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The Running Man 2025 : Edgar Wright réinvente le chef-d’œuvre dystopique de King – Tout savoir sur l’annonce explosive de la Comic-Con
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Il y a 56 jours

The Running Man 2025 : Edgar Wright réinvente le chef-d’œuvre dystopique de King – Tout savoir sur l’annonce explosive de la Comic-Con

Pourquoi *The Running Man* 2025 pourrait devenir le thriller dystopique de l’année ?

Edgar Wright s’attaque à l’adaptation du roman culte de Stephen King, *The Running Man*, avec une vision plus sombre et ambitieuse que le film de 1987. Porté par Glen Powell (*Top Gun: Maverick*) et un casting étoilé (Josh Brolin, Lee Pace, Colman Domingo), le film transforme le jeu télévisé mortel en une traque survivaliste à l’échelle des États-Unis, mêlant action spectaculaire et satire médiatique mordante. La Comic-Con New York 2025 (10 octobre) dévoilera des images exclusives et une bande-annonce inédite, avant une sortie en salles prévue pour le 7 novembre 2025. Entre *Black Mirror* et *The Hunger Games*, cette réinvention promet de redéfinir le genre dystopique – à condition de convaincre les puristes du livre et les fans du film original.

A retenir :

  • Edgar Wright adapte The Running Man de Stephen King : un thriller dystopique bien plus fidèle au roman que le film de 1987, avec une sortie le 7 novembre 2025.
  • Glen Powell (*Top Gun: Maverick*) incarne Ben Richards, plongé dans une chasse à l’homme nationale inspirée de *The Fugitive* et *Battle Royale*, avec un budget de 85 millions.
  • Un casting de choix : Josh Brolin (producteur cynique), Colman Domingo (présentateur charismatique) et Lee Pace en Hunter impitoyable, pour une satire des médias plus acerbe que jamais.
  • Comic-Con NY 2025 (10 octobre) : images exclusives dévoilées (esthétique cyberpunk sombre), bande-annonce inédite et panel avec les acteurs – un avant-goût du ton brutal et moderne du film.
  • Une critique sociale explosive : entre violence médiatisée et survivalisme, le film promet d’être bien plus qu’un simple remake, avec des décors post-apocalyptiques et une palette visuelle glaciale.
  • Comparaisons culturelles : un mélange de The Hunger Games (échelle épique), Black Mirror (dystopie technologique) et Battle Royale (violence systémique), le tout ancré dans l’univers littéraire de King.
  • Risque et pari : comment concilier nostalgie (fans du film de 1987) et modernité (attentes d’un public 2025) sans trahir l’esprit subversif du roman ?

Edgar Wright vs. Schwarzenegger : Pourquoi cette adaptation de *The Running Man* pourrait tout changer

Imaginez un monde où la télévision ne se contente plus de divertir, mais tue pour le spectacle. En 1982, Stephen King – sous le pseudonyme de Richard Bachman – publiait The Running Man, un roman dystopique où un jeu télévisé mortel, Ben Richards contre le Monde, devient le symbole d’une société en décomposition. Fast-forward à 2025 : Edgar Wright (*Baby Driver*, *Shaun of the Dead*) s’empare de ce matériau explosif pour en faire une adaptation cinématographique radicale, loin du ton campy du film de 1987 avec Arnold Schwarzenegger.
« Le film de 1987 était un divertissement d’action des années 80, mais le roman de King est une satire noire de la culture médiatique et du capitalisme extrême. Notre version sera plus proche de ça », déclarait Wright lors d’une interview à Empire. Avec un budget de 85 millions de dollars (contre 27 pour le film original), les ambitions sont claires : réinventer le genre dystopique pour une génération habituée à *The Hunger Games* et *Squid Game*.

Mais pourquoi maintenant ? Dans un contexte où les réseaux sociaux et les réalités TV poussent les limites de l’exhibitionnisme, *The Running Man* 2025 semble terrifiant de réalisme. Le film suit Ben Richards (interprété par Glen Powell, révélation de *Top Gun: Maverick*), un homme ordinaire forcé de participer à un jeu où les Hunters (chasseurs professionnels) le traquent en direct pour le plaisir d’un public avide de sang. Contrairement à la version de 1987, confinée à un studio, Wright étend la chasse à travers tout le pays, transformant les États-Unis en un terrain de jeu apocalyptique. Une approche qui rappelle *The Fugitive* (1993), mais avec une dimension médiatique toxique digne de *Black Mirror*.

"Un jeu où la mort est le seul prix" : Décryptage du système pervers de *The Running Man*

Dans le roman de King, le jeu télévisé n’est pas qu’un divertissement : c’est l’opium du peuple, un outil de contrôle social où les masses, appauvries et désillusionnées, trouvent dans la violence un exutoire à leur misère. Le film de Wright promet d’explorer cette dynamique avec une dualité des antagonistes fidèle au livre :
- Dan Killian (joué par Josh Brolin), le showrunner cynique qui manipule les règles pour maximiser l’audience. - Bobby Thompson (interprété par Colman Domingo, vu dans *Fear the Walking Dead*), le présentateur charismatique qui vend la barbarie comme un spectacle familial.
« Ces deux personnages représentent les deux visages du capitalisme médiatique : l’un calcule, l’autre séduit. Ensemble, ils rendent la violence acceptable », explique Wright. Une critique qui résonne étrangement avec l’ère des influenceurs extrêmes et des contenus choc viralisés.

Le film pousse la logique plus loin que le roman en médiatisant la traque en temps réel : des écrans géants diffusent la position de Ben Richards, tandis que des paris en ligne sont placés sur sa survie. Une mécanique qui rappelle *The Hunger Games*, mais avec une violence plus crue et moins édulcorée. « King écrivait sur une Amérique au bord de l’effondrement. Aujourd’hui, on vit dans un monde où les gens regardent des streams de guerres en direct sur leur téléphone. La frontière entre fiction et réalité n’a jamais été aussi fine », souligne le réalisateur.

Comic-Con 2025 : Les images qui ont électrisé les fans (et ce qu’elles révèlent)

Le 10 octobre 2025, la Comic-Con de New York a offert un premier aperçu du film avec trois images exclusives, chacune chargée de symboles :
1. Glen Powell en Ben Richards : Le visage couvert de sueur et de poussière, les yeux injectés de sang, vêtu d’une veste déchirée. Derrière lui, un écran géant diffuse son image en live, avec la mention « WANTED: DEAD OR ALIVE ». L’homme traqué devient une star malgré lui.
2. Lee Pace en Hunter : Costume noir aux reflets métalliques, masque à gaz stylisé, arme futuriste à la main. Son allure rappelle les Reapers de *Mass Effect*, mais son regard glacé évoque surtout l’absence totale d’humanité.
3. Un décor urbain en ruine : Des buildings tagués, des rues désertes jonchées d’affiches du jeu, et au loin, une foule hurlante devant un écran géant. « On a voulu un mélange de Detroit abandonnée et de Times Square survoltée », précise le chef décorateur.

Ces clichés confirment une direction artistique sombre, loin du kitsch coloré des années 80. La palette de couleurs, dominée par des bleus électriques et des gris métalliques, rappelle *Blade Runner 2049*, tandis que les costumes des Hunters mêlent cyberpunk et militarisme. « On a évité le côté ‘retro-futuriste’ pour quelque chose de plus crédible. Ces Hunted pourraient exister dans 10 ans », assure Wright.
Le panel du 10 octobre a aussi révélé que la bande-annonce officielle serait diffusée en exclusivité, avec une scène d’ouverture choc : Ben Richards, menotté, se voit offrir un choix par Killian (Brolin) – « Courir ou mourir. Mais sache une chose : tout le monde court, à la fin. ».

Derrière les caméras : Comment Wright a transformé un roman des années 80 en cauchemar moderne

Pour adapter *The Running Man*, Edgar Wright a dû résoudre un dilemme de taille : rester fidèle à l’esprit subversif de King tout en modernisant l’histoire pour un public de 2025. Sa solution ? Un mélange de fidélité narrative et de libertés audacieuses.
- Le jeu devient national : Dans le roman, la chasse se limite à une zone urbaine. Wright l’étend à travers les États-Unis, avec des séquences tournées dans des décors réels (usines abandonnées du Midwest, déserts du Nevada) pour un réalisme brut. - Les Hunters sont des célébrités : Chaque chasseur a son persona médiatique, comme dans *Fortnite*, avec des fans, des merchandising, et des rivaux au sein même du jeu. - La fin change (mais pas trop) : Sans spoiler, Wright promet une conclusion « plus ambiguë que le roman, mais tout aussi désespérée ».

Le tournage, marqué par des conditions extrêmes (Glen Powell a perdu 7 kg pour les scènes de survie), a aussi été l’occasion d’improvisations. « Une fois, Lee Pace a improvisé un monologue sur la ‘beauté de la chasse’, à la manière d’un prédicateur fou. On l’a gardé dans le film », raconte Wright. Ces détails, combinés à une bande-son électronique oppressante (composée par Daniel Pemberton, collaborateur de Wright sur *Baby Driver*), devraient donner au film une atmosphère unique, entre thriller psychologique et blockbuster d’action.

Pourquoi ce film pourrait diviser (et c’est une bonne chose)

Si l’excitation est palpable, *The Running Man* 2025 ne fait pas l’unanimité. Certains fans du film de 1987 regrettent déjà l’absence de Richard Dawson (le présentateur culte de la version Schwarzenegger), tandis que les puristes de King s’inquiètent d’un éventuel édulcoration de la violence.
« Le roman est une claque dans la gueule. Si Wright adoucit la critique sociale pour plaire au grand public, ce sera une trahison », déclare Marie, 34 ans, modératrice d’un forum dédié à King. À l’inverse, des critiques comme Mark Kermode (BBC) saluent « une adaptation qui ose enfin prendre le roman au sérieux ».
Le vrai test sera de savoir si le film parvient à capturer l’essence cynique de King tout en séduisant un public habitué aux dystopies young adult. Avec son mélange de satire politique, d’action ultra-violente et de réflexion sur les médias, *The Running Man* 2025 a le potentiel pour devenir le film le plus discuté de l’année – à condition de ne pas tomber dans le piège du style sur la substance.

7 novembre 2025 : Un rendez-vous à haut risque

Avec une sortie prévue pour le 7 novembre 2025, *The Running Man* arrive dans un paysage cinématographique déjà chargé (*Dune: Part Two*, *Joker: Folie à Deux*). Pourtant, son ton unique – entre thriller survivaliste et allégorie sociale – pourrait lui valoir une place à part.
Les attentes sont immenses : - Les fans de Stephen King espèrent enfin une adaptation à la hauteur de *Misery* ou *The Shawshank Redemption*. - Les amateurs de cinéma d’action attendent des scènes de traque aussi intenses que *John Wick*, mais avec une dimension intellectuelle. - Les observateurs des médias guettent une satire aussi mordante que *Network* (1976) ou *They Live* (1988).
« Si Wright réussit son pari, ce film pourrait devenir un classique instantané. Sinon, ce sera un beau gâchis – et dans les deux cas, ça va faire parler », résume Thomas Sotinel, critique au Monde. Une chose est sûre : entre la Comic-Con et la sortie, les mois à venir seront riches en révélations, polémiques et théories. À suivre de très près.

Entre les images choc de la Comic-Con, le casting impressionnant et l’audace d’Edgar Wright, *The Running Man* 2025 s’annonce comme l’un des projets les plus ambitieux de l’année. Reste à voir si le film saura concilier l’héritage littéraire de King, les attentes des fans du film original et les codes du cinéma moderne. Une chose est certaine : avec son mélange de violence crue, de satire médiatique et de décors post-apocalyptiques, cette adaptation a tout pour marquer les esprits – ou les diviser.
Rendez-vous le 10 octobre pour la bande-annonce, et le 7 novembre 2025 dans les salles. Prêts à courir ?
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, *The Running Man* 2025... Wright qui s’attaque à King, c’est un peu comme si ton **tonton** bourré essayait de refaire la recette secrète de ta grand-mère en y mettant du ketchup. Sauf que là, le ketchup, c’est du *cyberpunk* bien gras, une pincée de *Black Mirror*, et une louche de *Mad Max* pour faire bonne mesure. On nous promet un film qui mord, qui griffe, qui crache à la gueule du capitalisme spectacle. Okey. Mais attention, Edgar : si tu nous sors un *Hunger Games* en plus mature avec des filtres Instagram, les fans de King vont te **réfuter** plus vite que Schwarzenegger ne dit *"I'll be back"* après une séance de muscu. Glen Powell en héros traqué ? *Maybe.* Brolin en méchant showrunner ? *Hell yeah.* Mais le vrai test, c’est de savoir si tu vas oser montrer les crocs… ou si tu vas finir comme ces *Hunters* : beau costume, mais **apathique** quand il faut serrer la vis. *Game on.*

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic