Il y a 19 jours
Call of Duty: Black Ops 7 - Zombies : Le Retour des Légendes dans un Multivers en Flammes
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Le choc des dimensions : quand les héros mythiques de Zombies affrontent leur destin dans un Dark Aether plus sombre que jamais
A retenir :
- Des légendes réinventées : Takeo, Dempsey, Nikolai et Richtofen reviennent dans des versions inédites, ni Ultimis ni Primis, au cœur d’un multivers explosif qui promet de bouleverser le lore.
- Un antagoniste terrifiant : un cowboy aux pouvoirs surnaturels, capable de voler les âmes et de transformer ses victimes en hybrides aux yeux violets, s’impose comme la nouvelle menace centrale.
- La carte ultime : inspirée de TranZit (Black Ops 2), cette round-based géante – la plus grande de la saga – intègre un Wonder Vehicle mystérieux, entre hommage rétro et innovation, avec une réplique physique annoncée par Activision.
- Date clé : révélations majeures lors du Call of Duty: Next (30 septembre), sortie du jeu prévue le 14 novembre 2024 sur PS4/PS5, Xbox Series X|S, Xbox One et PC.
- Un équilibre risqué : entre nostalgie assumée (retour des personnages cultes) et audace narrative (multivers, mécaniques inédites), Treyarch mise tout sur une formule qui pourrait redéfinir l’avenir de Zombies.
Quand le passé et le futur s’entrechoquent dans le Dark Aether
La bande-annonce Ashes of the Damned a frappé comme un coup de tonnerre : Call of Duty: Black Ops 7 ne se contente pas de rendre hommage à son héritage, il le dynamite pour en reconstruire les fondations. Après des années d’expérimentations narratives parfois déroutantes – entre les timelines parallèles de Black Ops 3 et les quêtes cryptiques de Cold War –, Treyarch opère un retour aux sources sans concession. Mais attention : ce retour est tout sauf classique.
Les quatre piliers du mode Zombies – Takeo, Dempsey, Nikolai et Richtofen – sont de retour, mais méconnaissables. Exit les versions Ultimis (celles de Black Ops 1) ou Primis (Black Ops 3) : ces nouvelles incarnations, qualifiées d’"inédites" par le studio, semblent émerger d’une faille dimensionnelle. Leur design, leurs voix, et surtout leur rôle dans l’intrigue suggèrent une réécriture audacieuse du lore. Comme l’explique un développeur dans un communiqué : "Ces personnages ne sont ni ceux que vous connaissez, ni ceux que vous attendez. Ils sont ce que le Dark Aether a fait d’eux."
Le décor ? Une tour Janus – symbole de dualité – engloutie par le Dark Aether, un univers où les lois de la physique semblent dictées par le chaos. L’ambiance rappelle les cauchemars industriels de Mob of the Dead ou les rues maudites de Shadows of Evil, mais avec une échelle inédite. Les joueurs évolueront dans une carte round-based colossale, directement inspirée de TranZit (Black Ops 2), mais repensée pour offrir une expérience à la fois nostalgique et révolutionnaire. Et pour la parcourir, un Wonder Vehicle – entre le bus iconique de TranZit et une machine de guerre futuriste – s’annonce comme un élément clé, au point qu’Activision aurait commandé une réplique physique pour des événements promotionnels. Une première dans l’histoire de la franchise.
L’énigme du cowboy et la malédiction des âmes volées
Au centre de cette tempête narrative se dresse une nouvelle menace : un antagoniste au chapeau de cowboy, armé de cages contenant des têtes de zombies hurlantes. Son pouvoir ? Aspirer l’essence vitale de ses victimes, les transformant en hybrides aux yeux violets, mi-humains, mi-morts-vivants. Une mécanique qui évoque The Dark Aether de Cold War, mais poussée à son paroxysme, avec une dimension surnaturelle et psychologique rare dans la saga.
Ce mystérieux personnage, dont l’accent trahit des origines sudistes, incarne le conflit central de Black Ops 7 : une bataille pour la rédemption. Les équipes de Weaver (les nouveaux venus de Black Ops 6) et des légendes Zombies devront non seulement survivre aux hordes, mais aussi récupérer leurs âmes volées. Un scénario qui rappelle les quêtes ésotériques d’Origins, tout en introduisant une tension narrative inédite. Comme le souligne un leak issu des tests alpha : "Ce n’est pas juste une question de survivre. C’est une question de savoir qui vous êtes quand votre âme vous est arrachée."
Mais qui est ce cowboy ? Les théories pullulent :
Un boss inédit lié au multivers ?
Un ancien allié corrompu (Monty ? Maxis ?) ?
Une entité issue d’une timeline alternative, comme celles évoquées dans les fichiers de Black Ops 4 ?
Treyarch reste muet, mais promet des révélations explosives lors du Call of Duty: Next (30 septembre). Une chose est sûre : ce personnage n’est pas un simple Easter egg. Il est l’architecte d’un nouveau chapitre pour le mode Zombies.
"La plus grande carte de l’histoire" : entre hommage et révolution
Si Black Ops 7 mise sur le retour des figures historiques, Treyarch ne se contente pas de jouer la carte de la nostalgie. La nouvelle carte round-based, directement inspirée de TranZit, s’annonce comme un monstre de gameplay : la plus grande jamais conçue pour la saga. Avec ses zones interconnectées par des routes périlleuses (où les joueurs devront gérer leur mobilité sous la pression des hordes), elle promet une expérience dynamique, où la survie dépendra autant de la stratégie que de la coordination d’équipe.
Le Wonder Vehicle, élément central de cette carte, est entouré de mystère. Les rumeurs évoquent :
Des armes montées pour des assauts mobiles.
Des capacités défensives (boucliers, leurres).
Un système de "sauts dimensionnels" pour échapper aux pièges du Dark Aether.
Son design, à mi-chemin entre le bus de TranZit et une machine steampunk, suggère un rôle bien plus profond que celui d’un simple véhicule. D’ailleurs, son importance est telle qu’Activision aurait commandé une réplique grandeur nature, comme l’a laissé entendre un stream interne diffusé par erreur en août 2024.
Comparée aux cartes récentes – comme Der Anfang (Vanguard), plus linéaire, ou Mauer der Toten (Cold War), axée sur les quêtes –, cette nouvelle arène semble réconcilier l’exploration libre et la narration dense. Mais l’équilibre sera-t-il au rendez-vous ? Les joueurs de TranZit se souviennent des problèmes de pacing (trop de temps perdu en déplacements), et ceux de Die Maschine (Cold War) des bugs de collision. Treyarch a-t-il tiré les leçons du passé ? La réponse le 14 novembre, date de sortie sur PS4, PS5, Xbox Series X|S, Xbox One et PC.
Multivers en ébullition : quand les légendes deviennent des inconnues
Le vrai coup de théâtre de Black Ops 7 réside dans sa gestion du multivers. Treyarch a confirmé que les versions de Takeo, Dempsey, Nikolai et Richtofen ne sont ni les Ultimis ni les Primis que les joueurs connaissent depuis une décennie. Ces nouveaux avatars, qualifiés d’"incarnations jamais vues", soulèvent une question vertigineuse : quel est leur lien avec les dimensions parallèles du Dark Aether ?
Plusieurs pistes se dessinent :
Des versions corrompues par le Dark Aether, comme les "Échos" de Cold War.
Des clones créés par le cowboy antagoniste, dans un but encore inconnu.
Des entités issues d’une timeline inédite, peut-être liée aux expériences du Projet Janus (mentionné dans les fichiers de Black Ops 6).
Cette approche rappelle Marvel’s What If…, mais transposée dans l’univers brutal et cynique de Call of Duty. Les fans spéculent déjà sur des pouvoirs uniques pour chaque personnage – comme une résistance accrue pour Nikolai ou une maîtrise des éléments pour Takeo –, mais Treyarch reste évasif.
Ce qui est certain, c’est que le studio joue sur deux tableaux :
La continuité narrative : en ramenant les légendes, Treyarch récompense la fidélité des fans.
La rupture : en réinventant ces personnages, il prépare le terrain pour de futures intrigues.
Une stratégie risquée, mais qui pourrait relancer l’intérêt pour un mode Zombies parfois critiqué pour sa complexité scénaristique. Comme le résume un modérateur du subreddit r/CODZombies : "Soit c’est un chef-d’œuvre qui unifie 15 ans de lore… soit un bordel dimensionnel ingérable. Il n’y a pas de demi-mesure avec Treyarch."
Derrière l’écran : les défis techniques d’un Zombies ambitieux
Si l’aspect narratif de Black Ops 7 fascine, les couleurs techniques sont tout aussi impressionnantes. Selon des sources proches du développement, la carte round-based géante a nécessité :
Un moteur graphique optimisé pour gérer des zones de combat simultanées sans chute de FPS.
Un système d’IA repensé pour les zombies, capables de traverser les dimensions en cours de partie.
Une coordination serveur inédite pour le mode coopératif (jusqu’à 4 joueurs), avec des événements dynamiques synchronisés.
Un défi de taille, surtout quand on sait que Black Ops 6 a souffert de bugs de connexion à son lancement. Treyarch aurait-il enfin stabilisé son infrastructure ?
Autre détail intrigant : le Wonder Vehicle ne serait pas qu’un gadget. Des lignes de code fuitées suggèrent qu’il pourrait évoluer au fil de la partie, débloquant de nouvelles capacités en fonction des objectifs accomplis. Une mécanique qui rappelle les Wonder Weapons (comme le Ray Gun), mais appliquée à un véhicule. Si cela se confirme, cela pourrait révolutionner la façon dont on aborde les stratégies de survie.
Enfin, la réplique physique du Wonder Vehicle, annoncée par Activision, soulève des questions. S’agit-il d’un coup marketing (comme les éditions collectors avec des figurines) ou d’un élément interactif pour des événements eSport ? Certains rumours évoquent même une intégration en réalité augmentée via l’appli Call of Duty Companion. Une chose est sûre : Treyarch mise gros sur l’immersion, bien au-delà de l’écran.
Entre espoirs et scepticisme : la communauté divisée
Si l’annonce de Black Ops 7 a électrisé une partie des fans, tous ne sont pas convaincus. Sur les forums, les avis divergent :
Les optimistes y voient un retour aux sources bienvenu, avec des mécaniques modernes. "Enfin, Treyarch écoute ses joueurs ! Les cartes géantes et le lore profond, c’est ça, l’âme de Zombies !" (Extrait de CharlieIntel).
Les sceptiques craignent un scénario trop complexe, comme avec Black Ops 4. "Encore un multivers ? On va finir par avoir besoin d’un doctorat en physique quantique pour suivre…" (Commentaire Reddit).
Les puristes regrettent l’absence des voix originales pour les personnages (certains doubleurs historiques ne sont plus disponibles).
Un débat qui rappelle celui autour de Modern Warfare 2 (2022) : comment innover sans trahir ? Treyarch semble miser sur un équilibre fragile entre nostalgie (les légendes) et modernité (le multivers). Le pari sera-t-il gagné ? Les premières réponses arriveront lors du Call of Duty: Next, où une démo jouable de la carte Zombies est attendue.