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Resident Evil Survival Unit : Mr. X, Nemesis et des crocodiles débarquent sur mobile – Un survival horror stratégique inédit
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Il y a 55 jours

Resident Evil Survival Unit : Mr. X, Nemesis et des crocodiles débarquent sur mobile – Un survival horror stratégique inédit

Un Resident Evil mobile révolutionnaire : entre gestion stratégique et nostalgie horrifique

Resident Evil Survival Unit, fruit de la collaboration entre Aniplex et Joycity, réinvente la formule survival horror sur mobile en intégrant des monstres légendaires comme Mr. X et Nemesis, ainsi que des crocodiles inspirés des égouts de RE2 et RE3. Ce titre hybride combine une gestion de base (dans une mansion personnalisable façon Spencer) avec des combats tactiques tour par tour et une expérience multijoueur globale (coopérative et compétitive), le tout agrémenté d’une bande-son jazz signée Queen Bee. Un pari audacieux qui mise sur la stratégie et la nostalgie pour séduire les fans, tout en adaptant l’horreur emblématique de la saga aux contraintes du tactile.

A retenir :

  • Des boss cultes sur mobile : Mr. X (RE2) et Nemesis (RE3) confirmés, aux côtés de crocodiles rapides, inspirés des égouts de la saga. Une première pour un Resident Evil sur smartphone.
  • Un gameplay hybride inédit : mélange de gestion de base (mansion personnalisable avec Leon S. Kennedy, Jill Valentine et autres héros) et de combats stratégiques tour par tour, avec des expéditions multijoueurs (coop et compétitif).
  • Une ambiance revisitée : la bande-son jazz de Queen Bee remplace les thèmes oppressants traditionnels, tandis que les développeurs promettent une adaptation fidèle des BOWs et zombis au format mobile.
  • Un univers parallèle : les personnages iconiques cohabitent dans une réalité alternative, offrant une dimension sociale inédite pour la licence, entre missions et interactions dans la mansion.
  • Un défi technique : comment transposer l’action-horror en stratégie tactile ? Les créateurs évoquent un système inspiré de Resident Evil: Dead Aim (2003), mais simplifié pour écran smartphone.

Quand Resident Evil ose le mobile : un mélange explosif de nostalgie et d’innovation

Imaginez un monde où Leon S. Kennedy et Jill Valentine partagent le même toit, où Mr. X traverse les couloirs d’une mansion personnalisable, et où une bande-son jazz accompagne vos combats contre des zombis. Bienvenue dans Resident Evil Survival Unit, le projet le plus ambitieux – et le plus surprenant – jamais conçu pour un Resident Evil sur mobile. Dévoilé via un trailer cinématique (sans gameplay, mais riche en promesses), le jeu développé par Aniplex (connu pour Fate/Grand Order) et Joycity (Punishing: Gray Raven) se présente comme une réinvention stratégique de la saga, mêlant gestion de ressources, combats tactiques et multijoueur.

Le pari est osé : transposer l’ADN survival horror de Resident Evil sur smartphone, sans sacrifier ni la profondeur ni l’immersion. Pour y parvenir, les développeurs misent sur une formule hybride, où les joueurs alternent entre la construction et l’aménagement de leur mansion (inspirée du manoir Spencer) et des expéditions en équipe contre des hordes de créatures. Une approche qui rappelle Resident Evil: Resistance (2020), mais avec une dimension sociale bien plus poussée.


Pourquoi ce choix ? Comme l’explique Takeshi Miura, producteur chez Aniplex, dans une interview accordée à Famitsu : *« Nous voulions créer une expérience où les fans pourraient vivre ensemble dans l’univers de Resident Evil, pas seulement en solo. La mansion est le cœur de cette vision – un lieu où les héros se retrouvent, où les stratégies se préparent, et où la tension monte avant chaque mission. »*

Une mansion vivante : quand Spencer rencontre le social gaming

Oubliez les couloirs déserts de Resident Evil 1 : ici, le manoir Spencer est un espace dynamique, où chaque pièce peut être personnalisée et où les personnages interagissent entre eux. Leon discute avec Claire près de la cheminée, Jill s’entraîne au tir dans la salle d’armes, tandis que Chris Redfield planifie la prochaine expédition sur une carte holographique. Une dimension narrative qui rappelle The Last of Us Part II (avec ses scènes de vie à Jackson), mais adaptée à un format mobile.

Cette mansion n’est pas qu’un décor : c’est un hub stratégique. Les joueurs y gèrent leurs ressources (munitions, herbes médicinales, armes), y recrutent des allies (chaque personnage ayant des compétences uniques), et y préparent leurs équipes avant de partir en mission. Une mécanique qui évoque Fire Emblem Heroes, mais avec une atmosphère horrifique bien plus marquée.

Exemple concret : avant une expédition dans les égouts (où rôdent les crocodiles), le joueur devra choisir entre emmener Jill pour ses talents de démineuse ou Leon pour sa précision au pistolet. Chaque décision a un impact sur le déroulement de la mission, avec des conséquences permanentes (blessures, perte de ressources, etc.).


Le saviez-vous ? La mansion du jeu est une reconstruction 3D du manoir Spencer original, mais avec des extensions inédites (un laboratoire souterrain, une serre remplie de plantes mutantes). Les développeurs ont collaboré avec Capcom pour récupérer les plans originaux de Resident Evil 1, avant de les adapter à leur vision.

Mr. X et Nemesis : des boss tactiles, vraiment ?

C’est la question qui taraude les fans : comment Mr. X, ce colosse implacable de Resident Evil 2 Remake, ou Nemesis, le cauchemar persécutant de RE3, peuvent-ils s’intégrer dans un gameplay mobile ? La réponse des développeurs : un système de combat tour par tour, où la stratégie prime sur les réflexes.

Concrètement, les affrontements contre ces boss se dérouleront en deux phases :

  • Phase de préparation : le joueur place ses unités (Leon, Jill, etc.) sur un champ de bataille quadrillé, en tenant compte des points forts/faibles de chacun (ex. : Nemesis est vulnérable aux explosifs, mais résiste aux balles normales).
  • Phase d’exécution : les actions se déroulent au tour par tour, avec des animations dynamiques (inspirées des cinématiques de la saga) pour les coups critiques ou les attaques spéciales.

Une approche qui rappelle Final Fantasy Tactics, mais avec une touche horrifique : les boss peuvent détruire des parties du décor (un mur qui s’effondre, un plafond qui s’écroule), forçant les joueurs à adapter leur stratégie en temps réel. Les crocodiles, eux, serviront de mobs rapides, capables de surgir par vagues pour submerger les équipes mal préparées – une mécanique déjà vue dans Resident Evil 3 Remake, mais adaptée au format tactique.


Controverse : certains fans s’interrogent sur la fidélité de ces adaptations. Comme le souligne Markus Seliger, rédacteur en chef de Survival Horror News : *« Transformer Nemesis en boss de jeu mobile est un risque. Son essence réside dans sa présence physique écrasante, sa vitesse, sa persécution incessante. Si le jeu se contente de le réduire à un ennemi tour par tour, il perdra ce qui en fait une icône. »*

Une bande-son jazz pour un Resident Evil ? Le pari fou de Queen Bee

Autre surprise de taille : la bande originale du jeu, composée par Queen Bee (la chanteuse japonaise connue pour son style jazz électro), rompt radicalement avec les thèmes orchestraux oppressants de la saga. Pourquoi ce choix ? Selon Yusuke Hashimoto, directeur audio du projet : *« Nous voulions une musique qui reflète l’aspect stratégique du jeu. Le jazz, avec ses improvisations et ses rythmes changeants, correspond parfaitement à l’idée de combats tactiques. Et puis, ça ajoute une touche de sophistication à l’horreur… comme un cocktail servi dans un salon hanté. »*

Les extraits dévoilés dans le trailer mélangent piano langoureux, cuivres puissants et basses électroniques, créant une ambiance à mi-chemin entre un club des années 1920 et un laboratoire Umbrella. Un mélange déroutant, mais qui pourrait renouveler l’identité sonore de la licence. À titre de comparaison, imaginez le thème de Mr. X (si reconnaissable dans RE2 Remake) réinterprété en jazz manouche


Anecdote : Queen Bee a enregistré certaines pistes dans un studio hanté (selon ses dires) à Tokyo. *« Il y avait une présence dans la pièce, comme si les notes résonnaient différemment la nuit, »* a-t-elle confié lors d’une session Twitch. De quoi alimenter les théories des fans sur un possible easter egg sonore caché dans le jeu…

Multijoueur global : coop ou compétition, il faudra choisir

Si Resident Evil Survival Unit mise sur le solo et la gestion de base, son véritable atout réside dans son mode multijoueur, décrit comme une *« expérience globale »* par les développeurs. Deux axes principaux se dégagent :

  • Coopératif : des raids à 4 joueurs contre des boss géants (comme un Tyrant ou un G-Mutant), où la coordination et la complémentarité des compétences sont cruciales. Un système de communication rapide (via des emotes et des commandes vocales préenregistrées) est prévu pour fluidifier les échanges.
  • Compétitif : des duels tactiques où deux équipes s’affrontent pour contrôler des zones clés (comme le laboratoire d’Umbrella ou les égouts), avec des objectifs variables (sabotage, sauvetage, collecte de données). Ici, la stratégie en temps réel prend le pas sur l’action pure.

Les développeurs promettent un système de matchmaking équilibré, ainsi qu’un mode spectateur pour les tournois. Une première pour un Resident Evil, qui pourrait attirer les joueurs d’esport mobiles (comme Clash Royale ou League of Legends: Wild Rift).


Comparaison culturelle : ce mode multijoueur rappelle Left 4 Dead pour son aspect coopératif, mais aussi XCOM 2 pour sa dimension stratégique. La différence ? Ici, l’univers Resident Evil est omniprésent, avec des récompenses narratives (comme des fichiers secrets ou des dialogues exclusifs) pour les joueurs les plus investis.

Derrière les coulisses : comment Aniplex et Joycity ont convaincu Capcom

Obtenir les droits pour utiliser Mr. X, Nemesis, et les héros emblématiques de Resident Evil n’a pas été une mince affaire. Selon des sources proches du projet, les négociations avec Capcom ont duré plus d’un an, avec une condition non négociable : *« Respecter l’esprit de la saga, même sur mobile. »*

Pour rassurer l’éditeur japonais, Aniplex et Joycity ont présenté un prototype jouable mettant en scène une mission d’infiltration dans le laboratoire d’Umbrella, avec :

  • Un système de bruit (les zombis réagissent aux sons, comme dans RE2 Remake).
  • Des énigmes environnementales (ex. : trouver un code pour désactiver une alarme).
  • Un mode "panique" où les joueurs doivent fuir un BOW en temps limité.

Ce prototype, testé en interne par des vétérans de Resident Evil (dont Hiroyuki Kobayashi, producteur historique de la saga), a finalement convaincu Capcom. *« Ils ont compris que nous ne voulions pas faire un simple jeu mobile, mais une expérience Resident Evil à part entière, »* confie un membre de l’équipe.


Détail insolite : le design de Mr. X dans le jeu est basé sur les scans 3D utilisés pour RE2 Remake, mais avec une texture plus stylisée pour s’adapter aux limitations techniques des smartphones. *« Nous avons dû réduire le nombre de polygones de 40%, mais nous avons compensé en ajoutant des effets de lumière dynamiques pour garder son côté menaçant, »* explique un artiste 3D du projet.

Crocodiles, zombis et BOWs : un bestiaire adapté au mobile

Si Mr. X et Nemesis volent la vedette, le bestiaire de Resident Evil Survival Unit promet d’être varié et fidèle à la saga. Voici ce que l’on sait :

  • Les crocodiles : inspirés des égouts de RE2 et RE3, ils serviront de mobs rapides, capables de sauter sur les joueurs pour les immobiliser. Leur design est une réinterprétation des modèles originaux, avec des écailles plus brillantes et des yeux fluorescents pour les distinguer dans l’obscurité.
  • Les zombis : classiques, mais avec des variantes (zombis explosifs, zombis camouflés dans les ombres). Leur IA a été retravaillée pour éviter les mouvements trop prévisibles.
  • Les BOWs : en plus de Nemesis, on peut s’attendre à voir des Hunters (les lézards tueurs de RE3), des Lickers (avec leur langue mortelle), et peut-être même un Tyrant en version boss final.

Les développeurs insistent sur l’équilibre : chaque créature a été conçue pour forcer les joueurs à adapter leur stratégie. *« Un crocodile n’est pas dangereux seul, mais en meute, il peut submerger une équipe en quelques secondes, »* explique un game designer. Une philosophie qui rappelle Resident Evil Outbreak (2004), où la coopération était essentielle pour survivre.

Resident Evil Survival Unit se profile comme une expérience unique dans l’univers de la saga : un mélange audacieux de gestion stratégique, de combats tactiques et de multijoueur social, le tout enveloppé dans une ambiance jazz décalée mais envoûtante. Avec des monstres cultes comme Mr. X et Nemesis, une mansion vivante où cohabitent les héros de la licence, et un gameplay adapté aux contraintes du mobile, le jeu pourrait bien redéfinir ce qu’on attend d’un Resident Evil hors des consoles et PC.

Reste une question cruciale : parviendra-t-il à concilier la profondeur stratégique promise avec l’accessibilité nécessaire à un jeu mobile ? Si les développeurs tiennent leurs promesses (notamment sur l’équilibre des combats et la fidélité à l’univers), Survival Unit pourrait devenir bien plus qu’un simple spin-off : une réinvention de la formule Resident Evil, capable de séduire à la fois les vétérans et les nouveaux joueurs. À suivre de très près, donc – surtout si les crocodiles s’avèrent aussi vicieux que dans nos souvenirs.

L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"Un Resident Evil en jazz sur mobile ?!* **C’est comme si Umbrella avait muté en studio de développement.** 🎷🧟 Entre le *Mr. X* en tour par tour (un peu comme si *Solid Snake* jouait aux échecs avec *Big Boss*) et la *mansion* qui fait office de *Tinder horrifique* pour héros, l’idée est audacieuse… **mais est-ce vraiment du *Resident Evil* ?** *Capcom* a visiblement dit : *« D’accord, faisons comme ça »*— à condition de garder l’âme survival. **À suivre, mais avec un pistolet chargé et un scepticisme bien affûté.** 🔫"

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen