Actualité

State of Play septembre 2024 : Les exclusivités PS5 qui pourraient tout changer
Actualité

Il y a 51 jours

State of Play septembre 2024 : Les exclusivités PS5 qui pourraient tout changer

Pourquoi ce State of Play pourrait être décisif pour la PS5

Alors que la **PS5** semble en retrait face à l’effervescence autour de la **Switch 2** et des annonces Microsoft, un **State of Play prévu en septembre 2024** pourrait bien rebattre les cartes. Entre l’attente insoutenable pour Marvel’s Wolverine (Insomniac Games), le pari audacieux de Fairgame$ (Jade Raymond) et un calendrier 2024-2026 ultra-chargé (*GTA VI*, *Metal Gear Solid Δ*, *Silent Hill: Townfall*), Sony a une occasion en or de redéfinir ses exclusivités dans un marché saturé. Mais avec des joueurs de plus en plus exigeants sur la fidélité graphique (4K/60 FPS) et la durée de vie des live-services, la pression n’a jamais été aussi forte.

A retenir :

  • Un State of Play en septembre 2024 : Sony pourrait enfin lever le voile sur ses exclusivités PS5, face à une concurrence agressive (Switch 2, Xbox).
  • Marvel’s Wolverine (Insomniac) et Fairgame$ (Jade Raymond) en tête d’affiche : gameplay, dates de sortie 2025, et ambitions narratives.
  • 2024-2026, l’année de tous les dangers : *GTA VI*, *Metal Gear Solid Δ*, *Silent Hill: Townfall* et un possible retour de *Ghost of Tsushima*.
  • Le défi technique : comment la PS5 compte rivaliser avec des standards comme *Elden Ring* ou *GTA VI* en 4K/60 FPS ?
  • Fairgame$ : un pari risqué dans un marché du live-service saturé, où seuls 15% des joueurs restent engagés après 3 mois (Newzoo 2023).
  • Stratégie Sony : entre blockbusters sûrs (*Spider-Man*, *Wolverine*) et innovations audacieuses (*Fairgame$*, *Concord*).
  • L’ombre de la Switch 2 : comment la PS5 peut-elle se différencier face à la prochaine console Nintendo ?

Un State of Play en septembre : l’ultime chance pour Sony de marquer 2024

Depuis le début de l’année, la **PS5** semble naviguer en eaux calmes, presque trop calmes. Alors que Nintendo prépare le terrain pour sa **Switch 2** et que Microsoft multiplie les acquisitions (Activision, Bethesda), Sony reste étrangement discrète. Pourtant, les rumeurs d’un State of Play en septembre 2024 redonnent de l’espoir aux joueurs. Pourquoi ce timing ? Parce que l’automne s’annonce comme un tourbillon d’annonces, avec des sorties lourdes (*GTA VI* en 2025, *Metal Gear Solid Δ* en novembre 2024) et une concurrence qui ne dort pas.

Les attentes sont immenses. Après des mois de silence, les joueurs veulent du concret : des dates précises, des bandes-annonces gameplay, et surtout, des exclusivités qui justifient l’achat d’une PS5 en 2024. Car oui, malgré des ventes solides (plus de **50 millions de consoles écoulées** en 2023), la machine de Sony a du mal à se différencier face à des adversaires toujours plus agressifs. Ce State of Play pourrait être un tournant.


Mais attention : après les déceptions récentes (*Skull and Bones*, *Redfall*), les joueurs sont méfiants. Sony le sait : il ne suffira pas de montrer des cinématiques pour convaincre. Il faudra du gameplay brut, des mécaniques innovantes, et surtout, une vision claire pour les années à venir. Parce qu’en 2026, avec l’arrivée de *GTA VI* et peut-être d’une nouvelle génération de consoles, la marge de manœuvre sera bien plus réduite.

Marvel’s Wolverine : le jeu qui doit sauver l’honneur d’Insomniac

Annoncé en juillet 2021 lors d’un State of Play, *Marvel’s Wolverine* est devenu, malgré lui, le symbole des attentes déçues de la PS5. Trois ans plus tard, les joueurs n’ont toujours vu que quelques secondes de gameplay, et les rumeurs de reports se multiplient. Pourtant, les espoirs sont intacts : après le succès phénoménal de *Spider-Man 2* (**plus de 10 millions de ventes** en 2023), Insomniac Games a la pression de réinventer le genre des super-héros en solo.

Alors, que peut-on attendre de ce State of Play ? Plusieurs scénarios sont possibles :

  • Une bande-annonce gameplay complète : enfin de vraies images du jeu en action, avec un aperçu des combats, de l’exploration, et surtout, du ton sombre et adulte promis depuis le début.
  • Une date de sortie pour 2025 : même si les joueurs espéraient un lancement en 2024, un report à l’automne 2025 semble plus réaliste, surtout avec *GTA VI* dans les parages.
  • Un lien avec l’univers Spider-Man : après les clins d’œil dans *Spider-Man 2*, les fans rêvent d’un crossover ou au moins d’une continuité narrative.


Mais attention : après *Spider-Man 2*, dont certains ont critiqué la durée de vie trop courte (environ 15h pour le scénario principal), Insomniac devra prouver que *Wolverine* offre une expérience plus profonde et variée. Et avec des standards graphiques toujours plus élevés (le jeu tournerait en 4K/60 FPS natif sur PS5), la barre est placée très, très haut.

"Si Wolverine ne propose pas au moins 20h de contenu solo, avec un gameplay aussi fluide que Spider-Man mais plus violent et tactique, ce sera une déception majeure."Thomas "TomsGuide" R., analyste jeu vidéo.

Fairgame$ : le pari fou de Jade Raymond qui pourrait diviser la communauté

Si *Marvel’s Wolverine* est le titre "safe" de ce State of Play, *Fairgame$* est clairement le coup de poker de Sony. Développé par **Haven Studios** (fondé par Jade Raymond, ex-Ubisoft et ex-Google Stadia), ce jeu se présente comme un mélange d’*heist movie* et de shooter coopératif compétitif, dans un monde ouvert où les joueurs s’affrontent pour voler des objets de valeur. Sur le papier, c’est ambitieux. Dans la réalité, c’est un énorme risque.

Pourquoi ? Parce que le marché du live-service est aujourd’hui saturé et impitoyable. Selon une étude **Newzoo 2023**, seulement 15% des joueurs restent engagés dans un live-service après trois mois. Pire : des titres comme *Skull and Bones* (Ubisoft) ou *The Day Before* (cancelled) ont montré que même les gros budgets ne garantissent pas le succès. Alors, comment *Fairgame$* compte-t-il se démarquer ?


Plusieurs éléments pourraient jouer en sa faveur :

  • Un concept original : mélanger Ocean’s Eleven et Destiny 2 n’est pas commun. Si l’exécution suit, cela pourrait attirer un public en quête de nouveauté.
  • L’expérience de Jade Raymond : malgré les échecs de Google Stadia, son passé chez Ubisoft (*Assassin’s Creed*, *Watch Dogs*) prouve qu’elle sait créer des mondes immersifs.
  • Le soutien de Sony : contrairement à d’autres éditeurs, Sony a les moyens de soutenir le jeu sur le long terme, avec des mises à jour régulières et des événements spéciaux.

Mais les doutes persistent. Certains craignent un jeu trop niche, d’autres un manque de contenu au lancement. Sans compter que *Fairgame$* devra rivaliser avec des mastodontes comme *Destiny 2* (qui prépare une grosse extension en 2025) ou *The Finals* (déjà bien installé). Un pari osé, donc, mais qui pourrait payer si Sony mise sur la qualité plutôt que la quantité.

2024-2026 : un calendrier explosif, mais des risques majeurs

Même si ce State of Play se concentre sur 2025, il ne faut pas oublier que l’automne 2024 est déjà ultra-chargé pour la PS5. Voici ce qui attend les joueurs d’ici la fin de l’année :

  • Metal Gear Solid Δ: Snake Eater (1er novembre 2024) : le remake en Unreal Engine 5 du classique de Konami, avec des graphismes repensés et un gameplay modernisé.
  • Silent Hill: Townfall (octobre 2024) : l’exclusivité PS5 qui promet de relancer la licence horreur avec une approche narrative inédite.
  • Ghost of Tsushima 2 ? : bien que non confirmé, un DLC ou une édition "Director’s Cut" de *Ghost of Tsushima* pourrait surprendre les fans.
  • Concord (Firewalk Studios) : un autre live-service, mais cette fois-ci axé PvP héroïque, qui mise sur des personnages charismatiques et un gameplay ultra-dynamique.


Pourtant, c’est bien 2025-2026 qui fera ou défait la PS5. Avec des titres comme :

  • GTA VI (automne 2025) : le jeu le plus attendu de la décennie, qui risque d’éclipser toutes les exclusivités Sony.
  • Elden Ring 2 (rumeurs pour 2026) : après le succès monstre du premier opus, FromSoftware prépare probablement une suite encore plus ambitieuse.
  • Final Fantasy XVI DLC : si Square Enix décide de prolonger l’aventure de Clive, cela pourrait occuper les joueurs jusqu’en 2025.

Dans ce contexte, Sony doit jouer serré : soit en misant sur des exclusivités ultra-qualitatives (*Wolverine*, *Fairgame$*), soit en proposant des expériences uniques qui ne peuvent pas se trouver ailleurs. Car une chose est sûre : avec la **Switch 2** qui pointe le bout de son nez et Microsoft qui prépare sa contre-attaque (rachat d’Activision, exclusivités Xbox), la PS5 n’a plus le droit à l’erreur.

Derrière les écrans : comment Sony prépare ses coups (et ses échecs)

Ce que peu de gens savent, c’est que Sony a radicalement changé sa stratégie ces dernières années. Fini le temps où la PS4 pouvait se permettre de sortir des jeux "simplement bons". Aujourd’hui, chaque exclusivité doit être un événement mondial, capable de générer des millions de vues sur YouTube et des semaines de buzz sur les réseaux.

Prenez l’exemple de *The Last of Us Part II* : malgré les polémiques, le jeu a été un succès critique et commercial, prouvant que Sony sait encore frapper fort. Mais depuis, les retards s’accumulent (*Forspoken* a déçu, *Final Fantasy XVI* n’était pas une exclusivité), et les joueurs commencent à s’impatienter.


Derrière *Fairgame$*, il y a une volonté claire : diversifier l’offre PS5. Après des années de jeux narratifs linéaires (*God of War*, *The Last of Us*), Sony veut explorer de nouveaux territoires :

  • Les live-services : avec *Fairgame$* et *Concord*, la marque tente de conquérir un marché dominé par Activision et Epic Games.
  • Les jeux "as a service" : des titres qui évoluent dans le temps, avec du contenu ajouté régulièrement.
  • Les collaborations externes : après *Final Fantasy XVI* (timed exclusive), Sony pourrait annoncer d’autres partenariats surprise.

Pourtant, cette stratégie n’est pas sans risques. Les joueurs PS5 sont habitués à des jeux finis, polishés, avec une histoire forte. Un titre comme *Fairgame$*, s’il est trop axé sur le multijoueur au détriment du solo, pourrait décevoir une partie de la communauté. Sans compter que les live-services demandent un investissement long terme que tous les studios ne peuvent pas se permettre.

"Sony marche sur un fil. D’un côté, elle doit innover pour ne pas se faire distancer par Xbox et Nintendo. De l’autre, elle ne peut pas se permettre de lâcher ses fans historiques, qui attendent des jeux comme *Wolverine* ou *God of War Ragnarök*."Julien Chièze, journaliste chez Gamekult.

Et si Sony nous surprenait avec une annonce inattendue ?

Bien sûr, ce State of Play pourrait réserver des surprises. Voici quelques rumeurs persistantes qui pourraient se concrétiser :

  • Un nouveau *God of War* : Kratos et Atreus pourraient revenir pour un troisième opus, même si les développeurs de Santa Monica Studio sont encore occupés sur le DLC de *Ragnarök*.
  • Un remake de *The Last of Us Part I* pour PS5 : oui, le jeu est déjà sorti, mais une version "ultimate" avec du contenu coupé et des améliorations graphiques n’est pas à exclure.
  • Un partenariat avec FromSoftware : après *Demon’s Souls* et *Bloodborne*, un nouveau jeu exclusif PS5 serait un coup de maître.
  • La révélation de *Horizon 3* : Guerrilla Games travaille probablement sur la suite, mais une annonce si tôt serait une surprise.

Mais la vraie question, c’est : Sony a-t-elle encore des cartes dans sa manche ? Après des années de domination avec la PS4, la marque semble aujourd’hui en position de défense. Face à une **Switch 2** qui promet une révolution portable/console hybride et une **Xbox** qui mise tout sur le Game Pass, la PS5 doit trouver son identité.

Peut-être que ce State of Play sera l’occasion de rappeler que Sony reste le roi des exclusivités. Ou peut-être qu’il révèlera une stratégie plus large, avec des jeux cross-platform ou des abonnements revisités. Une chose est sûre : les joueurs attendent, et ils n’ont plus beaucoup de patience.

Entre l’attente insoutenable pour *Marvel’s Wolverine*, le pari risqué de *Fairgame$*, et un calendrier 2024-2026 qui s’annonce comme un champ de bataille (*GTA VI*, *Elden Ring 2*, Switch 2), ce State of Play de septembre 2024 pourrait bien être le moment où Sony choisit son destin. Soit la marque confirme sa place de leader avec des exclusivités ambitieuses et innovantes, soit elle se contente de suivre, risquant de perdre son avance face à des concurrents toujours plus agressifs. Pour les joueurs, l’enjeu est simple : avoir enfin une raison d’allumer leur PS5 en 2025. Parce qu’entre les reports, les live-services décevants et la concurrence qui monte en puissance, l’heure n’est plus aux promesses, mais aux preuves. Et ce State of Play sera peut-être la dernière chance de Sony de les convaincre avant que *GTA VI* ne vole la vedette à tout le monde.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Sony en 2024, c’est un peu comme Kratos après *Ragnarök* : on sait qu’il a encore la rage, mais il traîne des pieds pour sortir son marteau. Ce State of Play ? **L’ultime chance de prouver que la PS5 n’est pas juste une machine à remakes et à cinématiques qui font pleurer les streamers.** *Wolverine* doit montrer ses griffes—littéralement—sinon on va se retrouver avec un jeu plus *apathique* qu’un open-world Ubisoft en 2012. Et *Fairgame$* ? Soit c’est le coup de génie qui sauve l’honneur, soit c’est le *Skull and Bones* de Sony—et là, même Jade Raymond ne pourra pas **réfuter** que le live-service, parfois, c’est juste un piège à microtransactions avec un skin en or. Bref, septembre, c’est maintenant ou jamais : soit on sort les croquignolesques bandos qui claquaient en 2018, soit on prépare gentiment la PS6 en priant pour que *GTA VI* ne nous écrase pas comme un bug de collision. *"Do it for Johnny, Sony."* — *Cyberpunk 2077*.

Ils en parlent aussi

Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic