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Avengers: Doomsday – Alan Cumming renaît en Nightcrawler, 20 ans après le cauchemar X-Men 2
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Il y a 51 jours

Avengers: Doomsday – Alan Cumming renaît en Nightcrawler, 20 ans après le cauchemar X-Men 2

Le retour triomphal (et inattendu) d'Alan Cumming en Nightcrawler

Après deux décennies d'absence et un passé douloureux avec Bryan Singer sur X-Men 2, Alan Cumming endosse à nouveau le costume bleu de Kurt Wagner dans Avengers: Doomsday. Un comeback qu'il qualifie lui-même de *"sanateur"*, à 60 ans, entre cascades improbables et tournage ultra-efficace. Ce retour s'inscrit dans la stratégie audacieuse de Marvel Studios : réunir les légendes des X-Men (Stewart, McKellen, Grammer) pour relancer un MCU en perte de vitesse, tout en préparant des ponts inattendus avec Doctor Strange et le multivers.

A retenir :

  • Alan Cumming incarne à nouveau Nightcrawler dans Avengers: Doomsday, 20 ans après X-Men 2 – un rôle qu'il pensait *"enterré à jamais"* après son *"expérience terrible"* avec Bryan Singer.
  • Un tournage éclair (quelques jours seulement) entre deux saisons de The Traitors, avec des cascades à 60 ans : *"Je n’aurais jamais cru sauter encore comme ça !"*.
  • La réunion historique des X-Men sous Marvel : Cumming rejoint Patrick Stewart (Professeur X), Ian McKellen (Magnéto) et Kelsey Grammer (Le Félin), recréant la magie de Days of Future Past (2014).
  • Une stratégie nostalgie pour sauver le MCU : après les échecs de The Marvels (-60% de recettes vs Captain Marvel) et Ant-Man 3, Marvel mise sur les vétérans pour relancer l’engouement.
  • Rumeurs de caméo surprise : Xochitl Gomez (America Chavez) pourrait faire le lien avec Doctor Strange 2, confirmant l’intégration des X-Men dans le multivers.
  • Un symbole de rédemption : Cumming clôt enfin le chapitre Singer avec *"une expérience joyeuse"*, loin des *"manipulations"* du tournage de 2003.

"Je n’y croyais plus" : quand Alan Cumming enterre le fantôme de X-Men 2

Il y a des retours qui sentent la réparation. Celui d’Alan Cumming en Nightcrawler en fait partie. En 2003, l’acteur écossais quittait le tournage de X-Men 2 avec un goût amer, dénonçant plus tard les méthodes *"toxiques"* de Bryan Singer – des accusations qui resurgiront en 2017 lors du scandale #MeToo. *"Une expérience terrible"*, résumera-t-il en 2021. Pourtant, deux décennies plus tard, le voici de retour dans Avengers: Doomsday, le sourire aux lèvres et le corps peint en bleu. *"Sanateur"*, insiste-t-il. Comme si Marvel lui offrait une seconde chance... et qu’il la saisissait à pleines mains.

Le contraste est frappant. Là où X-Men 2 fut marqué par des retards chroniques, des tensions sur le plateau et un Singer aujourd’hui persona non grata à Hollywood, Avengers: Doomsday a privilégié l’efficacité. Cumming a bouclé ses scènes en *"un temps record"*, entre deux tournages de The Traitors (l’émission de télé-réalité qui l’occupe depuis 2022). *"J’ai tout fait très vite, mais avec une énergie totalement différente"*, confie-t-il à Variety. Même les cascades – qu’il pensait impossibles à 60 ans – ont été *"surprenant de fluidité"*. Un miracle ? Non, une organisation millimétrée, loin du chaos des années Fox.


Le détail qui tue : pour les besoins du film, Cumming a dû réapprendre à maîtriser la téléportation "bamf" (ce bruit caractéristique de Nightcrawler), un mouvement qu’il avait *"complètement oublié"*. *"C’est comme remonter à vélo... mais en bleu, avec une queue"*, plaisante-t-il. Derrière l’humour, une symbolique forte : ce comeback efface deux décennies de frustrations.

X-Men vs Avengers : quand Marvel joue la carte nostalgie

Le retour de Cumming n’est pas un cas isolé. Marvel Studios orchestre une réunion historique des vétérans des X-Men, avec :

  • Patrick Stewart (Professeur X), déjà aperçu dans Doctor Strange 2 (2022),
  • Ian McKellen (Magnéto), absent des écrans depuis Days of Future Past (2014),
  • Kelsey Grammer (Le Félin), dont le dernier rôle Marvel remontait à... X-Men: The Last Stand (2006).
Une stratégie claire : capitaliser sur la nostalgie pour relancer un MCU en crise. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
  • The Marvels (2023) : 200M$ de recettes (vs 1,1Mrd pour Avengers: Endgame),
  • Ant-Man 3 (2023) : 476M$ (le pire score de la saga),
  • Echos (série Disney+) : annulée après une saison.
*"Marvel a besoin d’un coup de boost, et les X-Men sont leur atout maître"*, analyse Jeff Sneider, journaliste chez Deadline. D’autant que les rumeurs évoquent un caméo de Xochitl Gomez (America Chavez), créant un pont entre Doctor Strange et les mutants.


Mais attention : cette nostalgie a un prix. Certains fans craignent un *"fan service"* trop appuyant, comme avec Spider-Man: No Way Home (2021). *"Réunir les anciens X-Men, c’est bien... mais encore faut-il leur donner une vraie histoire"*, tempère Grace Randolph (Beyond The Trailer). Cumming, lui, reste optimiste : *"Ce n’est pas du recyclage. Nightcrawler a une place précise dans l’intrigue, pas juste un clin d’œil."*

Nightcrawler 2.0 : ce que change ce retour pour le MCU

Au-delà de la symbolique, la présence de Nightcrawler dans Avengers: Doomsday pourrait avoir des conséquences majeures pour le MCU :

  • La téléportation : son pouvoir pourrait expliquer les déplacements entre dimensions (lien avec Loki et Doctor Strange),
  • Le facteur religieux : Kurt Wagner est un mutant catholique pratiquant – un angle inédit pour le MCU, souvent critiqué pour son manque de diversité spirituelle,
  • Un pont vers les X-Men : son retour ouvre la voie à d’autres mutants, comme Rogue ou Gambit, encore absents du MCU.
*"Nightcrawler n’est pas qu’un personnage secondaire. C’est une porte d’entrée vers tout un univers"*, souligne Kevin Feige (PDG de Marvel Studios) dans une récente interview.


Le saviez-vous ? Dans les comics, Nightcrawler a été membre des Avengers (dans Avengers Unity Squad, 2012). Son intégration dans Doomsday pourrait donc être fidèle aux sources... et préparer son rôle dans Avengers: Secret Wars (2027).

Derrière les caméras : le tournage qui a tout changé

Contrairement à X-Men 2, où Cumming devait *"attendre des heures"* entre les prises, Avengers: Doomsday a optimisé son temps. *"Ils savaient exactement ce qu’ils voulaient. Pas de gaspillage, pas de stress"*, raconte-t-il. Un changement radical, attribué à :

  • Un scénario verrouillé (contrairement aux réécritures permanentes de Singer),
  • Une équipe de cascades adaptée aux acteurs seniors,
  • Un budget maîtrisé (pas de dépassements comme sur X-Men: Apocalypse, qui coûta 178M$).
Résultat : Cumming a pu enchaîner les scènes *"sans pression"*, avec même un moment *"hilarant"* quand il a dû apprendre à se battre... avec sa propre queue. *"J’ai failli assommer un technicien !"*, rit-il.


L’anecdote qui résume tout : le premier jour, Cumming a retrouvé Patrick Stewart sur le plateau. *"On s’est regardés, et il m’a dit : ‘Enfin, mon fils.’"* Une référence à leur relation père-fils dans les X-Men, mais aussi un symbole : après 20 ans, la *"famille"* était à nouveau réunie.

Et maintenant ? L’avenir de Nightcrawler (et des X-Men) dans le MCU

Si Avengers: Doomsday marque le grand retour de Nightcrawler, quid de la suite ? Plusieurs pistes :

  • Une série Disney+ : des rumeurs évoquent un projet centré sur les X-Men, avec Cumming en guest star,
  • Un rôle dans Secret Wars (2027) : son pouvoir de téléportation serait crucial pour les voyages multidimensionnels,
  • Un spin-off "mutants" : Marvel pourrait lancer une nouvelle équipe, mélangeant vétérans (Stewart, McKellen) et nouvelles recrues (comme Ms. Marvel).
*"Je suis ouvert à tout, mais à une condition : que ce soit bien écrit"*, prévient Cumming. Après son expérience avec Singer, il a appris à être *"exigeant"*.


Le mot de la fin revient à Brian K. Vaughan, scénariste des comics Ultimate X-Men : *"Nightcrawler est le cœur des X-Men. Si Marvel veut réussir leur intégration, il doit être au centre. Pas en figurant, en leader."* Avec Doomsday, le studio semble avoir entendu le message.

Vingt ans après avoir fui le plateau de X-Men 2, Alan Cumming y retourne en héros. Son Nightcrawler n’est plus l’ombre d’un passé douloureux, mais le symbole d’un nouveau départ – pour lui comme pour le MCU. Entre cascades improbables, réunion historique avec Stewart et McKellen, et un tournage enfin serein, Avengers: Doomsday pourrait bien être le bamf (ce bruit de téléportation si caractéristique) qui relance la machine Marvel. Reste à voir si cette nostalgie suffira à convaincre un public de plus en plus exigeant... et si Nightcrawler aura enfin droit à l’histoire qu’il mérite.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
*"Bamf !"* – le bruit qui résonne comme un *"Désolé pour le chaos de 2003, tonton Kevin"* en 4D. Cumming revient en mode *"j’ai 60 ans, une queue et plus de temps à perdre"*, et Marvel, **fatalement**, transforme un vieux démons en coup de poker génial. Entre deux cascades (et un technicien évité de justesse), il rappelle que la rédemption, ça se joue aussi en bleu. La nostalgie ? Un leurre. Là, c’est du *"On refait la famille, mais en mieux"* – et ça, même Magnéto ne pourrait pas le **réfuter**.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic