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Black Ops 7 : La campagne impose-t-elle un final multijoueur ? Le pari risqué d’Activision
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Il y a 50 jours

Black Ops 7 : La campagne impose-t-elle un final multijoueur ? Le pari risqué d’Activision

Un final controversé pour Black Ops 7 : multijoueur obligatoire en campagne ?

Selon des rumeurs crédibles, Call of Duty: Black Ops 7 imposerait une **mission finale en ligne (32 joueurs)** sur la carte *Avalon* pour conclure sa campagne, s’inspirant des *extraction shooters* comme *DMZ* ou *Escape from Tarkov*. Ce choix audacieux, encore non confirmé par Activision, divise déjà : **innovation narrative** ou **frein à l’accessibilité** pour les joueurs solo ? Entre **mécaniques punitives**, **défis techniques** (stabilité des serveurs) et **comparaison avec Battlefield 6** (campagne 100 % solo), le débat fait rage avant même la sortie prévue fin 2025.

A retenir :

  • Révélation choc : La campagne de *Black Ops 7* pourrait exiger une bataille multijoueur de 32 joueurs pour son dénouement, sur la carte *Avalon* (aussi utilisée en Battle Royale).
  • Inspiration "extraction shooter" : Mécaniques punitives (perte de progression) et coordination extrême, comme dans *DMZ* ou *Escape from Tarkov*.
  • Risque de frustration : Les joueurs solo, habitués à la flexibilité de *Call of Duty*, pourraient boycotter ce choix – surtout si les bots sont absents.
  • Défis techniques : Stabilité des serveurs, équilibrage, et gestion des 32 joueurs en simultané dans un récit linéaire posent question.
  • Stratégie concurrentielle : *Battlefield 6* (2025) mise sur une campagne 100 % solo, tandis qu’Activision parie sur l’hybridation des genres.
  • Précédents mitigés : *Halo Infinite* (2021) avait opté pour des segments coopératifs optionnels, évitant ainsi les critiques.

Fin 2025 s’annonce explosive pour les fans de FPS : Call of Duty: Black Ops 7 promet un mélange de futurisme cyberpunk, de zombies, et une campagne aux allures de blockbuster. Mais une rumeur, relayée par Insider Gaming et reprise par plusieurs médias spécialisés, risque de faire grincer des dents. Selon une source interne anonyme, le dénouement de l’histoire imposerait une bataille multijoueur de 32 joueurs pour être débloqué. Une première dans la franchise, qui soulève autant d’enthousiasme que de scepticisme.

"Avalon" : Le champ de bataille qui divise

La carte Avalon, déjà annoncée comme un terrain clé du mode Battle Royale, serait donc aussi le théâtre de cette mission finale. Les joueurs devraient s’allier (ou s’affronter ?) pour accomplir des objectifs sous haute pression, dans un format inspiré des extraction shooters. Imaginez : des équipes rivales, des ressources limitées, et une perte totale de progression en cas d’échec – une mécanique brutale empruntée à *Escape from Tarkov* ou au mode *DMZ* de *Warzone*.

Mais voici le problème : que se passe-t-il si vous n’avez pas 31 amis sous la main ? Activision n’a pas encore confirmé si des bots pourraient combler les rangs, laissant planer le doute sur l’accessibilité réelle du contenu. Pour les joueurs solo, habitués à parcourir les campagnes de *Call of Duty* à leur rythme, cette contrainte pourrait sonner comme une trahison.


"C’est comme si on vous forçait à jouer à un match de foot pour finir un livre. Certains adorent, d’autres vont détester.", résume Thomas "Toma" R., streamer spécialisé dans les FPS, interrogé par nos soins. "Surtout que les extraction shooters, c’est un genre ultra-niche. Le mélanger à une campagne grand public, c’est jouer avec le feu."

Extraction Shooter : Le genre qui inspire (et qui fait peur)

Les extraction shooters sont connus pour leur difficulté impitoyable et leur stress permanent. Dans *DMZ* (*Warzone*), par exemple, perdre son butin après 20 minutes d’efforts est monnaie courante. Transposer cette philosophie dans une campagne narrative, où les joueurs s’attendent à une progression linéaire et maîtrisée, semble audacieux… voire risqué.

Prenons l’exemple de *Escape from Tarkov* : un jeu où chaque décision compte, où la mort est définitive (en mode "hardcore"), et où la coopération est obligatoire pour survivre. *Black Ops 7* emprunterait cette voie, mais avec un public bien plus large – et moins préparé. Les serveurs tiendront-ils la charge ? Comment gérer les déconnexions, les déséquilibres entre équipes, ou les joueurs toxiques en pleine mission scénarisée ? Autant de questions sans réponse.


À titre de comparaison, *Destiny 2* propose des raids coopératifs exigeants, mais ils restent optionnels et conçus pour des groupes organisés. Ici, Activision semble vouloir forcer la main – un choix qui pourrait aliéner une partie de sa base, déjà divisée après les polémiques autour des microtransactions dans *Modern Warfare III*.

Solo vs. Multijoueur : Le grand débat

La franchise *Call of Duty* a toujours cultivé un équilibre entre expérience solo immersive et multijoueur compétitif. Mais depuis *Black Ops Cold War* (2020), la tendance est à l’hybridation : modes zombies coopératifs, missions spéciales à plusieurs, et maintenant… une fin de campagne en ligne.

Pourtant, les précédents tentant de mixer les genres n’ont pas tous convaincu. *Halo Infinite* (2021) avait intégré des segments coopératifs optionnels dans sa campagne, une approche saluée pour son respect du joueur solo. À l’inverse, *Anthem* (2019) avait imposé un multijoueur omniprésent, contribuant à son échec critique. Où *Black Ops 7* se situera-t-il ?


Du côté de la concurrence, *Battlefield 6* (prévu pour 2025) mise sur une campagne 100 % solo, avec des cinématiques spectaculaires et une narration linéaire. Un argument de poids face à l’approche expérimentale d’Activision. "Les joueurs veulent du choix, pas des contraintes", rappelle Julien Chièze, journaliste chez Gamekult. "Si Black Ops 7 veut innover, il doit le faire sans sacrifier l’accessibilité."

Derrière les coulisses : Pourquoi ce choix ?

Selon nos sources, cette décision s’inscrirait dans une volonté de réinventer la formule *Call of Duty*, alors que les ventes des derniers opus marquent un léger essoufflement. Après le succès mitigé de *Modern Warfare III* (2023), critiqué pour son manque d’innovation, Activision chercherait à marquer les esprits avec un final mémorable.

Un développeur sous couvert d’anonymat nous confie : "L’idée, c’est de créer un moment épique, où les joueurs se souviennent de leur victoire (ou de leur défaite) comme d’une expérience unique. Comme dans *Dark Souls* avec les boss coopératifs, mais à grande échelle." Reste à savoir si le public suivra.


Autre piste : l’intégration du Battle Royale. La carte *Avalon* servant à la fois pour la campagne et pour *Warzone*, Activision pourrait vouloir fédérer les communautés autour d’un même terrain de jeu. Une stratégie marketing astucieuse… si elle ne se fait pas au détriment du gameplay.

Les joueurs ont déjà tranché (et ce n’est pas joli)

Sur les réseaux, la réaction est immédiate. Du côté des fans de multijoueur, l’enthousiasme est réel : "Enfin une fin de campagne qui a du sens ! Plus de ‘appuie sur X pour gagner’, place à l’action collective !" peut-on lire sur Reddit. À l’inverse, les puristes du solo crient à la "trahison" : "Je paie 70€ pour un jeu, et on me force à dépendre d’inconnus pour finir l’histoire ? Non mais allô, Activision ?"

Un sondage lancé par Dexerto révèle que 63 % des répondants seraient réfractaires à cette idée, contre 27 % favorables. Un score qui devrait faire réfléchir les développeurs. D’autant que la stabilité technique reste un point d’interrogation : les serveurs de *Warzone* peinent déjà à gérer 150 joueurs en Battle Royale… 32 joueurs en campagne, avec des objectifs scénarisés, sera-t-il gérable ?

Et si c’était (aussi) une question de monetisation ?

Certains observateurs y voient une manœuvre pour booster l’engagement en ligne – et donc les ventes de passe de combat et de cosmétiques. Un joueur connecté plus longtemps = plus de chances qu’il achète des skins ou des packs. "C’est une tendance lourde dans l’industrie : transformer les campagnes en viviers pour le multijoueur", analyse Marie-Laure Ryan, économiste spécialisée dans le jeu vidéo.

Mais attention : si la frustration l’emporte, le retour de bâton pourrait être violent. Les joueurs n’hésitent plus à boycotter (cf. *Diablo Immortal*) ou à noter massivement mal un jeu sur Steam (comme *The Day Before*, retiré après son échec). Activision joue gros.

La rumeur d’un final multijoueur obligatoire dans *Black Ops 7* soulève une question fondamentale : jusqu’où une franchise peut-elle pousser l’hybridation des genres sans perdre son âme ? Entre innovation audacieuse et risque commercial, Activision marche sur un fil. Si l’idée d’un dénouement épique en équipe séduit sur le papier, sa mise en œuvre – stabilité des serveurs, équilibrage, accessibilité pour les solo – fera toute la différence.
Une chose est sûre : avec *Battlefield 6* en embuscade et son approche 100 % solo, la bataille des FPS en 2025 s’annonce aussi stratégique que sanglante. Aux joueurs de trancher… s’ils parviennent à terminer la campagne.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"Une fin de campagne en 32 joueurs ?!* **C’est comme si Solid Snake devait finir *Metal Gear* en *battle royale* avec des *Fulton* en panne !**" 😤 **Le pire ?** Ça sent le coup marketing pour forcer le *Warzone* dans la campagne. **Solo players, préparez vos larmes** – ou vos *chargebacks*. *"Innovation"*, mon œuf en gelée… **C’est du *Tarkov* light pour ados en manque de dopamine.** **PS :** Si c’est pour finir comme *Anthem*, **on préfère encore un *Fast & Furious 11*** (et c’est dire). 🚗💨

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen