Il y a 51 jours
Buffy Contre les Vampires : *New Sunnydale* – Quand la Bouche de l’Enfer devient un parc à thème (et ça marche !)
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Le lycée maudit de *Buffy* renaît en **parc d’attractions horrifique** – entre **hommage nostalgique** et **satire mordante**
Le *reboot* de *Buffy the Vampire Slayer* (2025) dévoile un **Sunnydale 2.0** où le lycée, autrefois réduit en cendres, est devenu une **maison hantée géante** aux allures de *Disneyland gothique*. Entre **néons violets**, *Vampire Weekend* carnavalesque et **taquillas graffitées** en hommage aux morts de la série, le décor joue la carte de l’**auto-dérision** : et si la *Bouche de l’Enfer* avait été… **privatisée** ?Un mélange **audacieux** de **références cultes** (la bibliothèque VIP, les tunnels transformés en "catacombes touristiques") et de **critique sociale**, où Sunnydale, après des décennies de chaos, a **monétisé son apocalypse**. Reste une question : ce **kitsch assumé** saura-t-il capturer l’esprit **subversif** de l’original, ou en fera-t-il son nouveau terrain de jeu ? *(Mots-clés : Buffy, reboot, Sunnydale, parc d’attractions, vampires, nostalgie, satire, années 90, décor, méta, kitsch)*.
A retenir :
- Le **lycée de Sunnydale**, détruit deux fois dans la série originale, renaît en **maison hantée thématique** – un mélange de **gothique années 90** et de **néons futuristes**.
- Des attractions comme le *"Baño de Sangre de Van Helsing"* (parodie des combats chorégraphiés) ou les *"visites des catacombes"* transforment l’apocalypse en **spectacle touristique**.
- Les **détails nostalgiques** (taquillas graffitées *"R.I.P. Mayor Wilkins"*, sol des années 90) côtoient une **esthétique ultra-moderne** (écrans LED, goodies *"Sunnydale Tourism Board"*).
- Le reboot interroge : et si Sunnydale avait **financiarisé son horreur** ? Entre **hommage** et **subversion**, un ton **méta** qui divise déjà les fans.
- Un **clin d’œil malicieux** aux activités de Buffy : la porte de la bibliothèque est désormais une *"Zone VIP – Chasseurs de primes seulement"*.
Sunnydale 2.0 : quand l’enfer se visite en famille (et avec un pass VIP)
Imaginez un instant : vous poussez les portes d’un lycée qui a **brûlé deux fois**, abrité des **portails dimensionnels**, et servi de QG à une **tueuse de vampires** légendaire. Sauf qu’aujourd’hui, au lieu de sentirs l’odeur du soufre, on vous propose un **bracelet fluo** et un plan des attractions. Bienvenue à *New Sunnydale*, où la *Bouche de l’Enfer* a été **réaménagée en parc à thème** – et où les démons, visiblement, ont signé un **contrat d’exclusivité** avec la direction marketing.
Les premières images du tournage, révélées par Entertainment Weekly, montrent un décor à la fois **fidèle et déjanté** : le lycée, reconstitué avec une précision maniaque (mêmes **briques rouges**, même **architecture néogothique**), est désormais **cerné de stands à goodies** et de **panneaux publicitaires** pour le *"Vampire Weekend"*, un événement fictif qui semble mélanger **Halloween**, **carnaval**, et… **capitalisme apocalyptique**. Les figurants, canines en plastique et faux sang séché sur les lèvres, déambulent entre des **allées baptisées "Rue des Damnés"** (un clin d’œil à la *Hellmouth*) et des **boutiques vendant de l’ail lyophilisé** "100% garanti anti-vampire (ou presque)".
Le plus frappant ? **L’ancienne bibliothèque**, lieu sacré où Buffy et Giles planifiaient leurs missions, est désormais une *"Zone VIP – Accès réservé aux chasseurs de primes"*. Une référence **directe** aux saisons ultérieures de la série, où Buffy elle-même **monnayait ses services** – et une façon de rappeler que dans ce nouveau Sunnydale, **tout se vend**, même la rédemption. Les **taquillas**, elles, restent étrangement **intactes**, couvertes de graffitis comme *"Class of '99 (RIP)"* ou *"Angel was here (maybe)"* – des détails qui prouvent que les scénaristes ont **étudié leur classique**.
"Bienvenue à New Sunnydale : où chaque nuit est Halloween" (et chaque visiteur, un client)
Si l’esthétique générale rappelle le **lycée des années 90** (le **linoléum craquelé**, les **casiers métalliques**), des éléments **résolument modernes** viennent **bousculer la nostalgie**. Les couloirs sont éclairés par des **néons violets**, façon *Stranger Things*, tandis que des **écrans géants** diffusent en boucle des slogans du genre *"Sunnydale : la ville qui ne dort jamais (parce qu’elle est morte)"*. Même le **sol**, reproduit à l’identique, est maintenant **recouvert d’une couche de poussière scintillante** – *"pour l’ambiance"*, explique un membre de l’équipe, avant d’ajouter : *"Et pour cacher les traces de sang. Enfin, les vraies."*
Parmi les attractions phares, le *"Baño de Sangre de Van Helsing"* promet un **spectacle chorégraphié** où des *"vampires professionnels"* (des cascadeurs en costume) simulent des combats contre des **chasseurs en tenue de cosplay**. Un numéro qui parodie **ouvertement** les scènes de combat de la série originale, avec une touche de **cirque grotesque** – les acteurs exagèrent les mouvements, comme dans un **mauvais film d’action des années 80**. *"On a voulu jouer avec l’idée que Sunnydale, après tout ce qu’elle a subi, aurait **transformé sa souffrance en business**"*, confie une source proche du projet. *"C’est à la fois drôle et un peu tragique, non ?"*
Autre détail **savoureux** : les *"kits de survie anti-vampires"*, vendus **19,99$** à l’entrée, contiennent de l’**eau bénite en mini-flacon** (étiquetée *"Bénie par un vrai prêtre (enfin, presque)"*) et des **croix en plastique** *"made in China"*. À côté, un stand propose des **T-shirts "Team Spike"** ou **"Team Angel"** – parce que même l’éternel débat des fans a été **monétisé**. *"C’est du génie, ou de la trahison ?"*, s’interroge déjà un fan sur Reddit. *"Les deux, probablement"*, répond un autre.
Derrière le kitsch, une question sérieuse : peut-on **disneyfier** l’apocalypse ?
Ce qui frappe dans ce reboot, c’est son **ton profondément méta**. New Sunnydale n’est pas juste un décor : c’est une **réflexion sur la manière dont on consomme la nostalgie**. La série originale, créée par **Joss Whedon**, mélangeait **horreur**, **comédie** et **drame adolescent** avec une **ironie constante** – et ce nouveau projet semble **pousser cette ironie à son paroxysme**.
Prenez les **graffitis sur les taquillas** : *"R.I.P. Mayor Wilkins"* (le maire démoniaque de la saison 3) côtoie *"Prom 2000 : la pire soirée de l’histoire (littéralement)"*. Ces clins d’œil **ne sont pas gratuits** : ils rappellent que Sunnydale était un **enfer littéral**, mais aussi un **lycée comme les autres**, avec ses drames teens et ses bals de fin d’année. En le transformant en parc d’attractions, le reboot **interroge** : et si on avait **oublié la vraie horreur**, trop occupés à en faire un **produit de consommation** ?
Certains fans **craignent** que cette approche **édulcore** l’esprit original. *"Buffy, c’était une métaphore de l’adolescence, pas un parc d’attractions"*, écrit une utilisatrice sur Twitter. D’autres, en revanche, y voient une **critique intelligente** de la **culture geek moderne**, où tout – même les **traumatismes** – finit en **merchandising**. *"Si la série originale parlait de grandir en dépit du chaos, ce reboot parle de **vivre avec les séquelles** de ce chaos… en les vendant"*, analyse un critique de Variety.
Les coulisses du décor : quand le tournage devient une **machine à nostalgie**
Saviez-vous que pour reconstruire le lycée, les décorateurs ont **utilisé les plans originaux** de la série, conservés dans les archives de la **20th Century Fox** ? *"On a même retrouvé des photos des couloirs prises en 1996"*, révèle un technicien. *"Certains graffitis sur les murs sont des **répliques exactes** de ceux qu’on voyait dans les épisodes. Sauf qu’aujourd’hui, ils sont **peints à la bombe dorée** pour faire plus ‘luxe’."*
Autre anecdote : la **bibliothèque**, cœur émotionnel de la série, a été **reconstruite en studio** avant d’être **démontée et transportée** sur le plateau du *Vampire Weekend*. *"On voulait que les acteurs ressentent **le poids de l’histoire** en y entrant"*, explique la chef décoratrice. *"Même si, aujourd’hui, c’est juste une **salle VIP** où on sert des cocktails nommés ‘The Slayer’ (à base de vodka et de jus de cranberry, bien sûr)."*
Enfin, les **néons violets** qui éclairent les couloirs ne sont pas là par hasard : ils rendent hommage aux **lumières bleutées** de la *Bouche de l’Enfer* dans la série, tout en donnant un **côté cyberpunk** au décor. *"C’est comme si Sunnydale avait **évolué avec son temps**"*, résume un membre de l’équipe. *"Elle est passée de l’ère du grunge à celle des **influenceurs gothiques**."*
Et maintenant ? Un reboot qui **divise**, mais qui **intrigue**
Si les images du tournage ont **enthousiasmé** une partie des fans (les hashtags **#NewSunnydale** et **#BuffyReboot** explosent sur les réseaux), d’autres **restent sceptiques**. *"C’est trop stylisé, trop ‘Instagrammable’"*, critique un fan. *"Où est passée la **noirceur** de la série originale ?"* À l’inverse, des observateurs soulignent que ce **décalage assumé** pourrait être **la force du projet**. *"Buffy a toujours été une série **sur les apparences***, rappelle une critique. *Le lycée avait l’air normal, mais c’était l’enfer. Là, c’est l’inverse : ça **ressemble à un parc d’attractions**, mais derrière, il y a peut-être quelque chose de bien plus sombre."*
Une chose est sûre : ce reboot **ne passe pas inaperçu**. Entre **hommage visuel** (les taquillas, le sol, la bibliothèque) et **satire sociale** (les goodies, les spectacles), il **joue sur deux tableaux** – et c’est précisément ce qui le rend **si fascinant**. Reste à voir si *New Sunnydale* parviendra à **capturer l’âme rebelle** de *Buffy*, ou si elle en fera… **juste une autre attraction**.
Entre **kitsch assumé** et **critique acerbe**, ce reboot **ose** là où d’autres se contenteraient de **recycler**. Maintenant, une seule interrogation persiste : quand les portes de la *maison hantée* s’ouvriront enfin, **qui en sortira vivant** – les vampires, ou **notre nostalgie** ?