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Replaced : Le cyberpunk rétro-futuriste de Sad Cat Studios se dévoile enfin pour 2026 – Voici pourquoi l’attente pourrait valoir le coup
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Pourquoi Replaced, le jeu cyberpunk de Sad Cat Studios, pourrait bien devenir le titre rétro-futuriste de 2026
Après des années de silence et de reports, Replaced refait surface avec une date de sortie enfin concrète : printemps 2026. Ce jeu de plateforme 2.5D, développé par le studio ukrainien Sad Cat Studios, plonge les joueurs dans Phoenix-City, une mégalopole dystopique ravagée par une catastrophe nucléaire, où une IA nommée R.E.A.C.H. se bat pour survivre dans un monde où les humains ne sont plus que des marchandises. Avec une esthétique cyberpunk années 80 mêlant néons toxiques et écrans cathodiques, un gameplay inspiré de Dead Cells et des Metroidvania, et une bande-son synthwave signée Dan Terminus, le titre promet une expérience à la fois visuellement frappante, philosophiquement riche et techniquement aboutie sur Xbox Series X|S et PC. Mais après tant de reports, ce nouveau délai sera-t-il le bon ?A retenir :
- Sortie officielle annoncée pour le printemps 2026 : Sad Cat Studios confirme enfin une fenêtre de lancement après des années de silence et de reports successifs.
- Phoenix-City, une dystopie nucléaire unique : Une mégalopole cyberpunk où écrans cathodiques, néons clignotants et architectures délabrées créent une atmosphère oppressante, entre Blade Runner et Kowloon Walled City.
- R.E.A.C.H., une IA en quête d’humanité : Un protagoniste complexe, piégé dans un corps humain, qui rappelle les questionnements philosophiques de NieR:Automata, le tout dans un gameplay dynamique 2.5D.
- Un mélange explosif de genres : Plateforme, infiltration et combats tactiques inspirés de Dead Cells, avec des animations frame-by-frame et des mécaniques de mouvement fluides.
- Une direction artistique et sonore immersive : Des visuels rétro-futuristes poussés à l’extrême, une bande-son synthwave hypnotique composée par Dan Terminus, et des effets techniques optimisés pour Xbox Series X|S et PC haut de gamme.
- Un développement marqué par l’exigence : Le studio ukrainien justifie les retards par la volonté de livrer une expérience "vraiment spéciale", sans compromis.
- Comparaisons culturelles fortes : Entre Deus Ex pour son ambiance sombre, The Last Night pour son style visuel, et Shenmue pour son inspiration urbanistique, Replaced se positionne comme un hommage moderne aux classiques du genre.
Imaginez un monde où les néons clignotants des années 80 se mélangent à la désolation d’un futur post-apocalyptique, où une intelligence artificielle, prisonnière d’un corps humain, erre dans les ruelles toxiques d’une mégalopole en décomposition. Bienvenue dans Replaced, le projet le plus ambitieux – et le plus mystérieux – de Sad Cat Studios. Annoncé en 2021, ce jeu a traversé des années de silence, de reports, et de rumeurs, avant de réapparaître récemment avec une promesse : le printemps 2026 sera enfin le bon. Mais pourquoi un tel engouement pour un titre qui n’a encore rien prouvé ? Parce que Replaced n’est pas un simple jeu de plateforme. C’est une expérience cyberpunk rétro-futuriste, un mélange audacieux de nostalgie et de modernité, qui pourrait bien redéfinir les attentes des joueurs en matière d’immersion et de narration.
Printemps 2026 : La fin d’une attente interminable ?
Depuis son annonce, Replaced a accumulé les retards. Pourtant, cette fois, le studio ukrainien semble déterminé. Dans une récente déclaration, Yura Zhdanovich, directeur de Sad Cat Studios, a expliqué que ce report supplémentaire était nécessaire pour "peaufiner une expérience vraiment spéciale, sans compromis". Une promesse qui résonne comme un écho aux développements chaotiques de titres comme Cyberpunk 2077 ou The Last Night – deux jeux qui, malgré leurs défauts, ont marqué les esprits par leur ambition.
Mais qu’est-ce qui rend Replaced si particulier ? D’abord, son cadre narratif : Phoenix-City, une ville où la frontière entre humain et machine s’est effacée, où la corruption règne en maître, et où une IA nommée R.E.A.C.H. tente de retrouver son humanité perdue. Ensuite, son approche gameplay : un mélange de plateforme 2.5D, de combats tactiques inspirés de Dead Cells, et de phases d’infiltration qui rappellent les meilleurs Metroidvania. Enfin, son identité visuelle : un cyberpunk revisité à travers le prisme des années 80, avec des néons toxiques, des écrans cathodiques, et une bande-son synthwave composée par Dan Terminus, artiste culte du genre.
Le dernier trailer, dévoilé sur Steam, confirme cette ambition. On y découvre des environnements densément détaillés, une animation frame-by-frame d’une fluidité rare, et une atmosphère où le désespoir le dispute à la révolte. "Nous voulons que chaque détail compte, que chaque mouvement de R.E.A.C.H. ait du poids", explique un développeur dans une interview récente. Un pari risqué, mais qui pourrait payer.
Pourtant, les joueurs restent prudents. Après des années d’attente, certains se demandent : ce report sera-t-il le dernier ? D’autres, plus optimistes, voient en Replaced un potentiel sleeper hit, un titre capable de surprendre par sa profondeur et son originalité. Une chose est sûre : si Sad Cat Studios tient ses promesses, 2026 pourrait bien être l’année du rétro-futurisme.
Phoenix-City : Quand le cyberpunk rencontre la nostalgie des années 80
Si Replaced se distingue, c’est avant tout par son univers visuel. Phoenix-City n’est pas une simple ville cyberpunk. C’est un laboratoire de rétro-futurisme, où les technologies avancées côtoient des reliques d’un passé révolu. Les bâtiments délabrés, les enseignes au néon, les écrans cathodiques qui grésillent… Tout ici rappelle les décors oppressants de Kowloon Walled City dans Shenmue, mais revisités à travers un filtre années 80, comme si Blade Runner avait été tourné par un réalisateur obsédé par Tron et Retro Grade.
Cette esthétique n’est pas qu’un simple choix artistique. Elle sert le récit : dans Replaced, le passé et le futur sont indissociables. Les humains, réduits à l’état de marchandises biologiques, vivent dans l’ombre de machines qui ont hérité de leur monde. R.E.A.C.H., l’IA protagoniste, incarne cette dualité. "Elle est à la fois le produit de ce système et sa possible rédemption", explique un membre de l’équipe narrative. Une approche qui n’est pas sans rappeler les thèmes de NieR:Automata, où androïdes et humains luttent pour donner un sens à leur existence.
Techniquement, le jeu promet d’exploiter pleinement les capacités des Xbox Series X|S et des PC haut de gamme. Les développeurs évoquent un éclairage dynamique qui réagit en temps réel aux actions du joueur, des effets de particules pour simuler la toxicité de l’air, et des animations ultra-précises qui donnent vie à chaque mouvement de R.E.A.C.H. "Nous voulons que le joueur ressente physiquement la lourdeur de l’atmosphère, la résistance de l’air pollué", détaille un programmeur. Un niveau de détail qui rappelle les ambitions de The Last Night, autre jeu cyberpunk très attendu, mais toujours en développement.
Et puis, il y a la bande-son. Composée par Dan Terminus, figure majeure de la scène synthwave, elle promet d’être à la hauteur des visuels. "La musique doit être à la fois nostalgique et angoissante, comme un souvenir déformé par le temps", explique l’artiste. Un mélange parfait pour accompagner l’exploration de Phoenix-City, où chaque rue semble murmurer des secrets oubliés.
"Derrière les néons" : Les coulisses d’un développement hors norme
Développer Replaced n’a pas été une mince affaire. Basé en Ukraine, Sad Cat Studios a dû faire face à des défis logistiques et créatifs immenses. "Nous avons commencé ce projet avec une petite équipe, mais au fil des années, il a pris une ampleur que nous n’avions pas anticipée", confie Yura Zhdanovich. Le studio a dû repenser entièrement son pipeline de production, intégrer de nouveaux outils pour gérer les animations frame-by-frame, et même collaborer avec des artistes externes pour affiner l’identité visuelle du jeu.
Un des moments clés du développement ? La création de R.E.A.C.H.. "Nous voulions un personnage qui incarne à la fois la froideur de la machine et la vulnérabilité humaine", explique un designer. Pour y parvenir, l’équipe a étudié des œuvres comme Ghost in the Shell et Westworld, cherchant à capturer cette dualité dans chaque mouvement, chaque réplique. Résultat : une héroïne (ou un héros ?) à la fois puissante et fragile, dont les choix narratifs pourraient influencer le cours de l’histoire.
Autre défi : l’équilibre entre gameplay et narration. Sad Cat Studios ne veut pas d’un simple jeu de plateforme. "Nous voulons que chaque saut, chaque combat, chaque dialogue ait un sens dans l’univers", précise un level designer. Pour cela, le studio s’est inspiré des Metroidvania modernes, comme Hollow Knight ou Ori and the Will of the Wisps, tout en ajoutant une couche de profondeur narrative rare dans le genre. "Replaced n’est pas qu’un jeu. C’est une expérience que nous voulons mémorable.", résume un développeur.
Bien sûr, tout n’a pas été rose. Les reports successifs ont frustré les fans, et certains membres de l’équipe ont quitté le projet, épuisés par les délais. "Mais chaque report nous a permis d’ajouter quelque chose de nouveau, de pousser les limites un peu plus loin", tempère Yura Zhdanovich. Aujourd’hui, avec une sortie prévue pour 2026, l’équipe semble enfin confiante. "Cette fois, c’est la bonne."
Gameplay : Entre Dead Cells et NieR, un mélange explosif
Sur le papier, Replaced est un jeu de plateforme 2.5D. Mais en pratique, il dépasse largement ce cadre. Le titre mélange :
- Des mécaniques de plateforme précises, avec des sauts et des déplacements inspirés des Metroidvania, mais avec une physique plus lourde, pour coller à l’atmosphère oppressante de Phoenix-City.
- Un système de combat tactique, proche de Dead Cells, où chaque ennemi a ses faiblesses, et où l’improvisation est clé. "Nous voulons que les joueurs ressentent la dangerosité du monde, même dans les combats", explique un game designer.
- Des phases d’infiltration, où la furtivité et l’observation priment. "Parfois, le meilleur moyen de survivre est de ne pas se faire remarquer", précise-t-il.
- Un arbre de compétences qui permet de personnaliser R.E.A.C.H., entre améliorations cybernétiques et compétences humaines (comme la régénération ou la résistance à la toxicité).
- Des choix narratifs qui influencent l’histoire, sans pour autant tomber dans le "tout ou rien" des RPG classiques. "Nous voulons que chaque décision ait un impact, mais pas au point de briser la cohérence du monde.", détaille un scénariste.
Le résultat ? Un gameplay hybride, qui oscille entre action frénétique et exploration contemplative. "Un jour, vous pourrez traverser Phoenix-City en courant, en esquivant les balles et en enchaînant les combos. Le lendemain, vous devrez vous cacher dans l’ombre, en écoutant les conversations des PNJ pour découvrir des secrets", illustre un testeur. Une variété qui rappelle Dishonored, mais transposée dans un univers 2.5D.
Et puis, il y a l’aspect philosophique. Comme dans NieR:Automata, Replaced pose des questions sur l’humanité, la conscience, et le libre arbitre. "R.E.A.C.H. est une IA, mais elle doute. Elle se demande si elle a une âme. Et c’est cette quête qui guide le joueur", explique un narrateur. Une approche rare dans les jeux de plateforme, qui pourrait séduire les fans de récits profonds.
Pourquoi 2026 pourrait être l’année du rétro-futurisme
Avec des titres comme Stray, Citizen Sleeper, ou The Last Night (toujours en développement), le cyberpunk rétro-futuriste est à la mode. Mais Replaced pourrait bien se démarquer. Pourquoi ? Parce qu’il ne se contente pas d’emprunter des éléments à ses prédécesseurs. Il les réinvente.
Prenez Deus Ex : Replaced en reprend l’ambiance sombre et les thèmes de transhumanisme, mais les transpose dans un gameplay plus dynamique. Prenez Blade Runner : le jeu en reprend l’esthétique néon, mais y ajoute une touche années 80 qui le rend unique. Prenez NieR:Automata : il en reprend les questionnements philosophiques, mais les ancrent dans une mécanique de plateforme accessible.
Résultat : un titre qui parle à plusieurs publics :
- Les fans de cyberpunk, qui retrouveront une ambiance familière, mais avec une touche de fraîcheur.
- Les amateurs de Metroidvania, qui apprécieront l’exploration et les combats tactiques.
- Les joueurs en quête de narration, qui seront séduits par l’histoire de R.E.A.C.H. et les choix moraux.
- Les nostalgiques des années 80, qui adoreront l’esthétique rétro et la bande-son synthwave.
Bien sûr, tout dépendra de la réception finale. Les reports successifs ont érodé une partie de l’enthousiasme initial, et certains joueurs pourraient rester sceptiques. "J’attends de voir. Après tant de délais, j’ai peur d’être déçu", confie un fan sur Reddit. Mais d’autres, comme le youtubeur Skill Up, voient en Replaced un "potentiel chef-d’œuvre méconnu".
Une chose est sûre : si Sad Cat Studios parvient à livrer ne serait-ce que la moitié de ce qu’il promet, Replaced pourrait bien devenir le jeu cyberpunk de 2026. Un titre qui prouve que parfois, l’attente en vaut la peine.
Le compte à rebours est lancé : printemps 2026. D’ici là, Sad Cat Studios a encore du pain sur la planche pour convaincre les sceptiques et raviver l’enthousiasme des fans. Mais avec un univers aussi riche, un gameplay aussi ambitieux, et une direction artistique aussi soignée, Replaced a toutes les cartes en main pour marquer les esprits. Entre Deus Ex et Dead Cells, entre Blade Runner et NieR:Automata, ce titre ukrainien pourrait bien offrir une expérience à la fois rétro et révolutionnaire – à condition que cette fois, la date de sortie soit définitivement la bonne.
En attendant, une question persiste : dans un paysage vidéoludique saturé de cyberpunk, Replaced parviendra-t-il à se démarquer ? La réponse dans moins de deux ans. D’ici là, une chose est sûre : Phoenix-City n’a pas fini de nous hanter.