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Les champignons hallucinogènes débarquent dans *Schedule 1* après une victoire écrasante au vote communautaire
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Il y a 29 jours

Les champignons hallucinogènes débarquent dans *Schedule 1* après une victoire écrasante au vote communautaire

Le simulateur de trafic de drogue *Schedule 1* s'apprête à accueillir un nouveau produit phare : les champignons psychédéliques. Avec plus de 269 000 voix en leur faveur, ces derniers ont écrasé la concurrence lors du dernier vote communautaire, devançant largement les options "conducteurs" et "pêche". Cette mise à jour, prévue entre mi-octobre et fin novembre, promet un système de production inédit, du nouvel équipement polyvalent et une clientèle élargie, tout en évitant soigneusement la période chargée d'Halloween.

A retenir :

  • 269 000 votes pour les champignons hallucinogènes, soit près du double que l'option "conducteurs" (139 000 voix)
  • Un système de production unique avec équipement hybride et ingrédients exclusifs, réutilisables pour d'autres drogues
  • Fenêtre de sortie volontairement large (mi-octobre à fin novembre) pour éviter les reports et préparer l'événement Halloween
  • La mise à jour Rival Cartels d'août 2025 avait introduit la famille Benzies, des mécaniques de guerre des cartels et le manoir Hyland
  • 2 ans en early access prévus : expansion de la carte, nouveaux produits et "activités luxueuses" pour écouler l'argent sale

Un vote communautaire sans appel : les joueurs de *Schedule 1* plébiscitent l'acidité psychédélique

Le studio TVGS n'a pas ménagé ses efforts pour impliquer la communauté dans le développement de Schedule 1, son simulateur de trafic de drogue en early access qui truste régulièrement le top des jeux les plus joués sur Steam. Le dernier vote, clos il y a quelques jours, a révélé une préférence écrasante pour l'ajout des champignons hallucinogènes (269 000 voix), reléguant les options "conducteurs" (139 000 voix) et "pêche" (85 000 voix) à un rôle de simples figurants. Une victoire qui s'inscrit dans la lignée des choix audacieux des joueurs, comme en témoignait déjà l'ajout du cannabis synthétique en 2024, une première dans le genre.
Contrairement à des jeux comme Drug Dealer Simulator (2020) ou Narcos: Rise of the Cartels (2019), qui misaient sur un réalisme procédural ou une narration linéaire, Schedule 1 se distingue par son approche systémique : chaque drogue introduit des mécaniques de production, de distribution et de risque distinctes. Les champignons, selon les premières révélations du studio, nécessiteront un environnement contrôlé en humidité et température, ainsi que des ingrédients rares comme des spores spécifiques ou des substrats organiques. Un défi logistique qui ravira les joueurs adeptes de management hardcore, à l'image des mécaniques de Factorio appliquées à l'économie souterraine.

Derrière les spores : une économie criminelle en expansion, entre innovation et héritage

L'arrivée des champignons hallucinogènes n'est pas un hasard. Elle s'inscrit dans une stratégie globale de diversification des produits, initiée dès le lancement du jeu en mars 2025. À l'époque, Schedule 1 se limitait à trois substances : la cocaïne, la méthamphétamine et le cannabis. Chaque mise à jour a depuis élargi l'arsenal, tout en complexifiant les interactions avec les factions rivales — comme la famille Benzies, introduite en août 2025 via l'extension Rival Cartels. Cette dernière avait marqué un tournant en ajoutant des mécaniques de guerre des cartels : embuscades, vols de drops, ou encore la possibilité d'infiltrer le manoir Hyland après avoir éliminé la concurrence.
"Les joueurs réclament des défis plus organiques, moins scriptés"*, expliquait en 2024 Markus "Razor" Voss, lead designer chez TVGS, dans une interview accordée à PC Gamer. Une philosophie qui se retrouve dans le traitement des champignons : leur production exigera une gestion fine des ressources, avec des risques accrus de contamination ou de saisie par les autorités. À titre de comparaison, dans Cartel Tycoon (2021), les drogues étaient traitées de manière générique, sans distinction technique entre les produits. Ici, chaque substance possède une chaîne de valeur unique, un choix qui a valu à Schedule 1 d'être salué pour son "réalisme systémique" par des médias comme Rock, Paper, Shotgun.

L'aspect économique est tout aussi crucial. Les champignons devraient attirer une nouvelle clientèle, notamment des personnages inspirés de la contre-culture psychédélique des années 1960-70, comme des "hippies déviants" ou des "scientifiques marginaux". Une touche narrative qui rappelle l'ambiance de Disco Elysium, où chaque faction avait ses propres motivations et dialogues. Selon les données partagées par TVGS, le prix de vente moyen des champignons sera 30 % plus élevé que celui de la cocaïne, mais avec un risque de perte estimé à 40 % en cas d'erreur de production — un équilibre risqué qui promet des gameplay loops tendus.

Entre Halloween et delays : une fenêtre de sortie calculée au millimètre

La date de sortie de la mise à jour, annoncée pour "entre mi-octobre et fin novembre", a surpris par son imprécision. Pourtant, ce flou est stratégique. "Nous avons appris de nos erreurs passées"*, confie une source proche du studio. En 2024, la mise à jour Blood Money avait accumulé trois reports, irritant une partie de la communauté. Cette fois, TVGS préfère une fourchette large pour éviter les promesses non tenues, tout en évitant soigneusement la période d'Halloween — un créneau déjà occupé par l'événement annuel du jeu, qui introduira des "drogues maudites" en édition limitée.
Cette prudence contraste avec l'approche agressive d'autres studios. Escape from Tarkov, par exemple, est régulièrement critiqué pour ses delays à répétition, tandis que Valheim a su gérer son early access avec des mises à jour ponctuelles mais stables. Schedule 1 semble opter pour un modèle hybride : des contenus majeurs espacés (comme Rival Cartels), entrecoupés de votes communautaires pour maintenir l'engagement. Une méthode qui porte ses fruits : le jeu compte aujourd'hui plus de 500 000 joueurs actifs mensuels, selon SteamDB, et figure parmi les meilleurs jeux coopératifs de 2025 pour GameSpot.

Autre détail révélateur : le prix du jeu, actuellement fixé à 20 $, devrait "légèrement augmenter" après la sortie de l'early access. Une décision qui s'aligne sur des titres comme Grounded (passé de 30 $ à 40 $) ou V Rising (de 20 $ à 25 $). "Les joueurs comprennent généralement cette logique si le contenu justifie l'investissement"*, analyse Julie "Jinx" Morel, consultante en monetization pour les jeux indie. Reste à voir si Schedule 1 parviendra à convaincre les sceptiques, comme ce joueur anonyme sur Reddit : "J'adore le concept, mais à force d'ajouter des drogues, le jeu va finir en usine à grind sans âme."

L'ombre des Benzies : quand la fiction rejoint la réalité des cartels

La mise à jour Rival Cartels d'août 2025 avait introduit une dimension inédite : la guerre ouverte contre la famille Benzies, un cartel inspiré des real-life organisations criminelles comme le Cartel de Sinaloa ou les Zetas. Les joueurs pouvaient désormais saboter leurs livraisons, voler leurs stocks, ou même infiltrer leur repaire — le manoir Hyland, une propriété luxueuse devenant accessible après avoir éliminé le dernier membre de la famille. Une mécanique qui rappelle les "turf wars" de GTA Online, mais avec une approche plus tactique et narrative.
"Nous avons travaillé avec d'anciens agents de la DEA pour modéliser les dynamiques de pouvoir"*, révélait en 2024 Carlos M., un consultant anonyme cité par Kotaku. Résultat : les Benzies ne sont pas de simples ennemis génériques. Ils adaptent leurs stratégies en fonction des actions du joueur, pouvant par exemple corrompre des policiers ou lancer des contre-attaques si leur territoire est menacé. Une profondeur rare dans le genre, qui a valu à Schedule 1 des comparaisons avec Shadow of Mordor et son système Nemesis.

Avec l'arrivée des champignons, les Benzies pourraient bien devenir des clients — ou des concurrents encore plus redoutables. "Imaginez devoir négocier avec eux pour écouler votre stock, tout en sachant qu'ils peuvent vous trahir à tout moment"*, s'enthousiasme un modérateur de la communauté Discord du jeu. Une tension narrative qui rappelle les dilemmes moraux de This War of Mine, où chaque décision a un coût humain. Et si TVGS pousse la logique jusqu'au bout, les prochaines mises à jour pourraient introduire des alliances temporaires ou des trahisons spectaculaires, à l'image des intrigues de Narcos sur Netflix.

2027 à l'horizon : vers un *Schedule 1* "complet", mais à quel prix ?

Le roadmap de Schedule 1 prévoit une sortie officielle en mars 2027, soit deux ans après son lancement en early access. D'ici là, TVGS promet une carte étendue (avec des quartiers inspirés de Miami et de Tijuana), de nouvelles drogues (dont l'héroïne et le LSD, selon les fuites), et des "activités de blanchiment haut de gamme" — comme l'achat de casinos ou de clubs de strip-tease, à la manière de GTA Vice City. Une ambition qui interroge : le jeu parviendra-t-il à garder son équilibre entre simulation et narration sans sombrer dans la surcharge ?
Les défis sont nombreux. D'un côté, les attentes des joueurs en matière de contenu coopératif (le mode 4 joueurs est plébiscité) ; de l'autre, la nécessité de rester crédible dans un domaine aussi sensible que le trafic de drogue. "Nous ne glorifions pas ces activités, nous les documentons"*, insiste TVGS dans sa FAQ Steam. Une position délicate, alors que des jeux comme Cartel Tycoon ont été critiqués pour leur représentation "trop ludique" de la violence. Pour éviter ce piège, Schedule 1 mise sur un ton sombre et réaliste, avec des conséquences tangibles — comme la possibilité de voir ses proches arrêtés ou tués en cas d'échec.

Enfin, la question du modèle économique reste en suspens. Si le prix devrait augmenter, TVGS exclut pour l'instant les microtransactions ou les season passes. "Notre priorité est de livrer un jeu complet, pas un jeu-as-a-service"*, déclarait le studio en 2025. Une promesse qui sera mise à l'épreuve lors de la sortie officielle, surtout face à des concurrents comme Drug Dealer Simulator 2 (annoncé pour 2026) ou Narcos: Cartel Wars. En attendant, les joueurs peuvent se consoler avec les champignons — et les nouveaux défis qu'ils promettent.

Avec l'arrivée des champignons hallucinogènes, Schedule 1 confirme sa volonté de réinventer le simulateur criminel, en mêlant profondeur systémique et narrations émergentes. Le vote communautaire, bien plus qu'un simple outil marketing, devient le reflet d'une communauté exigeante, avide de contenus à la fois techniques et immersifs. Pourtant, le défi reste entier pour TVGS : parvenir à concilier réalisme et accessibilité, sans tomber dans le piège d'une complexité décourageante ou d'une banalisation du sujet.
Alors que l'early access touche à sa fin, une question persiste : Schedule 1 deviendra-t-il le Europa Universalis du crime organisé, ou succombera-t-il sous le poids de ses ambitions ? Une chose est sûre : avec plus de 500 000 joueurs mensuels et une roadmap audacieuse, le jeu a déjà marqué l'industrie. Et si les champignons ne sont qu'un avant-goût, l'avenir s'annonce psychédélique — au sens propre comme au figuré.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, *Schedule 1*... Le seul jeu où tu peux ruiner ta vie virtuelle en cultivant des champignons *et* te faire des ennemis plus organisés que ta dernière relation. TVGS a compris l’équation parfaite : **prendre le management de *Factorio*, y ajouter la paranoïa de *Disco Elysium*, et saupoudrer le tout d’une bonne dose de "putain, j’ai encore oublié d’arroser mes spores"**. Les joueurs ont voté pour le trip, pas pour la pêche – *fatalement*, quand on te propose de jouer au dealer ou au pêcheur à la ligne, le choix est vite fait. Maintenant, reste à voir si le studio tiendra ses promesses sans finir comme ton dernier fournisseur : en taule ou en cavale. *"Business is business, mon pote."* — Solid Snake, probablement.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic