**Ghost of Yōtei : *Legends*, le DLC multijoueur gratuit qui promet une révolution coopérative en 2026**

**La bombe de la *gamescom 2025* : un DLC multijoueur gratuit pour *Ghost of Yōtei***

Personne ne s’y attendait. Alors que les rumeurs parlaient surtout d’un mode histoire étendu ou de contenus solo pour Ghost of Yōtei, Sucker Punch a returné la table lors de l’*Opening Night Live* de la *gamescom 2025*. Le studio a dévoilé Legends, un DLC multijoueur entièrement gratuit, prévu pour 2026 – une première dans son histoire. Après le succès critique de Ghost of Tsushima et son extension Legends (oui, le nom est un clin d’œil), les joueurs espéraient une suite solo. Mais cette fois, c’est une expérience coopérative qui se profile, avec des missions à deux et un mode survie à quatre contre des ennemis démoniaques et surpuissants.

Le plus surprenant ? Ce contenu ne sera pas payant. Une décision rare pour un DLC de cette envergure, surtout sur une exclusive PlayStation 5. Sucker Punch semble vouloir récompenser la fidélité des joueurs tout en élargissant l’audience de *Ghost of Yōtei* via une dimension sociale. Une stratégie qui rappelle celle de FromSoftware avec les invasions multijoueur de *Elden Ring*, mais ici, la coopération est au cœur du gameplay.

« Nous voulions explorer une nouvelle facette de l’univers de Yōtei, où la vengeance n’est plus solitaire, mais partagée. Legends est notre façon de dire : et si Jin Sakai avait eu des alliés contre ces démons ? » – Nate Fox, directeur créatif chez Sucker Punch (propos rapportés lors de la conférence).

**Des *concept-arts* qui donnent des frissons : entre horreur et épopée samouraï**

Les premières images diffusées lors de l’annonce ont immédiatement enflammé les réseaux. On y découvre un univers visuel sombre, où les Six de Yōtei – ces seigneurs de guerre maudits du jeu solo – sont transformés en créatures démoniaques colossales, mi-humaines, mi-oniriques. Leurs designs rappellent les Yōkai des légendes japonaises, avec des corps déformés, des armures fusionnées à leur chair, et des attaques surnaturelles qui semblent tout droit sorties d’un cauchemar.

Les environnements, eux, mêlent ruines enneigées, forêts hantées et temples en flammes, avec une palette de couleurs froides (bleus glacés, noirs profonds) qui contraste avec les teintes chaudes de *Ghost of Tsushima*. L’éclairage dynamique et les effets de particules (neige, cendres, brume) ajoutent une dimension presque cinématographique, comme si le studio avait poussé la PS5 à ses limites pour créer une atmosphère oppressante mais magnifique.

Comparaisons inévitables : certains y voient des influences de Sekiro (pour les boss) ou de Nioh (pour le côté horrifique), mais l’identité visuelle reste 100% Sucker Punch. Les armures des quatre classes jouables, par exemple, reprennent des motifs traditionnels japonais (masques Hannya, tissus brochés d’or), tout en intégrant des éléments fantastiques (runes lumineuses, armes enchantées).

**Quatre classes, quatre façons de survivre (ou de mourir)**

Si Sucker Punch garde encore certains détails sous le boisseau, les concept-arts et les teasers permettent d’esquisser les quatre archétypes qui composeront l’équipe :

• Le Ronin : un guerrier lourdement blindé, spécialisé dans les dégâts de zone et la protection d’équipe. Son armure rappelle celle des samouraïs du clan Shimazu, mais avec des plaques renforcées de métal noir, comme pour résister aux griffes des démons. « Le bouclier humain de l’équipe », selon les développeurs.
• La Chasseuse : une archère agile, capable de tirer en mouvement et de placer des pièges. Son équipement léger et ses flèches enflammées évoquent les ninjas de l’ère Sengoku, mais avec une touche surnaturelle (ses projectiles semblent traverser les armures).
• L’Onmyōji : un mage invoqueur, inspiré des prêtres shintoïstes qui maîtrisaient les esprits. Il peut soigner, invoquer des familiers (comme un renard à neuf queues), ou lancer des malédictions sur les ennemis. Son design, avec une robe flottante et des parchemins lumineux, est le plus mystique des quatre.
• L’Assassin : un chasseur furtif, spécialisé dans les attaques surprises et les empoisonnements. Son masque rappelle ceux des Kusarigama, et ses lames courbes permettent des exécutions instantanées sur les ennemis isolés. « Le couteau dans l’ombre », selon les leaks.

Cette diversité rappelle les rôles de Monster Hunter: World (tank, DPS, support), mais avec une dimension narrative plus poussée. Chaque classe aurait son propre arc scénaristique, lié aux Six de Yōtei, et des dialogues uniques en fonction des combinaisons d’équipe. Une touche RPG qui pourrait renforcer l’immersion, même en multijoueur.

**Mode survie à 4 : quand *Ghost of Yōtei* rencontre *Destiny 2***

Le vrai clou du spectacle, c’est le mode survie à quatre joueurs, où les équipes devront affronter des vagues d’ennemis avant de conclure par un combat de boss titanesque. Les teasers montrent des arènes inspirées de lieux emblématiques du jeu solo (le château de Yōtei, les montagnes enneigées de Tsushima), mais revisités pour le multijoueur : des pièges environnementaux, des zones de couverture dynamiques, et des énigmes à résoudre en équipe.

Les comparaisons avec Destiny 2 sont inévitables : comme dans les Raids de Bungie, la coordination sera essentielle. Mais là où Destiny mise sur la science-fiction, Legends ancrera ses défis dans le folklore japonais. Par exemple, un boss pourrait invoquer des esprits maléfiques (Yūrei) qui possèdent les joueurs si ceux-ci ne se purifient pas à temps via des autels shinto. Une mécanique qui rappelle The Medium, mais adaptée au multijoueur.

Autre détail intrigant : les ennemis s’adapteront à la composition de l’équipe. Trop de guerriers en première ligne ? Les démons invoqueront des créatures à distance. Trop de mages ? Les boss résisteront à la magie. Une IA dynamique qui promet des parties jamais identiques, même en répétant le même niveau.

**« Mais pourquoi du multijoueur ? » : les doutes et les espoirs**

Si l’annonce a été globalement applaudie, certains fans expriment des réserves. Sucker Punch est connu pour ses expériences solo narratives (*Infamous*, *Ghost of Tsushima*), et le passage au multijoueur inquiète :

• « Est-ce que le lore ne va pas en prendre un coup ? » s’interroge @SamouraiSolitaire, un streamer spécialisé dans les jeux japonais. « Ghost of Tsushima, c’était l’histoire de Jin, pas d’un groupe. J’espère qu’ils garderont cette intensité émotionnelle. »
• « Les serveurs tiendront-ils la charge ? » rappelle @PS5_Leaks, citant les problèmes de The Last of Us: Factions à son lancement. « Un DLC gratuit, ça veut dire beaucoup de joueurs… et potentiellement des bugs. »
• « Enfin du contenu qui dure ! » se réjouit @CoopAddict, un joueur de *Monster Hunter*. « Si c’est aussi bien fichu que les Raids de Destiny, mais avec l’ambiance de Sucker Punch, je suis preneur. »

Du côté des développeurs, on rassure : « Legends n’est pas un mode à part, mais une extension naturelle de l’histoire. Les joueurs solo retrouveront des liens narratifs dans le jeu principal, et vice versa. » Une approche hybride qui pourrait séduire les deux publics.

**Derrière les démons : l’histoire secrète des *Six de Yōtei***

Peu de joueurs le savent, mais les Six de Yōtei – ces seigneurs de guerre maudits qui servent d’antagonistes dans *Ghost of Yōtei* – s’inspirent de figures historiques réelles. Selon les recherches du studio, ils seraient librement adaptés des Six Généraux de Minamoto no Yoritomo, des guerriers du XIIᵉ siècle connus pour leur brutalité et leur soif de pouvoir. Dans le folklore, on raconte que leurs âmes, trop lourdes de crimes, errent encore sous forme de démons (Oni).

Détail troublant : les concept-arts des boss de Legends reprennent des symboles historiques liés à ces généraux. Par exemple, l’un d’eux porte une armure avec des motifs de cerisiers noirs – une référence à Minamoto no Yoshitsune, connu pour sa trahison envers son frère Yoritomo. Un clin d’œil que les historiens du jeu vidéo ont rapidement relevé sur Reddit.

« Nous avons travaillé avec des experts en mythologie japonaise pour donner une couche de réalisme à ces créatures, explique Jason Connell, directeur artistique. Chaque démon a une histoire, une malédiction liée à ses actes passés. Ce n’est pas juste du "gameplay" – c’est une punition éternelle. »

**PlayStation 5 seulement : une exclusivité qui divise**

Comme le jeu solo, Legends sera exclusif à la PS5 – du moins à son lancement. Une décision qui réjouit les propriétaires de la console, mais frustre les joueurs PC, habitués aux ports tardifs de Sucker Punch (*Ghost of Tsushima* est sorti sur PC 4 ans après sa sortie PS4).

Coté technique, le studio promet d’exploiter les capacités du SSD pour des chargements instantanés entre les vagues d’ennemis, et le return haptique de la DualSense pour ressentir les attaques des démons (les vibrations changeraient en fonction du type de créature). Les effets 3D audio seront aussi mis en avant, avec des cries démoniaques qui semblent venir de partout dans la pièce.

Bonus pour les fans : ceux qui posséderont à la fois Ghost of Yōtei (jeu solo) et Legends débloqueront des cosmétiques exclusifs, comme une armure "Légende de Tsushima" pour le Ronin, ou un familier en forme de renard (référence à Jin Sakai) pour l’Onmyōji.

**2026 : l’année où *Ghost of Yōtei* pourrait tout écraser**

Avec Legends, Sucker Punch ne se contente pas d’ajouter du contenu – il réinvente l’expérience. Entre :

• Un multijoueur gratuit (rare sur une exclusive PS5),
• Un système de classes profond, inspiré des meilleurs looter-shooters et ARPG,
• Une direction artistique qui pousse le folklore japonais dans ses retranchements,
• Et des mécaniques narratives qui lient solo et multijoueur,

Ghost of Yōtei pourrait bien devenir LE jeu PS5 de 2026 – à condition que les serveurs tiennent, que le gameplay coop soit aussi fluide qu’annonce, et que l’équilibre entre les classes soit parfait dès le jour 1. Une chose est sûre : entre ce DLC et le jeu solo, Sucker Punch a de quoi occuper les joueurs pendant des années.

« Si Legends tient ses promesses, on pourrait avoir un mélange entre la tension narrative de The Last of Us, l’action tactique de Monster Hunter, et l’esthétique envoûtante de Sekiro. En mieux. » – JeuxVideo.com, dans son analyse post-annonce.