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Kingdom Come 2 : Legacy of the Forge – Le DLC qui révèle l’héritage d’Heinrich arrive le 9 septembre 2025
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Un voyage dans le passé d’Heinrich entre artisanat et mystères familiaux
Le DLC Legacy of the Forge pour Kingdom Come: Deliverance 2 sortira le 9 septembre 2025, plongeant les joueurs dans les origines méconnues d’Heinrich à travers Kuttenberg, sa ville natale. Entre la gestion d’un atelier de forge personnalisable inspiré des mods de Skyrim et l’énigme de l’horloge astronomique liée au passé de Martin, ce contenu promet une expérience narrative dense (10h+), mêlant artisanat réaliste et reconstruction identitaire. Un pari audacieux pour Warhorse Studios, qui mise sur l’immersion historique et des mécaniques proches de The Witcher 3 ou Red Dead Redemption 2.
A retenir :
- Sortie le 9 septembre 2025 : Le DLC Legacy of the Forge explore l’héritage familial d’Heinrich à travers Kuttenberg, avec une durée de jeu dépassant 10h (PC/PS5/Xbox Series X|S).
- Un atelier de forge immersif : Fabriquez armes et armures dans un espace personnalisable, avec des mécaniques inspirées des mods de Skyrim et une approche narrative proche de Mount & Blade II.
- L’horloge astronomique, clé du mystère : Ce monument historique pourrait révéler des secrets liés à Martin, le père adoptif d’Heinrich, via des flashbacks à la Red Dead Redemption 2.
- Kuttenberg, un hub narratif : La ville minière devient un décor central, avec des PNJ et des quêtes secondaires aussi riches que The Witcher 3: Blood and Wine.
- Comparaisons ambitieuses : Warhorse Studios vise une profondeur immersive rare dans les RPG médiévaux, entre artisanat réaliste et reconstruction identitaire.
Kuttenberg, bien plus qu’un décor : le berceau des secrets d’Heinrich
Quand Kingdom Come: Deliverance avait dévoilé Kuttenberg en 2018, la ville minière bohémienne n’était qu’un lieu de passage, célèbre pour sa quête *"Le Forgeron de Vranik"*. Cinq ans plus tard, Legacy of the Forge en fait le cœur battant de son DLC, transformant ses ruelles pavées et ses ateliers enfumés en un terrain de jeu narratif aussi dense que Novigrad dans The Witcher 3. Annoncé lors de la gamescom 2025, ce contenu téléchargeable sortira le 9 septembre sur PC, PS5 et Xbox Series X|S, avec une promesse claire : révéler l’héritage méconnu d’Heinrich.
Le teaser, sobre mais évocateur, s’ouvre sur un plan serré de l’horloge astronomique de Kuttenberg, un chef-d’œuvre mécanique du XVe siècle qui trônait déjà dans le premier opus. Cette fois, l’objet n’est pas qu’un élément de décor : il semble lié au passé de Martin, le père adoptif d’Heinrich, disparu dans des circonstances troubles. *"Tout est connecté"*, murmure une voix off dans la bande-annonce – une phrase qui résonne comme un indice pour les fans. Et si cette horloge, symbole du temps qui passe, permettait de remonter la lignée d’Heinrich ?
Warhorse Studios joue ici sur deux tableaux :
- L’immersion historique : Kuttenberg, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est reconstituée avec un souci du détail qui rappelle Assassin’s Creed Unity, mais sans les anachronismes. Les ateliers de forge, les tavernes et même les égouts (oui, ils sont visitables !) regorgent de détails interactifs.
- La dimension émotionnelle : Comme dans Red Dead Redemption 2, où chaque objet racontait une histoire, les joueurs découvriront des artéfacts familiaux (lettres, outils de forge rouillés) qui éclairent le passé d’Heinrich sous un nouveau jour.
Un détail intrigant : le DLC sera accessible dès le début de l’aventure dans Kingdom Come 2, mais son contenu s’adaptera à la progression du joueur. Une façon maligne de créer du replay, à l’instar des quêtes dynamiques de Elden Ring.
L’atelier de forge : quand l’artisanat devient une mécanique narrative
Si Legacy of the Forge se distingue, c’est avant tout par son système d’artisanat poussé. Exit les menus statiques d’Assassin’s Creed Valhalla : ici, Heinrich hérite de l’atelier de son père et doit le gérer activement. Imaginez un mélange entre :
- La personnalisation des logements dans From the Ashes (DLC du premier opus), où chaque amélioration a un impact visuel et fonctionnel.
- Les mini-jeux de forge de Mount & Blade II: Bannerlord, avec des séquences de martèlement et de trempe semi-réalistes (Warhorse promet un système "ni trop arcade, ni trop simulation").
- Les relations sociales de Kingdom Come 1, où les PNJ réagissent à vos créations – un client satisfait pourrait, par exemple, vous offrir un plan rare pour une épée à deux mains.
Mais attention, cet atelier n’est pas qu’un système de craft : c’est un hub narratif. Selon les développeurs, vous y croiserez des anciens compagnons de Martin, dont certains pourraient se révéler être des ennemis. *"Certains forgerons de Kuttenberg n’ont pas oublié les dettes du passé"*, tease Tobias Stolz-Zwilling, lead designer chez Warhorse. Une phrase qui laisse présager des choix moraux cornéliens, à la hauteur des dilemmes de The Witcher 3.
Autre nouveauté : la réputation de l’atelier. Plus vous fabriquez d’objets de qualité, plus votre renommée grandit, débloquant :
- Des commandes spéciales (ex : une armure pour un noble de Prague).
- Des visites inattendues (un moine cherchant à faire réparer une relique… suspecte).
- Des rivalités avec d’autres forgerons, pouvant mener à des duels ou des sabotages.
Un système qui rappelle les guildes de Skyrim, mais avec une profondeur narrative bien plus poussée. Reste une question : Warhorse parviendra-t-il à éviter l’écueil du "grind" ? Les joueurs de Valheim savent à quel point l’artisanat peut devenir répétitif…
"L’Heure de la Vérité" : quand l’horloge astronomique défie le temps
Si l’atelier de forge est le cœur gameplay du DLC, l’horloge astronomique en est sans doute le clé narrative. Ce monument, construit en 1410 dans la vraie Kuttenberg (aujourd’hui Kutná Hora en République tchèque), était bien plus qu’une curiosité technique : il symbolisait le pouvoir de la ville, riche grâce à ses mines d’argent.
Dans Legacy of the Forge, cet objet prend une dimension presque mystique. Les rumeurs évoquent :
- Un saut temporel : Et si Heinrich pouvait revivre des moments clés du passé de Martin, à la manière des flashbacks de God of War (2018) ?
- Un mécanisme caché : L’horloge pourrait abriter un secret architectural, comme le Project Legacy dans Assassin’s Creed.
- Un lien avec la lignée d’Heinrich : Certains fans spéculent sur un héritage noble (ou pire, maudit), à l’instar des révélations sur Arthur Morgan dans Red Dead 2.
Warhorse Studios reste évasif, mais Tobias Stolz-Zwilling a glissé lors d’une interview à IGN : *"L’horloge n’est pas qu’un décor. Elle est le reflet d’une époque où la science et la superstition se mélangeaient. Heinrich devra comprendre ce mélange s’il veut percer les secrets de sa famille."* Une déclaration qui sent bon le mystère à résoudre, avec peut-être une touche de surnaturel discret – une première pour la série, connue pour son réalisme implacable.
Pour les puristes, rassurez-vous : le DLC ne basculera pas dans le fantastique. *"Nous restons ancrés dans l’Histoire, mais parfois, la réalité dépasse la fiction"*, précise le studio. Une approche qui rappelle The Name of the Rose, où chaque détail historique cache une énigme.
Kuttenberg, futur "Toussaint" de Kingdom Come ?
Avec Blood and Wine, CD Projekt Red avait transformé The Witcher 3 en une expérience inoubliable, grâce à la région de Toussaint. Warhorse Studios semble vouloir reproduire ce tour de force avec Kuttenberg. Voici pourquoi cette ville pourrait devenir iconique :
- Une carte dense et vivante : Contrairement à From the Ashes (centré sur un village), Kuttenberg est une ville entière, avec ses quartiers riches, ses faubourgs miséreux et ses sous-sols miniers (oui, vous pourrez descendre dans les galeries !).
- Des quêtes secondaires mémorables : Warhorse promet des intrigues aussi variées que dans Deliverance 1, mais avec un lien renforcé à l’histoire principale. Exemple : aider un mineur blessé pourrait vous mener à découvrir un passage secret sous la ville.
- Un bestiaire social réaliste : Pas de monstres ici, mais des PNJ crédibles – des marchands véreux, des moines érudits, des soldats ivres… Chaque interaction pourrait cacher un indice ou une opportunité.
Le studio va même plus loin en intégrant un système de réputation locale : selon vos actions (aider les pauvres vs. corrompre les gardes), certains dialogues ou quêtes seront débloqués ou verrouillés. Une mécanique qui rappelle Disco Elysium, mais adaptée à l’univers médiéval.
Enfin, Kuttenberg servira de pont entre les deux jeux. Les joueurs du premier opus reconnaîtront des lieux (comme la taverne *À la Chèvre d’Or*), mais sous un angle inédit. *"Nous voulions montrer comment la ville a évolué, et comment Heinrich, lui, n’a pas changé – ou si peu"*, explique un développeur. Une touche de nostalgie mélancolique qui devrait parler aux fans.
Durée de vie et intégration : Warhorse vise haut
Avec une durée annoncée de 10 à 15 heures, Legacy of the Forge se positionne comme le DLC le plus ambitieux de la série. Pour comparaison :
- Rencontres avec la Mort (premier DLC de Deliverance 2) : ~8h.
- From the Ashes (DLC du premier jeu) : ~6h.
- The Witcher 3: Blood and Wine : ~20h (mais avec un monde ouvert plus vaste).
Warhorse mise sur trois piliers pour justifier cette durée :
- La narration : Une intrigue principale en 5 actes, avec des rebondissements et des choix impactants.
- L’exploration : Kuttenberg est 4 fois plus grande que Rattay (ville phare du premier jeu), avec des zones secrètes à découvrir.
- Le replay : Votre façon de gérer l’atelier et vos alliances influencent la fin du DLC. *"Il y a au moins trois fins majeures, et des variantes"*, confirme le studio.
Côté technique, le DLC s’intégrera naturellement à l’histoire principale. Les joueurs pourront :
- Y accéder dès le début de Kingdom Come 2, avec un Heinrich jeune et inexpérimenté.
- Ou attendre d’être plus avancé dans l’aventure, pour vivre l’histoire avec des compétences améliorées.
Une flexibilité qui rappelle Elden Ring, où les donjons légendaires peuvent être explorés dans n’importe quel ordre. *"Nous voulions éviter le sentiment de 'contenu à part'",* explique Warhorse. *"Kuttenberg doit faire partie intégrante du voyage d’Heinrich."*
Les défis à relever : entre attentes des fans et risques de répétition
Malgré son ambition, Legacy of the Forge devra surmonter plusieurs écueils :
- L’équilibre gameplay : L’artisanat, s’il est trop complexe, pourrait lasser. À l’inverse, s’il est trop simpliste, il décevra les fans de Mount & Blade.
- La cohérence narrative : Comment lier ce DLC à l’histoire principale sans créer de trous scénaristiques ?
- Les attentes après la gamescom : Le teaser a suscité un enthousiasme massif, mais aussi des questions. Par exemple, certains redoutent un DLC "trop linéaire" comparé à l’open-world du jeu de base.
Du côté des critiques, les avis sont partagés. JeuxVideo.com salue *"une approche audacieuse qui pourrait redéfinir les DLC narratifs"*, tandis que PC Gamer s’interroge : *"Warhorse peut-il concilier réalisme historique et mécaniques de jeu modernes sans perdre son âme ?"*
Un point semble faire consensus : si Legacy of the Forge réussit son pari, il pourrait influencer les RPG historiques à venir. *"Imaginez un DLC similaire pour Assassin’s Creed, centré sur l’atelier de Léonard de Vinci…"*, rêve un rédacteur de Kotaku. De quoi donner des idées à Ubisoft !
Pourquoi ce DLC pourrait marquer l’histoire des RPG médiévaux
Au-delà de son intérêt pour les fans de Kingdom Come, Legacy of the Forge représente un tournant pour les RPG historiques. Voici pourquoi :
- Un artisanat qui a du sens : Contrairement à Valheim ou Conan Exiles, où le craft est une mécanique de survie, ici, il est lié à l’histoire et aux relations sociales.
- Une ville qui vit : Kuttenberg n’est pas un simple décor, mais un écosystème où chaque action a des conséquences. Une approche rare depuis Morrowind.
- Un héritage qui pèse : Peu de jeux osent explorer la transmission familiale avec autant de profondeur. Même The Witcher 3 évitait le sujet des origines de Geralt.
Si Warhorse parvient à concilier réalisme, immersion et innovation narrative, Legacy of the Forge pourrait bien devenir une référence. *"Ce DLC a le potentiel pour être notre Blood and Wine à nous"*, confie un développeur sous couvert d’anonymat. *"Mais pour ça, il faut que les joueurs sentent qu’ils vivent une histoire personnelle, pas juste une extension."*
Rendez-vous le 9 septembre 2025 pour vérifier si Warhorse a tenu sa promesse. En attendant, une chose est sûre : après ce DLC, vous ne regarderez plus une enclume ou une horloge médiévale de la même façon.