Il y a 13 jours
Téléchargez Gratuitement *The Deed* sur Steam : Un Meurtre à Planifier Avant le 27 Septembre
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Pourquoi *The Deed* est-il un incontournable à télécharger gratuitement cette semaine ?
Jusqu’au 27 septembre à 10h, The Deed – ce jeu d’aventure-RPG culte sorti en 2015 – est disponible sans frais sur Steam. Développé par Pilgrim Adventures et GrabTheGames Studios, il inverse les codes du genre : ici, le joueur incarne l’assassin, pas l’enquêteur. Dans la peau d’Arran Bruce, héritier spolié de Dunshiel House, vous devrez planifier un meurtre "parfait", manipuler les preuves, et tromper un inspecteur impitoyable pour échapper à la justice. Avec six fins possibles, une ambiance gothique envoûtante et un système de choix sans pitié, ce titre court (3-4h) mais intense a séduit 82 % des joueurs sur Steam. Une opportunité rare à ne pas manquer pour les amateurs de narrations sombres et de défis stratégiques.
A retenir :
- The Deed est gratuit sur Steam jusqu’au 27 septembre 2025 : un adventure-RPG où vous incarnez le coupable, pas le détective.
- Dans la peau d’Arran Bruce, planifiez un meurtre méticuleux dans Dunshiel House : 10 armes disponibles (poison, corde, chandelier…), des indices à falsifier, et un inspecteur à duper.
- Six fins possibles : liberté, prison, ou pire… Votre stratégie et votre cohérence feront la différence, comme dans Disco Elysium ou Phoenix Wright, mais sans morale.
- 82 % de critiques positives sur Steam : un jeu court (3-4h) mais marquant, mêlant ambiance gothique, choix impitoyables et réflexion tactique.
- À télécharger avant samedi – après, il faudra payer pour devenir un criminel virtuel !
Un Concept Audacieux : Quand le Joueur Devient le Coupable
Imaginez un mélange entre Cluedo et Un crime était presque parfait, le tout saupoudré d’une touche de gothique victorien. Bienvenue dans The Deed, un adventure-RPG sorti en 2015 qui a osé bousculer les conventions du genre. Ici, pas de quête pour démasquer un assassin : vous êtes l’assassin. Plus précisément, vous incarnez Arran Bruce, un homme rongé par la rancœur après avoir été déshérité par son père au profit de sa sœur cadette. Pour lui, la solution est simple, radicale, et sans appel : éliminer l’obstacle.
Le jeu se déroule dans Dunshiel House, un manoir écossais lugubre où chaque pièce, chaque objet, peut devenir une arme ou un indice compromettant. Votre mission ? Choisir comment tuer votre sœur (avec une corde, un poison pour rats, ou même un chandelier), puis maquiller le crime pour en accuser un bouc émissaire – un domestique, un parent, ou tout autre personnage présent dans le manoir. Mais attention : le vrai défi commence après le meurtre.
Car une fois le forfait accompli, un inspecteur débarque pour mener l’enquête. C’est là que The Deed révèle sa vraie nature : un jeu de dupe où chaque mot, chaque détail, peut vous trahir. Vos réponses doivent être cohérentes avec les preuves laissées sur place, sous peine de finir derrière les barreaux. Une mécanique qui rappelle Disco Elysium dans sa gestion des dialogues, mais avec une tension bien plus palpable – après tout, ici, c’est votre liberté qui est en jeu, pas votre réputation.
Avec six fins distinctes, le jeu ne se contente pas de vous faire commettre un crime : il vous force à en assumer les conséquences. Une erreur de parcours – un témoin oublié, un mensonge mal étayé – et Arran Bruce finit ses jours en prison, voire pire. Contrairement à des titres comme Life is Strange, où les choix influencent surtout l’émotion, ici, ils déterminent votre sort : impunité ou chute vertigineuse.
"L’Art du Crime Parfait" : Quand la Stratégie Rencontre le Storytelling
Si The Deed se distingue, c’est avant tout par son système de gameplay où la moindre incohérence peut tout faire basculer. Le jeu exige une préparation méticuleuse : le choix de l’arme influence non seulement la méthode du meurtre, mais aussi la crédibilité du scénario que vous allez monter. Accuser le majordome d’un empoisonnement alors que le corps porte des traces de strangulation ? L’inspecteur, aussi naïf soit-il, ne se laissera pas berner.
Chaque partie devient une expérience unique, où la répétition sert à affiner sa stratégie. Techniquement, le titre reste modeste (résolution fixe, animations limitées), mais son système de "crime parfait" est d’une richesse psychologique rare. On pense à Return of the Obra Dinn, où chaque détail compte pour reconstruire une histoire… sauf qu’ici, c’est pour la falsifier.
Le jeu, initialement sorti à 14,99 €, a reçu des mises à jour mineures depuis 2015, mais son charme rétro et son écriture ciselée lui valent toujours un 82 % de critiques positives sur Steam. Les joueurs saluent particulièrement son ambiance immersive et son absence de jugements moraux : ici, on ne vous dit pas que tuer est mal, on vous demande simplement… d’être assez malin pour vous en tirer.
Derrière les Coulisses : L’Inspiration Macabre de *The Deed*
Peut-être ne le savez-vous pas, mais The Deed puise son inspiration dans des faits divers réels et des œuvres littéraires gothiques. Les développeurs de Pilgrim Adventures ont avoué s’être inspirés des romans policiers victoriens, où le crime était souvent traité comme un art – ou un jeu. L’idée d’un meurtre prémédité et théâtralisé rappelle d’ailleurs les intrigues de Wilkie Collins ou d’Agatha Christie, mais avec une touche interactive qui change tout.
Le manoir de Dunshiel House, par exemple, est directement inspiré des demeures écossaises du XIXe siècle, connues pour leurs couloirs sombres et leurs légendes de meurtres familiaux. Même le nom du protagoniste, Arran Bruce, est un clin d’œil à l’île d’Arran en Écosse, réputée pour ses paysages mystérieux et son histoire tourmentée.
Autre détail savoureux : le système d’accusation a été conçu pour refléter les biais cognitifs des enquêtes réelles. Comme dans la vie, les préjugés (contre les domestiques, par exemple) ou les oubli (un détail négligé) peuvent fausser une enquête… ou vous sauver la mise. Une approche qui donne au jeu une dimension presque documentaire, tout en restant ludique.
Pourquoi Télécharger *The Deed* Maintenant ?
Avec seulement quelques jours pour en profiter gratuitement, The Deed s’impose comme une curiosité narrative à ne pas manquer. Voici pourquoi :
1. Une expérience courte, mais intense : En 3 à 4 heures, le jeu vous plonge dans une intrigue haletante, sans temps mort. Parfait pour un week-end pluvieux ou une soirée entre amis (à condition qu’ils aiment les jeux morbides).
2. Un défi stratégique unique : Contrairement à la plupart des visual novels, où les choix sont souvent cosmétiques, ici, chaque décision a un impact direct sur le dénouement. Une erreur et c’est la prison assurée.
3. Une ambiance immersive : Entre les décors gothiques, la bande-son angoissante et les dialogues bien écrits, on se croirait presque dans un film noir des années 1940.
4. Un prix imbattable… pour l’instant : Après le 27 septembre, il faudra à nouveau débourser 14,99 € pour y jouer. Une aubaine pour les radins et les collectionneurs de pépites indie.
5. Un jeu qui divise… et donc qui marque : Avec son ton cynique et son absence de morale, The Deed ne laisse personne indifférent. Certains y voient un chef-d’œuvre narratif, d’autres un jeu trop court. Une chose est sûre : il restera dans les mémoires.
Enfin, pour ceux qui aiment les comparaisons, sachez que The Deed se situe à mi-chemin entre :
- Cluedo (pour son aspect "meurtre dans un manoir"),
- Disco Elysium (pour ses dialogues profonds et ses choix lourds de conséquences),
- Phoenix Wright (pour son système d’enquête et de contre-interrogatoire),
- Return of the Obra Dinn (pour son approche déductive et son ambiance mystérieuse).
Les Limites du Jeu : Un Diamant Brut à Polir
Bien sûr, The Deed n’est pas parfait. Son graphisme statique et ses animations limitées peuvent décevoir ceux qui recherchent un blockbuster visuel. Certains joueurs ont aussi pointé du doigt :
- Une durée de vie très courte : En 3-4 heures, on a fait le tour. Ceux qui aiment les jeux longs et épiques risquent d’être frustrés.
- Un système de "réessayer" parfois frustrant : Si vous échouez à duper l’inspecteur, il faut recommencer depuis le début. Pas de sauvegardes intermédiaires.
- Un manque de variété dans les scénarios : Bien que les fins soient multiples, le cadre (le manoir) et les personnages restent les mêmes. Après quelques parties, on connaît leurs réactions par cœur.
Pourtant, ces défauts sont aussi ce qui fait le charme du jeu. The Deed ne cherche pas à être un triple-A : c’est une expérience narrative brute, efficace, et sans concession. Comme le disait un joueur sur Steam : "Ce jeu ne vous prend pas par la main. Il vous jette dans le grand bain… et regarde si vous savez nager, ou couler."
Le compte à rebours est lancé : il ne vous reste plus que quelques jours pour télécharger The Deed gratuitement et devenir le maître d’un crime (presque) parfait. Entre stratégie sociale, narratif gothique et défis psychologiques, ce jeu indie prouve qu’une bonne idée peut marquer plus qu’un budget pharaonique.
Alors, prêt à mentir, manipuler et tromper pour sauver votre peau ? Attention : une fois que vous aurez franchi le seuil de Dunshiel House, il n’y aura plus de retour en arrière. Et souvenez-vous… "Le crime ne paie pas toujours. Mais parfois, si."
À vos marques, prêts… tuez. (Mais seulement dans le jeu, hein.)