Il y a 46 jours
Sophie Turner et Kit Harington : quand *The Dreadful* transforme un baiser en cauchemar post-*Game of Thrones*
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Un baiser qui a tout gâché ?
Après huit saisons à incarner **Sansa et Jon Snow** dans *Game of Thrones*, **Sophie Turner** et **Kit Harington** se retrouvent dans *The Dreadful*, un **film d’horreur gothique** produit par l’actrice. Problème : leur **lien fraternel** indéfectible a rendu les **scènes d’intimité**… *insupportables*. Turner qualifie même leur premier baiser de **« pire moment de sa carrière »**, tandis que les critiques pointent un **manque flagrant de chimie** à l’écran. Entre **malaise palpable**, **budget modeste** (5M$) et **ambition visuelle**, le film risque de rester dans les mémoires pour ses **coulisses catastrophiques** plutôt que pour son intrigue. Une leçon cruelle : **même les acteurs aguerris ne sont pas à l’abri des pièges de la fiction**.A retenir :
- Un baiser "fraternel" qui vire au cauchemar : Sophie Turner et Kit Harington, liés par huit ans de complicité dans *Game of Thrones*, décrivent leur première scène d’intimité dans *The Dreadful* comme **« un haut-le-cœur généralisé »** – un malaise si fort qu’il a contaminé tout le plateau.
- 5 millions de dollars pour un fiasco ? Tourné en Irlande dans un manoir du XIXe siècle, le film mise sur une **esthétique gothique ambitieuse** (inspirée de *Rebecca* et *Crimson Peak*), mais les critiques s’accordent déjà : **la performance des ex-Stark "manque cruellement de crédibilité"**.
- Quand la fiction dépasse (malheureusement) la réalité : Malgré son statut de **projet passion** pour Turner (également productrice), *The Dreadful* pourrait bien entrer dans l’histoire… **pour ses scènes ratées**, bien plus que pour son scénario. Un paradoxe qui interroge : **peut-on vraiment effacer des années de complicité fraternelle ?**
"Mais… c’est mon frère !" : le baiser qui a tout fait basculer
Quand **Sophie Turner** a imaginé *The Dreadful*, son premier projet en tant que **productrice et actrice**, un nom s’est imposé comme une évidence : **Kit Harington**. Après avoir incarné **Sansa et Jon Snow** pendant huit saisons dans *Game of Thrones*, leur alchimie semblait être un atout majeur. **« On se connaissait par cœur, on avait une confiance absolue l’un envers l’autre »**, confiait-elle en 2022. Pourtant, le scénario réservait une **surprise de taille** : des scènes d’intimité si explicites qu’elles ont transformé leur collaboration en **épreuve psychologique**.
**« Je me suis dit : "Pourquoi pas ?" Jusqu’à ce que je lise les didascalies… »**, avoue Turner, encore marquée. Entre les répliques, les indications s’enchaînaient : **« baiser passionné », « étreinte torride », « scène de lit »**. **« J’ai eu un déclic glaçant : *Mais… c’est mon frère !* »** Un malaise immédiat, partagé par Harington, comme en témoigne un membre de l’équipe : **« Ils blaguaient en lisant le script, mais on voyait bien que ça les minait. »** Le jour du tournage, la réalité a dépassé les craintes.
**« On a commencé par la scène du baiser, et là… catastrophe »**, raconte Turner, entre **rire nerveux et grimace**. **« C’était comme embrasser mon propre sang. Kit avait la même réaction – on a dû faire cinq prises, et à chaque fois, c’était pire. »** Un **malaise palpable** qui a contaminé tout le plateau. **« Ils avaient l’air de deux ados forcés de danser en public »**, confie une source. **« Les techniciens retenaient leur souffle, certains détournant même les yeux. »** Résultat ? Une scène **tellement ratée qu’elle est devenue légendaire**… pour les mauvaises raisons.
L’Ombre de Winterfell : quand la fiction devient un piège
Si *The Dreadful* a scellé leur **première collaboration post-*Game of Thrones***, c’est bien la série culte de **HBO** qui a tout déclenché. Pendant près d’une décennie, Turner et Harington ont construit une **relation fraternelle** à l’écran, marquée par des scènes **émotionnellement intenses** (la bataille de Winterfell, la révélation de la véritable identité de Jon Snow…). **« On a passé des années à se protéger mutuellement, à partager des moments ultra-personnels »**, rappelait Harington en 2019. **« Cette complicité, on ne peut pas l’effacer d’un claquement de doigts. »**
Pourtant, *The Dreadful* exigeait exactement ça : **oublié Jon et Sansa, place à une romance macabre**. **« Le problème, c’est que leur lien était trop fort, trop réel »**, analyse un critique ayant vu une **avant-première**. **« Leur jeu était soit trop distant, soit trop forcé – jamais naturel. »** Un avis partagé par l’équipe : **« Ils essayaient désespérément de jouer des amants, mais leur corps, leurs gestes, tout trahissait leur histoire passée. »**
**Ironie du sort** : c’est précisément cette **chimie fraternelle** qui avait fait le succès de *Game of Thrones*. **« Les fans adoraient leur dynamique, leur façon de se comprendre sans mots »**, note un journaliste. **« Mais dans *The Dreadful*, cette même alchimie est devenue un **handicap**. »** Preuve que certaines fictions, une fois vécues, **laissent des traces indélébiles** – y compris dans la réalité.
Derrière les décors gothiques : un tournage maudit ?
Malgré ce **fiasco humain**, *The Dreadful* reste un projet **ambitieux sur le papier**. Tourné en **Irlande**, dans un **manoir du XIXe siècle** aux allures de château hanté, le film puise son inspiration dans les **classiques du gothique** : *Rebecca* (1940) d’Alfred Hitchcock, *Crimson Peak* (2015) de Guillermo del Toro, ou encore *Les Hauts de Hurlevent*. **« On voulait recréer cette atmosphère oppressante, où l’amour et la mort se mêlent »**, expliquait Turner en amont du tournage.
Avec un **budget modeste** (environ **5 millions de dollars**), l’équipe a dû faire preuve d’ingéniosité. **« Pas de CGI superflu, tout repose sur les décors, les costumes et la lumière »**, détaille le chef décorateur. **« On a utilisé des **bougies réelles** pour les scènes nocturnes, ce qui a créé une ambiance ultra-réaliste… mais aussi des **problèmes de sécurité** ! »** Un choix esthétique qui, combiné à l’**architecture labyrinthique** du manoir, a donné naissance à des **plans visuellement frappants**.
Pourtant, ces efforts n’ont pas suffi à sauver le film. **« L’esthétique est là, mais l’histoire ne suit pas »**, critique un journaliste. **« Et quand vos deux têtes d’affiche **manquent à ce point de crédibilité**, c’est toute la narration qui s’effondre. »** Un avis sévère, mais partagé : **« On sent qu’ils sont mal à l’aise, et ça **gâche tout le suspense**. »**
"Un film qui restera dans l’histoire… pour ses scènes ratées"
**Paradoxe ultime** : *The Dreadful* pourrait bien devenir **culte**, mais **pour toutes les mauvaises raisons**. **« C’est le genre de projet qui fascine malgré lui »**, note un critique. **« Entre le **baiser catastrophique**, les **répliques maladroites** et l’**ambiance de tournage pesante**, c’est presque un **documentaire sur les limites de l’acting**. »**
**« On dirait un *Game of Thrones* maléfique, mais en pire »**, résume un fan déçu. **« Au lieu de nous faire peur, le film nous fait **rire jaune** – surtout quand on voit Sophie et Kit essayer de jouer les amants. »** Une réaction qui en dit long : **même les acteurs les plus expérimentés** ne sont pas à l’abri des **pièges de la fiction**.
**« Ce qui est drôle, c’est que *The Dreadful* parle justement de **destin maudit** »**, ironise un journaliste. **« Sauf que cette fois, le sort s’est acharné… sur le tournage lui-même. »** Reste une question : **Sophie Turner et Kit Harington oseront-ils retenter l’expérience ?** **« Jamais de la vie »**, aurait murmuré Turner en quittant le plateau. **« Une fois, c’est déjà bien assez. »**
Le syndrome "Post-Winterfell" : quand les ex-Stark ne font plus rêver
*The Dreadful* n’est pas un cas isolé. Depuis la fin de *Game of Thrones* en 2019, plusieurs acteurs de la série peinent à **se réinventer**. **Emilia Clarke** (*Daenerys*) a enchaîné les **projets ratés** (*Last Christmas*, *Secret Invasion*), **Peter Dinklage** (*Tyrion*) se fait discret, et **Maisie Williams** (*Arya*) a vu son film *The New Mutants* (2020) **s’abîmer dans les critiques**.
**« Le problème, c’est l’**effet *Game of Thrones* »**, analyse un agent hollywoodien. **« Les fans associent tellement ces acteurs à leurs personnages qu’ils ont du mal à les voir ailleurs. »** Un phénomène amplifié par **l’échec de la saison 8**, qui a laissé un **goût amer** chez les spectateurs. **« Quand tu as incarné des légendes comme Jon Snow ou Sansa, comment revenir à des rôles "normaux" ? »**
Pour Turner et Harington, *The Dreadful* était censé être **une nouvelle page**. **« Sophie voulait prouver qu’elle pouvait être plus qu’une "reine du Nord" »**, confie une source. **« Kit, lui, cherchait un rôle loin des épées et des dragons. »** Pourtant, le résultat est **pire que prévu** : **« Non seulement le film est mauvais, mais en plus, il **rappele constamment *GoT*** – et pas de la bonne manière. »**
**« Peut-être qu’ils auraient dû attendre, prendre plus de distance »**, suggère un réalisateur. **« Parce que là, on a l’impression de voir **Jon et Sansa jouer à se détester**… et c’est **tragi-comique**. »** Une leçon douloureuse pour deux acteurs qui pensaient avoir **tout vu** après *Game of Thrones*. **« La vérité, c’est qu’on n’est jamais vraiment préparé à **quitter Winterfell** »**, conclut Turner, philosophe. **« Même quand on le fait exprès. »**