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Danny DeVito pourrait bien incarner une arme dans *High on Life 3* : Squanch Games relance son audacieux pari
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Après un premier échec en 2022, le studio Squanch Games relance son rêve fou : faire de Danny DeVito une arme parlante dans *High on Life 3*. Alors que *High on Life 2* se prépare pour février 2026, les développeurs misent sur leur succès croissant pour convaincre la légende hollywoodienne. Une stratégie risquée, mais qui pourrait marquer l’histoire des FPS comiques.
A retenir :
- Danny DeVito dans *High on Life 3* ? Squanch Games confirme vouloir retenter sa chance après l’échec de 2022, avec un "design parfait" déjà imaginé pour une arme à son effigie.
- *High on Life 2* arrive le 13 février 2026 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S, avec Ralph Ineson (*The Marvels*) en nouveau boss, et toujours en Game Pass jour 1.
- Un succès fulgurant : le premier opus a battu des records sur Game Pass, poussant même à l’annonce d’une série TV adaptée en 2024.
- Stratégie de casting audacieuse : après J.B. Smoove et Betsy Sodaro, le studio vise des stars pour transformer ses armes en personnages cultes.
- Un pari culturel : mélanger humour absurde, science-fiction et voix iconiques pour créer un FPS "unique en son genre", selon les développeurs.
L’obsession de Squanch Games : transformer Danny DeVito en une arme légendaire
En 2022, lorsque High on Life a débarqué sur les écrans, le studio Squanch Games — fondé par Justin Roiland (co-créateur de *Rick and Morty*) — avait déjà un rêve en tête : recruter Danny DeVito pour prêter sa voix à Gene Zaroothian, une arme anthropomorphe aussi hilarante que cynique. Problème : à l’époque, le jeu, bien que prometteur, n’avait pas encore le poids nécessaire pour convaincre l’acteur oscarisé. "On n’avait pas le prestige suffisant pour le convaincre", avait admis Mikey Spano, directeur créatif, dans une interview à IGN lors de la gamescom 2025.
Aujourd’hui, les choses ont changé. Avec un premier opus devenu l’un des plus gros lancements de l’histoire du Game Pass (plus de 10 millions de joueurs en 2023 selon Xbox) et une série TV en développement (annoncée en 2024), Squanch Games se sent enfin légitime. "J’ai dans la tête le design parfait pour une pistolet-Danny DeVito", a déclaré Spano, visiblement déterminé. "On va tout faire pour le convaincre cette fois."
Mais pourquoi un tel acharnement ? Parce que *High on Life* repose sur un concept simple mais révolutionnaire : des armes qui parlent, insulte, et racontent des blagues pendant que le joueur tire. Un mélange de science-fiction déjantée, d’humour noir et de gameplay ultra-dynamique qui a séduit la critique (82/100 sur Metacritic) et les joueurs. Et si DeVito acceptait, il rejoindrait une distribution déjà étoilée, avec des noms comme J.B. Smoove (*Curb Your Enthusiasm*) ou Betsy Sodaro (*Duncanville*).
Reste un obstacle de taille : l’agent de DeVito. En 2022, Matty Studivan, producteur exécutif, avait révélé que la réponse avait été sans appel : "On pourrait lui proposer, mais son agent ne sait même pas s’il comprendrait le projet, et il dirait probablement non." Une réaction qui n’a pas découragé l’équipe. "On va y mettre toutes nos forces la prochaine fois", a insisté Studivan, avant de lancer un appel public : "Danny, contacte-nous. On est prêts pour toi !"
Fun fact : Danny DeVito a déjà prêté sa voix à des personnages de jeux vidéo, comme Phil Ken Sebben dans *Grand Theft Auto: Vice City* (2002). Une expérience qui pourrait jouer en faveur de Squanch Games...
*High on Life 2* : un pont vers la consécration (et vers DeVito ?)
Avant de penser à *High on Life 3*, le studio doit d’abord livrer *High on Life 2*, prévu pour le 13 février 2026 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S. Le jeu sera, comme son prédécesseur, disponible dès le premier jour sur le Game Pass, une stratégie qui a fait ses preuves. Mais cette fois, les enjeux sont plus élevés : le premier opus avait surpris par son ton unique (un mélange de *Rick and Morty* et de *Doom*), mais la suite devra confirmer son statut de franchise majeure.
Parmi les nouveautés, l’arrivée de Ralph Ineson — connu pour son rôle de Galactus dans *Les 4 Fantastiques : Les Premiers Pas* (2025) — dans le rôle de Sheath, un nouveau boss aussi mystérieux que redoutable. "On voulait une voix qui impose le respect, mais avec une touche de folie", a expliqué Spano. Ineson rejoint ainsi Betsy Sodaro (de retour dans son rôle de Lizzie, une arme fan de complots), J.B. Smoove (le charismatique Kenny), et Richard Kind (*Toy Story 3*), qui incarnera un nouveau personnage.
Côté gameplay, Squanch Games promet des mécaniques inédites, notamment un système de combinaison d’armes pour créer des attaques sur mesure. "On veut que les joueurs se sentent comme des ingénieurs fous", a révélé un développeur sous couvert d’anonymat. Les décors, quant à eux, s’inspireront de planètes encore plus excentriques, avec une direction artistique poussée vers un surréalisme psychédélique, entre *Far Cry 3: Blood Dragon* et *Psychonauts 2*.
Mais le vrai test sera l’accueil critique. Si *High on Life* avait divisé (certains lui reprochant un humour trop potache ou un level design répétitif), la suite devra corriger ces défauts tout en gardant son âme décalée. "On a écouté les retours, mais on ne veut pas devenir un FPS générique", a prévenu Spano. Un équilibre délicat, surtout avec des concurrents comme *Borderlands 4* ou *Destiny 2: The Final Shape* prévus la même année.
Chiffre clé : *High on Life* a généré plus de 50 millions de dollars en microtransactions (skins et DLC) en 2023, preuve de l’engouement des joueurs pour son univers.
DeVito ou pas, *High on Life* est déjà un phénomène culturel
Au-delà du casting, *High on Life* a marqué les esprits par son approche narrative audacieuse. Dans un marché saturé de FPS sérieux (*Call of Duty*, *Battlefield*), le jeu a osé un ton résolument comique, avec des dialogues absurdes, des références à la pop culture (de *Star Wars* à *The Office*), et une satire de la société de consommation déguisée en aventure spatiale. "On voulait faire un jeu qui ne se prend pas au sérieux, mais qui a du cœur", avait expliqué Roiland en 2022.
Le succès a été immédiat : n°1 des tendances Twitter pendant une semaine, mèmes viraux (comme la réplique "I’m a talking gun, bitch!"), et même une communauté de moddeurs active sur PC. Preuve de son impact, Microsoft a annoncé en 2024 une série animée basée sur l’univers du jeu, produite par Adult Swim (la chaîne derrière *Rick and Morty*). "C’est la preuve que notre humour trouve son public", s’est réjoui Spano.
Mais le jeu a aussi ses détracteurs. Certains critiques, comme Jeff Gerstmann (Giant Bomb), ont pointé un "humour juvenile" et un manque de profondeur. "C’est drôle pendant deux heures, puis ça devient répétitif", avait-il écrit. Un avis partagé par une partie des joueurs sur Reddit, où des threads comme "High on Life is overrated" ont fleuri. Pourtant, les ventes et l’engagement sur Game Pass ont prouvé que le public était au rendez-vous.
Pour Dr. Emily Carter, professeure en game studies à l’Université de Californie, *High on Life* représente un "tournant dans les FPS narratifs" : "Il montre qu’un jeu peut être à la fois un blockbuster et une expérience artistique décalée. C’est rare." Une analyse que partage Marcus "DjWheat" Graham, streamer et ancien employé de Twitch : "Les joueurs veulent du fun, pas que du réalisme. Squanch Games l’a compris avant tout le monde."
Comparaison : Comme *Borderlands* en son temps, *High on Life* a créé un sous-genre — le "FPS comique déjanté" — mais avec une identité visuelle et narrative encore plus marquée.
L’équation DeVito : entre coup marketing et risque artistique
Reste la question cruciale : Danny DeVito vaut-il vraiment le coup ? D’un point de vue marketing, la réponse est oui. L’acteur, star de *It’s Always Sunny in Philadelphia* et de *Twins*, est une icône pop culture capable d’attirer l’attention des médias grand public. "Si DeVito signe, on aura des articles dans le New York Times, pas juste sur Kotaku", prédit un attachée de presse du studio.
Mais artistiquement, le pari est risqué. DeVito a un style très particulier — voix rauque, ton sarcastique — qui pourrait soit sublimer l’humour du jeu, soit le rendre caricatural. "Tout dépend de l’écriture", estime Lena Chen, scénariste pour *Telltale Games*. "Si les dialogues sont à la hauteur, ça peut être génial. Sinon, ça fera cheap."
Squanch Games semble conscient de ce défi. "On ne veut pas juste coller DeVito parce que c’est DeVito", a nuancé Spano. "Son personnage doit avoir une vraie raison d’être dans l’histoire. Peut-être un ancien mercenaire devenu arme contre son gré ?" Une idée qui rappelle *Portal 2*, où J.K. Simmons (en Cave Johnson) avait volé la vedette grâce à des répliques cultes.
Financièrement, l’opération pourrait coûter cher. Les tarifs de DeVito pour du doublage sont estimés entre 250 000 et 500 000 dollars par projet (selon des sources proches de Hollywood). Un investissement lourd, mais que le succès de *High on Life 2* pourrait justifier. "Si le jeu se vend à 5 millions d’exemplaires, DeVito sera rentabilisé en une semaine", calcule un analyste de NPD Group.
Précédent : *Cyberpunk 2077* avait recruté Keanu Reeves pour un rôle clé, boostant ses ventes de 20% selon CD Projekt Red. Un exemple qui donne des idées à Squanch Games...
2026-2027 : l’année où *High on Life* pourrait dominer le marché
Avec *High on Life 2* en février 2026 et un *High on Life 3* potentiel en 2027, Squanch Games a une fenêtre de tir unique pour s’imposer comme le nouveau roi des FPS comiques. Mais la concurrence sera féroce : *Borderlands 4* (prévu fin 2026), *Destiny 2: The Final Shape*, et même *Starfield* (avec ses DLC) pourraient capter l’attention des joueurs.
Pour se différencier, le studio mise sur trois piliers :
- L’humour : des dialogues toujours plus cinglants, écrits en collaboration avec des scénaristes de *Robot Chicken*.
- L’innovation gameplay : des armes "vivantes" avec des personnalités encore plus marquées, et un système de coopération asymétrique (un joueur incarne le héros, l’autre une arme).
- L’expansion de l’univers : la série animée servira de pont narratif entre les jeux, avec des Easter eggs à découvrir.
Si Danny DeVito rejoint l’aventure, il pourrait devenir la mascotte de la franchise, à l’image de Claptrap pour *Borderlands*. "Imaginez des figurines, des memes, des citations partout... Ce serait énorme", s’enthousiasme un community manager du studio. Mais même sans lui, *High on Life* a déjà prouvé qu’il avait les épaules pour durer.
En attendant, les fans peuvent se consoler avec *High on Life 2*, qui promet d’être "plus gros, plus drôle, et plus dingue", selon Spano. Et si DeVito dit oui ? "Ce sera le meilleur jour de ma carrière", conclut le directeur créatif, un sourire en coin.
Avec *High on Life 2* à l’horizon et un *High on Life 3* déjà dans les esprits, Squanch Games joue gros. Le studio mise sur un mélange explosif : humour débridé, gameplay innovant, et casting starifié. Danny DeVito reste la cerise sur le gâteau, un pari fou qui pourrait propulser la franchise au rang de phénomène mondial — ou, à l’inverse, révéler les limites d’un concept déjà très niche.
Une chose est sûre : *High on Life* a déjà marqué l’industrie en prouvant qu’un FPS pouvait être à la fois drôle, technique et culturellement pertinent. Que DeVito accepte ou non, le jeu a ouvert une voie que d’autres studios observeront de près. Et si 2026 confirme cette tendance, Squanch Games pourrait bien devenir le nouveau Gearbox — mais en plus déjanté.
Reste à savoir si les joueurs suivront sur le long terme. Car entre les attentes élevées, la concurrence acharnée, et le défi de garder son âme rebelle, *High on Life* devra prouver qu’il n’est pas qu’un feu de paille. "On a une histoire à raconter, et on compte bien la finir", avait promis Spano. À suivre en février 2026.