Il y a 52 jours
Cronos: The New Dawn – La bande-annonce finale dévoile ses mystères sanglants avant une sortie multiplateforme historique
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Un survival-horror temporel où chaque choix réécrit l’apocalypse
*Cronos: The New Dawn*, le nouveau chef-d’œuvre horrifique de **Bloober Team** (*The Medium*, *Layers of Fear*), se dévoile dans une **bande-annonce finale envoûtante**, mêlant **dystopie post-humaine**, **énigmes temporelles** et **chats mystérieux**. Prévu pour le **5 septembre 2025** sur **PC, PS5, Xbox Series X|S et Nintendo Switch 2** – l’un des premiers titres à exploiter la puissance de la console hybride –, le jeu promet une **expérience narrative non-linéaire**, où chaque décision influence des **fins multiples**, dans un univers inspiré de *Dark* et *Resident Evil*. Entre **puzzles temporels** dignes d’*Outer Wilds* et **combats tactiques** rappelant *Alien: Isolation*, *Cronos* s’annonce comme **l’horreur psychologique la plus ambitieuse de 2025**.A retenir :
- Sortie multiplateforme historique : *Cronos: The New Dawn* débarque le 5 septembre 2025 sur PC, PS5, Xbox Series X|S et Nintendo Switch 2, devenant l’une des premières exclusivités de la nouvelle console hybride de Nintendo.
- Un mystère félin post-apocalyptique : Dans ce monde où l’humanité a disparu, les chats errants jouent un rôle clé, peut-être lié aux paradoxes temporels – une référence subtile à *Steins;Gate* ou *The Cat Returns*.
- Une narration inspirée de *Dark* et *Resident Evil* : Le jeu mise sur une structure non-linéaire, où les choix des joueurs déclenchent des boucles temporelles irréversibles et des scènes alternatives, pour une expérience unique à chaque partie.
- Des mécaniques hybrides : Entre puzzles temporels (comme *The Talos Principle*), combats tactiques (style *Alien: Isolation*) et artéfacts modifiant le temps, *Cronos* fusionne survival-horror et métaphysique horrifique.
- Une figure énigmatique au cœur de l’intrigue : La femme masquée aperçue dans le trailer, décrite comme *"à la fois victime et bourreau des paradoxes"*, pourrait être la clé des manipulations temporelles du jeu.
- Une promesse d’immersion totale : Bloober Team garantit des fins multiples, des retournements illogiques et une réactivité narrative où chaque partie diffère, même après des dizaines d’heures.
Un futur où l’humanité n’est plus… mais les chats, eux, règnent en maîtres
Imaginez un monde où les rues désertes ne résonnent plus que des pas feutrés de chats errants, seuls survivants d’une apocalypse inexplicable. C’est le décor glaçant que propose *Cronos: The New Dawn*, le dernier-né du studio polonais Bloober Team, maître ès horreur psychologique avec des titres comme *The Medium* ou *Layers of Fear*. La bande-annonce finale, dévoilée à l’aube de sa sortie, ne laisse aucun doute : ce survival-horror dystopique compte bien marquer les esprits dès le 5 septembre 2025, date à laquelle il envahira PC, PS5, Xbox Series X|S et Nintendo Switch 2 – une première pour la console hybride de Nintendo, qui accueille ici l’un de ses tout premiers jeux multiplateformes ambitieux.
Mais pourquoi ces félins ? *"Ils ne sont pas là par hasard"*, glisse Klaudia Sewera, productrice du jeu, lors d’une interview exclusive. *"Dans de nombreuses cultures, les chats sont associés à la dualité, au temps qui s’étire… ou qui se brise."* Une référence à peine voilée aux paradoxes temporels qui structurent l’intrigue, mais aussi à des œuvres comme *Steins;Gate*, où les chats jouent un rôle clé dans les voyages dans le temps. *"Ils pourraient être les gardiens des lignes temporelles… ou leurs premiers victimes"*, ajoute-t-elle, mystérieuse. Une chose est sûre : leur présence n’est pas anodine, et les joueurs devront déchiffrer leur symbolisme pour espérer percer les secrets de *Cronos*.
"Préparez-vous à des retournements qui défient la logique" : quand *Dark* rencontre *Resident Evil*
Si l’univers de *Cronos* évoque immanquablement la dystopie temporelle de *Dark* (la série Netflix culte), ses mécaniques de jeu, elles, puisent dans les codes du survival-horror classique. *"Nous voulions créer une expérience où l’horreur naît autant de l’atmosphère que des choix du joueur"*, explique Grzegorz Like, scénariste principal. Le résultat ? Un mélange détonant entre :
- Une narration non-linéaire : À l’instar de *Until Dawn*, chaque décision – même anodine – peut déclencher une boucle temporelle ou modifier radicalement le dénouement. *"Une porte que vous choisissez de ne pas ouvrir pourrait sceller le destin d’un personnage… ou sauver l’humanité"*, illustre Like.
- Des puzzles temporels : Inspirés de *Outer Wilds* ou *The Talos Principle*, ces énigmes obligent les joueurs à manipuler le temps pour progresser, avec des conséquences parfois irréversibles.
- Un système de combat tactique : Pas de *run-and-gun* ici. Comme dans *Alien: Isolation*, la fuite et l’utilisation de l’environnement (pièges, cachettes) priment, avec une touche de métaphysique horrifique via des artéfacts temporels à collecter.
*"Nous avons poussé l’idée de la réactivité narrative plus loin que dans nos précédents jeux"*, confie Klaudia Sewera. *"Deux joueurs pourraient vivre des histoires radicalement différentes, même en suivant le même chemin apparent."* Une promesse qui, si elle est tenue, pourrait bien faire de *Cronos* le *Detroit: Become Human* de l’horreur – en plus sombre, et avec des chats.
Derrière le masque : l’énigme de la femme qui joue avec le temps
Parmi les images les plus marquantes de la bande-annonce, une silhouette se détache : celle d’une femme masquée, aperçue à plusieurs reprises dans des contextes troublants. *"Elle est à la fois la victime et l’architecte des paradoxes que les joueurs devront affronter"*, révèle Grzegorz Like. Son identité ? Un mystère. Son rôle ? *"Elle incarne la conséquence ultime des voyages temporels : une entité piégée entre les époques, qui cherche à réécrire l’histoire… ou à la détruire."*
Les théories pullulent déjà parmi les fans. Certains y voient une référence à Cassandra, la prophétesse maudite de la mythologie grecque, condamnée à annoncer des vérités que personne ne croit. D’autres évoquent Eva, l’antagoniste de *Remothered*, ou même Junji Ito, le maître japonais de l’horreur, connu pour ses figures féminines démoniaques. *"Elle n’est ni tout à fait humaine, ni tout à fait autre chose"*, ajoute Like, savourant le suspense. Une chose est sûre : son masque cache bien plus qu’un visage – peut-être la clé pour briser la boucle temporelle qui étouffe le monde de *Cronos*.
Nintendo Switch 2 : *Cronos* comme test grandeur nature pour la nouvelle console
La sortie de *Cronos: The New Dawn* sur Nintendo Switch 2 n’est pas anodine. Le jeu, techniquement exigeant avec ses environnements dynamiques et ses effets temporels, sera l’un des premiers à épouser les capacités de la console hybride. *"La Switch 2 nous a permis d’intégrer des mécaniques que nous avions dû abandonner sur les anciennes générations"*, explique un développeur de Bloober Team sous couvert d’anonymat. *"Par exemple, les transitions entre les lignes temporelles seront instantanées, sans écran de chargement, ce qui était impensable sur Switch classique."*
Cette version bénéficiera également d’un mode portable optimisé, avec des commandes tactiles pour les puzzles et une adaptation de l’interface pour le petit écran. *"Nous voulions que l’expérience soit aussi immersive en mode nomade qu’en docké"*, précise Klaudia Sewera. Un pari risqué, mais qui pourrait payer : si *Cronos* parvient à tirer parti des spécificités de la Switch 2 (comme son écran OLED amélioré et son processeur boosté), il pourrait devenir un argument de vente majeur pour la console.
Les ombres du développement : quand l’horreur inspire… et épuise
Derrière les promesses marketing se cache une réalité moins reluisante : le développement de *Cronos* a été l’un des plus éprouvants pour Bloober Team. *"Nous avons dû réécrire le scénario trois fois"*, avoue Grzegorz Like. *"La première version était trop proche de *The Medium*. La seconde, trop abstraite. La troisième… espérons qu’elle soit la bonne !"*
Les défis techniques n’ont pas manqué non plus. *"Les boucles temporelles, c’est sexy sur le papier, mais c’est l’enfer à coder"*, confie un programmeur. *"Il a fallu créer un système où chaque action du joueur est enregistrée, même les plus insignifiantes, pour pouvoir les 'réutiliser' dans d’autres timelines. Un cauchemar de gestion de mémoire !"*
Pourtant, l’équipe semble fière du résultat. *"Quand vous verrez un joueur hurler parce qu’un choix qu’il a fait 10 heures plus tôt a tout changé… ce sera notre plus belle récompense"*, sourit Klaudia Sewera. Reste à voir si le public partagera cet enthousiasme – ou si *Cronos* finira, comme ses chats, à errer dans les limbes des jeux ambitieux mais incompris.
Comparaisons culturelles : *Cronos*, entre *Annihilation* et *12 Monkeys*
Pour mieux cerner l’ambiance de *Cronos*, il faut regarder du côté du cinéma. Son univers rappelle étrangement :
- *Annihilation* (2018) : Ce film de Alex Garland explore une zone mystérieuse où les lois de la physique sont altérées – comme le "Nexus" de *Cronos*, un lieu où le temps se distord.
- *12 Monkeys* (1995) : Le classique de Terry Gilliam, avec son voyage temporel chaotique et son héros piégé dans des boucles, partage des thèmes majeurs avec le jeu.
- *The Empty Man* (2020) : Pour son côté horreur métaphysique et son mystère autour d’une entité insaisissable – comme la femme masquée.
*"Nous avons puisé dans ces œuvres, mais aussi dans la littérature, comme *La Machine à explorer le temps* de H.G. Wells ou *Les Chroniques de Zorro* de Jorge Luis Borges"*, révèle Grzegorz Like. *"L’idée était de créer une horreur qui joue avec la perception du temps, où le vrai monstre, c’est peut-être le temps lui-même."*