Il y a 51 jours
Battlefield 6 vs Call of Duty : le FPS tactique écrase les records et séduit les déserteurs de CoD
h2
Le grand retour de Battlefield 6 : un raz-de-marée qui fait trembler Call of Duty
Avec 521 000 joueurs simultanés sur Steam – un record absolu pour la franchise – et 600 000 précommandes dont 62 % issues de la communauté CoD, Battlefield 6 signe un comeback spectaculaire. La bêta ouverte révèle un FPS tactique ambitieux, malgré des bugs persistants (comme l'infâme *"Super Bullet"*) et l'absence temporaire du DLSS. Entre batailles géantes à 128 joueurs, destruction environnementale poussée et stratégie d'équipe renforcée, EA semble avoir trouvé la formule pour séduire les déserteurs de Call of Duty – tout en devront corriger ses faiblesses techniques avant le lancement.A retenir :
- 521 000 joueurs simultanés sur Steam : Battlefield 6 pulvérise les records de la franchise et dépasse même Call of Duty en pic d'audience.
- 62 % des précommandes (600 000 sur Steam) proviennent d'anciens joueurs de CoD – une migration massive vers un gameplay plus tactique et immersif.
- La bêta expose des problèmes techniques majeurs : bugs de tir *"Super Bullet"*, absence de DLSS/DLAA (NVIDIA), et des matchs en 12v12 au lieu de 16v16 en mode *Rush*.
- 2,7 millions de listes de souhaits sur Steam : un engouement historique pour un FPS qui mise sur la coopération et les batailles à grande échelle (jusqu'à 128 joueurs).
- EA adopte une stratégie agressive : un Battlefield par an, développé en rotation par trois studios, pour rivaliser avec la cadence de Call of Duty.
- Le mode *Portal* (création de parties personnalisées) et les cartes dynamiques (comme *Goldstadt*) promettent une rejouabilité inégalée dans le genre.
- Un changement de paradigme : les joueurs quittent le gameplay arcade de CoD pour l'immersion stratégique de *Battlefield 6*, marquant une tendance lourde dans les FPS modernes.
Battlefield 6 : le retour du roi des FPS tactiques, porté par une bêta historique
Quand 521 000 joueurs se connectent simultanément sur Steam pour une simple bêta ouverte, même les plus sceptiques doivent reconnaître qu’un phénomène est en train de se produire. Battlefield 6, le dernier-né d’Electronic Arts et de DICE, ne se contente pas de relancer une franchise en perte de vitesse après l’épisode chaotique de *Battlefield 2042* – il réinvente les codes du FPS multijoueur et, surtout, fait trembler l’hégémonie de Call of Duty. Avec 600 000 précommandes sur Steam, dont 62 % issues de joueurs habituellement fidèles à CoD, la bascule est net : le public recherche désormais l’immersion, la stratégie et des batailles à l’échelle d’une guerre, là où *Call of Duty* peine à évoluer.
Derrière ces chiffres vertigineux se cache une stratégie audacieuse : EA a décidé d’adopter un rythme de sortie annuelle, à l’image de son rival Activision, mais en misant sur une rotation entre trois studios (DICE, Ripple Effect, et un troisième partenaire non encore dévoilé). L’objectif ? Éviter l’épuisement créatif tout en maintenant une cadence compétitive. Un pari risqué, mais qui semble déjà porter ses fruits : la bêta de *Battlefield 6* a généré 2,7 millions de listes de souhaits sur Steam, un record pour la licence.
CoD vs Battlefield : pourquoi les joueurs désertent en masse
Le constat est sans appel : les joueurs fuient Call of Duty. Mais pourquoi ? La réponse tient en trois mots : immersion, tactique et échelle. Là où *CoD* enchaîne les parties rapides et nerveuses, souvent critiquées pour leur manque de profondeur, *Battlefield 6* mise sur des affrontements massifs (jusqu’à 128 joueurs), une destruction environnementale totale et une coopération renforcée entre classes (assaut, ingénieur, soutien, éclaireur).
Prenez la carte *Goldstadt*, par exemple : conçue pour des batailles épiques, elle offre des points de contrôle stratégiques, des bâtiments destructibles et des lignes de front mouvantes – une complexité absente des maps de *CoD*, souvent linéaires. Les joueurs ne veulent plus de "run & gun", ils veulent des guerres qui ressemblent à des guerres, avec des véhicules blindés, des renforts aériens et des objectifs qui évoluent en temps réel.
"Après 10 ans de CoD, j’en avais marre des mêmes maps et du même gameplay. Battlefield 6, même en bêta, m’a donné l’impression de jouer à quelque chose de neuf. Les combats sont chaotiques, mais chaotiques de manière intelligente." – Témoignage d’un joueur sur Reddit, ancien vétéran de *Call of Duty: Warzone*.
Derrière l’euphorie : les failles techniques qui inquiètent
Pourtant, tout n’est pas parfait. La bêta a révélé plusieurs problèmes critiques qui, s’ils ne sont pas corrigés, pourraient gâcher l’expérience :
- Le bug "Super Bullet" : des joueurs meurent instantanément après un tir normal, sans explication. DICE a demandé à la communauté d’envoyer des preuves vidéo pour identifier la source du problème.
- L’absence de DLSS et DLAA : ces technologies NVIDIA, essentielles pour fluidifier le jeu en 4K, sont toujours en développement et ne seront pas disponibles pour le second week-end de bêta.
- Le mode *Rush* en 12v12 : promis en 16v16, il a été réduit, ce qui dénature l’équilibre sur des cartes comme *Goldstadt*, conçues pour des affrontements plus larges.
- Des problèmes de hitbox : certains joueurs rapportent des tirs qui ne touchent pas malgré une visée parfaite, un classique des bêtas EA qui espérons-le sera résolu d’ici la sortie.
Le plus inquiétant ? Ces bugs rappellent les lancements catastrophiques de *Battlefield 2042* et *Battlefield V*, où les problèmes techniques avaient éclipser les qualités du jeu. DICE assure que cette bêta sert précisément à "identifier et corriger ces soucis", mais la communauté reste méfiante.
Le mode *Portal* : la révolution silencieuse de Battlefield 6
Si les batailles à 128 joueurs et la destruction environnementale font la une, c’est peut-être le mode *Portal* qui changera la donne sur le long terme. Ce nouvel espace permet aux joueurs de :
- Créer leurs propres règles : limite de joueurs, armes autorisées, tickets de réapparition, etc.
- Mixer des éléments de tous les Battlefield : imaginez un match avec les hélicoptères de BF4 et les chars de BF1 sur une carte de *BF2042* !
- Recréer des batailles historiques : la communauté modde déjà des scénarios comme la bataille de Stalingrad ou des guerres fictives (ex : US vs Russie en 2030).
C’est un outil de rejouabilité infinie, qui pourrait bien faire de *Battlefield 6* un jeu-service durable, bien au-delà des simples mises à jour de contenu. "Portal est à Battlefield ce que le Mode Zombies était à CoD : un espace où la communauté peut s’approprier le jeu et le faire vivre pendant des années." – Analyse de *Dexerto*, média spécialisé.
La guerre des FPS est relancée : et maintenant ?
Avec *Battlefield 6*, EA ne se contente pas de lancer un nouveau jeu : elle déclare la guerre à Call of Duty. Et pour la première fois depuis des années, la balance pencherait en sa faveur. Voici pourquoi :
- Un gameplay qui correspond à l’air du temps : les joueurs veulent du réalisme tactique, pas du *run & gun* répétitif.
- Une communication transparente : contrairement à Activision, DICE assume les bugs et implique la communauté dans les corrections.
- Un écosystème moddable : *Portal* pourrait devenir le terrain de jeu des créateurs de contenu, comme *Counter-Strike* avec ses maps custom.
- Un pari sur le long terme : avec trois studios en rotation, EA évite le burnout créatif qui a frappé *Call of Duty* (ex : *Vanguard*, critiqué pour son manque d’innovation).
Mais attention : le succès dépendra de la capacité d’EA à corriger les bugs avant la sortie (prévue le 12 octobre 2024) et à maintenir un équilibre compétitif. Si *Battlefield 2042* a échoué à cause de son lancement précipité, *Battlefield 6* a déjà prouvé qu’il pouvait séduire les foules – à condition de ne pas répéter les mêmes erreurs.
Le mot de la fin : un tournant pour les FPS ?
Battlefield 6 n’est pas qu’un jeu – c’est un symbole. Celui d’une industrie où les joueurs refusent la stagnation et réclament des expériences plus profondes, plus immersives. Si EA parvient à livrer un produit fini à la hauteur de sa bêta (malgré ses défauts), nous pourrions assister à un changement de garde dans le monde des FPS.
Call of Duty, attention : le trône vacille. Et cette fois, ce n’est pas un concurrent qui vous menace… c’est vos propres joueurs qui vous quittent.