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Call of Duty: Black Ops 7 – Pourquoi le Wall-Running a Disparu ? Entre Cohérence et Innovation
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Il y a 1 jour

Call of Duty: Black Ops 7 – Pourquoi le Wall-Running a Disparu ? Entre Cohérence et Innovation

Pourquoi Call of Duty: Black Ops 7 abandonne le wall-running ? Treyarch mise sur une cohérence narrative radicale en situant le jeu en 2035, entre Black Ops 2 (2025) et Black Ops 3 (2065). À la place, un wall-jump limité est introduit, inspiré de Titanfall 2, mais son utilité tactique reste à prouver lors de la bêta ouverte (jusqu’au 9 octobre). Un choix audacieux qui interroge : la fidélité au lore peut-elle étouffer l’innovation dans une franchise aussi compétitive ?

A retenir :

  • Call of Duty: Black Ops 7 exclut le wall-running pour coller à son cadre temporel (2035), entre Black Ops 2 et Black Ops 3, privilégiant une progression technologique crédible.
  • Le wall-jump (3 rebonds max) remplace les déplacements futuristes, s’inspirant de l’équilibre de Titanfall 2, mais son impact en combat divise déjà les joueurs.
  • La bêta ouverte (jusqu’au 9 octobre) sera cruciale pour évaluer ce compromis, face à des titres comme Apex Legends ou DOOM Eternal, où la mobilité est reine.
  • Un pari risqué : Treyarch répète la stratégie de Black Ops 4 (2045), qui avait aussi abandonné les mécaniques avancées, au risque de sembler en retrait.
  • Le débat est lancé : dans un marché où l’innovation mécanique fait vendre (Infinite Warfare, Titanfall), jusqu’où la cohérence narrative peut-elle justifier des limites gameplay ?

2035 : Une Époque Sans Wall-Running, Vraiment ?

Quand Call of Duty: Black Ops 7 a été annoncé, une question a immédiatement fusé parmi les fans : "Pourquoi pas de wall-running ?" La réponse de Treyarch est sans appel : la cohérence narrative prime. Situé en 2035, le jeu s’inscrit dans une timeline précise, entre Black Ops 2 (2025) et Black Ops 3 (2065). Or, en 2035, les technologies de déplacement futuristes – comme les Thrust Jumps ou l’Omnimovement – n’existent pas encore dans l’univers de la franchise. Une décision qui rappelle celle de Black Ops 4 (2045), où ces mécaniques avaient aussi été abandonnées au profit d’un gameplay plus "terre-à-terre".

Pourtant, cette justification soulève un paradoxe. Infinite Warfare (2016), par exemple, proposait un système de mouvement ultra-dynamique… dans un cadre temporel similaire (années 2030). Alors, pourquoi Black Ops 7 fait-il machine arrière ? La réponse tient peut-être à une volonté de distinction : là où Infinite Warfare misait sur le spectaculaire, Treyarch préfère ancrer son jeu dans une crédibilité militaire, même futuriste. Un choix qui divise déjà : certains y voient une fidélité louable au lore, d’autres une frilosité face à l’innovation.


"On ne peut pas avoir des exosquelettes ultra-performants en 2035 si Black Ops 2, sorti en 2025, ne les avait pas déjà introduits." Cette phrase, prononcée par un développeur de Treyarch lors d’une interview, résume la philosophie du studio. Mais est-ce suffisant pour justifier l’absence d’une mécanique devenue iconique depuis Black Ops 3 ? Les joueurs les plus compétitifs, habitués à la fluidité d’un Apex Legends ou d’un DOOM Eternal, pourraient trouver ce parti pris… trop sage.

Wall-Jump : Le Compromis qui Déçoit Déjà ?

Pour compenser l’absence de wall-running, Treyarch introduit le wall-jump, une mécanique permettant de rebondir sur les murs… mais avec une limite stricte : trois rebonds consécutifs maximum. Une solution qui rappelle les mécaniques de Titanfall 2 (2016), où le mouvement vertical était aussi encadré pour éviter un gameplay trop chaotique. Pourtant, la comparaison s’arrête là : dans Titanfall 2, le wall-jump était complémentaire à d’autres outils de mobilité (comme le grappin), alors que dans Black Ops 7, il semble… isolé.

Les premières impressions des testeurs en bêta fermée (avant l’ouverture au public le 4 octobre) sont mitigées. Certains saluent une alternative équilibrée, évitant les excès des FPS "à jetpack". D’autres, comme le streamer Dr Disrespect, n’ont pas hésité à critiquer : "Trois rebonds ? C’est une blague ! Dans Apex, je peux enchaîner les murs comme je veux, et c’est ça qui rend le jeu vivant !" Un avis partagé par une partie de la communauté, qui craint que cette limitation ne rende les combats trop statiques.


La bêta ouverte (du 4 au 9 octobre) sera donc cruciale. Les joueurs pourront enfin évaluer si ce wall-jump offre un avantage tactique réel ou s’il reste un gadget anecdotique. Une chose est sûre : face à des titres comme Warzone (où la mobilité est reine) ou Overwatch 2 (avec ses héros ultra-dynamiques), Black Ops 7 devra prouver que son approche "minimaliste" peut tenir la route.

Le Lore contre l’Innovation : Un Débat qui Dépasse Black Ops 7

Ce choix de Treyarch soulève une question plus large : jusqu’où la fidélité à un univers fictif peut-elle limiter l’évolution d’une franchise ? Les exemples ne manquent pas. Halo Infinite (2021) a ainsi dû faire un arbitrage similaire en réduisant les capacités de sprint du Master Chief pour coller à son lore, au risque de frustrer les joueurs. À l’inverse, DOOM Eternal (2020) a assumé un gameplay délirant (avec des dashs infinis et des sauts surplombés), sans se soucier de réalisme – et le succès a été au rendez-vous.

Black Ops 7 se retrouve donc à la croisée des chemins. D’un côté, les puristes applaudiront ce retour à une cohérence narrative rare dans les FPS modernes. De l’autre, les joueurs en quête de sensations fortes pourraient lui préférer des titres comme Apex Legends, où la mobilité est reine. Le risque ? Que le jeu passe pour un "retour en arrière", alors même que des rumeurs évoquent déjà un Black Ops 8 bien plus ambitieux côté mouvements…


Un détail intrigue cependant : dans les fichiers de données de la bêta, des joueurs ont repéré des lignes de code faisant référence à des "boosts de mobilité non activés". Serait-ce un indice que Treyarch prépare des surprises pour le jeu final ? Ou simplement des reliques de développement abandonnées ? L’hypothèse d’un mode alternatif (un peu comme le Zombies avec ses mécaniques uniques) n’est pas à écarter. Affaire à suivre…

Ce Que les Autres FPS Nous Apprennent

Pour comprendre les enjeux de Black Ops 7, un détour par d’autres franchises s’impose. Titanfall 2, souvent cité en référence, prouvait qu’un wall-jump bien intégré pouvait révolutionner un FPS. Mais attention : son succès tenait aussi à son écosystème complet (grappin, slides, double-sauts), là où Black Ops 7 semble se contenter d’une mécanique solitaire.

À l’inverse, Apex Legends montre que la mobilité extrême peut définir une identité. Ses légendes comme Pathfinder (avec son grappin) ou Horizon (avec ses portails gravitationnels) ont créé des moments cultes, impossibles à reproduire dans un jeu plus "rigide". Black Ops 7 prend-il le risque de sembler dépassé face à ces géants ?

Même Call of Duty: Warzone, pourtant issu de la même famille, a évolué vers plus de fluidité avec ses grapplins et ses véhicules tactiques. Alors, pourquoi Black Ops 7 fait-il bande à part ? Peut-être parce que Treyarch mise sur d’autres atouts : un scénario ambitieux, des graphismes next-gen, et un multijoueur ultra-compétitif. Reste à voir si ces arguments suffiront à convaincre les joueurs en 2024.

La Bêta Ouverte : Le Test de Vérité

Du 4 au 9 octobre, la bêta ouverte de Call of Duty: Black Ops 7 sera scrutée sous toutes les coutures. Les joueurs testeront notamment :

  • L’utilité réelle du wall-jump en combat rapproché (peut-il sauver une vie ? Permet-il des flanks imprévisibles ?).
  • Son intégration dans les maps : les niveaux sont-ils conçus pour exploiter cette mécanique, ou est-elle ajoutée "par-dessus" ?
  • La comparaison avec les anciens Call of Duty : le jeu se rapproche-t-il de Black Ops 2 (plus tactique) ou de Black Ops 4 (plus arcade) ?

Les retours des pros de l’eSport seront particulièrement attendus. Des équipes comme OpTic Gaming ou FaZe Clan ont déjà annoncé qu’elles analyseraient le métagame pour voir si le wall-jump peut devenir un game-changer… ou un simple détail. Une chose est sûre : si la mécanique s’avère trop limitée, les appels à des mises à jour post-lancement seront immédiats.

Enfin, cette bêta sera aussi l’occasion de jauger l’ambiance générale du jeu. Les joueurs sont-ils prêts à accepter un Call of Duty "moins mobile" en échange d’une narration plus poussée ? Ou au contraire, cette restriction sera-t-elle perçue comme un manque d’audace ? Les réseaux sociaux bruissent déjà de débats enflammés, entre #BackToBasics et #WhereIsMyWallRun.

Avec Call of Duty: Black Ops 7, Treyarch assume un pari risqué : sacrifier une partie de la mobilité au nom de la cohérence narrative. Le wall-jump, bien que inspiré de Titanfall 2, devra prouver qu’il n’est pas qu’un pâle substitut, mais une véritable innovation tactique. La bêta ouverte (4-9 octobre) sera le moment de vérité – et les joueurs, habitués aux frissons d’Apex Legends ou de DOOM Eternal, ne feront pas de cadeaux.

Une chose est sûre : ce choix divise déjà. Certains y voient un retour aux sources bienvenu, d’autres une occasion manquée de réinventer la série. Et si le vrai test n’était pas la mobilité, mais la capacité de Black Ops 7 à captiver par son scénario et son gameplay global ? Réponse dans quelques semaines… quand les murs (avec ou sans wall-jump) trembleront sous les balles.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Treyarch a décidé de jouer la carte de la crédibilité militaire en 2035, mais est-ce vraiment ce que les joueurs veulent ? Le wall-jump, c'est sympa, mais trois rebonds ? C'est comme si on te disait 'tu peux voler, mais seulement si tu es en apesanteur'. On attend la bêta pour voir si c'est juste une blague ou une révolution."

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic