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Splinter Cell: Deathwatch – Le casting vocal dévoilé et tout ce qu’il faut savoir sur la série Netflix
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Netflix frappe fort avec *Tom Clancy’s Splinter Cell: Deathwatch* : Liev Schreiber incarne Sam Fisher dans une série animée écrite par Derek Kolstad (*John Wick*), qui s’inscrit après *Chaos Theory*. Avec un casting vocal étoilé (Kirby Howell-Baptiste, Janet Varney) et des personnages inédits comme Zinnia McKenna, cette production Ubisoft/Netflix promet un mélange explosif de **réalisme tactique** et d’**espionnage cyber**. Animation signée **Sun Creature** et **Fost**, sortie prévue pour **l’automne 2024**.
A retenir :
- Liev Schreiber reprend le rôle culte de Sam Fisher dans une série animée Netflix, révélée lors de l’Anime NYC 2023, avec un trailer évocateur.
- Derek Kolstad (*John Wick*) écrit le scénario, ancré dans la continuité des jeux après Splinter Cell: Chaos Theory (2005), avec une scène clé : les funérailles de Douglas Shetland.
- Un casting vocal 5 étoiles : Kirby Howell-Baptiste (Zinnia McKenna), Janet Varney (Anna Grimsdottir), et Joel Oulette (Thunder), avec deux personnages inédits pour élargir l’univers.
- Une collaboration internationale entre Ubisoft Film & Television, les studios danais (Sun Creature) et français (Fost), pour un style visuel entre réalisme militaire et cyber-espionnage futuriste.
- Sortie annoncée pour l’automne 2024 : attendez-vous à des séquences d’action ultra-dynamiques et une bande-son immersive, signature de Kolstad.
- Une intrigue géopolitique inédite où vétérans et nouvelles recrues s’affrontent dans un monde d’ombres, fidèle à l’ADN de la licence.
Netflix vient de marquer un coup d’éclat en dévoilant, lors de l’Anime NYC 2023, le premier trailer de *Tom Clancy’s Splinter Cell: Deathwatch*, sa future série animée adaptée de l’univers Ubisoft. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les fans de la licence ont de quoi se réjouir : Liev Schreiber, connu pour ses rôles dans *Ray Donovan* et *Spotlight*, prête sa voix grave et charismatique à Sam Fisher, l’agent légendaire de la Third Echelon. Un retour aux sources après des années d’absence, qui s’annonce déjà comme l’un des événements géopolitico-ludiques de 2024.
Sam Fisher est de retour : Liev Schreiber, un choix qui fait sens
Le choix de Liev Schreiber pour incarner Sam Fisher n’est pas anodin. L’acteur, dont la voix rauque et le timbre profond rappellent étrangement celui de Michael Ironside (la voix historique de Fisher dans les jeux), apporte une dimension nouvelle au personnage. Dans le trailer, on le voit – ou plutôt, on l’entend – murmurer des ordres tactiques avec une froideur calculée, rappelant pourquoi Fisher est l’un des espions les plus iconiques du jeu vidéo. « Ils pensent que je suis un fantôme. Ils ont raison. », lance-t-il dans une scène, confirmant que l’esprit stealth et cyberpunk de la licence est bien présent.
Mais pourquoi un retour maintenant ? Après Splinter Cell: Blacklist (2013), la franchise avait disparu des radars, laissant les fans sur leur faim. *Deathwatch* comble ce vide en s’ancrant directement après Chaos Theory (2005), un opus culte pour son mélange de réalisme politique et d’infiltration high-tech. Le trailer révèle d’ailleurs une scène forte : les funérailles de Douglas Shetland, un allié de Fisher dans les jeux, suggérant que la série explorera les conséquences émotionnelles et stratégiques de ses missions passées.
Un casting vocal qui promet des étincelles
Si Schreiber porte l’affiche, il n’est pas seul. La série mise sur un quatuor vocal éclectique, où chaque acteur apporte une couleur unique à l’univers *Splinter Cell* :
- Kirby Howell-Baptiste (*The Sandman*, *Killing Eve*) incarne Zinnia McKenna, une nouvelle recrue au passé trouble, qui semble chercher à la fois réhabilitation et vengeance. Son personnage, créé pour la série, pourrait bien devenir un pilier de la franchise.
- Janet Varney (*La Légende de Korra*) reprend son rôle d’Anna Grimsdottir, l’ingénieure technique et alliée de longue date de Fisher. Son retour est une excellente nouvelle pour les fans, qui retrouveront son humour acide et son expertise en cyber-guerre.
- Joel Oulette (*Avatar: The Last Airbender*) donne vie à Thunder, un mystérieux personnage dont on ne sait presque rien, si ce n’est qu’il semble lié aux opérations noires de la Third Echelon. Son design et sa voix suggèrent un rôle de brute intelligente, à mi-chemin entre allié et menace.
L’introduction de Zinnia et Thunder confirme la volonté des scénaristes d’étendre l’univers au-delà des jeux. Comme l’explique Derek Kolstad dans une interview accordée à *IGN* : « Nous voulions explorer les répercussions des actions de Fisher sur de nouvelles recrues, tout en gardant l’essence tactique et morale de Splinter Cell. Ces personnages apportent un regard neuf sur un monde que les joueurs pensaient connaître. »
Derek Kolstad (*John Wick*) aux commandes : un scénario sous haute tension
Parlons-en, de Derek Kolstad. Le créateur de *John Wick*, connu pour ses scénarios rythmés, violents et stratégiques, est aux manettes de *Deathwatch*. Une aubaine pour la série, qui promet de mélanger espionnage psychologique et action pure, le tout dans un cadre géopolitique crédible. Kolstad a d’ailleurs confié s’être inspiré des thrillers des années 70 (comme *Les Trois Jours du Condor*) pour donner à la série une dimension paranoïaque, où personne n’est vraiment digne de confiance.
Le trailer laisse entrevoir des séquences de combat rapproché dignes de *John Wick*, mais aussi des dialogues ciselés et des retournements inattendus. On y voit Fisher infiltrer un complexe hautement sécurisé, tandis que Zinnia semble traquée par des forces inconnues. Une scène en particulier retient l’attention : un échange tendu entre Fisher et Anna Grimsdottir, où cette dernière lui reproche ses méthodes. « Tu joues avec le feu, Sam. Et cette fois, c’est tout le monde qui va brûler. » Une réplique qui laisse présager des conflits internes au sein de la Third Echelon.
Derrière les écrans : une production franco-danoise ambitieuse
*Tom Clancy’s Splinter Cell: Deathwatch* est le fruit d’une collaboration transatlantique entre plusieurs poids lourds de l’industrie :
- Ubisoft Film & Television, à l’origine des adaptations *Assassin’s Creed* et *Far Cry*, supervise le projet. Helene Juguet (*Miraculous*) et Gerard Guillemot, PDG d’Ubisoft, sont producteurs exécutifs, garantissant une fidélité à l’ADN de la licence.
- Côté animation, deux studios se partagent le travail :
- Sun Creature (Danemark), connu pour son travail sur *Love, Death & Robots* et son style hybride 2D/3D.
- Fost (France), qui apporte une touche de réalisme tactique, proche des cinématiques des jeux *Splinter Cell*.
Le résultat ? Un mélange visuel audacieux, où les décors cyberpunk et les environnements réalistes coexistent. Les premières images montrent des jeux de lumière dignes d’un film d’espionnage, avec des ombres profondes et des reflets néon qui rappellent *Blade Runner*. Quant aux séquences d’action, elles semblent fluides et ultra-dynamiques, avec un sens du mouvement qui rappelle les meilleurs anime d’action.
Pour Hugo Revon, producteur chez Ubisoft, l’objectif était clair : « Nous voulions une série qui respecte l’héritage des jeux, tout en exploitant les libertés du format animé. Les joueurs retrouveront l’ambiance et les thèmes de Splinter Cell, mais avec une narration plus profonde et des enjeux personnels plus marqués. »
"Ghost Protocol" : les coulisses d’un projet secret
Saviez-vous que *Deathwatch* a failli ne jamais voir le jour ? À l’origine, Ubisoft envisageait une suite directe à Blacklist, mais le projet a été abandonné en 2017, faute de vision claire. C’est finalement Netflix qui a relancé l’idée en 2020, après le succès de *The Witcher* et *Castlevania*. Derek Kolstad a été approché dès 2021, mais sous haute confidentialité : le projet était alors connu sous le nom de code "Ghost Protocol" (un clin d’œil à *Mission Impossible*).
Autre détail insolite : Liev Schreiber n’était pas le premier choix pour Fisher. Jon Hamm (*Mad Men*) et Idris Elba avaient été envisagés, mais c’est finalement la performance vocale de Schreiber lors d’un test qui a convaincu les producteurs. Comme il le raconte : « J’ai grandi avec les jeux Splinter Cell. Pouvoir donner vie à Fisher, c’est un honneur… et une responsabilité. Je voulais qu’il sonne comme un homme qui a tout vu, mais qui refuse de baisser les bras. »
Enfin, la bande-son mérite une mention spéciale. Composée par Jesper Kyd (le compositeur historique des jeux *Splinter Cell*), elle mélange des thèmes orchestraux épiques et des sons électroniques, créant une atmosphère à la fois cinématographique et immersive. Kyd a d’ailleurs enregistré certains morceaux avec un orchestre symphonique à Prague, pour un rendu encore plus puissant.
Ce qu’on sait (et ce qu’on suppose) de l’intrigue
Officiellement, *Deathwatch* se déroule après *Chaos Theory*, mais les détails restent vagues. Voici ce que l’on peut déduire du trailer et des interviews :
- Un monde en crise : La série semble explorer un conflit géopolitique entre les États-Unis, la Russie et une troisième faction mystérieuse (peut-être liée à Thunder). Les références à des cyberattaques et à des armes biologiques suggèrent un scénario d’espionnage moderne.
- Fisher en mode "lone wolf" : Contrairement aux jeux où il opère souvent en équipe, Fisher apparaît ici plus isolé, presque en renégat. Une scène le montre refusant un ordre direct, ce qui pourrait indiquer un conflit avec la Third Echelon.
- Zinnia McKenna, clé de voûte : Son personnage semble central. Blessée physiquement et moralement, elle pourrait être une ancienne ennemie de Fisher, ou une victime collatérale de ses missions. Son alliance avec lui semble fragile, ce qui promet des tensions narratives.
- Anna Grimsdottir en médiatrice : Toujours aussi sarcastique, elle joue ici un rôle de conscience morale, rappelant à Fisher les conséquences humaines de ses actions. Une dynamique qui rappelle celle de *Chaos Theory*.
Certains fans spéculent sur un lien avec Splinter Cell: Conviction (2010), où Fisher était déjà en quête de rédemption. Kolstad a cependant précisé que *Deathwatch* était une histoire autonome, même si elle s’inscrit dans la continuité globale.
Pourquoi cette série pourrait marquer un tournant pour les adaptations de jeux vidéo
*Tom Clancy’s Splinter Cell: Deathwatch* arrive à un moment charnière pour les adaptations de jeux vidéo. Après des échecs comme *Assassin’s Creed* (2016) ou des succès mitigés comme *The Last of Us*, Netflix semble déterminer à prouver que le format série animée est idéal pour transposer l’essence d’un jeu.
Plusieurs éléments jouent en sa faveur :
- La liberté créative : Contrairement à un film live-action, l’animation permet de reproduire fidèlement les mouvements de Fisher (ses sauts périlleux, ses infiltrations silencieuses) sans les contraintes du réel.
- Un scénario mature : Kolstad a carte blanche pour explorer des thèmes politiques et moraux complexes, comme la manipulation gouvernementale ou l’éthique de l’espionnage.
- Un public déjà acquis : Les fans de *Splinter Cell* sont impatients, mais la série pourrait aussi séduire les amateurs de thrillers d’espionnage (*24h Chrono*, *Homeland*) ou d’anime adultes (*Cyberpunk: Edgerunners*).
Reste une question : la série parviendra-t-elle à équilibrer action et profondeur ? Les jeux *Splinter Cell* étaient réputés pour leur narratif immersif, mais aussi pour leurs phases de gameplay contemplatives. Transposer cela à l’écran sans perdre en rythme sera un défi de taille pour Kolstad et son équipe.
Automne 2024 : que peut-on attendre de la sortie ?
Netflix n’a pas encore annoncé de date précise, mais une sortie en octobre ou novembre 2024 semble probable, afin de coïncider avec la saison des grandes séries. Voici ce qu’on peut anticiper :
- Un format court et intense : La série devrait compter 8 épisodes d’environ 30 minutes, un format idéal pour maintenir une tension constante.
- Des easter eggs pour les fans : Kolstad a promis des clins d’œil aux jeux, comme des répliques cultes ou des lieux emblématiques (la base de la Third Echelon, un entrepôt en Géorgie…).
- Une bande-annonce finale plus explicite : Le trailer actuel est volontairement mystérieux. Une seconde bande-annonce, prévue pour l’été 2024, devrait révéler davantage sur l’intrigue principale et les antagonistes.
- Un potentiel pour une saison 2 : Si la série est un succès, Netflix a déjà évoqué la possibilité d’une suite, voire d’un spin-off centré sur Zinnia ou Thunder.
En attendant, les fans peuvent se replonger dans les jeux *Splinter Cell* (disponibles sur Ubisoft+ et certaines plateformes rétro) ou relire les romans officiels (*Splinter Cell: Fallout*), qui pourraient contenir des indices sur l’intrigue de *Deathwatch*.