Il y a 34 jours
**Man of Tomorrow** : Superman et Lex Luthor, une alliance explosive contre une menace cosmique ?
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**Superman et Luthor main dans la main ? Le DCU ose l’impensable en 2027**
Man of Tomorrow s’impose comme le projet le plus audacieux de James Gunn pour le DCU, avec une prémisse choc : Superman (désormais armé d’un simple destornillador, symbole de sa désacralisation) et Lex Luthor (Nicholas Hoult), cuirassé dans une armure anti-kryptonienne inspirée des arcs Red Son et Injustice, unis contre une menace d’ampleur cosmique. Entre Brainiac, Darkseid et les rumeurs d’une Liga de la Justicia "organique", le film devra concilier héritage comics et modernité cinématographique, tout en naviguant entre deux tonalités opposées : l’optimisme solaire de Gunn et le réalisme gothique de The Batman 2 (octobre 2027). Avec un planning stratégique (sortie le 9 juillet) et une synergy renforcée entre cinéma (Supergirl, Clayface) et séries (Peacemaker S2, Lanterns), ce blockbuster pourrait bien redéfinir les règles du jeu pour DC face à Marvel.
A retenir :
- Alliance improbable : Superman et Lex Luthor unis contre une menace cosmique (Brainiac ou Darkseid ?), avec une symbolique forte : destornillador vs armure kriptonique.
- Dualité tonale du DCU : Man of Tomorrow (optimisme, réinvention) vs The Batman 2 (réalisme noir), deux visions cohabitant sous la bannière DC en 2027.
- Stratégie cross-média : Le film s’inscrit dans un écosystème élargi, avec des liens directs vers Supergirl (2026), Peacemaker S2 (2025), et une possible apparition de Mister Terrific.
- Design iconique : L’armure de Luthor, signée Jim Lee, mélange influences de Red Son (2003) et Injustice (2013), tandis que les illustrations de Jorge Jiménez et Mitch Gerads teintent la promotion d’une ambiguïté narrative.
- Enjeu commercial : Sortie le 9 juillet 2027, le film évite la concurrence Marvel et mise sur l’élan de Superman (600M$ en 2025) pour ancrer le DCU.
**Un Tour de Force Narratif : Quand les Ennemis Deviennent Alliés**
Imaginez la scène : Superman, le symbole ultime d’espoir, brandit un destornillador comme une arme improvisée, tandis que Lex Luthor, son éternel rival, se tient à ses côtés dans une armure futuriste alimentée par de la kriptonite. Ce n’est pas un fanfilm, mais bien la prémisse officielle de Man of Tomorrow, le prochain blockbuster de James Gunn pour le DCU. Après le triomphe critique et public de Superman (2025) – 600 millions de dollars engrangés et une réinvention saluée du personnage –, cette suite promet de bousculer les codes en explorant une dynamique inédite : l’alliance forcée entre le Kryptonien et le milliardaire paranoïaque.
L’affiche révélée par Jim Lee, légende des comics DC, est un manifeste visuel de cette ambiguïté. Superman y pose avec une désinvolture calculée, presque ironique, tandis que Luthor, cuirassé jusqu’aux dents, incarne la menace technologique. Pourtant, le destornillador – objet du quotidien détourné en arme – suggère une désacralisation volontaire du héros. *"C’est une façon de montrer que Clark est prêt à se salir les mains, à sortir des schémas traditionnels"*, expliquait Gunn lors d’une interview pour Empire. Une approche qui rappelle les arcs Superman: Red Son (2003), où Luthor devient un héros malgré lui, ou Injustice (2013), où la ligne entre bien et mal s’estompe.
Mais pourquoi cette alliance ? Les rumeurs persistent autour d’un ennemi commun d’ampleur cosmique : Brainiac, le collectionneur de mondes, ou Darkseid, le tyran de Apokolips, seraient en lice. *"Ce ne sera pas un méchant lambda. Il faudra une menace capable de justifier que deux génies s’unissent, malgré leur haine mutuelle"*, confiait une source proche du projet à The Hollywood Reporter. Une trame qui n’est pas sans évoquer Justice League: War (2014), où Luthor collabore avec la Ligue… avant de les trahir. La différence ? Ici, l’ambiguïté est assumée dès le départ, comme en témoignent les illustrations complémentaires de Jorge Jiménez et Mitch Gerads, où coopération et affrontement se mêlent.
"Nicholas Hoult a apporté une vulnérabilité à Luthor dans le premier film. Cette fois, on va explorer sa capacité à être un stratège, mais aussi un homme désespéré." — James Gunn, Variety, mars 2026.
**L’Armure de Luthor : Entre Hommage et Subversion**
L’élément le plus frappant de la campagne marketing reste sans conteste l’armure anti-Superman de Lex Luthor. Dans les comics, ce dispositif – souvent alimenté par de la kriptonite – symbolise la paranoïa technologique du milliardaire, mais aussi son obsession à surpasser le Kryptonien. La version dessinée par Jim Lee pour le film, avec ses lignes anguleuses et ses émetteurs d’énergie verte, semble puiser dans plusieurs références clés :
- Superman: Red Son (2003) : Où Luthor, en héros malgré lui, porte une armure similaire pour combattre un Superman devenu tyran.
- Injustice: Gods Among Us (2013) : Univers où Luthor mène une résistance armée contre un Superman corrompu.
- Lex Luthor: Man of Steel (1986) : Mini-série où le milliardaire utilise une armure pour affronter Metallo.
Pourtant, Man of Tomorrow pourrait en subvertir la symbolique. *"Cette armure n’est pas seulement une protection, c’est un aveu d’échec. Luthor réalise qu’il ne peut pas gagner seul"*, analyse Mark Waid, scénariste emblématique de Superman, dans une tribune pour IGN. Une interprétation qui colle avec le Luthor de Nicholas Hoult, plus charismatique que jamais, mais aussi plus humain – un équilibre délicat que le film devra maintenir pour éviter de tomber dans le cliché du "méchant repenti".
Autre détail intrigant : la kriptonite intégrée à l’armure. Dans les comics, ce minerai est souvent utilisé comme une arme psychologique, rappelant à Superman sa vulnérabilité. Ici, son inclusion pourrait servir un double objectif : affaiblir Clark si nécessaire, mais aussi montrer que Luthor est prêt à prendre des risques (la kriptonite est toxique pour les humains sur le long terme). Un sacrifice calculé ? *"Tout est une question de contrôle pour Lex. Même sa propre santé"*, note Paul Dini, co-créateur de Batman: The Animated Series.
**2027 : L’Année où le DCU Devra Trouver son Équilibre**
Avec Man of Tomorrow et The Batman 2, l’été 2027 s’annonce comme un test grandeur nature pour DC Studios. Deux films, deux tonalités, une même bannière – une stratégie risquée, mais assumée. *"Nous ne voulons pas d’un univers monolithique. Le DCU doit refléter la diversité des histoires que nous racontons"*, déclarait Peter Safran, co-PDG de DC Studios, en février 2026.
Côté planning, Man of Tomorrow bénéficie d’un créneau estival stratégique (9 juillet), évitant la concurrence directe avec les blockbusters Marvel. Mais son vrai défi sera de capitaliser sur l’élan de Superman (2025) tout en intégrant les nouveaux piliers du DCU :
- Supergirl (2026) : Le film solo de Kara Zor-El, interprété par Milly Alcock, pourrait poser les bases d’un crossover futur.
- Clayface : Projet mystérieux centré sur le personnage de Basil Karlo, lié à la Liga de la Justicia.
- Peacemaker S2 (2025) et Lanterns (2026) : Ces séries pourraient introduire des éléments clés, comme le retour de Mister Terrific, un allié potentiel pour Superman.
Gunn a évoqué une Liga de la Justicia "organique", sans préciser si elle émergera dès 2027. *"Nous ne voulons pas forcer les choses. Les héros doivent se rencontrer naturellement, comme dans les comics des années 60"*, précisait-il. Une approche qui contraste avec la stratégie accélérée de Marvel, souvent critiquée pour ses crossovers précoces. Reste à voir si cette patience paiera face à un public habitué à l’instantanéité.
Enfin, la synergie cinéma-télévision sera cruciale. Peacemaker S2 (2025) et Lanterns (2026) pourraient semer des indices pour Man of Tomorrow, à l’image de l’apparition surprise de Amanda Waller dans Superman (2025). *"Nous construisons un puzzle. Chaque pièce a son importance"*, assurait James Gunn lors de la DC FanDome 2026. Une promesse qui, si elle est tenue, pourrait donner à DC un avantage narratif face à Disney+.
**Derrière les Coulisses : Quand les Artistes Réinventent la Légende**
Si Man of Tomorrow suscite autant d’attentes, c’est aussi grâce à l’implication d’artistes de légende. Jim Lee, directeur créatif de DC Comics, a supervisé personnellement les designs, insistant sur un équilibre entre modernité et hommage aux classiques. *"Nous voulions que l’armure de Luthor ait l’air crédible, mais aussi qu’elle évoque 80 ans d’histoire"*, confiait-il à ComicBook.com.
Les illustrations complémentaires, signées Jorge Jiménez (connu pour son travail sur Injustice) et Mitch Gerads (célèbre pour Mister Miracle), ajoutent une couche de complexité. Leurs dessins, partagés par les acteurs sur les réseaux sociaux, oscillent entre coopération forcée (Superman et Luthor dos à dos) et affrontement inévitable (poings serrés, regards méfiants). *"Ces images racontent une histoire à elles seules. Elles préparent le public à une narration non linéaire"*, analysait Dan DiDio, ancien rédacteur en chef de DC.
Autre anecdote révélatrice : le destornillador de Superman. *"C’était une idée de James [Gunn]. Il voulait un objet qui symbolise le côté 'homme du peuple' de Clark, mais aussi son adaptabilité"*, révélait David Corenswet (Superman) dans une interview pour GQ. Un détail qui, combiné à l’armure de Luthor, crée un contraste visuel saisissant : d’un côté, la technologie surpuissante ; de l’autre, l’ingéniosité humble.
Enfin, la bande-originale, confiée à John Murphy (connu pour Sunshine et Kick-Ass), promet d’accentuer cette dualité. *"La musique doit refléter à la fois l’émerveillement et la tension. Imaginez des thèmes héroïques… qui se brisent soudain"*, décrivait le compositeur. Une approche qui rappelle les partitions de Hans Zimmer pour The Dark Knight, où la beauté côtoie le chaos.
**Le Pari de Gunn : Réinventer sans Trahir**
Avec Man of Tomorrow, James Gunn prend un risque calculé : moderniser Superman sans renier son héritage. *"Nous ne voulons pas d’un film qui ressemble à ce qui a déjà été fait. Mais nous ne voulons pas non plus trahir l’essence des personnages"*, résumait-il. Un équilibre périlleux, surtout après le succès de Superman (2025), qui avait séduit par son mélange de nostalgie (hommages aux films de Donner) et de novation (un Clark Kent plus jeune, plus accessible).
Les premiers retours des test screenings (organisés en décembre 2026) sont encourageants, mais soulignent un défi : l’équilibre tonal. *"Certaines scènes sont hilarantes, d’autres profondément sombres. Il faut s’accrocher, mais ça paie"*, confiait un participant anonyme à Collider. Une réaction qui rappelle les débats autour de Thor: Ragnarok (2017), où l’humour de Taika Waititi avait divisé.
Autre enjeu : la réception de Nicholas Hoult. Son Luthor dans Superman (2025) avait été salué pour sa profondeur psychologique, loin du cliché du méchant caricatural. *"Hoult donne à Luthor une humanité qui le rend terrifiant, parce qu’on comprend ses motivations"*, écrivait The Guardian. Dans Man of Tomorrow, il devra pousser cette ambiguïté plus loin, en incarnant un homme tiraillé entre orgueil et survie.
Enfin, la question des crossovers futurs plane. Gunn a confirmé que le film posera des bases pour la Liga de la Justicia, mais sans préciser comment. *"Ce ne sera pas un simple rassemblement de héros. Il faudra que ça ait du sens"*, insistait-il. Une approche qui contraste avec la stratégie "tout, tout de suite" de Marvel, souvent critiquée pour son manque de patience. Si DC parvient à maîtriser cette construction progressive, Man of Tomorrow pourrait bien devenir le socle d’une nouvelle ère.
Reste une inconnue : l’impact des séries. Peacemaker S2 (2025) et Lanterns (2026) pourraient introduire des éléments clés, comme le suggère la rumeur d’une apparition de Mister Terrific. *"Nous voulons que les fans aient l’impression de découvrir un univers cohérent, où chaque histoire compte"*, expliquait Peter Safran. Un pari ambitieux, mais qui, s’il est réussi, pourrait donner à DC un avantage narratif majeur face à la concurrence.
Le 9 juillet 2027, Man of Tomorrow ne sera pas qu’un simple blockbuster : ce sera un test pour le DCU tout entier. Entre l’alliance explosive de Superman et Lex Luthor, la menace d’un ennemi cosmique, et une stratégie cross-média ambitieuse, James Gunn mise gros. Le succès dépendra de sa capacité à concilier réinvention (un Superman désacralisé, un Luthor vulnérable) et fidélité à l’héritage (hommages aux comics, construction patiente de la Liga).
Si le pari réussit, DC pourrait enfin trouver son équilibre – entre lumière et ombre, entre cinéma et télévision, entre nostalgie et innovation. Sinon, le risque est grand de voir les fans se diviser, comme ce fut le cas pour Justice League (2017). Une chose est sûre : avec son mélange d’audace narrative, de design iconique et de stratégie médiatique, Man of Tomorrow a déjà marqué l’histoire… avant même sa sortie. L’Homme de Demain est-il prêt à devenir la légende d’aujourd’hui ? La réponse dans deux ans.