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Mario Kart World : Quand les PNJ deviennent des voleurs de bolides façon GTA
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Il y a 19 jours

Mario Kart World : Quand les PNJ deviennent des voleurs de bolides façon GTA

Découvrez comment Mario Kart World révolutionne l’univers de la course avec des PNJ capables de voler des véhicules, créant un chaos hilarant inspiré de GTA. Entre errance de victimes désemparées et cycles de vengeance improvisés, ce système intentionnel ajoute une couche d’immersion et d’humour décalé, prouvant que Nintendo maîtrise l’art de mélanger innovation et folie pure.

A retenir :

  • Les PNJ de Mario Kart World volent les voitures entre eux, comme dans Grand Theft Auto, mais dans un univers Mushroom Kingdom 100% déjanté.
  • Un Toad dérobant la voiture d’un Shy Guy n’est pas un bug, mais une mécanique de jeu intentionnelle, ajoutant un chaos systémique et organique.
  • Les victimes réagissent de manière imprévisible : certaines errent sans but, d’autres disparaissent, et les plus audacieuses volent un autre véhicule pour se venger.
  • Inspiré des open-world comme Forza Horizon et Red Dead Redemption 2, ce système renforce l’immersion et l’humour absurde, signature de la série.
  • Nintendo prouve une fois de plus son génie en mélangeant course pure, interactions dynamiques et liberté totale, le tout dans un style inimitably *Nintendo*.

Imaginez la scène : un Shy Guy vert, aussi insouciant qu’un touriste en vacances, gare sa voiture flambant neuve devant le Château de Peach. Il s’éloigne d’un pas nonchalant, peut-être pour aller chercher un Champignon 1-Up ou un café chez Toadette. Soudain, un Toad opportuniste, le regard malicieux, s’engouffre dans le véhicule et démarre en trombe, laissant le pauvre Shy Guy bouche bée, les clés encore tièdes dans sa main. Bienvenue dans Mario Kart World, où le vol de voiture n’est plus réservé aux ruelles sombres de Los Santos, mais bien aux rues ensoleillées du Royaume Champignon.

Cette scène surréaliste, capturée et partagée par le célèbre créateur de contenu Supper Mario Broth, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Et pour cause : elle révèle une mécanique de jeu aussi inattendue qu’hilarante. Ici, les PNJ (personnages non-joueurs) ne se contentent pas de faire de la figuration ou de lancer des carapaces bleues à tort et à travers. Non, ils volent des voitures. Et ce n’est pas un bug, mais bel et bien une fonctionnalité intégrée au jeu, pensée pour ajouter une couche de chaos et d’imprévisibilité à cet open-world ambitieux.

Des PNJ hors-la-loi : le chaos comme système de jeu

Contrairement aux précédents opus de la série, où l’action se limitait aux circuits et aux arènes, Mario Kart World mise sur un monde ouvert où chaque détail compte. Et parmi ces détails, certains sont particulièrement savoureux. Comme l’explique Supper Mario Broth, le jeu ne lie pas les véhicules à leurs propriétaires. Une voiture abandonnée, même pour quelques secondes, devient une proie facile pour le premier Toad, Koopa ou Shy Guy venu. Résultat ? Des scènes dignes des meilleurs films de braquages, mais avec une touche 100% Nintendo : pas de violence, pas de police, juste un Shy Guy désemparé qui regarde sa voiture s’éloigner, impuissant.

Ce qui frappe, c’est que cette mécanique n’est pas un simple gag ponctuel. Elle est systémique. Les PNJ agissent de manière autonome et imprévisible, créant des situations toujours différentes. Un Toad peut voler une voiture sous vos yeux, puis se faire lui-même déposséder cinq minutes plus tard par un Koopa Troopa particulièrement audacieux. Les véhicules changent de mains comme des cartes Pokémon dans une cour d’école, et c’est cette dynamique organique qui rend le monde de Mario Kart World si vivant.

À mi-chemin entre Forza Horizon et Grand Theft Auto, le jeu prouve que Nintendo a su tirer les leçons des meilleurs open-world tout en y ajoutant sa patte unique. Ici, pas de wanted level ni de fusillades, mais une anarchie joyeuse où la loi du plus malin (ou du plus rapide) s’applique. Et si les joueurs ne peuvent pas encore participer activement à ce marché noir automobile, une question persiste : pourront-ils, à terme, exploiter ce système à leur avantage ? Ou finiront-ils, eux aussi, par se faire voler leur bolide par un Goomba particulièrement retors ?

"Et maintenant, je fais quoi ?" : le sort des PNJ lésés

Que devient un Shy Guy ou un Toad une fois privé de son moyen de transport ? Les observations de Supper Mario Broth et d’autres joueurs révèlent trois scénarios possibles, chacun plus absurde que le précédent.

Dans la majorité des cas, le PNJ spolié erre sans but, comme un touriste égaré dans une ville inconnue. Il peut marcher en cercle, regarder autour de lui avec un air perdu, ou simplement rester planté là, comme s’il attendait un bus qui ne viendra jamais. Après quelques minutes, si le joueur s’éloigne suffisamment, le PNJ disparaît (ou despawn, pour les puristes), comme emporté par une brise mystérieuse. Une fin peu glorieuse, mais qui évite une errance éternelle.

Parfois, le PNJ lésé tente de se racheter une dignité. Il se dirige alors vers le bâtiment le plus proche — un magasin Toad, une maison en champignon — et disparaît à l’intérieur, comme pour se cacher de sa honte. Une solution élégante, presque shakespearienne : plutôt que de subir l’affront en public, mieux vaut se retirer discrètement.

Mais le meilleur reste à venir. Dans de rares cas, le PNJ victime du vol décide de rendre la monnaie de sa pièce. Refusant le rôle de souffre-douleur, il repère une voiture laissée sans surveillance et l’"emprunte" à son tour, parfois sous les yeux médusés du joueur. Un cycle de vengeance automobile se met alors en place, transformé en une comédie improvisée où chacun tente de récupérer ce qu’il a perdu. Comme dans Red Dead Redemption 2, où les civils réagissent de manière crédible (et souvent hilarante) aux actions du joueur, Mario Kart World donne à ses PNJ une liberté d’action qui rend le monde incroyablement immersif.

Derrière le chaos : l’art de Nintendo pour créer un monde vivant

Ce système de vol de voitures n’est pas qu’un simple gag. Il révèle une philosophie de design ambitieuse, où chaque élément du jeu contribue à créer un écosystème crédible et dynamique. En ne liant pas les véhicules à leurs propriétaires, Nintendo a introduit une variable imprévisible qui force les joueurs à rester attentifs. Qui sait ? Peut-être qu’en garant votre bolide pour aller chercher un Étoile, vous le retrouverez avec un nouveau propriétaire à votre retour.

Cette approche rappelle celle des meilleurs open-world, comme The Witcher 3 ou Elden Ring, où les PNJ ont leurs propres routines et réagissent au monde qui les entoure. Mais là où ces jeux misent sur le réalisme, Mario Kart World choisit l’absurde et l’humour. Un Koopa volant une voiture, c’est à la fois dérangeant et hilarant, parce que cela brise les codes d’un univers habituellement aseptisé. Ici, même les méchants ont des problèmes de parking.

Et c’est précisément cette liberté qui rend le jeu si captivant. Les joueurs ne savent jamais à quoi s’attendre : un Toad peut vous doubler en trombe sur l’autoroute, un Shy Guy peut vous voler votre voiture sous votre nez, et un Bowser peut très bien finir par se retrouver à pied, maudissant le jour où il a décidé de faire une pause pipi. Dans Mario Kart World, tout peut arriver, et c’est exactement ce qui fait son charme.

Un clin d’œil malicieux à la culture gaming

Difficile de ne pas voir dans ces vols de voitures un hommage décalé à Grand Theft Auto, la série où le vol de véhicule est une mécanique centrale. Mais là où GTA mise sur le crime organisé et la violence urbaine, Mario Kart World transforme cette idée en une farce colorée, où les voleurs sont des champignons anthropomorphes et les victimes des créatures aussi inoffensives que des Shy Guys.

Cette référence n’est pas isolée. Le jeu regorge de clins d’œil à d’autres franchises, comme si Nintendo s’amusait à mélanger les univers. Un Toad volant une voiture, c’est un peu comme si Luigi décidait de jouer les hitmen dans Hitman, ou si Peach se mettait au parkour façon Mirror’s Edge. Ces croisements inattendus créent un effet de surprise constant, où le joueur ne sait jamais quelle référence ou quel running gag il va croiser.

Et c’est là que réside le génie de Nintendo : prendre des mécaniques éprouvées dans d’autres jeux et les réinventer à sa sauce. Le vol de voiture devient une comédie, les PNJ deviennent des acteurs improvisés, et le monde ouvert se transforme en un terrain de jeu infini, où chaque session est unique.

Et demain ? Vers un Mario Kart encore plus chaotique ?

Si cette mécanique de vol de voitures est déjà un succès auprès des joueurs, une question se pose : jusqu’où Nintendo ira-t-il ? Les joueurs pourront-ils, à l’avenir, participer activement à ce marché noir automobile ? Pourront-ils voler des voitures eux-mêmes, ou devront-ils se contenter d’observer le chaos depuis leur siège conducteur ?

Certains fans rêvent déjà d’un mode "Carjacking Championship", où le but serait de voler un maximum de véhicules en un temps limité, avec des Shy Guys et des Toads en guise de concurrents. D’autres imaginent des quêtes secondaires où il faudrait aider un PNJ à retrouver sa voiture, ou au contraire, saboter les plans d’un voleur en série.

Une chose est sûre : avec Mario Kart World, Nintendo a prouvé qu’il pouvait innover sans renier l’ADN de ses franchises. Le chaos, l’humour et la liberté ont toujours été au cœur de Mario Kart, et ce nouvel opus les pousse encore plus loin. Alors, prêt à vous faire voler votre voiture par un Goomba ? Dans ce jeu, même les méchants ont du style.

Mario Kart World ne se contente pas de repenser la course automobile : il réinvente l’idée même d’un monde vivant, où chaque PNJ a sa propre personnalité et ses propres (mauvaises) idées. Entre vols de voitures improvisés, cycles de vengeance hilarants et références malicieuses à la culture gaming, le jeu prouve que Nintendo maîtrise l’art de surprendre. Ici, le chaos n’est pas un bug, mais une fonctionnalité — et c’est précisément ce qui rend cet univers si addictif. Alors, la prochaine fois que vous garerez votre bolide près d’un Toad suspect, méfiez-vous : dans le Royaume Champignon, personne n’est à l’abri.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
"Imaginez un monde où les PNJ ne sont pas seulement des figurants, mais des acteurs en herbe. Dans Mario Kart World, Nintendo a réussi à transformer un simple vol de voiture en une mécanique de jeu aussi hilarante que géniale. Les Toads, Koopas et Shy Guys volent des voitures comme des pros, créant des scènes dignes des meilleurs films de braquage. C'est comme si Nintendo avait décidé de faire un Grand Theft Auto avec des champignons et des licornes. Et le meilleur dans tout ça ? Les joueurs ne savent jamais à quoi s'attendre. Un Toad peut vous doubler en trombe, un Shy Guy peut vous voler votre voiture sous votre nez, et un Bowser peut très bien finir à pied, maudissant le jour où il a décidé de faire une pause pipi. Dans Mario Kart World, tout peut arriver, et c'est exactement ce qui fait son charme. Prêt à vous faire voler votre voiture par un Goomba ? Dans ce jeu, même les méchants ont du style."

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic