés d’Anne Bonny (une autre figure célèbre, absente du jeu original). Son histoire, mêlant audace et tragédie, est parfaite pour enrichir le récit. Les développeurs promettent des mécaniques de gameplay adaptées : infiltrations déguisée, combats avec des armes légères (Mary était réputée pour sa rapidité), et même des dialogues dynamiques où son identité pourrait être révélée, avec des conséquences sur les relations avec l’équipage.


Ce contenu supplémentaire rappelle l’approche d’Ubisoft avec The Tyranny of King Washington (AC III), où la fiction historique était réinventée avec audace. Mais ici, pas de what-if : les missions de Mary Read s’appuieront sur des faits documentés, comme son procès à Spanish Town (Jamaïque) en 1720, où elle échappa à la potence… avant d’y retourner pour sauver un condamné. Une occasion de donner plus de poids aux thèmes de la liberté et de la rédemption, centraux dans l’histoire d’Edward.

Pourquoi ce contenu n’était-il pas dans le jeu original ? Selon d’anciens développeurs interrogés par Kotaku en 2018, ces missions étaient "trop ambitieuses pour le planning". Leur intégration aujourd’hui, avec les technologies modernes (moteur graphique, IA pour les dialogues), pourrait enfin leur rendre justice. Reste une question : ces ajouts suffiront-ils à équilibrer la suppression des séquences modernes ? Certains fans craignent un déséquilibre, mais Ubisoft mise sur l’immersion historique pour compenser.

Sabres et Mousquets : Quand le Combat Devient une Danse Mortelle

Si le remake se distingue par ses choix narratifs, c’est aussi une révolution gameplay qui se prépare. Les mécaniques de combat, parfois jugées "rigides" en 2013, vont être entièrement repensées, s’inspirant des standards établis par Valhalla (2020) et Shadows (2024). Fini les enchaînements d’attaques prévisibles : place à un système plus dynamique et réactif, avec :

  • Des parades directionnelles : Comme dans For Honor (autre titre Ubisoft), il faudra anticiper la provenance des coups pour les contrer efficacement, ajoutant une dimension stratégique aux duels.
  • Des finisseurs contextuels : Selon l’arme utilisée (sabre, hache de abordage, pistolet) et la position de l’ennemi (acculé, en équilibre précaire), les animations de mise à mort varieront, comme dans Mirage.
  • Un système de "stamina" : Les attaques puissantes et les esquives consommeront une jauge d’endurance, évitant les combats interminables et forçant le joueur à gérer ses ressources.

Côté armement, la personnalisation atteint un nouveau niveau. Les armes blanches (sabres, coutelas) et les pistolets à silex bénéficieront de statistiques uniques :

  • Vitesse d’attaque : Un sabre léger permettra des enchaînements rapides, idéal pour les duels, tandis qu’une hache sera plus lente mais infligera des dégâts massifs.
  • Précision/Effets spéciaux : Certains pistolets auront un recul réduit (pour les tirs en mouvement), d’autres une chance de mettre le feu aux voiles ennemies.
  • Durabilité : Les armes s’useront avec le temps, nécessitant des réparations chez le forgeron – un détail réaliste qui ajoute une couche de gestion d’inventaire.

Cette refonte s’accompagne d’une révision complète du loot. Les trésors engloutis et les coffres des Brethren ne contiendront plus seulement de l’or ou des plans de navire, mais aussi des équipements uniques :

  • Veste du Corsaire : Réduit les dégâts des coups de feu, mais pénalise la discrétion.
  • Bottes de Maréchal : Augmente la vitesse de course sur les ponts de navire, utile pour les abordages.
  • Chapeau de contrebandier : Diminue la notoriété auprès des gardes, permettant de se fondre dans la foule à Nassau ou La Havane.

Une approche directement inspirée d’Odyssey, mais adaptée à l’univers pirate. L’équilibre sera crucial : trop de statistiques risqueraient de complexifier un système autrefois simple, tandis qu’un manque de profondeur décevrait les joueurs habitués aux RPG récents de la saga.

Derrière les Voiles : Les Coulisses d’un Remake Ambitieux

Qui mieux qu’Ubisoft Bordeaux pour piloter ce projet ? Le studio, connu pour son travail sur les DLC narratifs (comme Claws of Awaji pour Shadows), a une expertise reconnue dans l’enrichissement de contenus existants sans trahir leur essence. Selon nos sources, l’équipe a passé plus d’un an à démanteler le code original de 2013, identifiant les limites techniques qui avaient contraint les développeurs à l’époque.

Parmi les défis relevés :

  • Les combats navals : Le système de vent et de physique des vagues, déjà révolutionnaire en 2013, sera amélioré pour offrir des batailles plus tactiques (avec des courants marins influençant la maniabilité).
  • L’IA des équipages : Les marins alliés réagiront désormais aux ordres de manière plus organique (ex. : se cacher automatiquement lors d’un abordage surprise).
  • Les villes portuaires : Nassau, Kingston et La Havane gagneront en densité, avec des PNJ aux routines dynamiques (marchands ambulants, ivrognes dans les tavernes) et des événements aléatoires (bagarres, recrutements de pirates).

Un détail intrigue : le remake utilisera une version modifiée du moteur Anvil (celui de Valhalla), optimisée pour les effets météorologiques (orages réalistes, brouillards épais) et les reflets dynamiques sur l’eau. Une prouesse technique qui devrait faire du Jackdaw le navire le plus immersif de la série.


Et le multijoueur ? Rien n’a été confirmé, mais des rumeurs évoquent un mode coopératif pour les missions de chasse aux trésors, similaire à celui de Unity (2014). Une idée qui divise : certains y voient une opportunité de revivre l’esprit des Brethren, d’autres craignent un "gadget" mal intégré. Ubisoft reste évasif, mais une annonce pourrait survenir lors de l’Ubisoft Forward de septembre 2024.

Entre Fidélité et Réinvention : Le Pari Risqué d’Ubisoft

Avec ce remake, Ubisoft marche sur une ligne de crête. D’un côté, les puristes de 2013, attachés à l’"âme old-school" du jeu (son côté "sandbox pirate" sans fioritures), pourraient regretter :

  • L’absence de modern-day, qui coupait le lien avec la mythologie globale.
  • Un système de combat trop "RPG", éloigné de la simplicité des duels à l’épée originaux.
  • Des ajouts narratifs (comme Mary Read) perçus comme du "fanservice" plutôt qu’une nécessité.

De l’autre, les nouveaux joueurs, habitués aux standards de Valhalla ou Shadows, pourraient saluer :

  • Une immersion ininterrompue dans le XVIIIe siècle, sans ruptures de ton.
  • Des mécaniques de combat et d’équipement plus variées et stratégiques.
  • Un contenu inédit qui donne enfin la place qu’elle mérite à Mary Read, figure historique méconnue.

Le vrai test ? La réception des combats navals, pilier du jeu original. En 2013, leur accessibilité (simplicité des contrôles, sensation de puissance) avait séduit. Aujourd’hui, avec des joueurs rompus à des titres comme Skull and Bones (2024), Ubisoft devra trouver le bon équilibre entre profondeur tactique et fun immédiat. Un défi de taille, quand on sait que les batailles entre frégates étaient souvent citées comme le "meilleur aspect" de Black Flag par la critique (moyenne Metacritic de 88/100).

Enfin, une question persiste : ce remake annonce-t-il une tendance pour la saga ? Après Mirage (2023), qui avait réduit les séquences modernes à une scène d’introduction, et Shadows (2024), centré sur le Japon féodal, Ubisoft semble privilégier les récits autonomes. Une stratégie qui pourrait aliéner les fans de la trame contemporaine, mais qui offre une liberté créative nouvelle aux studios. Comme le résumait un développeur anonyme à Game Informer : "Parfois, il faut couper les amarres pour naviguer vers de nouveaux horizons."

À l’aube de sa sortie sur PC, PS5 et Xbox Series X|S, le remake d’Assassin’s Creed IV: Black Flag se présente comme une déclaration d’amour à l’âge d’or de la piraterie, mais aussi comme un test grandeur nature pour Ubisoft. En osant supprimer les séquences modernes, le studio prend le risque de détacher le jeu de la mythologie globale de la saga, tout en misant sur une immersion historique sans précédent. Les ajouts autour de Mary Read, les combats repensés et un loot stratégique pourraient bien faire oublier cette absence… à condition que l’équilibre entre modernisation et fidélité à l’esprit 2013 soit respecté. Une chose est sûre : avec ce remake, Ubisoft ne se contente pas de remasteriser un classique. Il le réinvente, pour le meilleur et pour le pire, dans un pari qui pourrait bien redéfinir ce que signifie "revisiter" un jeu culte. Aux joueurs maintenant de juger si le Jackdaw mérite toujours son titre de "plus beau navire des Caraïbes"… ou s’il a perdu une partie de son âme en route.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
### 1715 : Le Grand Large comme Vous ne l’Avez Jamais Vu Imaginez une nuit des Caraïbes, où la lune se reflète sur les flots noirs comme de l’encre. Votre navire, le Jackdaw, fend les vagues en silence, voiles gonflées par les alizés. Soudain, une lueur à tribord : un brick marchand espagnol, chargé d’or et vulnérable. Pas de cutscene moderne pour vous sortir de l’immersion, pas de rappel que vous n’êtes qu’un cobaye dans un simulateur d’Abstergo. Juste vous, Edward Kenway, et l’appel irrésistible de la piraterie. C’est cette promesse que tient le remake d’Assassin’s Creed IV: Black Flag, selon les informations exclusives de Jeuxvideo. La décision d’Ubisoft de supprimer les séquences modern-day marque un tournant dans la saga. Depuis AC III (2012), ces passages – où le joueur incarnait un employé d’Abstergo explorant les mémoires génétiques via l’Animus – servaient de fil rouge entre les époques. Mais leur accueil mitigé (critiqués pour leur manque de profondeur ou leur côté "obligatoire") a poussé les développeurs à les réduire, comme dans Mirage (2023), puis à les abandonner ici. Un choix audacieux, qui isole Black Flag de la mythologie contemporaine de la série, mais qui pourrait ravir les joueurs en quête d’immersion historique pure. Pourquoi ce virage ? Plusieurs pistes se dessinent. D’abord, un recentrage narratif : en 2013, les séquences modernes occupaient près de 10% du temps de jeu, avec des énigmes dans les bureaux d’Abstergo et des dialogues parfois décousus. Leur suppression libère de l’espace pour approfondir l’arc d’Edward Kenway, ce charismatique gentleman pirate passé de la Royal Navy à la Brethren of the Caribbean. Ensuite, une volonté de cohérence avec les attentes des joueurs : selon une étude Ubisoft (2022), 68% des fans de la série privilégient les segments historiques, jugeant les passages modernes "superflus" ou "mal intégrés". Enfin, un alignement sur les standards actuels. Depuis Origins (2017), la saga a évolué vers des mondes ouverts plus immersifs, où les ruptures de ton (comme les retours abrupts dans le présent) sont évitées. Black Flag Remake s’inscrit dans cette lignée, misant sur une expérience fluide, sans coupures. Mais ce choix n’est pas sans risques : les puristes pourraient regretter l’absence de lien avec la trame globale (les Pieces of Eden, les Templiers modernes), tandis que les nouveaux joueurs perdraient un point d’entrée dans l’univers étendu d’Assassin’s Creed. ### Mary Read : La Pirate Oubliée qui Va Tout Changer Parmi les surprises les plus excitantes de ce remake, une figure historique refait surface : Mary Read, compagne d’armes d’Edward Kenway et l’une des seules femmes pirates documentées du XVIIIe siècle. Selon Jeuxvideo, Ubisoft a exhumé des missions inédites développées pour le jeu original en 2013, mais jamais publiées, faute de temps. Ces séquences ne se limiteront pas à des quêtes annexes : elles s’intégreront à l’arc principal, offrant un nouvel angle sur la vie des Brethren et les défis spécifiques auxquels faisaient face les femmes dans ce monde impitoyable. Qui était Mary Read ? Née en Angleterre vers 1685, elle se déguisa en homme pour s’engager dans l’armée, puis devint pirate aux côtés d’Anne Bonny (une autre figure célèbre, absente du jeu original). Son histoire, mêlant audace et tragédie, est parfaite pour enrichir le récit. Les développeurs promettent des mécaniques de gameplay adaptées : infiltrations déguisée, combats avec des armes légères (Mary était réputée pour sa rapidité), et même des dialogues dynamiques où son identité pourrait être révélée, avec des conséquences sur les relations avec l’équipage. Ce contenu supplémentaire rappelle l’approche d’Ubisoft avec The Tyranny of King Washington (AC III), où la fiction historique était réinventée avec audace. Mais ici, pas de what-if : les missions de Mary Read s’appuieront sur des faits documentés, comme son procès à Spanish Town (Jamaïque) en 1720, où elle échappa à la potence… avant d’y retourner pour sauver un condamné. Une occasion de donner plus de poids aux thèmes de la liberté et de la rédemption, centraux dans l’histoire d’Edward. Pourquoi ce contenu n’était-il pas dans le jeu original ? Selon d’anciens développeurs interrogés par Kotaku en 2018, ces missions étaient "trop ambitieuses pour le planning". Leur intégration aujourd’hui, avec les technologies modernes (moteur graphique, IA pour les dialogues), pourrait enfin leur rendre justice. Reste une question : ces ajouts suffiront-ils à équilibrer la suppression des séquences modernes ? Certains fans craignent un déséquilibre, mais Ubisoft mise sur l’immersion historique pour compenser. ### Sabres et Mousquets : Quand le Combat Devient une Danse Mortelle Si le remake se distingue par ses choix narratifs, c’est aussi une révolution gameplay qui se prépare. Les mécaniques de combat, parfois jugées "rigides" en 2013, vont être entièrement repensées, s’inspirant des standards établis par Valhalla (2020) et Shadows (2024). Fini les enchaînements d’attaques prévisibles : place à un système plus dynamique et réactif, avec : - Des parades directionnelles : Comme dans For Honor (autre titre Ubisoft), il faudra anticiper la provenance des coups pour les contrer efficacement, ajoutant une dimension stratégique aux duels. - Des finisseurs contextuels : Selon l’arme utilisée (sabre, hache de abordage, pistolet) et la position de l’ennemi (acculé, en équilibre précaire), les animations de mise à mort varieront, comme dans Mirage. - Un système de "stamina" : Les attaques puissantes et les esquives consommeront une jauge d’endurance, évitant les combats interminables et forçant le joueur à gérer ses ressources. Côté armement, la personnalisation atteint un nouveau niveau. Les armes blanches (sabres, coutelas) et les pistolets à silex bénéficieront de statistiques uniques : - Vitesse d’attaque : Un sabre léger permettra des enchaînements rapides, idéal pour les duels, tandis qu’une hache sera plus lente mais infligera des dégâts massifs. - Précision/Effets spéciaux : Certains pistolets auront un recul réduit (pour les tirs en mouvement), d’autres une chance de mettre le feu aux voiles ennemies. - Durabilité : Les armes s’useront avec le temps, nécessitant des réparations chez le forgeron – un détail réaliste qui ajoute une couche de gestion d’inventaire. Cette refonte s’accompagne d’une révision complète du loot. Les trésors engloutis et les coffres des Brethren ne contiendront plus seulement de l’or ou des plans de navire, mais aussi des équipements uniques : - Veste du Corsaire : Réduit les dégâts des coups de feu, mais pénalise la discrétion. - Bottes de Maréchal : Augmente la vitesse de course sur les ponts de navire, utile pour les abordages. - Chapeau de contrebandier : Diminue la notoriété auprès des gardes, permettant de se fondre dans la foule à Nassau ou La Havane. Une approche directement inspirée d’Odyssey, mais adaptée à l’univers pirate. L’équilibre sera crucial : trop de statistiques risqueraient de complexifier un système autrefois simple, tandis qu’un manque de profondeur décevrait les joueurs habitués aux RPG récents de la saga. ### Derrière les Voiles : Les Coulisses d’un Remake Ambitieux Qui mieux qu’Ubisoft Bordeaux pour piloter ce projet ? Le studio, connu pour son travail sur les DLC narratifs (comme Claws of Awaji pour Shadows), a une expertise reconnue dans l’enrichissement de contenus existants sans trahir leur essence. Selon nos sources, l’équipe a passé plus d’un an à démanteler le code original de 2013, identifiant les limites techniques qui avaient contraint les développeurs à l’époque. Parmi les défis relevés : - Les combats navals : Le système de vent et de physique des vagues, déjà révolutionnaire en 2013, sera amélioré pour offrir des batailles plus tactiques (avec des courants marins influençant la maniabilité). - L’IA des équipages : Les marins alliés réagiront désormais aux ordres de manière plus organique (ex. : se cacher automatiquement lors d’un abordage surprise). - Les villes portuaires : Nassau, Kingston et La Havane gagneront en densité, avec des PNJ aux routines dynamiques (marchands ambulants, ivrognes dans les tavernes) et des événements aléatoires (bagarres, recrutements de pirates). Un détail intrigue : le remake utilisera une version modifiée du moteur Anvil (celui de Valhalla), optimisée pour les effets météorologiques (orages réalistes, brouillards épais) et les reflets dynamiques sur l’eau. Une prouesse technique qui devrait faire du Jackdaw le navire le plus immersif de la série. Et le multijoueur ? Rien n’a été confirmé, mais des rumeurs évoquent un mode coopératif pour les missions de chasse aux trésors, similaire à celui de Unity (2014). Une idée qui divise : certains y voient une opportunité de revivre l’esprit des Brethren, d’autres craignent un "gadget" mal intégré. Ubisoft reste évasif, mais une annonce pourrait survenir lors de l’Ubisoft Forward de septembre 2024. ### Entre Fidélité et Réinvention : Le Pari Risqué d’Ubisoft Avec ce remake, Ubisoft marche sur une ligne de crête. D’un côté, les puristes de 2013, attachés à l’"âme old-school" du jeu (son côté "sandbox pirate" sans fioritures), pourraient regretter : - L’absence de modern-day, qui coupait le lien avec la mythologie globale. - Un système de combat trop "RPG", éloigné de la simplicité des duels à l’épée originaux. - Des ajouts narratifs (comme Mary Read) perçus comme du "fanservice" plutôt qu’une nécessité. De l’autre, les nouveaux joueurs, habitués aux standards de Valhalla ou Shadows, pourraient saluer : - Une immersion ininterrompue dans le XVIIIe siècle, sans ruptures de ton. - Des mécaniques de combat et d’équipement plus variées et stratégiques. - Un contenu inédit qui donne enfin la place qu’elle mérite à Mary Read, figure historique méconnue. Le vrai test ? La réception des combats navals, pilier du jeu original. En 2013, leur accessibilité (simplicité des contrôles, sensation de puissance) avait séduit. Aujourd’hui, avec des joueurs rompus à des titres comme Skull and Bones (2024), Ubisoft devra trouver le bon équilibre entre profondeur tactique et fun immédiat. Un défi de taille, quand on sait que les batailles entre frégates étaient souvent citées comme le "meilleur aspect" de Black Flag par la critique (moyenne Metacritic de 88/100). Enfin, une question persiste : ce remake annonce-t-il une tendance pour la saga ? Après Mirage (2023), qui avait réduit les séquences modernes à une scène d’introduction, et Shadows (2024), centré sur le Japon féodal, Ubisoft semble privilégier les récits autonomes. Une stratégie qui pourrait aliéner les fans de la trame contemporaine, mais qui offre une liberté créative nouvelle aux studios. Comme le résumait un développeur anonyme à Game Informer : "Parfois, il faut couper les amarres pour naviguer vers de nouveaux horizons."

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic