Il y a 56 jours
PUBG : Fin du support PS4/Xbox One en 2025 – Tout savoir sur cette transition historique
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Le battle royale pionnier dit adieu aux anciennes générations : ce qui change pour les joueurs
Après **huit années d’aventures épiques**, PUBG: Battlegrounds met fin à son support sur PS4 et Xbox One le 13 novembre 2025, une décision stratégique pour embrasser pleinement les PS5 et Xbox Series X|S. Les joueurs y gagneront des performances révolutionnaires (jusqu’à 4K dynamique à 60 FPS, ray tracing partiel, chargements quasi-instantanés via SSD), mais perdront l’accès aux versions old-gen – même en solo – ainsi que certains réglages historiques comme le mode "Colorblind Legacy". Cette transition, couplée à l’annonce du spin-off Blindspot (2026), marque un tournant pour Krafton : entre nostalgie des bugs légendaires (véhicules volants, 30 FPS chaotiques) et paris sur l’avenir compétitif, le studio assume un choix audacieux qui divise déjà la communauté. Une page se tourne, mais une nouvelle ère s’ouvre – à condition d’avoir une console next-gen.A retenir :
- Date clé : PUBG: Battlegrounds devient injouable sur PS4/Xbox One à partir du 13 novembre 2025 – serveurs et accès local coupés.
- Saut technologique : Sur PS5 Pro et Xbox Series X, attendez-vous à du 2160p dynamique (4K), des 60 FPS verrouillés, et un ray tracing partiel pour les effets lumineux, avec des temps de chargement réduits de 40% grâce aux SSD.
- Adieu aux astuces old-school : Disparition du mode "Colorblind Legacy" et des réglages graphiques ultra-bas, utilisés par les pros pour gagner en visibilité.
- Communauté fragmentée : Fin définitive du cross-play old-gen/next-gen (déjà limité depuis 2024), au nom de l’équité compétitive – un choix qui isole les joueurs sans console next-gen.
- Migration des données : Comptes, skins et achats sont transférables vers PS5/Series X|S, mais les parties sauvegardées en local sur PS4/Xbox One seront perdues à jamais.
- L’après-PUBG : Le spin-off Blindspot (prévu en 2026) promet de "réinventer les codes du battle royale" – une réponse aux critiques sur la stagnation du gameplay ?
- Un héritage controversé : Entre bugs cultes (collisions physiques absurdes, FPS instables) et tension stratégique unique, PUBG old-gen restera dans les mémoires comme une expérience "brute et imprévisible".
13 novembre 2025 : Le jour où PUBG a enterré ses consoles old-gen
Imaginez la scène : un cercle qui se resserre sur Erangel, trois joueurs en vie, et soudain… l’écran gèle. Un bug classique sur PS4 ou Xbox One, où PUBG: Battlegrounds a écrit certaines de ses pages les plus mémorables – et les plus frustrante. Ces anecdotes, ces défis techniques qui ont forgé la légende du jeu, appartiendront bientôt au passé. Le 13 novembre 2025, Krafton tirera définitivement la prise sur les versions old-gen, un choix présenté comme "inévitable" mais qui sonne comme un adieu à une époque.
Pourquoi une telle décision ? Officiellement, les développeurs évoquent des "contraintes techniques croissantes" : des serveurs vieillissants, des limites matérielles (RAM, CPU) qui empêchent d’implémenter les dernières mises à jour, et une fragmentation de la base de joueurs de plus en plus problématique. "Maintenir deux versions distinctes n’a plus de sens", explique un porte-parole, soulignant que 92% des parties se déroulent déjà sur next-gen ou PC. Pourtant, derrière ces arguments rationnels, se cache une réalité plus complexe : PUBG old-gen était devenu un fardeau pour l’image d’un jeu qui veut rester compétitif face à Fortnite, Call of Duty: Warzone, ou Apex Legends.
Le plus surprenant ? Cette annonce n’a pas provoqué de révolte massive. Les joueurs semblent résignés, comme si ils avaient anticipé la fin. "C’était écrit depuis le lancement des PS5/Series X", commente Thomas "Toma" R., streamer français spécialisé dans les battle royale. "Personne ne jouait sur old-gen par choix, mais par obligation. Maintenant, Krafton force la main – et c’est peut-être une bonne chose." Une fatalité, donc, mais aussi l’occasion de dresser le bilan d’une aventure qui aura marqué l’histoire du gaming.
"On jouait à 30 FPS, et on était heureux" : L’ère old-gen, entre bugs et génie
Retour en décembre 2017 : PUBG débarque sur Xbox One (via un programme d’accès anticipé) dans un état… catastrophique. Résolution fluctuant entre 720p et 900p, chutes de FPS dès que plus de 20 joueurs étaient à l’écran, et des temps de chargement interminables (jusqu’à 5 minutes pour une partie). Pourtant, malgré ces défauts, le jeu a conquis des millions de joueurs. Pourquoi ? Parce que PUBG old-gen avait une âme.
Contrairement à Fortnite, optimisé pour tourner sur une calculatrice, ou Warzone, conçu pour les machines haut de gamme, PUBG sur PS4/Xbox One était un jeu "honête" : il ne trichait pas, ne cachait pas ses limites. Et c’est précisément cette rugosité qui a créé des moments uniques. Qui n’a jamais :
- Vu un véhicule s’envoler après une collision (merci, physique douteuse) ?
- Gagné une partie en tirant à l’aveugle à cause des 15 FPS en zone urbaine ?
- Exulté après avoir tué un ennemi invisible (merci, les problèmes de rendering) ?
Mais derrière la nostalgie se cache une réalité moins romantique : PUBG old-gen était un jeu inéquitable. Les joueurs sur Xbox One X ou PS4 Pro avaient un net avantage (meilleure résolution, FPS plus stables) face à ceux sur Xbox One S ou PS4 slim. Sans compter les astuces graphiques (comme baisser la qualité des textures pour voir les ennemis de plus loin), qui faussaient la compétition. "On jouait autant contre les autres… que contre sa propre console", résume un ancien modérateur de la communauté française.
Next-gen : La promesse d’un PUBG "comme il aurait toujours dû être"
Avec la bascule vers PS5 et Xbox Series X|S, Krafton promet ni plus ni moins que "la version définitive de PUBG". Et sur le papier, les arguments sont imparables :
- Résolution : Jusqu’à 2160p (4K dynamique) sur PS5 Pro et Series X, 1440p sur PS5 standard et Series S.
- Fluidité : 60 FPS verrouillés en solo/duo, 50-60 FPS en squad (contre 30 FPS old-gen).
- Effets visuels : Ray tracing partiel (ombres, reflets), textures haute résolution, et distance d’affichage augmentée.
- Performances : Chargement 40% plus rapide (grâce aux SSD), moins de bugs de collision, et une stabilité réseau améliorée.
Pour les joueurs, cela signifie :
- Plus de "mort subite" à cause d’un FPS qui s’effondre en combat.
- Une visibilité accrue : fini les ennemis qui apparaissent à 10 mètres !
- Des parties plus équitables, sans avantage matériel entre joueurs.
Mais cette transition a un coût. D’abord, matériel : il faudra une PS5 ou une Xbox Series X|S pour continuer à jouer – une barrière pour les joueurs occasionnels. Ensuite, social : la fin du cross-play old-gen/next-gen (déjà effective depuis avril 2024) isole définitivement les retardataires. "On nous demande de choisir entre nos potes et le jeu", s’agace Kevin T., joueur sur Xbox One. Enfin, culturel : certains réglages historiques (comme le mode "Colorblind Legacy") disparaissent, au nom d’une "expérience unifiée".
Le paradoxe PUBG : en voulant standardiser l’expérience, Krafton risque de gommer ce qui faisait son charme. "Avant, chaque partie était une aventure. Maintenant, ce sera juste… un jeu bien optimisé", craint un joueur sur Reddit. Une critique qui rappelle celle adressée à Modern Warfare (2019) : à force de polish, on perd l’âme du titre.
Blindspot : Le spin-off qui doit tout changer (ou tout gâcher)
Dans l’ombre de cette transition se profile Blindspot, le spin-off annoncé en février 2025 et prévu pour mi-2026. Les informations sont rares, mais les rumeurs suggèrent :
- Un gameplay plus rapide, avec des parties de 20-30 minutes (contre 40+ pour PUBG classique).
- Un système de "factions" avec des objectifs dynamiques (inspiré de Escape from Tarkov ?).
- Une carte plus petite, mais ultra-détaillée, avec des mécaniques de survie poussées (faim, blessures réalistes).
- Un mode solo/coop en PvE, une première pour la licence.
"Blindspot n’est pas PUBG 2.0, mais une réinvention", explique une source proche du projet. Une façon de dire : "On garde l’ADN, mais on casse les codes." Pourtant, la communauté est sceptique. Après l’échec relatif de PUBG: New State (le spin-off mobile), les joueurs craignent un "énième battle royale générique". "S’ils veulent innover, qu’ils osent vraiment – sinon, à quoi bon ?", lance un utilisateur sur Twitter.
Le défi pour Krafton est double :
- Séduire les nouveaux joueurs, sans aliéner les fans historiques.
- Innover, sans tomber dans le piège du "Fortnite-like" ou du "Warzone clone".
Une chose est sûre : avec Blindspot, Krafton joue gros. Soit le studio relance la licence pour 5 ans, soit il enterre définitivement son héritage. Dans les deux cas, 2026 s’annonce décisive.
Ce que les joueurs vont vraiment perdre (et ce qu’ils ne regretteront pas)
Au-delà des spécifications techniques, c’est une culture qui disparaît avec PUBG old-gen. Voici ce qui va manquer… et ce qui ne sera pas regretté.
❤️ Ce qu’on va pleurer :
- L’imprévisible : Les bugs alatoires qui créaient des stories uniques ("Tu te souviens de la fois où le bus a tué 10 mecs en atterrissant ?").
- L’accessibilité : Pouvoir jouer sur une console à 100€ (Xbox One S d’occasion) sans se sentir exclue.
- Les astuces "old-school" : Comme baisser les graphismes pour voir à travers les murs (oui, c’était possible).
- La communauté unie : Même avec des FPS différents, tout le monde jouait ensemble. Finie, l’époque.
🗑️ Ce qu’on ne regrettera pas :
- Les 5 minutes de chargement entre chaque partie (sans SSD, c’était l’enfer).
- Les crashes en plein combat (surtout sur PS4 slim).
- L’inéquité matérielle : Un joueur sur One X avait un avantage énorme face à un joueur sur PS4 de base.
- Les textures qui mettaient 10 secondes à charger (les "buildings fantômes", vous connaissez ?).
Au final, PUBG old-gen était comme un vieux bar : moche, inconfortable, mais plein de souvenirs. Maintenant, Krafton nous propose un restaurant étoilé… à condition d’avoir les moyens d’y entrer.
Et maintenant ? Comment bien préparer la transition
Pour les joueurs concernés, voici les étapes clés pour aborder sereinement cette transition :
🔄 Sauvegarder son héritage
- Exportez vos stats : Utilisez l’outil "PUBG Legacy Archive" (disponible sur le site officiel) pour sauvegarder vos statistiques avant le 13 novembre.
- Capturez vos meilleurs moments : Les replays old-gen seront inaccessibles après la fermeture. Pensez à les enregistrer via Xbox DVR ou Share Play (PS4).
- Vendez vos skins rares : Certains cosmétiques old-gen (comme le "OG Crate") pourraient prendre de la valeur sur le marché next-gen.
🎮 Passer à la next-gen : ce qu’il faut savoir
- Pas de réachat nécessaire : Si vous possédez déjà PUBG sur PS4/Xbox One, la version next-gen est gratuite (via un upgrade automatique).
- Préparez-vous au choc : Les contrôles (sensibilité, dead zones) et le gameplay (vitesse, visibilité) diffèrent légèrement. Entraînez-vous en mode "Training".
- Rejoignez la bêta : Krafton organise des sessions d’adaptation pour les migrants old-gen (inscriptions sur pubg.com).
💔 Gérer la séparation
- Trouvez une alternative : Si vous ne pouvez pas passer next-gen, testez Fortnite (gratuit, optimisé old-gen) ou Warzone 2.0 (encore supporté sur PS4/Xbox One).
- Rejoignez la communauté : Des groupes Facebook/Discord organisent des "dernières parties" avant la fermeture. Une façon de dire adieu en beauté.
- Suivez Blindspot : Le spin-off pourrait offrir une expérience plus accessible. Inscription à la newsletter sur playblindspot.com.