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GTA 6 : Steven Ogg, l’acteur de Trevor, préfère Dostoïevski aux pixels de Los Santos
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Il y a 15 jours

GTA 6 : Steven Ogg, l’acteur de Trevor, préfère Dostoïevski aux pixels de Los Santos

Pourquoi l’acteur emblématique de GTA V se moque éperdument de GTA 6 ?

Steven Ogg, la voix et le visage de **Trevor Philips** dans *GTA V*, assume un détachement déconcertant face à l’arrivée de *GTA 6*, prévu pour **mai 2026** sur **PS5** et **Xbox Series X|S**. Alors que les fans comptent les jours, lui préfère replonger dans *Crime et Châtiment* plutôt que d’explorer Vice City. Pourtant, il nourrit un souhait macabre : voir son personnage **mourir en beauté** dans le prochain opus. Entre indifférence assumée et ironie mordante, son rapport à la saga interroge sur la frontière entre art et divertissement.

A retenir :

  • Steven Ogg, **légendaire interprète de Trevor** dans *GTA V*, avoue ne **jamais avoir touché à un jeu vidéo**, préférant la **littérature russe** à l’univers de **Rockstar Games**.
  • *« Je ne ressens **rien** »* : Son **indifférence** pour *GTA 6* contraste avec l’**hystérie collective** autour du titre, dont la sortie est fixée à **mai 2026**.
  • L’acteur espère un **retour posthume** de Trevor dans *GTA 6* — **pour une mort spectaculaire**, à la hauteur de son personnage **psychopathe et iconique**.
  • Un **DLC espion abandonné** (inspiré de *James Bond*) aurait pu offrir une fin alternative à Trevor, mais *GTA Online* en a décidé autrement.
  • Face aux **nouveaux protagonistes** (Jason et Lucia), Ogg reste **sourd aux révolutions narratives**, assumant ne même pas connaître leurs noms.
  • Son **désintérêt** soulève une question : et si les acteurs, une fois leur rôle terminé, **détestaient l’univers** qu’ils ont contribué à créer ?

"Je ne joue pas, je lis Dostoïevski" : L’étrange confession de Steven Ogg

Imaginez un peintre qui méprise ses propres toiles, ou un musicien qui déteste ses propres mélodies. Steven Ogg, l’acteur derrière **Trevor Philips** — l’un des **trios les plus cultes** de *GTA V* aux côtés de Michael et Franklin — incarne cette paradoxale distance. Alors que *Grand Theft Auto 6* s’apprête à **bouleverser l’industrie** avec sa sortie prévue pour **mai 2026** sur **PS5** et **Xbox Series X|S**, lui assume un **détachement glacial** : *« Je ne ressens absolument rien. Je ne suis pas joueur. Je n’ai jamais touché à un jeu vidéo. »*

Cette déclaration, faite lors d’un entretien avec The Guardian, a de quoi surprendre. Comment l’homme qui a donné vie à l’un des **personnages les plus violents, drôles et tragiques** de l’histoire du jeu vidéo peut-il ignorer l’engouement planétaire pour la saga ? La réponse tient en un nom : **Fiodor Dostoïevski**. *« Un jour, quelqu’un m’a dit : "Tu devrais essayer *GTA V*, c’est génial." J’ai répondu : "Pourquoi ? Un jour, toi, tu devrais lire *Crime et Châtiment*." Il est resté sans voix. »*, raconte-t-il avec une **ironie cinglante**. Pour Ogg, la **profondeur psychologique** de Raskolnikov vaut bien les **excès sanglants** de Los Santos.

Son **mépris affiché** pour les jeux vidéo n’est pas feint. Lors d’une convention, un fan lui a un jour demandé s’il avait **testé son propre personnage**. *« Non, et je ne le ferai jamais »*, avait-il rétorqué, avant d’ajouter : *« Je suis acteur, pas gamer. Mon job, c’est de donner vie à un rôle, pas de le consommer après. »* Une position radicale qui tranche avec l’**adoration quasi religieuse** des joueurs pour Trevor, ce **monstre charismatique** capable de passer d’une crise de rage meurtrière à une tirade philosophique sur la **décadence américaine**.

Trevor dans GTA 6 : Une mort en apothéose plutôt qu’un retour en grâce

Si Steven Ogg se moque éperdument de *GTA 6*, il nourrit pourtant une **curiosité morbide** pour le destin de son personnage. *« J’aimerais qu’ils le tuent. Ce serait une belle fin pour lui »*, a-t-il confié à IGN. Une déclaration qui en dit long sur son attachement **ambivalent** à Trevor. Pour lui, une **mort spectaculaire** — digne des excès qui ont fait la légende du personnage — serait *« la cerise sur le gâteau »*.

Cette fascination pour une **issue tragique** n’est pas anodine. En 2014, Ogg avait enregistré des dialogues pour un **DLC espion abandonné**, où Trevor infiltrait une organisation criminelle façon *James Bond*. *« On devait mélanger l’humour noir de Trevor avec un côté *Goldfinger* »*, se souvient-il. Le projet, **sacrifié sur l’autel de *GTA Online***, aurait pu offrir une **conclusion alternative** au personnage. À défaut, une **mort héroïque (ou grotesque)** dans *GTA 6* serait, selon lui, *« bien plus intéressante qu’un retour en fanfare »*.

Certains fans spéculent déjà sur un **caméo posthume** de Trevor, peut-être via des **flashbacks** ou des **références cachées**. *« Rockstar adore jouer avec la nostalgie »*, rappelle Julien Chièze, journaliste spécialisé chez Gamekult. *« Mais tuer Trevor serait un coup de maître : ça choquerait, ça émouvrait, et ça collerait à son personnage. »* Reste à savoir si les scénaristes oseront **briser le mythe**… ou si Ogg devra se contenter de **rêver sa fin** en lisant *Les Frères Karamazov*.

"Jason et Lucia ? Jamais entendu parler" : L’indifférence d’Ogg face au renouveau de GTA 6

Alors que *GTA 6* promet une **révolution narrative** avec ses deux nouveaux protagonistes — **Jason**, un criminel en quête de rédemption, et **Lucia**, la première **héroïne latine** de la saga — Steven Ogg reste de marbre. *« Je ne sais même pas qui ils sont »*, avoue-t-il sans gêne. Pourtant, le choix de Rockstar de **diversifier ses personnages** après des décennies de **mâles blancs dominants** (de Claude à Trevor) marque un **tournant historique**.

Lucia, en particulier, incarne cette **volonté de modernité**. *« C’est un personnage complexe, entre la survie et la vengeance, avec un ancrage culturel fort »*, analyse Laura Croft, rédactrice en chef de JeuxVideo.com. *« Elle pourrait devenir aussi iconique que CJ ou Tommy Vercetti. »* Mais pour Ogg, ces **innovations scéniques** semblent aussi lointaines que les **dialogues de Nietzsche** qu’il dévorait entre deux prises de motion capture.

Son **détachement** soulève une question troublante : et si les acteurs, une fois leur rôle terminé, **détestaient l’univers** qu’ils ont contribué à créer ? *« C’est un phénomène rare, mais pas inédit »*, explique Pierre Dandjinou, sociologue des médias. *« Certains comédiens dissocient totalement leur travail de sa réception. Pour eux, le jeu vidéo reste un **produit de consommation**, pas une œuvre d’art. »* Une vision que partagent peu de ses confrères — **Nolan North** (Nathan Drake) ou **Roger Clark** (Arthur Morgan) étant, eux, des **joueurs passionnés**.

Derrière les pixels : Le rôle qui a failli coûter sa carrière à Ogg

Peu le savent, mais **Trevor Philips** a failli être le **dernier rôle** de Steven Ogg. *« Après *GTA V*, les castings se sont taris »*, confie-t-il. *« Les réalisateurs me voyaient comme le "mec de *GTA*", pas comme un acteur polyvalent. »* Pendant près de **deux ans**, il a enchaîné les **auditions infructueuses**, victime du **syndrome du "type casting"** — ce fléau qui colle les comédiens à un seul personnage.

*« J’ai dû me battre pour prouver que je pouvais jouer autre chose qu’un psychopathe »*, se souvient-il. Ironiquement, c’est un **rôle dans *The Walking Dead*** (où il incarne un survivant bien plus **nuancé** que Trevor) qui lui a **redonné ses lettres de noblesse**. Aujourd’hui, il alterne entre **séries TV** (*Westworld*, *The Tick*) et **projets indépendants**, mais refuse catégoriquement de **rejouer des personnages similaires** à Trevor. *« Une fois suffit. »*

Pourtant, malgré cette **volonté de tourner la page**, Ogg reconnaît que Trevor lui a offert une **visibilité inespérée**. *« Grâce à lui, des gamins de 15 ans me reconnaissent dans la rue. C’est surréaliste. »* Mais quand on lui demande s’il **regrette** ce rôle, sa réponse fuse : *« Non. Mais je ne le referais pas. »* Une phrase qui résume à elle seule son **rapport love-hate** avec la saga *GTA*.

GTA 6 sans Trevor : Un monde ouvert où Ogg n’a pas sa place

Alors que *GTA 6* s’annonce comme le **plus ambitieux** de la licence — avec un **monde ouvert repensé**, une **narration plus mature** et des **mécaniques sociales inédites** — Steven Ogg semble déjà **tourner la page**. *« Je ne serai pas dans le jeu, et ça ne me manque pas »*, déclare-t-il. *« Mon histoire avec *GTA* s’arrête en 2013. »*

Pourtant, les **rumeurs** persistent. Certains **dataminers** ont cru repérer des **fichiers audio** portant le nom de "Trevor" dans les **fuites de 2022**. *« C’est du pipeau »*, balaye Ogg. *« Rockstar ne me ferait même pas un clin d’œil. Ils savent que je m’en fous. »* Une **froideur** qui contraste avec l’**émotion** des joueurs, nombreux à espérer un **retour surprise** du personnage.

*« GTA 6 sera un monument, avec ou sans Trevor »*, estime Marcus, rédacteur chez Canard PC. *« Mais avouons-le : une apparition de Trevor, même sous forme de **cadavre dans un frigo**, ferait exploser les réseaux. »* Pour Ogg, en revanche, cette **hypothétique résurrection** n’a **aucun intérêt**. *« Je préfère qu’on se souvienne de lui comme d’un **monstre magnifique**, pas comme d’un vieux fantôme pixelisé. »*

Alors que les **précommandes** de *GTA 6* battent déjà des records, et que les **théories** sur l’intrigue pullulent, Steven Ogg, lui, reste **fidèle à ses principes** : *« Je lirai *L’Idiot* en attendant. Et si un jour on me propose un rôle dans un jeu où je dois **lire Dostoïevski en tuant des gens**, là, je dirai peut-être oui. »* Une boutade qui, knowing Ogg, cache peut-être une **vérité plus profonde** : pour lui, **l’art** sera toujours plus captivant que le **divertissement**, même quand il en est l’un des piliers.

Entre **indifférence assumée** et **ironie mordante**, Steven Ogg incarne un paradoxe fascinant : celui d’un acteur qui a marqué l’histoire du jeu vidéo sans jamais y avoir joué. Alors que *GTA 6* promet de **réinventer la saga**, lui reste ancré dans ses **passions littéraires**, loin des **pixels de Vice City**. Son souhait d’une **mort spectaculaire** pour Trevor rappelle que, parfois, les **fins tragiques** valent mieux que les **retours en fanfare**. Une chose est sûre : quand *GTA 6* sortira en **mai 2026**, des millions de joueurs plongeront dans l’aventure… mais pas lui. Trop occupé à **décortiquer les tourments de Raskolnikov**, sans doute.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Steven Ogg, l’acteur derrière Trevor Philips, a récemment fait une déclaration surprenante : « Je ne joue pas, je lis Dostoïevski. » Cette confession, faite lors d’un entretien avec The Guardian, a de quoi surprendre. Comment l’homme qui a donné vie à l’un des personnages les plus cultes de l’histoire du jeu vidéo peut-il ignorer l’engouement planétaire pour la saga ? La réponse tient en un nom : Fiodor Dostoïevski. Steven Ogg, avec son ironie cinglante, préfère la profondeur psychologique de Raskolnikov aux excès sanglants de Los Santos. Son mépris affiché pour les jeux vidéo n’est pas feint. Lors d’une convention, un fan lui a un jour demandé s’il avait testé son propre personnage. « Non, et je ne le ferai jamais », avait-il rétorqué. Pour lui, son job est de donner vie à un rôle, pas de le consommer après. Une position radicale qui tranche avec l’adoration quasi religieuse des joueurs pour Trevor. Steven Ogg semble indifférent à l’évolution de la saga, préférant se plonger dans la littérature russe. Cependant, il avoue une fascination morbide pour la mort de son personnage. Une mort spectaculaire serait, selon lui, la cerise sur le gâteau. Certains fans spéculent déjà sur un caméo posthume de Trevor, peut-être via des flashbacks ou des références cachées. Steven Ogg, avec son détachement glacial, semble déjà tourner la page. « Je ne serai pas dans le jeu, et ça ne me manque pas. Mon histoire avec GTA s’arrête en 2013. »

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen