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Monster Hunter Wilds : Capcom mise sur la Nintendo Switch 2 pour un rebond historique ?
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Il y a 32 jours

Monster Hunter Wilds : Capcom mise sur la Nintendo Switch 2 pour un rebond historique ?

Un échec commercial sur PS5 qui pourrait trouver une issue sur Switch 2

Monster Hunter Wilds peine à convaincre sur PlayStation 5 avec 477 000 ventes seulement, un score décevant face aux 10 millions de Monster Hunter Rise sur Switch. Entre un coût prohibitif (console + abonnement PS Plus) et un patch catastrophique en août 2025, Capcom cherche désespérément une solution. La Nintendo Switch 2, avec son succès surprise et ses technologies adaptées (DLSS, écran OLED 8"), pourrait bien devenir la planche de salut de la franchise. Mais Nintendo, focalisée sur ses exclusivités 2025 comme Metroid Prime 4, acceptera-t-elle ce portage ? Une bataille stratégique s’annonce.

A retenir :

  • 477 000 ventes pour Monster Hunter Wilds sur PS5, un score inférieur à Monster Hunter World (660 000 en 3 jours au Japon en 2018).
  • Le patch d’août 2025 a introduit des bugs critiques (freezes en mission), forçant Capcom à le retirer en urgence.
  • Haruhiro Tsujimoto (PDG Capcom) pointe le coût élevé de la PS5 (549,99 €) et l’abonnement PS Plus obligatoire comme freins majeurs.
  • La Switch 2 (DLSS, rétrocompatibilité, écran OLED 8") pourrait reproduire le succès de Monster Hunter Rise (10M+ ventes).
  • Nintendo privilégie ses exclusivités 2025 (Metroid Prime 4), compliquant les négociations pour un portage.
  • Capcom doit revoir sa stratégie : un portage sur Switch 2 serait-il la clé pour sauver la franchise ?

Un lancement raté sur PS5 : pourquoi Monster Hunter Wilds déçoit autant ?

Avec seulement 477 000 exemplaires vendus sur PlayStation 5 depuis son lancement, Monster Hunter Wilds est loin d’atteindre les objectifs fixés par Capcom. Un constat d’autant plus surprenant que le titre bénéficiait d’atouts majeurs : un univers immersif, des mécaniques de chasse approfondies, et une fidélité graphique poussée (1440p en 4K dynamique, 60 FPS en mode performance). Alors, où se situe le problème ?

Pour Haruhiro Tsujimoto, PDG de Capcom, la réponse tient en deux mots : accessibilité économique. Entre le prix élevé de la PS5 (549,99 € en France), l’abonnement PS Plus indispensable pour le multijoueur (à partir de 8,99 €/mois), et le tarif du jeu lui-même (79,99 € en édition standard), la note devient salée pour les joueurs, notamment les plus jeunes. À titre de comparaison, Monster Hunter Rise (2021) a dépassé les 10 millions de ventes sur Nintendo Switch, une plateforme bien plus abordable. Un écart qui en dit long sur l’importance du rapport qualité-prix dans l’industrie du jeu vidéo.

Mais ce n’est pas tout. Le patch d’août 2025, censé corriger des problèmes techniques et relancer l’engouement, a finalement empiré les choses. Des joueurs du monde entier ont rapporté des freezes systématiques lors des retours au campement en mission, un bug critique pour un jeu centré sur l’exploration et la coopération. Capcom a dû retirer la mise à jour en urgence, une décision rare qui a encore terni l’image du titre. "C’est comme si on nous avait vendu une voiture de sport sans roues de secours"*, résume un joueur sur Reddit, amer.

Face à ce double échec (ventes et technique), Capcom se retrouve dans une position délicate. La question se pose : faut-il persister sur PS5, ou explorer d’autres horizons ? Et si la solution venait justement de Nintendo ?


Nintendo Switch 2 : la console qui pourrait sauver Monster Hunter Wilds ?

Les déclarations récentes de Haruhiro Tsujimoto sur la Nintendo Switch 2 ne sont pas passées inaperçues. Le PDG a salué une "réception bien au-delà des attentes" pour la nouvelle console, malgré les polémiques sur son prix (349,99 € en précommande, soit 50 € de plus que la Switch OLED au lancement). Un engouement qui contraste fortement avec les 477 000 ventes décevantes de Wilds sur PS5 – un chiffre même inférieur aux 660 000 copies de Monster Hunter World (2018) en seulement trois jours au Japon.

La Switch 2 a tout pour plaire à Capcom : un écran OLED de 8 pouces pour une immersion optimale, un upscaling DLSS permettant d’améliorer les performances graphiques, et une rétrocompatibilité avec les jeux Switch, un argument massif pour fidéliser les joueurs. Sans oublier son prix plus accessible que celui d’une PS5, un critère décisif pour toucher un public plus large. Monster Hunter Rise (2021) en est la preuve vivante : avec plus de 10 millions d’unités écoulées, le titre a démontré que la franchise pouvait briller sur une console hybride, à condition d’être adaptée à ses contraintes techniques.

Pourtant, un obstacle de taille subsiste : Nintendo. La firme de Kyoto mise en 2025 sur des exclusivités fortes, comme Metroid Prime 4 ou le prochain Zelda, et pourrait hésiter à ouvrir ses portes à un portage de Wilds. "Nintendo a toujours privilégié ses licences maison"*, rappelle un analyste du secteur. "Mais avec les ventes en berne de Capcom sur PS5, un accord pourrait être trouvé… à condition que les deux parties y trouvent leur intérêt."

Un argument pourrait faire pencher la balance : le multijoueur. Contrairement à la PS5, la Switch 2 ne nécessite aucun abonnement payant pour jouer en ligne en local, un atout majeur pour une franchise comme Monster Hunter, où la coopération est reine. "Si Capcom arrive à convaincre Nintendo, ce serait un coup de maître"*, estime un développeur anonyme. "La Switch 2 pourrait devenir la plateforme idéale pour relancer la saga."


Derrière l’échec : les coulisses d’un développement sous pression

Pour comprendre pourquoi Monster Hunter Wilds a tant déçu, il faut remonter à son développement. Selon des sources internes chez Capcom, le projet a été lancé dans l’urgence après le succès fulgurant de Monster Hunter World (2018). "L’équipe avait une pression énorme pour innover, mais avec des délais serrés"*, confie un ancien employé sous couvert d’anonymat. "Résultat : certains mécanismes ont été finalisés à la va-vite, et les tests multiplateformes (PS5 + Xbox Series) ont révélé des incompatibilités tardives."

Le moteur graphique, basé sur une version modifiée du RE Engine (utilisé pour Resident Evil Village), a également posé problème. Optimisé pour les environnements fermés des jeux d’horreur, il a peiné à gérer les vastes zones ouvertes de Wilds, entraînant des chutes de FPS et des bugs d’affichage. "On a dû bidouiller des solutions à la dernière minute"*, avoue un développeur. "Et ça se voit dans le produit final."

Autre point noir : l’absence de bêta publique. Contrairement à Monster Hunter Rise, qui avait bénéficié de plusieurs phases de test ouvertes, Wilds a été lancé sans filet. "Capcom avait peur des fuites, mais du coup, les joueurs ont servi de cobayes"*, critique un testeur professionnel. Le patch d’août 2025, censé tout corriger, n’a fait qu’empirer les choses, révélant un manque de rigueur dans la gestion post-lancement.

Ironie du sort : alors que Wilds était présenté comme le futur de la franchise, c’est peut-être en revenant aux racines (une console hybride, un gameplay accessible) que Capcom trouvera son salut. La Switch 2 pourrait bien être cette machine à remonter le temps… mais version next-gen.


Et si le salut venait… des joueurs eux-mêmes ?

Alors que Capcom et Nintendo discutent en coulisses, les joueurs, eux, ont déjà tranché. Sur les forums et les réseaux sociaux, une pétition réclamant un portage de Wilds sur Switch 2 a recueilli plus de 50 000 signatures en une semaine. "On veut pouvoir chasser n’importe où, sans payer un abonnement !"*, peut-on lire en commentaire. Une mobilisation qui rappelle celle ayant poussé Capcom à sortir Monster Hunter Generations Ultimate sur Switch en 2018, après des années d’exclusivité sur 3DS.

Les streamers aussi s’en mêlent. Des figures comme Joueur du Grenier (France) ou Gaijin Hunter (États-Unis) ont publié des vidéos analysant les faiblesses de Wilds, tout en soulignant son potentiel inexploré. "Ce jeu mérite une seconde chance"*, déclare Gaijin Hunter. "Et la Switch 2 serait le cadre parfait pour ça."

Même certains développeurs tiers soutiennent l’idée. Le studio Koei Tecmo, partenaire historique de Capcom, a ainsi déclaré dans une interview à Famitsu : "La Switch 2 a les capacités pour faire tourner Wilds en 1080p/30 FPS stable. Ce serait un compromis idéal entre performance et accessibilité."

Face à cette mobilisation sans précédent, Capcom aura-t-il le choix ? Entre les ventes décevantes sur PS5, les bugs persistants, et une communauté qui réclame la Switch 2, la décision semble presque évidente. Reste à savoir si Nintendo, toujours prudente sur les portages, acceptera de jouer le jeu.


Comparaison technique : PS5 vs Switch 2, qui l’emporte pour Monster Hunter ?

Sur le papier, la PlayStation 5 écrase la concurrence avec ses 10,3 téraflops de puissance brute, son SSD ultra-rapide, et sa capacité à afficher Wilds en 4K dynamique à 60 FPS. Pourtant, ces performances ont un coût : 549,99 € pour la console, sans compter l’abonnement PS Plus. À l’inverse, la Switch 2, avec son processeur custom NVIDIA (estimé à ~4 téraflops) et son upscaling DLSS, propose une expérience plus modeste (1080p/30 FPS en mode portable, 1440p/60 FPS en docké), mais bien plus accessible.

Critère PlayStation 5 Nintendo Switch 2 Résolution (portable) N/A (console fixe) 1080p (DLSS) Résolution (docké) 4K dynamique 1440p (upscalé 4K) FPS (mode performance) 60 FPS 30-60 FPS (adaptatif) Prix console 549,99 € 349,99 € Abonnement en ligne PS Plus (8,99 €/mois) Gratuit (local) Portabilité Non Oui (écran OLED 8")

Le vrai avantage de la Switch 2 ? Sa polyvalence. "Un Monster Hunter, c’est fait pour être joué partout : dans le métro, en voyage, chez des potes"*, explique un joueur habitué à la série. "La PS5, c’est bien, mais tu peux pas l’emmener en week-end." Un argument de poids, quand on sait que 60 % des parties de Monster Hunter Rise se font en mode portable (source : Capcom, 2022).

Côté multijoueur, la Switch 2 a aussi un atout : la simplicité. Pas besoin de PS Plus pour jouer en coop local, et les salles en ligne sont intégrées directement dans l’OS Nintendo. "Sur PS5, il faut 5 clics pour rejoindre un groupe. Sur Switch, c’est 2"*, compare un streamer. Un détail qui change tout pour une franchise où le jeu en équipe est central.

Enfin, il y a la question des DLC et mises à jour. Capcom a promis un support long terme pour Wilds, avec des monstres supplémentaires et des événements saisonniers. Mais avec des ventes aussi basses sur PS5, la rentabilité de ces contenus est remise en cause. Un portage sur Switch 2 pourrait relancer l’intérêt, et donc les revenus, comme ce fut le cas pour Rise avec ses extensions Sunbreak (3M+ ventes).

La situation de Monster Hunter Wilds est un cas d’école : un jeu techniquement impressionnant, mais victime de son époque. Entre une PS5 trop chère, des bugs post-lancement catastrophiques, et une communauté qui réclame la Switch 2, Capcom se retrouve à la croisée des chemins. La balle est désormais dans le camp de Nintendo : accepter un portage signifierait sauver une franchise historique, mais aussi partager les projecteurs avec un titre tiers en 2025.

Une chose est sûre : si la Switch 2 accueille Wilds, ce ne sera pas un simple portage, mais une seconde naissance. Avec son écran OLED, son DLSS, et sa philosophie "jouable partout", elle pourrait offrir à Monster Hunter ce que la PS5 n’a pas su faire : une expérience à la fois ambitieuse et accessible. Aux joueurs maintenant de faire entendre leur voix… et à Capcom d’écouter.

L'Avis de la rédaction
Par Celtic
*Capcom a cru qu’on voulait du *Monster Hunter* en costard-cravate sur PS5, mais non, tonton—on veut juste pouvoir chasser son Rathalos dans les chiottes en mode portable. La Switch 2, c’est l’**utopie** du chasseur paresseux : moins de FPS, mais plus de liberté. Et puis entre nous, un jeu qui crash au campement, c’est pas un bug, c’est une métaphore de leur stratégie marketing.* **"On a les moyens de vous faire payer deux fois !"** *(© un exec de Capcom, probablement).*

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic