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Battlefield 6 Saison 1 : Los Angeles en feu, Battle Royale explosif et retour des cartes cultes – Tout ce qu’on sait
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Il y a 33 jours

Battlefield 6 Saison 1 : Los Angeles en feu, Battle Royale explosif et retour des cartes cultes – Tout ce qu’on sait

La Saison 1 de Battlefield 6 promet un choc culturel et tactique : entre Los Angeles ravagée par les flammes, un Battle Royale free-to-play inspiré de Warzone mais teinté d’ADN Battlefield, et le retour surprise de cartes mythiques comme Downtown (revisitant Battlefield Hardline). Trois nouvelles cartes, un mode Gauntlet compétitif façon The Finals, et des affrontements urbains ultra-dynamiques : DICE mise gros sur une saison qui pourrait redéfinir l’expérience multijoueur en 2025. Mais parviendra-t-elle à éviter les pièges du Firestorm de 2019 ?

A retenir :

  • Cadre inédit : La Saison 1 transporte les joueurs sur la côte ouest américaine, entre déserts pétrolifères de Californie et rues luxueuses de Los Angeles, avec un scénario centré sur la faction Pax Armata attaquant un laboratoire secret.
  • Trois cartes révolutionnaires :
    • Downtown : Remake ultra-modernisé de la carte culte de Battlefield Hardline (2015), avec des bâtiments destructibles et une verticalité repensée.
    • Badlands/Blackwell Farm : Champs pétrolifères arides et derricks explosifs, inspirés des séquences fuitées du Battle Royale.
    • Eastwood : Domaine huppé aux allures de Beverly Hills, mêlant jardins luxuriants et rues bordées de palmiers.
  • Double innovation gameplay :
    • Battle Royale free-to-play : Une carte géante en Californie, une tempête de feu (héritage du Firestorm de BF5), et des missions dynamiques façon Warzone.
    • Mode Gauntlet : Tournnois par équipes sur des manches successives, avec des objectifs tactiques variables, inspiré de The Finals et des LTM de Fortnite.
  • Défis majeurs : DICE doit éviter les erreurs du passé (manque de profondeur du Firestorm en 2019) et équilibrer l’intégration des véhicules destructibles dans un Battle Royale déjà très compétitif.

Après des mois de rumeurs et de fuites plus ou moins crédibles, la Saison 1 de Battlefield 6 commence enfin à se dessiner. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que DICE et Electronic Arts ont décidé de frapper fort : Los Angeles en proie aux flammes, un Battle Royale free-to-play ambitieux, et le retour de cartes mythiques comme Downtown, directement inspirée de Battlefield Hardline. Mais entre promesses folles et risques de déception (le Firestorm de 2019 est encore dans toutes les mémoires), cette saison s’annonce comme un test crucial pour la franchise. Plongeons dans ce qui nous attend.

Los Angeles, terrain de guerre : quand Hollywood rencontre le chaos

D’après des sources internes confirmées par plusieurs leakers réputés (dont Tom Henderson), la Saison 1 de Battlefield 6 quittera les décors de la côte est (comme Empire State ou Manhattan Bridge) pour s’installer sous le soleil – ou plutôt les flammes – de la Californie. Plus précisément, les joueurs seront plongés dans une version apocalyptique de Los Angeles, où la faction Pax Armata (déjà présente dans le scénario principal) lancera une offensive massive contre un laboratoire secret situé en périphérie de la ville.

Ce choix narratif n’est pas anodin : il permet à DICE de varier les environnements tout en gardant une cohérence avec l’univers du jeu. Après les gratte-ciels de New York et les zones industrielles de la côte est, place aux déserts pétrolifères, aux collines résidentielles de Beverly Hills, et aux rues étroites du centre-ville, où chaque bâtiment pourrait devenir un piège mortel grâce au système de destruction totale hérité de la série. "Imaginez un mélange entre le chaos urbain de Call of Duty et la destruction massive de Battlefield, le tout sous un ciel rougeoyant à cause des incendies. C’est ça, l’ambiance visée.", confie une source proche du développement.

Mais au-delà de l’aspect esthétique, ce cadre servira aussi de toile de fond au mode Battle Royale, où la tempête de feu (un mécanisme déjà testé dans Battlefield V avec Firestorm) jouera un rôle central. Une façon pour DICE de capitaliser sur ses erreurs passées tout en innovant.


"La Californie, c’est le parfait mélange entre nature et urbanisation. On peut avoir des combats dans des canyons désertiques le matin, et se retrouver à tirer dans des gratte-ciels le soir. Et avec la tempête de feu qui réduit la zone de jeu, les affrontements vont être ultra-intenses." — Extrait d’un entretien avec un développeur anonyme (via Insider Gaming).

Trois cartes multijoueurs : entre nostalgie et innovation

La Saison 1 introduira trois nouvelles cartes, chacune offrant une expérience radicalement différente. Et parmi elles, une en particulier fait déjà saliver les fans : Downtown, un remake complet de la carte culte de Battlefield Hardline (2015).

Downtown : le retour triomphal d’un classique

Si vous avez joué à Battlefield Hardline, le nom Downtown vous fera sans doute vibrer. Cette carte, centrée sur des combats urbains dans Los Angeles, était devenue une référence pour son équilibre entre verticalité et gameplay tactique. Dans BF6, DICE a décidé de la moderniser sans en trahir l’esprit :

  • Destruction totale : Contrairement à la version originale, tous les bâtiments peuvent être détruits, ce qui ajoute une dimension stratégique inédite.
  • Nouveaux points de contrôle : Des zones de capture dynamiques ont été ajoutées pour fluidifier les parties en Conquête ou Rush.
  • Éclairage revisité : La carte se déroule désormais en fin de journée, avec un soleil couchant qui projette des ombres longues et crée une atmosphère cinématographique.

Un choix qui rappelle la stratégie de Call of Duty: Modern Warfare (2019), qui avait relancé des cartes comme Rust ou Shipment avec succès. "C’est un clin d’œil aux vétérans, mais aussi une façon d’attirer les nouveaux joueurs avec du contenu déjà éprouvé.", analyse un expert du secteur.

Badlands/Blackwell Farm : le Far West moderne

À l’opposé de l’urbanisme de Downtown, Badlands (aussi appelée Blackwell Farm dans certaines fuites) propose un cadre désertique et industriel, inspiré des champs pétrolifères californiens. Ici, pas de gratte-ciels, mais des :

  • Derricks explosifs : Des structures que les joueurs pourront faire s’effondrer pour créer des couvertures ou piéger leurs adversaires.
  • Zones ouvertes : Idéales pour les véhicules tout-terrain et les snipers, mais dangereuses à cause des tempêtes de sable qui réduisent la visibilité.
  • Bases secrètes : Des bunkers souterrains et des laboratoires abandonnés (liés au scénario de la Saison 1) où les escouades pourront s’affronter en close combat.

Cette carte serait d’ailleurs directement extraite du Battle Royale, où elle servirait de zone de drop stratégique grâce à ses ressources abondantes (armures, véhicules, etc.).

Eastwood : Beverly Hills sous les balles

Enfin, Eastwood est sans doute la carte la plus atypique de cette Saison 1. Inspiré des quartiers huppés de Los Angeles, ce niveau mêle :

  • Villas luxueuses : Avec des piscines, des jardins paysagers, et des sous-sols aménagés en bunkers.
  • Rues sinueuses : Bordées de palmiers et de voitures de luxe abandonnées, parfaites pour des embuscades.
  • Points de vue dominants : Comme une colline surplombant le quartier, où les snipers pourront faire des ravages.

Le contraste entre ce cadre glamour et la violence des combats crée une dissonance cognitive fascinante, un peu comme dans Grand Theft Auto V, où les joueurs évoluent entre villas de stars et guerres de gangs.


"Eastwood, c’est notre façon de montrer que Battlefield peut aussi être élégant. On a voulu créer une carte où chaque détail compte, des reflets dans les piscines aux éclats de verre quand vous tirez à travers une fenêtre. Et bien sûr, tout est destructible." — Déclarations attribuées à un artiste 3D de DICE (via Reddit).

Battle Royale : le grand pari (risqué) de DICE

Si les nouvelles cartes sont excitantes, c’est bien le mode Battle Royale qui concentre toutes les attentions – et toutes les craintes. Après l’échec relatif du Firestorm dans Battlefield V (2019), critiqué pour son manque de profondeur et ses problèmes d’équilibrage, DICE semble déterminé à repartir sur de bonnes bases.

Une carte géante, une tempête de feu, et des missions dynamiques

Le Battle Royale de BF6 se déroulera sur une carte exclusive en Californie, bien plus grande que celles du multijoueur classique. Les joueurs (en solo, duo ou quatuor) devront survivre à :

  • Une tempête de feu : Un cercle dynamique qui se resserre, mais avec des flammes réalistes pouvant bloquer des routes ou forcer les joueurs à se déplacer.
  • Des missions secondaires : Comme dans Warzone, des contrats aléatoires (récupération de colis, élimination de cibles) offriront des récompenses exclusives.
  • Un système de véhicules destructibles : Hélicoptères, 4x4 blindés, et même des drones de reconnaissance pourront être utilisés – et détruits.

Le mode sera free-to-play, une première pour la franchise, ce qui pourrait attirer une audience massive… à condition que l’équilibrage soit au rendez-vous. "Le plus gros défi, c’est de faire en sorte que les véhicules ne dominent pas les parties. Dans Firestorm, les chars étaient trop puissants. Là, ils veulent que ce soit plus tactique.", explique un testeur sous NDA.

Gauntlet : le mode compétitif qui veut rivaliser avec The Finals

Autre grande nouveauté : le mode Gauntlet, un format de tournis par équipes inspiré de The Finals et des LTM de Fortnite. Voici comment il fonctionnera :

  • Manches successives : Les équipes s’affrontent sur plusieurs rounds sur la même carte que le Battle Royale, mais avec des objectifs changeants (capture de zone, élimination, etc.).
  • Progression tactique : Entre chaque manche, les joueurs peuvent choisir des bonus (meilleures armes, équipements spéciaux) en fonction de leurs performances.
  • Classement compétitif : Un système de ligues et de récompenses exclusives pour les meilleurs joueurs.

L’objectif ? Créer un mode aussi addictif que The Finals, mais avec la signature Battlefield : destruction massive, véhicules, et combats à grande échelle. "Si ils arrivent à équilibrer ça, Gauntlet pourrait devenir LE mode esport de BF6. Mais c’est un pari risqué.", estime un streamer spécialisé dans les FPS compétitifs.

Les défis à relever : éviter les pièges du passé

Malgré ces annonces prometteuses, plusieurs points d’ombre subsistent. DICE a déjà essuyé des critiques pour son manque de communication autour de Battlefield 2042, et les joueurs restent méfiants après le Firestorm de 2019, souvent décrit comme "un mode Battle Royale sans âme".

Équilibrage : la quadrature du cercle

Le principal défi ? Concilier destruction massive et compétitivité. Dans un Battle Royale, les véhicules et les explosions peuvent rapidement déséquilibrer les parties si mal gérés. "Imaginez un joueur en hélicoptère qui domine toute la carte parce que personne ne peut le toucher. Ce serait la catastrophe.", s’inquiète un ancien développeur de BFV.

DICE promet des mécaniques de contre-jeu (comme des missiles sol-air plus accessibles ou des zones de turbulence pour les aéronefs), mais seul le test grandeur nature permettra de vérifier leur efficacité.

Contenu free-to-play : une arme à double tranchant

Rendre le Battle Royale gratuit est un coup de poker. D’un côté, cela pourrait attirer des millions de joueurs et relancer l’intérêt pour BF6. De l’autre, cela risque de fragmenter la communauté entre ceux qui ont acheté le jeu de base et les "free riders".

"Si le Battle Royale est trop différent du multijoueur classique, les joueurs risquent de se lasser. Il faut que ce soit complémentaire, pas un truc à part.", souligne un analyste du marché du jeu vidéo.

Scénario et cohérence : ne pas répéter les erreurs de BF2042

Enfin, la narration sera cruciale. Dans BF2042, l’absence de campagne solo et un scénario multijoueur confus avaient déçu. Ici, DICE mise sur la faction Pax Armata et son attaque contre un laboratoire californien pour donner du sens aux nouvelles cartes. "On veut que les joueurs comprennent POURQUOI ils se battent, pas juste OÙ.", assure une source proche du studio.

Battlefield 6 Saison 1 : une saison qui pourrait tout changer

Entre nostalgie (le retour de Downtown), innovation (le Battle Royale et le Gauntlet), et prises de risque (le free-to-play, les mécaniques destructibles), la Saison 1 de Battlefield 6 s’annonce comme un moment charnière pour la franchise. Si DICE parvient à éviter les pièges du passé (déséquilibres, manque de contenu, communication hasardeuse), cette saison pourrait redonner à Battlefield sa place parmi les géants du FPS.

Mais le doute persiste. Après les déboires de BF2042 et l’échec du Firestorm, les joueurs attendent des preuves concrètes, pas juste des promesses. Une chose est sûre : avec Los Angeles comme terrain de jeu, des cartes aussi variées, et un Battle Royale ambitieux, DICE a mis la barre très haut. À eux de ne pas la faire tomber.

La Saison 1 de Battlefield 6 se profile comme un mélange explosif : entre le retour triomphal de Downtown, version modernisée et destructible, et l’audacieux Battle Royale free-to-play aux allures de blockbuster hollywoodien (littéralement, avec ses décors de Los Angeles en feu), DICE joue gros. Les trois nouvelles cartesDowntown, Badlands, et Eastwood – offrent une diversité de gameplay rare, tandis que le mode Gauntlet pourrait bien devenir le nouvel eldorado des joueurs compétitifs, à condition que l’équilibrage suive. Pourtant, l’ombre de Battlefield 2042 et du Firestorm plane toujours. Les joueurs, méfiants mais excités, attendent désormais des réponses concrètes : le Battle Royale sera-t-il assez profond pour rivaliser avec Warzone ? Les véhicules destructibles vont-ils casser l’équilibrage ou au contraire révolutionner les parties ? Et surtout, DICE parviendra-t-il à tenir ses promesses cette fois-ci ? Une chose est certaine : avec une Californie en proie au chaos, des clins d’œil aux vétérans, et des mécaniques inédites, cette saison a tout pour marquer l’histoire de la franchise… ou la plonger dans une nouvelle crise. Le compte à rebours est lancé.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"Los Angeles en feu ? Super. Mais après BF2042, j’attends de voir avant de croire aux promesses de DICE – comme quand OSS117 promet une mission discrète et qu’il finit par faire sauter un hôtel."* 🔥🎮 *(Et puis un Battle Royale free-to-play, c’est bien… sauf si c’est juste un Warzone bis avec des bâtiments qui tombent plus vite.)*

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen