Il y a 12 jours
Microsoft Flight Simulator 2024 sur PS5 : Précommandes ouvertes, un réalisme inédit à portée de manette
h2
Pourquoi *Microsoft Flight Simulator 2024* sur PS5 marque un tournant pour les simulateurs de vol ?
Après des années d’attente, les joueurs PlayStation peuvent enfin s’élancer dans les cieux avec une fidélité inégalée. Le titre d’**Asobo Studio**, prévu pour le **8 décembre**, exploite à fond les capacités du **DualSense** (retour haptique, gâchettes adaptatives) et propose **125 aéronefs ultra-détaillés**, du planeur au jet supersonique. Les précommandes offrent en bonus le **Northrop T-38A Talon**, un jet militaire pilotable, tandis que l’annonce d’une compatibilité **PS VR2 pour 2026** promet une immersion encore plus profonde. Sans oublier les périphériques comme le **Thrustmaster T-Flight Hotas One**, qui rendent l’expérience accessible sans PC haut de gamme.A retenir :
- Sortie le 8 décembre : *Microsoft Flight Simulator 2024* atterrit sur PS5 avec un monde reproduit via données satellitaires et modélisation 3D dynamique.
- Technologie DualSense révolutionnaire : gâchettes adaptatives pour la résistance des commandes, retour haptique pour les turbulences, et haut-parleur intégré pour les communications radio en temps réel.
- 125 aéronefs modélisés (vs 30-50 chez les concurrents), incluant des dirigeables, montgolfières et jets militaires comme le Northrop T-38A Talon offert en précommande.
- PS VR2 compatible en 2026 : une première pour la franchise, promettant une immersion totale comme dans *Gran Turismo 7*.
- Périphériques dédiés : le Thrustmaster T-Flight Hotas One (14 boutons programmables, précision 10 bits) évite le besoin d’un PC coûteux.
- Mises à jour cross-platform : nouvelles cartes météo et aéroports synchronisées entre PS5, Xbox et PC.
Un décollage historique : le simulateur ultime enfin sur PlayStation
Imaginez survoler les pyramides d’Égypte au lever du soleil, traverser une tempête au-dessus de l’Atlantique, ou atterrir de nuit sur un porte-avions… sans quitter votre salon. C’est la promesse tenue par *Microsoft Flight Simulator 2024*, qui brise enfin son exclusivité Xbox/PC pour atterrir sur **PS5 le 8 décembre**. Un événement attendu depuis des années par les fans de simulation, souvent contraints d’investir dans du matériel onéreux pour profiter d’une expérience similaire.
Ce n’est pas un simple portage, mais une **réinvention** pensée pour la manette PlayStation. Là où les versions PC exigeaient des configurations musclées (RTX 3080 recommandée pour le 4K), la PS5 offre une alternative **optimisée et accessible**, sans compromis majeurs sur la qualité visuelle. Le studio français **Asobo** (déjà derrière *A Plague Tale*) a collaboré étroitement avec **Sony** pour tirer parti des spécificités du hardware, comme le **SSD ultra-rapide** qui réduit les temps de chargement des immenses cartes du jeu.
Pourquoi ce délai ? Contrairement à des rumeurs évoquant des tensions entre Microsoft et Sony, les développeurs expliquent que l’adaptation a nécessité **plus de 18 mois de travail** pour recréer les systèmes de contrôle et intégrer les fonctionnalités du DualSense. Un défi technique comparable à celui de *Final Fantasy VII Remake*, qui avait dû être repensé pour les commandes de la PS4.
Le DualSense transforme votre manette en cockpit
Oubliez les claviers et souris : ici, c’est la **manette qui devient l’interface de vol**. Les **gâchettes adaptatives** du DualSense simulent la résistance des commandes en fonction de l’aéronef piloté. Par exemple, manœuvrer un **Boeing 747** en pleine tempête demandera un effort physique réel, tandis qu’un **planeur** répondra avec légèreté. Une nuance que même des joysticks haut de gamme comme le *Logitech G Pro Flight Yoke* (250 €) peinent à restituer sans calibration complexe.
Le **retour haptique** va plus loin que de simples vibrations : il distingue les **turbulences légères** (comme un vol en montgolfière) des **secousses violentes** (un atterrissage raté ou un passage dans un nuage d’orage). Le **haut-parleur intégré** diffuse quant à lui les communications radio avec les tours de contrôle, les alertes du tableau de bord, ou même le bruit des réacteurs – une immersion qui rappelle l’approche audio de *Hellblade: Senua’s Sacrifice*, mais appliquée à l’aviation.
Et demain, le casque VR ? La confirmation d’une compatibilité avec le **PS VR2 en 2026** a électrisé les fans. Si *Gran Turismo 7* avait ouvert la voie, *Flight Simulator* promet une expérience bien plus ambitieuse : **regarder autour de soi dans le cockpit à 360°, manipuler les interrupteurs manuellement, ou même sortir la tête par la fenêtre** (virtuellement) pour admirer le paysage. Un bond en avant qui pourrait redéfinir les standards des simulateurs.
125 aéronefs, des montgolfières aux jets militaires : un hangar sans équivalent
Avec **125 appareils modélisés**, le jeu écrase la concurrence. *X-Plane 12* (30 aéronefs de base) et *Aerofly FS 4* (50 modèles) semblent soudain limités face à cette **flotte variée**, qui inclut :
- Des classiques de l’aviation civile : Airbus A320, Boeing 787 Dreamliner, ou encore le mythique Concorde (en DLC).
- Des engins insolites : dirigeables, montgolfières, et même un **avion solaire** inspiré de Solar Impulse.
- Des jets militaires : le **F-14 Tomcat** (star de *Top Gun*), le **Su-57 Felon** russe, ou le **Northrop T-38A Talon**, offert en précommande.
- Des appareils historiques : du Wright Flyer (1903) au Spitfire de la Seconde Guerre mondiale.
Chaque modèle bénéficie d’une **modélisation intérieure et extérieure réaliste**, avec des cockpits interactifs où chaque bouton et cadran a une fonction. Les passionnés d’aéronautique apprécieront les détails comme les **procédures de checklist authentiques** ou les **pannes simulées** (moteur en feu, pression cabine, etc.), inspirées de scénarios réels utilisés par les pilotes.
Le saviez-vous ? Le **Northrop T-38A Talon**, inclus en bonus de précommande, est un jet d’entraînement utilisé par l’US Air Force depuis les années 1960. Dans le jeu, il atteint **Mach 1.3** (1 600 km/h) et permet des figures acrobatiques comme des **tonneaux ou des montées verticales** – une expérience radicalement différente des avions de ligne.
Précommandes : un jet supersonique et des périphériques pour piloter comme un pro
Les joueurs qui réservent *Microsoft Flight Simulator 2024* sur PS5 recevront immédiatement le **Northrop T-38A Talon**, mais aussi :
- Un skin exclusif pour le Boeing 747 aux couleurs de la PS5.
- Un guide de vol numérique (PDF) avec des tutoriels pour débutants.
- Un accès anticipé à 3 aéroports supplémentaires (dont Dubai et Sydney).
Côté matériel, le **Thrustmaster T-Flight Hotas One** (environ 100 €) se positionne comme le compagnon idéal. Sa version *Collectors Edition*, aux couleurs du jeu, offre :
- 14 boutons programmables pour assigner des commandes complexes (train d’atterrissage, volets, etc.).
- Un mini-levier de gaz intégré pour ajuster la puissance des moteurs.
- Une précision 10 bits, soit 1 024 niveaux de détection (contre 256 pour un joystick basique).
À titre de comparaison, le *Logitech G Pro Flight Yoke* (250 €) reste plus précis, mais nécessite un PC puissant. Ici, le **Hotas One** offre un **équilibre parfait** entre performance et accessibilité, sans obligation de monter une configuration à 2 000 €.
Attention aux stocks ! Lors de la sortie de *Star Wars Squadrons* (2020), les périphériques de vol avaient été **épuisés en 48h** chez la plupart des revendeurs. Les joueurs intéressés feront bien de précommander leur matériel en même temps que le jeu.
Un écosystème vivant : mises à jour et communauté
Contrairement à des simulateurs statiques comme *FlightGear*, *Microsoft Flight Simulator 2024* mise sur un **monde dynamique** :
- Météo en temps réel : les données sont synchronisées avec les satellites météorologiques, reproduisant fidèlement les fronts nageurs ou les ouragans.
- Trafic aérien authentique : les vols commerciaux suivent les horaires réels (via des APIs comme FlightAware).
- Aéroports mis à jour : nouveaux terminaux, pistes, et même des chantiers en cours (comme l’expansion de l’aéroport de Paris-Orly).
Les mises à jour seront **cross-platform**, ce qui signifie que les joueurs PS5 bénéficieront des mêmes nouveautés que ceux sur Xbox ou PC. Une approche similaire à *Fortnite*, mais appliquée à un simulateur.
Côté multijoueur, le jeu proposera :
- Des vols en groupe (jusqu’à 32 joueurs) pour des formations ou des courses.
- Un mode "tour de contrôle" où un joueur guide les autres à l’atterrissage.
- Des défi communautaires (ex : traverser l’Atlantique sans GPS).
Mais attention : certains puristes regrettent l’absence d’un **mode "simulation pure"** aussi poussé que dans *X-Plane*, où les systèmes électriques ou hydrauliques sont modélisés jusqu’au dernier câble. Ici, l’accent est mis sur l’**accessibilité** sans sacrifier le réalisme.
Derrière les coulisses : comment Asobo a recréé la Terre
Pour modéliser la planète entière, l’équipe a utilisé :
- 2,5 pétaoctets de données satellitaires (l’équivalent de 500 000 DVD).
- Des algorithmes d’**IA** pour générer les bâtiments et la végétation en procédural.
- Des partenariats avec **Bing Maps** et **Blackshark.ai** pour les textures haute résolution.
Un défi technique colossal, comme l’explique **Jörg Neumann**, chef du projet chez Microsoft : "Reproduire chaque arbre, chaque route, chaque bâtiment avec précision était impossible il y a 10 ans. Aujourd’hui, grâce au cloud computing et à l’IA, nous pouvons offrir une Terre vivante, où même les saisons changent en temps réel."
Les joueurs pourront ainsi voir :
- Les feux de forêt en Californie (mis à jour en fonction des alertes réelles).
- Les marées et courants marins pour les atterrissages sur porte-avions.
- Les éclipses solaires et aurores boréales, calculées en fonction de la date et de la position.
Une prouesse qui a nécessité **5 ans de développement** et une équipe de 300 personnes, dont des anciens pilotes de ligne pour valider les mécaniques de vol.
Reste une question : parviendra-t-il à convaincre les joueurs occasionnels, habitués à des expériences plus arcades ? Une chose est sûre : pour la première fois, **piloter un avion de ligne ou un jet militaire n’a jamais été aussi accessible** – et aussi bluffant.