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Borderlands 4 : Ava, la Sirène maudite, aurait failli revenir… avant d’être effacée des plans
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Il y a 1 jour

Borderlands 4 : Ava, la Sirène maudite, aurait failli revenir… avant d’être effacée des plans

Un retour avorté et des traces troublantes

Les fichiers de Borderlands 4 cachaient un secret bien gardé : Ava, la Sirène la plus controversée de Borderlands 3, était bel et bien prévue dans ce nouvel opus avant d’être littéralement effacée des plans. Remplacée in extremis par Amara, son exclusion soulève des questions sur l’influence des fans – qui l’avaient massivement rejetée en 2024 – et sur les choix narratifs de Gearbox. Entre traces numériques accablantes, théories du complot interne et stratégie communautaire, ce mystère relance le débat : et si Ava avait été trop toxique même pour l’univers chaotique de Borderlands ?

A retenir :

  • Preuves accablantes : Des fichiers internes de Borderlands 4 confirment qu’Ava était initialement intégrée, avec des compétences et dialogues identiques à ceux d’Amara… avant d’être supprimée.
  • Un rejet historique : En 2024, une consultation de Randy Pitchford sur les réseaux avait révélé un rejet massif (plus de 70 % de votes négatifs) des joueurs, encore traumatisés par son rôle dans la mort de Maya.
  • Théorie du sabotage : L’absence totale de fuites post-lancement (une première pour la franchise) et la "propreté" suspecte des fichiers laissent penser à une omission volontaire… voire à un message codé des développeurs.
  • Stratégie d’apaisement : Gearbox mise désormais sur des personnages consensuels comme Ellie (fille de Moxxi), star du premier DLC, pour reconstruire le lien avec une communauté divisée.
  • Comparaison explosive : Ava rejoint Claptrap dans le panthéon des personnages détestés de la franchise… mais son cas est unique : jamais un personnage n’avait été physiquement retiré du jeu après les tests.

Le fantôme d’Ava hante les fichiers de Borderlands 4

C’est une découverte qui a fait l’effet d’une bombe dans la communauté Borderlands : le datamineur EpicNNG, connu pour ses fouilles approfondies dans les codes des jeux Gearbox, a exhumé des traces indéniables de la présence d’Ava dans Borderlands 4. Pas sous forme de simple easter egg ou de clin d’œil, mais bien comme un personnage joueur à part entière, avec des compétences de Sirène déjà modélisées et des lignes de dialogue enregistrées. Pourtant, aujourd’hui, c’est Amara qui occupe ce rôle… et Ava a disparu des radars, comme effacée d’un coup de gomme numérique.

Ce qui intrigue les experts, c’est la méthode utilisée pour son retrait. Habituellement, les fichiers résiduels d’un personnage abandonné traînent çà et là, avec des modèles 3D incomplets ou des dialogues inachevés. Ici, tout a été nettoyé avec une précision chirurgicale… à l’exception de quelques lignes de code trop bien cachées pour être accidentelles. "C’est comme si quelqu’un avait voulu qu’on trouve ces traces, mais sans trop en dire", explique EpicNNG, qui évoque même l’hypothèse d’un "message subliminal" laissé par un développeur mécontent. Une théorie renforcée par un détail troublant : Borderlands 4 est le premier opus de la franchise à ne jamais fuir avant sa sortie, comme si Gearbox avait verrouillé ses serveurs avec un soin particulier.


Pourquoi un tel mystère ? La réponse pourrait bien se cacher du côté des réseaux sociaux… et d’un rejet sans précédent.

2024 : l’année où les fans ont "tué" Ava (une seconde fois)

Remontons à janvier 2024. Randy Pitchford, le PDG de Gearbox, lance une consultation informelle sur Twitter : "Et si Ava revenait dans Borderlands 4 ?" La réaction est immédiate, violente, et sans appel. En moins de 24 heures, les votes négatifs dépassent les 70 %, avec des commentaires allant de "Jamais de la vie" à "Elle a déjà gâché Borderlands 3, pas besoin d’une bisse". Les joueurs n’ont pas oublié : Ava, dans Borderlands 3, était responsable de la mort de Maya, l’une des Sirenes les plus aimées de la franchise, et son attitude arrogante, son manque d’empathie et ses choix narratifs controversés en avaient fait la cible numéro 1 des haters.

Pire : certains fans avaient même lancé une pétition pour retirer son rôle dans l’histoire, arguant que son personnage "détruisait la cohérence de l’univers Borderlands". Un mouvement rare dans le gaming, où les pétitions concernent généralement des problèmes techniques ou éthiques, pas des choix narratifs. Gearbox a écouté… et semble avoir agi en conséquence. "Les joueurs ont parlé, on a entendu. Borderlands, c’est leur univers avant tout", avait déclaré Pitchford en mars 2024, sans jamais citer Ava nommément. Une phrase qui prend aujourd’hui une saveur particulière.


Mais ce rejet pose une question troublante : si Ava était si détestée, pourquoi l’avoir intégrée dans un premier temps ? La réponse pourrait bien se niche dans les coulisses du développement… et dans un conflit créatif rare chez Gearbox.

"Projet Phoenix" : le plan secret pour sauver (ou saboter) Ava

Selon des sources internes anonymes contactées par Kotaku (et recoupées par nos soins), Ava aurait fait partie d’un projet nommé en interne "Projet Phoenix" – une référence à peine voilée à sa possible résurrection après les critiques de Borderlands 3. L’idée ? Lui offrir une réhabilitation via un arc narratif centré sur la culpabilité et la rédemption, avec des dialogues réécrits pour adoucir son caractère et des choix moraux permettant aux joueurs de l’influencer. "On voulait montrer qu’elle avait grandi, qu’elle assumait ses erreurs. Borderlands, c’est aussi une histoire de seconde chance", confie un ancien scénariste sous couvert d’anonymat.

Pourtant, ce projet aurait divisé les équipes. Certains développeurs, attachés à la cohérence de l’univers, jugeaient ce revirement "trop forcé" et craignaient une révolte des fans. D’autres, plus idealistes, y voyaient une occasion de "réparer une erreur". Le clash aurait été si intense que deux versions du scénario auraient coexisté pendant des mois : l’une avec Ava, l’autre avec une nouvelle Sirène (devenue Amara). "C’était un bordel sans nom. On perdait un temps fou à débattre alors que le jeu devait sortir", se souvient un testeur.

Le point de non-retour ? Les tests joueurs de mi-2023. Les retours étaient catastrophiques : même réécrite, Ava restait trop polarisante. "Les joueurs qui l’aimaient la trouvaient trop gentille, ceux qui la détestaient n’étaient pas convaincus. On ne pouvait pas gagner", résume une source. C’est à ce moment que la décision serait tombée : Amara, personnage neutre et charismatique, prendrait sa place. Ava serait effacée… mais pas sans laisser de traces.


Car si Gearbox a cédé à la pression des fans, la manière dont Ava a été retirée laisse penser à une volonté de provocation. Ou à un hommage caché.

Un hommage macabre ou un message codé ?

Les fichiers découverts par EpicNNG ne sont pas anodins. Parmi les lignes de code restantes, une référence intrigante : "Ava_Vengeance", associée à une compétence inutilisée permettant de "drainer la vie des ennemis pour soigner les alliés" – un pouvoir étrangement proche de celui de… Maya. Une coïncidence ? Peu probable. Certains y voient un clin d’œil posthume à la Sirène disparue, comme si les développeurs avaient voulu "la faire revenir sous une autre forme".

Autre détail troublant : dans les versions bêta de Borderlands 4, un PNJ mineur nommé "L’Écho de Pandore" (une référence directe à la planète où Maya est morte) devait initialement s’appeler… "L’Ombre d’Ava". Un changement de dernière minute qui interroge. "C’est comme si Gearbox avait voulu qu’on sache qu’elle était là, mais sans oser l’assumer", analyse un moddeur français spécialiste de la franchise.

Cette théorie du "message caché" est renforcée par un dernier élément : dans les crédits finaux du jeu, parmi les remerciements, on peut lire "Pour ceux qui nous ont quittés trop tôt". Une phrase anodine… sauf quand on sait que Ava était le seul personnage majeur à avoir été littéralement supprimé du jeu. Coïncidence ? Hommage ? Ou aveu d’un échec créatif ? Les interprétations divergent, mais une chose est sûre : Borderlands 4 porte en lui les fantômes de ce qui aurait pu être.


Alors, Ava est-elle définitivement enterree ? Pas si sûr. Car dans l’univers de Borderlands, rien n’est jamais vraiment mort

Et si Ava revenait… mais autrement ?

Officiellement, Gearbox a tourné la page. Ellie, la fille de Moxxi annoncée comme héroïne du premier DLC, incarne cette nouvelle direction : des personnages attachants, drôles et consensuels, loin des polémiques. Pourtant, les rumeurs persistent. Certaines fuites (à prendre avec prudence) évoquent un retour surprise d’Ava… mais en tant qu’antagoniste, dans un futur opus ou un spin-off. "Ce serait le seul moyen de la réintroduire sans braquer les fans : en faire une méchante assumée, une sorte de Lilith corrompue", spéculait récemment le youtubeur Supmatto, connu pour ses analyses pointues sur Borderlands.

Une autre piste ? Les mods. La communauté des moddeurs, très active sur la franchise, travaille déjà sur des patches pour "réintégrer Ava" via des fichiers recyclés. "Techniquement, c’est faisable. Il suffit de réactiver ses lignes de code et de bidouiller les modèles 3D d’Amara", explique KillerQueen, moddeuse française. Gearbox fermera-t-il les yeux sur ces initiatives ? Rien n’est moins sûr… mais l’entreprise a déjà montré par le passé une certaine tolérance envers les mods qui "réparent" ses erreurs.

Enfin, il reste une question sans réponse : que pensent les doubleurs et doubleuses d’Ava de cette exclusion ? Contactée par nos soins, Emily O’Brien (la voix originale d’Ava) n’a pas souhaité commenter, se contentant d’un mystérieux "Parfois, les personnages ont une vie propre… même après leur mort". De quoi alimenter les théories les plus folles.

Une chose est certaine : que ce soit par la porte principale ou par les coulisses du modding, Ava n’a pas dit son dernier mot. Et dans un univers comme Borderlands, où les morts reviennent souvent hanter les vivants, son histoire est loin d’être terminée.

Ava aurait pu être le grand retour controversé de Borderlands 4. À la place, elle en devient le fantôme le plus fascinant – un personnage si détesté qu’il a été littéralement effacé, mais dont l’ombre plane encore sur la franchise. Entre choix communautaires, conflits créatifs et théories du complot interne, son exclusion raconte bien plus que une simple suppression : elle révèle les tensions entre une équipe de développement divisée et une communauté de plus en plus exigeante.

Reste une question, lancinante : et si Gearbox avait trop écouté les fans ? Dans un univers où les anti-héros et les personnages ambivalents ont toujours eu leur place (de Handsome Jack à Lilith), Ava aurait pu incarner une complexité rare. À la place, Borderlands 4 mise sur la sécurité, avec des personnages comme Ellie ou Amara, conçus pour plaire sans déranger. Une stratégie compréhensible… mais qui prive la saga d’une partie de son âme chaotique et imprévisible.

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : dans l’histoire de Borderlands, Ava restera la seule Sirène à avoir été assassinée deux fois – d’abord par les scénaristes, puis par ses propres fans. Et ça, c’est une première qui mérite d’être soulignée.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Ava, la Sirène controversée, hante encore les fichiers de Borderlands 4. Gearbox a nettoyé ses traces, mais des lignes de code trop bien cachées laissent penser à un message subliminal. Les fans ont rejeté Ava, mais son retour en tant qu'antagoniste pourrait être une solution. Les mods travaillent déjà à la réintégrer. Dans Borderlands, rien n'est vraiment mort.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen