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Star Wars: Starfighter – Ryan Gosling et Shawn Levy redéfinissent la saga avec un casting explosif et une intrigue familiale inédite
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Un virage audacieux pour la saga Star Wars : entre héritage et révolution
Star Wars: Starfighter, réalisé par Shawn Levy (Deadpool & Wolverine), s’annonce comme le projet le plus ambitieux de Lucasfilm depuis des années. Avec Ryan Gosling et le jeune Flynn Gray en duo inattendu, le film explore une ère inédite de la galaxie, cinq ans après L’Ascension de Skywalker, mêlant nostalgie visuelle (le retour du landspeeder mythique) et innovation narrative autour d’un conflit familial – une première pour la franchise.
Porté par un casting cinq étoiles (Matt Smith, Mia Goth, Amy Adams) et un budget pharaonique de 200 millions de dollars, le film mise sur des antagonistes complexes, loin des Sith traditionnels, et une production haut de gamme (tournage en Angleterre, effets spéciaux signés ILM). Objectif : séduire à la fois les puristes et un nouveau public, tout en redéfinissant les codes d’une saga vieillissante. Un pari risqué, mais diablement excitant.
A retenir :
- Ryan Gosling et Flynn Gray en duo père/neveu : une dynamique familiale inédite pour Star Wars, révélée par la première image officielle les montrant dans un landspeeder rappelant Un Nouvel Espoir.
- Casting explosif : Matt Smith (House of the Dragon), Mia Goth (Pearl), et Amy Adams rejoignent l’aventure, avec des rôles d’antagonistes nuancés, loin des archétypes classiques.
- 200 millions de dollars et un tournage en Angleterre : Lucasfilm mise sur une production XXL (effets visuels par ILM) pour un film qualifié d’« indépendant », sans lien direct avec les trilogies précédentes.
- Shawn Levy (Deadpool & Wolverine) à la réalisation : après un succès planétaire (1,2 milliard de dollars), il promet un équilibre entre hommage à la saga et modernité narrative, avec un scénario centré sur l’émotion.
- Une ère inexplorée : l’action se déroule cinq ans après L’Ascension de Skywalker, avec une temporalité vierge de références passées, mais des clins d’œil subtils pour les fans.
- Défis majeurs : séduire les puristes tout en attirant les nouveaux spectateurs, avec des enjeux plus humains que jamais (protection, héritage, trahison).
Un nouveau chapitre pour Star Wars : quand la saga ose l’inattendu
Imaginez un Star Wars sans Jedi, sans Sith, et sans la guerre éternelle entre le Côté Lumière et le Côté Obscur. C’est le pari fou de Star Wars: Starfighter, annoncé par Lucasfilm comme une œuvre « indépendante », détachée des arcs narratifs classiques. Avec Ryan Gosling en tête d’affiche – un acteur rarement associé à la science-fiction – et un réalisateur, Shawn Levy, auréolé du succès de Deadpool & Wolverine (1,2 milliard de dollars en 2024), le projet s’annonce comme le grand virage que la saga attendait depuis Rogue One.
Situé cinq ans après les événements de L’Ascension de Skywalker, le film explore une période inexplorée de la galaxie, où les conflits ne sont plus ceux des Skywalker ou des Palpatine, mais ceux de familles ordinaires prises dans des enjeux bien plus terre-à-terre. Une approche révolutionnaire, confirmée par la première image officielle : Gosling et le jeune Flynn Gray (son neveu à l’écran) dans un landspeeder qui rappelle furieusement celui de Un Nouvel Espoir, mais avec une ambiance résolument nouvelle.
« Ce n’est pas un film sur les Jedi, mais sur ce que signifie protéger ceux qu’on aime », confie une source proche de la production à The Hollywood Reporter. Un ton plus intime, donc, mais toujours dans un cadre spectaculaire : le budget est estimé à 200 millions de dollars, et le tournage, déjà lancé en Angleterre, promet des séquences d’action à couper le souffle, orchestrées par les équipes d’ILM (Industrial Light & Magic), les maîtres des effets visuels de la saga depuis 1977.
Ryan Gosling et Flynn Gray : le duo surprise qui divise déjà les fans
Le choix de Ryan Gosling pour incarner le protagoniste de Starfighter a surpris plus d’un observateur. Habitué aux drames intimistes (La La Land, Drive) ou aux comédies déjantées (Barbie), l’acteur n’a jamais évolué dans un blockbuster de science-fiction. Pourtant, c’est bien lui qui portera le film, dans le rôle d’un protecteur solitaire, dont les motivations restent encore mystérieuses. « Gosling apporte une profondeur émotionnelle rare dans la saga », explique un producteur sous couvert d’anonymat. « Il n’est pas un héros classique, mais un homme brisé par son passé, qui doit apprendre à faire confiance. »
À ses côtés, Flynn Gray, 16 ans, incarne son neveu, un adolescent tiraillé entre admiration et rébellion. Leur relation, cœur du film, rappelle par certains aspects celle de Luke et Owen Lars dans Un Nouvel Espoir, mais avec une tension dramatique bien plus marquée. La première image les montrant dans le landspeeder – un modèle légèrement modifié, plus usé et customisé – symbolise cette passation de témoin entre générations, mais aussi entre deux visions de Star Wars : celle, nostalgique, des fans de la première heure, et celle, résolument moderne, d’un public plus jeune.
Cependant, tous les fans ne sont pas convaincus. Sur les réseaux sociaux, certains s’interrogent : « Gosling dans Star Wars, sérieusement ? Il a l’air aussi à l’aise avec un blaster que moi avec une épée laser ! » ironise un utilisateur. D’autres, plus optimistes, y voient une opportunité de renouvellement : « Après les Skywalker, les Solo et les Kenobi, enfin des personnages nouveaux avec des enjeux humains ! »
Matt Smith et Mia Goth : des méchants comme on n’en a jamais vu dans Star Wars
Si Starfighter se veut innovant, c’est aussi grâce à ses antagonistes. Exit les Sith en cape noire et les généraux impériaux caricaturaux : ici, les « méchants » sont incarnés par Matt Smith (House of the Dragon, Doctor Who) et Mia Goth (Pearl, X), deux acteurs rompus aux rôles ambigus et tourmentés.
Smith, qui a marqué les esprits dans le rôle du prince Daemon Targaryen, jouerait ici un chasseur de primes charismatique, dont les loyautés restent floues. « Ce n’est pas un simple sbire, mais un homme déchiré entre l’appât du gain et un code d’honneur personnel », révèle un scénariste. Quant à Goth, elle incarnerait une scientifique impitoyable, spécialiste des armes expérimentales, dont les méthodes rappellent celles de Galactus dans les comics Marvel – une référence qui en dit long sur l’ambition visuelle du film.
Cette approche des antagonistes n’est pas sans rappeler celle de Rogue One, où Ben Mendelsohn campait un Directeur Krennic bien plus complexe qu’un simple méchant de service. « Star Wars a besoin de nuances pour survivre », estime la critique Élodie Font, spécialiste de la saga. « Les fans en ont marre des conflits manichéens. Avec Smith et Goth, on pourrait enfin avoir des villains mémorables, comme dans The Mandalorian. »
Restera à voir si Lucasfilm osera aller jusqu’au bout de cette logique. Les rumeurs évoquent déjà des scènes coupées pour éviter un classement trop restrictif, mais Levy, fort de son expérience sur Deadpool, semble déterminé à pousser les limites du ton adulte dans la saga.
Shawn Levy : l’homme qui doit réconcilier Star Wars avec son public
Après les désillusions de la trilogie Sequel et les divisions parmi les fans, Shawn Levy a une mission quasi impossible : redonner foi en la saga, tout en l’emmenant vers de nouveaux horizons. Son atout maître ? Un équilibre parfait entre hommage au passé et innovation narrative.
« Levy comprend que Star Wars est une religion pour certains, mais qu’il faut aussi attirer les jeunes », analyse le journaliste Thomas Veuillet. Son approche ? Des clins d’œil subtils (le landspeeder, des références à l’Ancienne République) couplés à une intrigue résolument contemporaine, centrée sur la famille, la trahison et la rédemption. Une recette qui a déjà fait ses preuves avec The Adam Project (2022), également coécrit par Jonathan Tropper, le scénariste de Starfighter.
Le réalisateur peut aussi compter sur une équipe technique de choc :
- ILM pour les effets visuels, avec des séquences de combat spatial promises comme « les plus réalistes jamais filmées »;
- John Williams (oui, lui-même !) pour la bande originale, bien que son implication reste partielle;
- Un tournage en Angleterre, dans les studios Pinewood, où furent tournés les films originaux.
Pourtant, les défis sont immenses. « Star Wars est une machine à cash, mais aussi une machine à controverses », rappelle Veuillet. Entre les attentes des puristes, qui veulent du respect pour le lore, et celles des nouveaux spectateurs, en quête de fraîcheur, Levy devra marcher sur un fil. « Si le film est trop fanservice, on lui reprochera son manque d’audace. S’il s’éloigne trop, les puristes crieront à la trahison », résume un producteur.
Derrière les caméras : les coulisses d’un tournage sous haute tension
Le tournage de Star Wars: Starfighter, lancé en septembre 2024 dans les studios Pinewood (Angleterre), est déjà marqué par des anecdotes savoureuses et des défis logistiques dignes d’un film de guerre.
D’abord, il y a eu l’arrivée de Ryan Gosling sur le plateau. Selon des témoins, l’acteur aurait insisté pour conduire lui-même le landspeeder lors des scènes de poursuite, au grand dam des cascadeurs. « Il voulait ressentir la vitesse, comme dans Drive », raconte un technicien. Résultat : une séquence où le véhicule dérape dangereusement, forçant l’équipe à improviser. Levy, plutôt que de tout recommencer, aurait gardé la prise, estimant qu’elle ajoutait du réalisme à la scène.
Ensuite, il y a eu le casse-tête des costumes. Contrairement aux films précédents, où les tenues étaient souvent futuristes et lisses, Starfighter mise sur des vêtements usés, customisés, reflétant un univers plus brut et moins aseptisé. « On voulait éviter le côté cosplay », explique la costumière Jenny Beavan (oscarisée pour Mad Max: Fury Road). Les bottes de Gosling, par exemple, sont craquelées et couvertes de boue, comme s’il avait marché des kilomètres dans des déserts hostiles.
Enfin, il y a eu la pression des fuites. Dans un univers où chaque détail est scruté, Lucasfilm a dû mettre en place un protocole de sécurité draconien : scripts numérotés, téléphones confisqués, et même des fausses scènes tournées pour égarer les espions. « On a filmé une fausse fin avec un retour de Dark Vador », avoue un assistant-réalisateur. Une tactique qui rappelle les méthodes utilisées pour Avengers: Endgame, preuve que Starfighter est traité comme l’un des secrets les mieux gardés du cinéma actuel.
2025 : l’année où Star Wars pourrait tout changer (ou tout perdre)
Star Wars: Starfighter n’est pas qu’un film : c’est un test grandeur nature pour Lucasfilm et Disney. Après les échecs relatifs de Solo (2018) et les divisions autour de la trilogie Sequel, la saga a urgemment besoin d’un succès pour prouver qu’elle peut encore innover sans trahir son ADN.
Les enjeux sont colossaux :
- Box-office : avec un budget de 200 millions, le film devra dépasser le milliard pour être rentable, un seuil rarement atteint par les Star Wars récents;
- Critique : après les débâcles de Les Derniers Jedi (2017) et L’Ascension de Skywalker (2019), les attentes sont énormes;
- Héritage : si le film échoue, Disney pourrait revoir sa stratégie pour la saga, voire ralentir les projets futurs.
Pourtant, les signes sont encourageants. Les premières rumeurs parlent d’un film « plus sombre que Rogue One, mais avec des éclats de lumière », une description qui fait écho aux propos de Levy : « Ce n’est pas un film sur la guerre des étoiles, mais sur ce qui se passe quand la guerre est finie. » Une approche qui rappelle The Last of Us, où l’émotion humaine prime sur les effets spéciaux.
Reste une question : les fans sont-ils prêts pour un Star Wars sans Jedi, sans sabres laser, et sans la mythologie classique ? Les réactions à l’annonce du casting et des premières images sont partagées, mais une chose est sûre : Starfighter a déjà réveillé l’intérêt pour la saga, et ça, c’est une victoire en soi.
Avec Ryan Gosling en protecteur tourmenté, Matt Smith et Mia Goth en antagonistes ambivalents, et Shawn Levy aux commandes, Star Wars: Starfighter s’annonce comme le projet le plus audacieux de la saga depuis des années. Entre nostalgie assumée (le retour du landspeeder, la musique de Williams) et rupture narrative (une intrigue familiale, des méchants nuancés), le film a tout pour marquer un tournant.
Reste à savoir si ce mélange explosif séduira un public divisé entre puristes et nouveaux venus. Une chose est certaine : en 2025, Star Wars ne sera plus jamais tout à fait la même. Et ça, c’est peut-être la meilleure nouvelle depuis bien longtemps.