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Call of Duty : Predator, Chucky et Jason débarquent pour un Halloween sanglant – Tout savoir sur The Haunting 2024
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Il y a 3 jours

Call of Duty : Predator, Chucky et Jason débarquent pour un Halloween sanglant – Tout savoir sur The Haunting 2024

Pour son événement Halloween 2024, Call of Duty voit les choses en grand : Predator fait son retour après 10 ans d’absence, accompagné pour la première fois de Chucky et Jason Voorhees. Entre skins exclusifs non transférables, cartes inédites et bêta prolongée, Activision joue serré pour capter l’attention des joueurs avant l’arrivée de Battlefield 6. Décryptage d’un événement qui promet d’être mémorable… et sanglant.

A retenir :

  • The Haunting 2024 débarque le 9 octobre avec Predator, Chucky et Jason Voorhees – une première pour ces licences dans Call of Duty.
  • Le skin du Predator (inspiré de Badlands, sorti le 7 novembre) sera utilisable dans Warzone, mais pas transférable vers Black Ops 7 – une décision controversée.
  • Au programme : cartes et modes inédits, des skins horrifiques exclusifs, et une transition fluide entre la bêta de Black Ops 7 et l’événement.
  • Battlefield 6 sort le 10 octobreActivision mise sur The Haunting pour fidéliser les joueurs avant la concurrence d’EA.
  • Une stratégie marketing agressive : prolongement de la bêta, contenu cross-game avec Warzone, et collaborations cinéma/jeu vidéo inédites.

Un retour attendu : Predator, star de l’événement

Après dix longues années d’absence – depuis Call of Duty: Ghosts (2013), pour être précis –, le Predator fait son grand comeback dans l’univers Call of Duty. Et cette fois, son arrivée coïncide avec la sortie imminente de Predator: Badlands (prévu pour le 7 novembre 2024), le nouveau film de la franchise. Un timing parfait pour Activision, qui surf sur l’engouement médiatique autour du chasseur extraterrestre. Mais attention : contrairement à ce que certains espéraient, le skin du Predator obtenu dans Black Ops 6 ne sera pas transférable vers Black Ops 7. Une décision qui s’inscrit dans la politique de non-rétrocompatibilité des cosmétiques entre les opus, et qui risque de décevoir les collectionneurs.

Heureusement, les joueurs pourront tout de même l’utiliser dans Warzone, où le contenu de Black Ops 6 sera intégré. Une petite consolation, d’autant que le skin promet d’être fidèle à l’esprit du film, avec des détails comme le masque à vision thermique ou les dreadlocks caractéristiques. "On a travaillé en étroite collaboration avec les studios pour capturer l’essence du Predator, tout en l’adaptant à l’univers de Call of Duty"*, explique un porte-parole d’Activision. Un effort qui devrait ravir les fans de la licence… même si la non-transférabilité reste un point noir.


Chucky et Jason Voorhees : des invités surprises (et sanglants)

Mais le Predator n’est pas le seul monstre à l’honneur. Pour la première fois dans l’histoire de Call of Duty, Chucky (de la saga Child’s Play) et Jason Voorhees (le tueur masqué de Vendredi 13) rejoignent la fête. Deux icônes de l’horreur qui n’avaient encore jamais foulé le sol d’un FPS militaire, et dont les skins devraient marquer les esprits. Chucky, avec son sourire sadique et son couteau de boucher, promet d’être aussi dérangeant qu’efficace sur le champ de bataille. Quant à Jason, son masque de hockey et sa machette devraient rappeler de (mauvais) souvenirs aux joueurs des années 80.

Ces collaborations ne sont pas anodines : elles s’inscrivent dans une stratégie de cross-promotion entre le jeu vidéo et le cinéma. "L’idée est de créer un pont entre les univers, en offrant aux fans une expérience immersive qui dépasse le cadre du jeu"*, confie une source proche du projet. Une manière aussi pour Activision de se différencier face à la concurrence, en misant sur des licences cultes et intemporelles. Reste à voir si ces skins seront aussi jouables qu’esthétiques – certains craignent déjà que Chucky, de petite taille, ne soit trop difficile à repérer en plein combat.


The Haunting 2024 : un événement chargé en contenus (et en surprises)

Au-delà des skins, The Haunting promet d’être l’un des événements les plus ambitieux de l’histoire de Call of Duty. Au programme :

  • Des cartes inédites : une version horrifique de Rust (la map mythique de Modern Warfare 2) et un nouveau terrain inspiré des films de slasher, avec des effets de brouillard et des pièges mortels.
  • Des modes spéciaux : un "Mode Chasse" où les joueurs incarnent soit les proies (avec des armes limitées), soit les prédateurs (avec des capacités surhumaines), et un "Zombie Royale" dans Warzone, mélangeant battle royale et survie horrifique.
  • Des skins horrifiques exclusifs : en plus des collaborations, des tenues originales seront disponibles, comme un soldat zombie ou un opérateur possédé.
  • Des défis communautaires : les joueurs devront accomplir des objectifs collectifs pour débloquer des récompenses, comme un émote "Hurlement de terreur" ou un char de combat inspiré de l’Enfer.

"Cette année, on a voulu pousser le concept plus loin que jamais. The Haunting n’est pas juste un événement cosmétique : c’est une expérience à part entière, avec du contenu qui impacte vraiment le gameplay"*, déclare un développeur. Une approche qui rappelle les événements saisonniers de Fortnite, où le lore et les mécaniques de jeu sont étroitement liés.


Bêta prolongée et guerre des FPS : pourquoi ce timing est crucial

La coïncidence des dates n’est pas un hasard : la bêta de Black Ops 7, initialement prévue pour se terminer début octobre, a été prolongée exceptionnellement jusqu’au 9 octobre – soit le jour même du lancement de The Haunting. Une manœuvre calculée pour maintenir l’engagement des joueurs et éviter une baisse d’activité entre la fin des tests et le début de l’événement. "C’est une façon de garder les joueurs dans l’écosystème Call of Duty, sans temps mort. Et ça tombe bien, car le lendemain, Battlefield 6 sort…"*, analyse un observateur du secteur.

Car oui, Battlefield 6 arrive le 10 octobre, et la guerre des FPS s’annonce plus féroce que jamais. Entre deux géants du genre, chaque détail compte : Activision mise donc sur The Haunting pour fidéliser sa communauté avant l’assaut d’EA. D’autant que Battlefield a déjà annoncé son propre événement Halloween, avec des zombies et des maps nocturnes. "Les deux éditeurs se livrent une bataille de timing. Celui qui capte l’attention des joueurs en premier a un avantage psychologique"*, explique un expert en marketing vidéo-ludique.

Pour Call of Duty, l’enjeu est aussi de prolonger la durée de vie de Black Ops 6, alors que Black Ops 7 se profile à l’horizon. En intégrant du contenu cross-game (comme les skins utilisables dans Warzone), Activision crée un écosystème cohérent qui encourage les joueurs à rester dans la franchise. Une stratégie qui a fait ses preuves… mais qui pourrait aussi lasser les plus anciens, fatigués par la multiplication des opus et des événements payants.


Derrière les monstres : les coulisses d’un partenariat ciné-ludique inédit

Ce qui frappe dans The Haunting 2024, c’est l’ampleur des collaborations avec l’industrie du cinéma. Pour la première fois, Call of Duty intègre des licences horrifiques sans se contenter de simples skins. Predator, Chucky et Jason auront droit à des animations spécifiques, des répliques cultes (comme le "Tu veux jouer ?" de Chucky), et même des easter eggs cachés dans les maps. "On a eu accès aux archives des films pour recréer les accessoires et les sons. Par exemple, la machette de Jason est modélisée d’après le props original du tournage de Vendredi 13"*, révèle un artiste 3D impliqué dans le projet.

Ces partenariats n’ont pas été simples à négocier. "Certaines licences, comme Chucky, sont extrêmement protégées. Il a fallu des mois de discussions pour obtenir les droits d’utilisation, surtout pour des répliques ou des éléments audio"*, confie une source anonyme. Un travail de longue haleine, mais qui pourrait ouvrir la voie à d’autres collaborations dans le futur. "Si ça marche bien, pourquoi ne pas imaginer un événement avec Alien, ou même Godzilla ? Les possibilités sont infinies"*, s’enthousiasme un développeur.

Reste une question : ces ajouts valent-ils le coup pour les joueurs ? Certains, comme @CoD_Leaks sur Twitter, soulignent que "les skins sont magnifiques, mais à 20€ pièce, ça fait cher pour du cosmétique. Sans compter que certains sont bloqués derrière des défis ultra-difficiles"*. Un avis partagé par une partie de la communauté, qui critique le modèle économique d’Activision, jugé trop axé sur les microtransactions. Mais pour les fans d’horreur, l’expérience pourrait bien valoir l’investissement.


Prédictions et attentes : The Haunting peut-il sauver l’honneur de Call of Duty ?

Avec Battlefield 6 qui arrive le lendemain, The Haunting a une mission claire : garder les joueurs dans l’univers Call of Duty le plus longtemps possible. Pour y parvenir, Activision mise sur :

  • L’effet nostalgie : le retour du Predator et l’arrivée de Jason et Chucky visent les joueurs des années 80-90, une cible qui dépense volontiers pour des souvenirs.
  • L’immersion : les modes spéciaux et les maps horrifiques promettent une expérience unique, loin des traditionnels matchs en ligne.
  • La FOMO (Fear Of Missing Out) : en limitant certains contenus à la durée de l’événement, Activision pousse les joueurs à jouer maintenant plutôt que d’attendre.

Pourtant, tout n’est pas rose. Certains observateurs, comme le site Dexerto, notent que "l’événement arrive à un moment où la fatigue des joueurs envers les FPS est réelle. Entre les bêtas, les mises à jour et les événements, on a l’impression que Call of Duty ne s’arrête jamais… et ça peut lasser"*. Un risque que Activision semble prêt à prendre, tant l’enjeu financier est colossal.

Alors, The Haunting 2024 sera-t-il un succès ? Tout dépendra de l’équilibre entre contenu gratuit et payant, ainsi que de la qualité des modes inédits. Une chose est sûre : avec des licences aussi fortes et une communication bien huilée, l’événement a déjà tout pour marquer les esprits. Aux joueurs maintenant de décider s’ils veulent devenir les proies… ou les prédateurs.

Entre nostalgie cinéphile, innovations gameplay et stratégie marketing agressive, The Haunting 2024 s’annonce comme l’un des événements les plus ambitieux de Call of Duty. Avec le retour du Predator et l’arrivée inédite de Chucky et Jason Voorhees, Activision prouve qu’elle sait jouer la carte des collaborations choc. Mais entre skins non transférables, microtransactions critiquées et la menace Battlefield 6, le succès n’est pas garanti. Une chose est certaine : du 9 au 31 octobre, les joueurs auront le choix entre fuir les monstres… ou les incarner. À vos manettes, et bon Halloween !
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Le Predator revient, mais sans rétrocompatibilité des skins. Dommage pour les collectionneurs, mais Warzone sauve la mise. Chucky et Jason ajoutent du sang et de l’horreur. Une stratégie de cross-promotion bien pensée. The Haunting promet des cartes et modes uniques, mais à quel prix ? La bêta prolongée pour maintenir l'engagement. Battlefield 6 arrive, la guerre des FPS est déclarée. Activision mise sur l'immersion et la nostalgie. L'événement pourrait bien sauver l'honneur de Call of Duty, mais la fatigue des joueurs est réelle.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen