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Call of Duty: Black Ops 7 – Le D.A.W.G. et son secret le plus inattendu : "Caresser le chien"
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Il y a 15 jours

Call of Duty: Black Ops 7 – Le D.A.W.G. et son secret le plus inattendu : "Caresser le chien"

Un Easter egg aussi absurde qu’irrésistible

Call of Duty: Black Ops 7 plonge les joueurs en 2035, dans un monde où la technologie domine les champs de bataille. Parmi les innovations, le D.A.W.G. (Deployable Armored Weaponized Groundcraft), un engin blindé robotisé, se démarque par une fonctionnalité pour le moins surprenante : la possibilité de "caresser le chien". Derrière cette référence humoristique à une tradition gaming se cache un Easter egg mystérieux, soigneusement orchestré par Treyarch et Raven Software. Alors que la bêta multijoueur approche (début octobre), les spéculations s’emballent. Comment activer cette interaction ? Faut-il un timing précis, une arme spécifique, ou une approche particulière ? Une chose est sûre : ce détail, en apparence anodin, pourrait bien devenir l’une des légendes urbaines de la franchise.

A retenir :

  • Le D.A.W.G., engin phare de Black Ops 7, cache un Easter egg humoristique : une animation permettant de "caresser le chien", clin d’œil à la culture gaming.
  • Les développeurs (Treyarch et Raven Software) entretiennent le mystère autour des conditions d’activation, alimentant les théories des joueurs avant la bêta d’octobre 2024.
  • Ce détail, à première vue anecdotique, s’inscrit dans une stratégie narrative plus large : humaniser un univers futuriste et ultra-technologique via l’absurde.
  • Les forums regorgent déjà de spéculations, entre approches tactiques, séquences scriptées et interactions avec l’environnement.
  • Un exemple parfait de marketing viral : un secret apparemment mineur qui crée un buzz organique avant même la sortie du jeu.

2035 : quand la guerre se robotise, mais pas l’humour

Call of Duty: Black Ops 7 ne se contente pas de repousser les limites technologiques des FPS : il réinvente aussi leur ton. En situant son intrigue en 2035, le jeu imagine un monde où les conflits sont dominés par des machines autonomes, des drones meurtriers et des exosquelettes surpuissants. Pourtant, au milieu de cette course à l’armement futuriste, les développeurs ont glissé une touche d’humanité décalée : le D.A.W.G., un engin blindé robotisé, peut être... cajolé comme un chien.

À première vue, l’idée semble sortie d’un mème internet. Pourtant, elle s’inscrit dans une tradition bien réelle du jeu vidéo : celle des Easter eggs absurdes, ces secrets cachés qui n’ont aucune utilité pratique, mais qui marquent les joueurs. Pensons à "GLaDOS" dans Portal ("Le gâteau est un mensonge"), ou au "Konami Code", devenu mythique. Ici, Treyarch et Raven Software jouent sur ce registre, mais avec une twist moderne : et si l’absurde devenait un outil de storytelling ?


Le D.A.W.G. (pour Deployable Armored Weaponized Groundcraft) est bien plus qu’un simple véhicule. C’est un symbole : celui d’une guerre où l’homme n’est plus au premier plan, remplacé par des machines qu’il a lui-même créées. Dans ce contexte, la possibilité de le "caresser" prend une dimension presque philosophique. Comme si, malgré tout, les développeurs rappelaient que derrière chaque ligne de code se cachent des êtres humains, avec leur sens de l’humour et leurs références culturelles.

"Caresser le chien" : un mystère qui divise déjà la communauté

Lors d’une vidéo de développement diffusée fin août, Matt Scronce, directeur du design chez Treyarch, a confirmé l’existence de cette interaction – sans en révéler les modalités. *"Tout a commencé comme une blague interne"*, a-t-il expliqué, *"puis quelqu’un a demandé : ‘Est-ce qu’on peut vraiment caresser ce chien ?’ Une poignée de développeurs s’en est emparée, et maintenant... c’est à vous de le découvrir."* Un sous-entendu qui a suffi à enflammer les réseaux.

Depuis, les théories pullulent. Certains joueurs pensent qu’il faudra approcher le D.A.W.G. par l’arrière, comme on le ferait avec un animal méfiant. D’autres évoquent l’utilisation d’une arme spécifique (un pistolet à impulsion électromagnétique ?), ou encore un timing précis pendant une partie. Une troisième hypothèse suggère que l’animation ne serait accessible qu’après avoir rempli certaines conditions, comme dans les jeux de type "souls-like" où les interactions cachées récompensent l’exploration.


Ce qui est certain, c’est que Treyarch maîtrise l’art du teasing. En laissant planer le doute, le studio crée une attente collective, transformant un détail anecdotique en phénomène communautaire. Certains y voient une stratégie marketing calculée ; d’autres, une façon de récompenser les joueurs les plus curieux. Qu’importe : l’effet est là. Et si, finalement, la véritable innovation de Black Ops 7 n’était pas son arsenal futuriste, mais sa capacité à fédérer autour d’un mystère partagé ?

Derrière l’Easter egg, une réflexion sur le jeu vidéo moderne

Cette histoire de "chien robotisé à caresser" soulève une question plus large : quel est le rôle de l’absurde dans les blockbusters vidéoludiques ? À l’ère des open worlds surchargés et des narrations ultra-sérielles, les Easter eggs deviennent des soupapes de légèreté. Ils rappellent que le jeu vidéo reste avant tout un médium ludique, où la surprise et le rire ont leur place.

Prenons l’exemple de "Cyberpunk 2077" : malgré ses défauts au lancement, les joueurs ont adoré découvrir des détails comme le "chat qui dort sur un clavier" ou les graffitis humoristiques. Ces éléments, bien que marginaux, ont contribué à humaniser Night City, rendant son univers moins froid. Black Ops 7 semble emprunter cette voie, mais en poussant le concept plus loin : ici, l’absurde n’est pas juste un détail, c’est un mécanisme de gameplay à part entière.


Certains critiques pourraient y voir un gimmick – une façon de détourner l’attention des éventuels problèmes techniques. Pourtant, l’accueil réservé à cette annonce prouve le contraire. Les joueurs, même les plus exigeants, réclament ce genre de touches personnelles. Dans un marché saturé de jeux "sériux", l’humour et l’imprévu deviennent des atouts majeurs.

La bêta d’octobre : le terrain de jeu idéal pour les chasseurs de secrets

La bêta multijoueur, prévue pour début octobre 2024, sera l’occasion de tester cette théorie. Les joueurs auront alors accès à une version limitée du jeu, avec – espérons-le – le D.A.W.G. et ses mystères. Plusieurs scénarios sont possibles :

  • L’animation est facile à déclencher, mais ses conditions sont si évidentes que personne ne les a devinées (un peu comme le "Up, Up, Down, Down" du Konami Code).
  • Elle nécessite une coordination d’équipe : par exemple, deux joueurs doivent interagir simultanément avec le D.A.W.G. pour activer la séquence.
  • C’est un leurre : la véritable interaction est bien plus complexe, et les développeurs ont semé de faux indices pour égarer les joueurs.

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : cette chasse au trésor 2.0 va occuper les communautés pendant des semaines. Et si l’histoire se répète, comme avec le "Dogs of War" dans Black Ops 4 (où les joueurs devaient trouver des chiens cachés dans les cartes), on peut s’attendre à ce que des guides, tutoriels et théories farfelues envahissent YouTube et Reddit.

Reste une question : cette interaction aura-t-elle un impact sur le gameplay ? Débloquera-t-elle un skin rare, une arme secrète, ou sera-t-elle purement cosmétique ? Les parieurs misent sur la troisième option – mais avec Treyarch, rien n’est jamais simple.

Et si le vrai génie était de nous faire parler d’un chien robotisé ?

Au final, peu importe si "caresser le D.A.W.G." a une utilité ou non. Ce qui compte, c’est que des milliers de joueurs en parlent, spéculent, et s’impatientent pour la bêta. Dans une industrie où les fuites et les trailers suranalysés dominent le paysage médiatique, Black Ops 7 a trouvé un moyen malin de se distinguer : en créant son propre mythe.

Et si, derrière ce clin d’œil, se cachait une métaphore ? Dans un futur où la technologie aliène l’humanité, le simple geste de caresser un "chien" – même mécanique – devient un acte de résistance. Une façon de rappeler que, même dans les pires scénarios, l’humour et l’émotion persistent.


Alors, prêt à partir à la chasse ? La bêta approche, et avec elle, peut-être, la réponse à cette énigme. En attendant, une chose est sûre : le D.A.W.G. est déjà devenu la mascotte officieuse de Black Ops 7. Et ça, c’est une victoire en soi.

La bêta d’octobre 2024 promet d’être bien plus qu’un simple test technique. Avec son D.A.W.G. et son Easter egg mystérieux, Call of Duty: Black Ops 7 a réussi un coup de maître : transformer une blague interne en phénomène culturel. Entre spéculations enflammées, théories farfelues et attente fébrile, les joueurs ont déjà adopté ce "chien robotisé" comme un symbole. Reste à savoir si l’animation sera à la hauteur des attentes – ou si, comme souvent avec les Easter eggs, le voyage compte plus que la destination.

Une chose est certaine : dans un univers où les guerres futuristes et les technologies de pointe dominent, c’est bien un détail absurde et touchant qui aura marqué les esprits. Preuve que, parfois, le génie se cache dans les marguerites... ou dans les poils d’un chien en acier.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Black Ops 7, c'est comme si Treyarch avait décidé de transformer un FPS en un jeu de société où on doit résoudre des énigmes pour caresser un robot. Mais bon, c'est pas grave, on s'amuse bien quand même. Et puis, qui sait, peut-être que ce 'chien' robotisé va nous apprendre à aimer les machines plus que les humains. On verra bien à la bêta !"

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic