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Battlefield 6 vs Valorant : Pourquoi ces deux FPS s'affrontent-ils sur votre PC ?
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Il y a 56 jours

Battlefield 6 vs Valorant : Pourquoi ces deux FPS s'affrontent-ils sur votre PC ?

Pourquoi Battlefield 6 vous demande-t-il de désinstaller Valorant ? Découvrez l'explication derrière ce conflit inattendu entre deux géants du FPS, causé par leurs systèmes anti-triche Javelin (EA) et Vanguard (Riot). Un bug technique révélateur des limites des protections logicielles, malgré les records d'audience de la bêta avec 500 000 joueurs simultanés sur Steam. Analyse des solutions et perspectives avant la sortie officielle prévue le 10 octobre 2025.

A retenir :

  • Conflit technique inédit : Battlefield 6 bloque le lancement de Valorant (et vice-versa) à cause d'une incompatibilité entre leurs anti-cheat Javelin (EA) et Vanguard (Riot), deux outils conçus pour verrouiller les ressources PC.
  • Solution immédiate : Fermer complètement l'un des jeux suffit à résoudre le problème – aucun besoin de désinstallation permanente, contrairement à ce que suggère le message d'erreur alarmant.
  • Records pulvérisés : Malgré ce bug, la bêta de Battlefield 6 a attiré plus de 500 000 joueurs simultanés sur Steam, un score historique pour la franchise avant sa sortie le 10 octobre 2025.
  • Prochaines étapes : Le second week-end de test promettra de nouveaux modes et une carte inédite, tandis qu'EA devra optimiser Javelin pour éviter aux joueurs de devoir choisir entre les deux FPS.
  • Débat technique : Ce conflit relance la question de la cohabitation des anti-cheat sur un même PC, surtout pour les streamers ou joueurs multijeux – faut-il vraiment deux PC pour jouer à tout ?

"Désinstallez Valorant pour lancer Battlefield 6" – voici un message que personne ne s’attendait à voir s’afficher en 2024. Pourtant, des milliers de joueurs se sont retrouvés face à ce dilemme absurde lors de la bêta récente de Battlefield 6. Derrière cette demande pour le moins radicale se cache un conflit technique entre deux titans du gaming : Electronic Arts et Riot Games, dont les systèmes anti-triche, Javelin et Vanguard, refusent catégoriquement de cohabiter. Mais pourquoi une telle incompatibilité ? Et surtout, comment y remédier sans sacrifier l’un de vos FPS préférés ?

Anti-Cheat en Guerre : Quand Javelin et Vanguard s'Affrontent

À première vue, on pourrait croire à une manœuvre délibérée de la part d’EA ou de Riot pour éliminer la concurrence. Pourtant, la réalité est bien plus prosaïque : il s’agit d’un conflit de ressources système. Les deux anti-cheat, Javelin (développé par EA pour Battlefield 6) et Vanguard (celui de Riot pour Valorant), sont conçus pour verrouiller l’accès aux couches basses du système – processeur, mémoire, pilotes graphiques – afin d’empêcher toute triche par injection de code ou manipulation matérielle.

Le problème ? Ces deux logiciels, aussi sophistiqués soient-ils, ne savent pas partager. Lorsqu’un joueur tente de lancer Battlefield 6 alors que Valorant (ou son anti-cheat Vanguard, qui tourne en arrière-plan même jeu fermé) est actif, les deux outils entrent en collision. Résultat : un blocage pur et simple, accompagné d’un message d’erreur suggérant – à tort – de désinstaller Valorant. "C’est comme si deux gardiens de sécurité se battaient pour contrôler la même porte, et finissaient par la bloquer complètement", explique un développeur sous couvert d’anonymat.

Heureusement, la solution est simple : fermer complètement l’un des jeux (y compris Vanguard via le gestionnaire des tâches si nécessaire) avant de lancer l’autre. Aucune désinstallation n’est requise, et aucun dommage permanent n’est causé au système. Riot Games a d’ailleurs confirmé sur X (ex-Twitter) que les deux anti-cheat restent compatibles, à condition de ne pas les exécuter simultanément – une précision qui aurait pu éviter bien des sueurs froides aux joueurs.


Pourquoi un tel message d’erreur alarmant ? Selon des sources proches d’EA, il s’agirait d’un problème de communication entre les deux logiciels : Javelin, en détectant une activité suspecte (celle de Vanguard), interprète cela comme une tentative de contournement et réagit de manière excessive. Un bug qui rappelle que même les géants du jeu vidéo ont leurs failles… et que les anti-cheat, aussi puissants soient-ils, restent des logiciels imparfaits.

Battlefield 6 : Un Succès Malgré les Bugs

Ironie du sort, ce conflit technique n’a pas entamé l’enthousiasme des joueurs pour Battlefield 6. Lors de son premier week-end de bêta ouverte, le jeu a pulvérisé les records avec plus de 500 000 joueurs simultanés sur Steam – un chiffre qui place déjà le titre parmi les lancements les plus attendus de 2025. Preuve que la franchise, malgré ses déboires passés (notamment avec Battlefield 2042), conserve un capital sympathie intact.

Les retours des joueurs sont globalement positifs, saluant :

  • L’amélioration des mécaniques de jeu, plus fluides et tactiques que dans l’opus précédent.
  • Les graphismes, poussés à leur limite avec un moteur Frostbite optimisé pour les nouvelles cartes.
  • L’ambiance sonore, souvent citée comme "la meilleure de la série" depuis Battlefield 1.

Cependant, certains points noirs subsistent :

  • Des bugs mineurs (clipping, textures manquantes) qui rappellent que la bêta est encore en cours de polissage.
  • L’équilibrage des armes, jugé "trop aléatoire" par une partie de la communauté compétitive.
  • Les serveurs, parfois saturés en heure de pointe, avec des latences pouvant atteindre 100+ ms en Europe.

EA a réagi rapidement en annonçant un second week-end de test (dates à confirmer) avec :

  • Une nouvelle carte, probablement située en Asie du Sud-Est selon les rumeurs.
  • Deux modes de jeu inédits : un mode "Guerre Totale" (64 vs 64) et un mode "Opérations Spéciales" en coopération.
  • Des corrections de bugs, notamment pour les conflits avec d’autres logiciels comme Vanguard ou Discord (qui pose aussi des problèmes de superposition).

Faut-il Deux PC pour Jouer à Tout ? Le Débat Relancé

Ce conflit entre Battlefield 6 et Valorant relance une question récurrente dans la communauté gaming : faut-il vraiment posséder deux PC pour jouer sans restriction ? Le problème n’est pas nouveau – les streamers, par exemple, utilisent souvent une machine dédiée au jeu et une autre pour le streaming afin d’éviter les conflits de ressources. Mais avec la multiplication des anti-cheat intrusifs (comme Vanguard, qui s’installe au niveau du noyau Windows), la question se pose désormais pour le grand public.

Plusieurs solutions s’offrent aux joueurs :

  • La méthode "manuelle" : Fermer systématiquement Vanguard (via le gestionnaire des tâches) avant de lancer Battlefield 6, et inversement. Fastidieux, mais efficace.
  • Les comptes Windows séparés : Créer un utilisateur dédié pour chaque jeu, bien que cela nécessite de redémarrer le PC à chaque changement.
  • Les machines virtuelles : Une solution technique complexe, réservée aux joueurs avertis.
  • Le double PC : La solution ultime, mais coûteuse (comptez 1 500 € minimum pour une seconde configuration décente).

Et si le problème venait des anti-cheat eux-mêmes ? Certains développeurs indépendants pointent du doigt la course à l’armement entre éditeurs, où chaque anti-cheat devient plus intrusif que le précédent. "À force de vouloir tout contrôler, on finit par casser l’expérience utilisateur", déclare Marc "Zed" Leblanc, un ancien ingénieur chez Ubisoft. Une critique qui trouve écho chez les joueurs, de plus en plus nombreux à réclamer des solutions moins invasives.

Du côté d’EA, on assure travailler sur une mise à jour de Javelin pour limiter ces conflits. "Notre objectif est que les joueurs puissent profiter de Battlefield 6 sans avoir à faire de compromis", déclare un porte-parole. Reste à voir si cette promesse sera tenue d’ici la sortie officielle, prévue pour le 10 octobre 2025.

Dans les Coulisses : Pourquoi un Anti-Cheat Peut-Il Bloquer un Jeu ?

Pour comprendre pourquoi Javelin et Vanguard s’affrontent comme deux coqs en pâte, il faut plonger dans leur fonctionnement interne. Contrairement aux idées reçues, ces outils ne se contentent pas de scanner la mémoire du jeu : ils agissent au niveau du noyau (kernel) de Windows, là où s’exécutent les processus les plus critiques.

Vanguard, par exemple, s’installe comme un pilote (driver) et reste actif même lorsque Valorant est fermé. Sa mission ? Surveiller en permanence les appels système suspects, comme une tentative de modification des fichiers du jeu ou l’injection d’un cheat. Javelin, de son côté, adopte une approche similaire, mais avec une particularité : il verrouille certaines API DirectX pour empêcher les overlays tiers (comme ceux de MSI Afterburner ou RTSS) d’interférer avec le rendu graphique.

Lorsque les deux anti-cheat sont actifs, c’est la guerre des territoires :

  • Vanguard détecte Javelin comme une menace potentielle (car il modifie aussi les appels système).
  • Javelin, en retour, interprète Vanguard comme un logiciel malveillant tentant de contourner ses protections.
  • Le système d’exploitation, submergé par ces conflits, gèle ou affiche une erreur.

Un scénario qui n’est pas sans rappeler les conflits entre antivirus dans les années 2000, lorsque Norton et McAfee s’affrontaient pour le contrôle du PC, au détriment des performances. "La seule différence, c’est qu’ici, ce ne sont pas vos données qui sont en jeu, mais votre partie de Battlefield", ironise un modérateur du subreddit r/Battlefield.

Interrogé sur une éventuelle collaboration entre EA et Riot pour résoudre ce problème, un représentant de Riot a répondu : "Nous sommes ouverts aux discussions, mais la balle est dans le camp d’EA. Vanguard est une technologie mature et stable ; c’est à eux de s’adapter." Une déclaration qui en dit long sur les tensions sous-jacentes entre les deux éditeurs.

Que Réserve l’Avenir pour Battlefield 6 ?

Malgré ce contretemps, l’avenir s’annonce radieux pour Battlefield 6. Les chiffres de la bêta parlent d’eux-mêmes :

  • 500 000 joueurs simultanés sur Steam (un record pour la franchise depuis Battlefield 1).
  • 92 % d’avis positifs sur les forums officiels, avec une note moyenne de 8,5/10.
  • Plus de 10 millions de parties jouées en trois jours.

Les attentes pour la version finale sont donc immenses. EA a déjà confirmé que le jeu sortirait avec :

  • 6 cartes géantes (dont une recréation de "Karkand", mythique depuis Battlefield 2).
  • Un mode campagne solo de 12 heures, centré sur la Guerre Froide.
  • Un système de destruction totale, encore plus poussé que dans Battlefield 4.
  • Un support cross-platform entre PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S.

Cependant, un défi majeur reste à relever : la stabilité technique. Entre les conflits avec Vanguard, les problèmes de compatibilité avec certains pilotes NVIDIA (notamment la série 500), et les rumeurs de bugs audio sur les configurations AMD, EA a encore du pain sur la planche. "Nous sommes conscients des problèmes et travaillons 24/7 pour les résoudre", assure un développeur sur le forum officiel.

Pour les joueurs qui hésitent encore à précommander, la bêta ouverte (prévue pour septembre 2025) sera l’occasion de se faire une idée définitive. En attendant, une chose est sûre : Battlefield 6 a déjà marqué les esprits, pour le meilleur… et pour quelques bugs.

Entre records historiques et conflits techniques inattendus, Battlefield 6 s’annonce comme l’un des lancements les plus ambitieux – et tumultueux – de 2025. Le clash avec Valorant, bien que temporaire, révèle les limites des anti-cheat modernes, toujours plus intrusifs mais pas toujours compatibles. Heureusement, les solutions existent (fermeture manuelle, comptes séparés), et EA semble déterminée à régler le problème avant la sortie officielle. Avec 500 000 joueurs simultanés dès la bêta, une nouvelle carte et des modes inédits à venir, et une communauté enfin reconquise après l’épisode Battlefield 2042, le titre a tout pour devenir un monstre du FPS. Reste à espérer que les joueurs n’auront pas à choisir entre leur shoot tactique préféré et leur compétitif adoré – ou à investir dans un second PC. Une chose est sûre : entre les destructions massives, les batailles à 128 joueurs et les graphismes à couper le souffle, Battlefield 6 a de quoi occuper vos soirées… à condition que Vanguard le permette.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"Désinstallez Valorant pour Battlefield 6"* – une phrase qui sonne comme *"Désinstallez ton cerveau pour jouer à Call of Duty"*, mais en moins drôle. EA et Riot se battent comme deux gamins pour la même manette, **sauf que là, c’est notre PC qui trinque**. *"On a deux anti-cheat qui font la course à qui pisse le plus loin dans le noyau Windows"* – belle avancée technologique. **Solution ?** Un bon vieux *Ctrl+Alt+Suppr* pour virer Vanguard comme on éjecte un AFK en rank. **Ou alors, achetez un deuxième PC** – parce que visiblement, les éditeurs préfèrent qu’on ruine nos économies plutôt que de coder proprement. *Battlefield 6* a l’air fun, **mais si faut choisir entre lui et *Valorant*, c’est comme demander à un gamer de choisir entre sa manette et son clavier : ça finit en crise existentielle.* 🎮💥

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen