Lego Game Boy (72046) : La console culte en briques, disponible en précommande avec livraison immédiate chez Amazon

Une réplique qui défie le temps : quand le Lego Game Boy (72046) ressuscite 1989

Imaginez tenir entre vos mains la Game Boy originale, cette console grise et verte qui a révolutionné le gaming portable en 1989. Le Lego Game Boy (72046) réalise ce rêve avec une précision chirurgicale. Composé de 421 pièces, le modèle reproduit chaque détail emblématique : les boutons A et B en relief, la croix directionnelle caractéristique, et même l’inscription *"Dot Matrix with Stereo Sound"* gravée sur le haut de la coque. Les dimensions ? 5,5 x 3,5 x 1 pouce, soit presque identiques à l’original (5,8 x 3,5 x 1,3 pouces). Un socle noir incliné permet de l’exposer comme une pièce de musée, tandis que les deux cartouches interchangeables – Super Mario Land et The Legend of Zelda: Link’s Awakening – s’insèrent dans le slot avec un clic satisfaisant, fidèle à l’expérience d’origine.

Mais le vrai tour de force réside dans ses trois écrans lenticulaires. En inclinant légèrement le modèle, l’écran passe de l’animation de démarrage (ce fameux "Nintendo" en pixels verts) à un niveau de Super Mario Land (où Mario court dans World 1-1), puis à la scène mythique de Link’s Awakening où Marin chante sur sa bûche. Une illusion d’optique simple mais diablement efficace, qui rappelle le mécanisme à manivelle du Lego NES (71374), sorti en 2020. Ici, pas besoin de tourner une molette : un simple mouvement du poignet suffit à recréer la magie des jeux 8-bit. "C’est comme si on revisitait son enfance, mais en version tangible et sans piles", confie Thomas, un collectionneur français qui a reçu son exemplaire dès le 26 septembre grâce à Amazon.

60 dollars seulement : le set Lego-Nintendo le plus accessible (et déjà en rupture ?)

À 59,99 $ (soit environ 55 € en Europe), ce Lego Game Boy se positionne comme l’entrée de gamme des collaborations Lego pour adultes dédiées à Nintendo. Un prix dérisoire comparé aux 270 $ du Lego Mario Kart (76970) ou aux 300 $ du Great Deku Tree (76407), sorti en 2023. Pourtant, son rapport qualité-prix n’explique pas à lui seul son succès fulgurant. La preuve ? Le set a été en rupture de précommande pendant près d’un mois sur le site officiel Lego, et les stocks chez Target, Best Buy, et GameStop sont déjà épuisés. Seuls Amazon (qui livre depuis le 26 septembre) et Walmart (fidèle à la date du 1ᵉʳ octobre) proposent encore des exemplaires – pour combien de temps ?

Cette stratégie de livraison anticipée n’est pas sans rappeler celle du Lego NES (71374), lui aussi expédié avant sa date officielle en 2020… avant de devenir introuvable en neuf et de voir ses prix exploser sur le marché de l’occasion (jusqu’à 500 $ en 2023). "Les sets rétro Nintendo sont des bombes à retardement pour les collectionneurs", analyse Sophie, gérante d’un magasin spécialisé à Paris. "Le Game Boy a tout pour plaire : il est petit, abordable, et il touche une génération qui a grandi avec lui. Si Lego ne réapprovisionne pas assez, on risque une pénurie durable."

Game Boy vs. NES : deux philosophies du rétrogaming en Lego

Si le Lego Game Boy (72046) et le Lego NES (71374) partagent la même ambition – recréer l’émotion du rétrogaming sans électronique –, leurs approches diffèrent radicalement. Le NES, avec ses 2 646 pièces et son prix de 270 $, misait sur une expérience "salons" : une console géante, une télé CRT en briques, et un niveau de Super Mario Bros. animé via une manivelle. À l’inverse, le Game Boy joue la carte de la portabilité symbolique : il tient dans une main (comme l’original), ses cartouches s’échangent en un clin d’œil, et son format compact (5,5 pouces) en fait un objet de collection facile à exposer.

Autre différence majeure : l’interactivité. Le NES reposait sur un mécanisme complexe (la manivelle) pour animer Mario, tandis que le Game Boy utilise des écrans lenticulaires, une technologie plus simple mais tout aussi immersive. "Le NES était un projet d’ingénierie, presque un objet d’art, explique Marc, designer industriel. Le Game Boy, lui, est un hommage jouable et accessible. C’est cette simplicité qui le rend génial."

Enfin, là où le NES incluait une fausse cartouche Super Mario Bros. (aujourd’hui introuvable en neuf), le Game Boy innove avec des cartouches interchangeables – une première dans la gamme. "On peut imaginer Lego sortir des extensions avec d’autres jeux cultes, comme Pokémon Rouge ou Tetris", rêve Emma, une fan de 28 ans. Une idée qui n’est pas si folle : après tout, le Lego Atari 2600 (10309) et le Lego Pac-Man Arcade (10323) ont aussi misé sur la modularité pour séduire les collectionneurs.

Derrière les briques : comment Lego a recréé l’âme de la Game Boy

Saviez-vous que la Game Boy originale a été conçue en à peine 18 mois par Gunpei Yokoi, le père du Game & Watch ? Ce détail historique a inspiré l’équipe Lego, qui a travaillé en étroite collaboration avec Nintendo pour capturer l’essence de la console. "Nous voulions que chaque pièce raconte une histoire, pas seulement qu’elle ressemble à l’original", confie un designer du projet dans une interview accordée à Brick Fanatics.

Plusieurs défis techniques ont dû être relevés :

• Les écrans lenticulaires : Après des mois de tests, Lego a opté pour une impression haute résolution sur des plaques transparentes, superposées pour créer l’effet d’animation. "Un seul millimètre d’écart et l’illusion était brisée", précise le designer.
• Les cartouches : Les modèles de Super Mario Land et Link’s Awakening ont été choisis pour leur impact culturel – le premier était le jeu de lancement de la Game Boy, le second reste l’un des Zelda les plus aimés des fans.
• La taille : Réduire la console à 421 pièces sans sacrifier les détails a nécessité des briques custom, comme les tuiles imprimées pour les boutons.

Un autre clin d’œil discret ? Le socle d’exposition, qui rappelle les stands publicitaires des années 1990 où la Game Boy était présentée en magasin. "Nous avons même envisagé d’ajouter un autocollant 'Garantie 1 an' comme sur les boîtes d’origine, mais Nintendo a préféré garder le design épuré", révèle une source proche du projet. Ces petits détails, invisibles au premier regard, font toute la différence pour les puristes.

Game Boy Color, DS… et après ? Les rumeurs sur les prochains sets Lego-Nintendo

Le succès du Lego Game Boy relance les spéculations sur d’éventuels autres modèles. Les fans rêvent déjà d’une Game Boy Color (sortie en 1998) avec ses cartouches translucides, ou d’une Nintendo DS (2004) et son écran tactile en briques. "Techniquement, une DS serait un cauchemar à concevoir, mais quel défi passionnant !" s’enthousiasme un membre du forum Eurobricks.

D’autres évoquent une Nintendo 64 ou même une Switch, bien que cette dernière pose la question de la licence : Lego et Nintendo collaborent principalement sur des produits rétro, la Switch étant encore en vente. "Je parierais plutôt sur un Lego Game & Watch, en lien avec les rééditions limitées de Nintendo", estime un analyste du marché du jouet.

Une certitude : avec des ventes déjà 30 % supérieures aux prévisions initiales (selon une source interne), ce Lego Game Boy pourrait bien devenir le set le plus vendu de la gamme Nintendo. Reste à savoir si Lego parviendra à éviter les ruptures de stock qui ont plombé la disponibilité du NES… et si les collectionneurs auront la patience d’attendre.