Il y a 38 jours
Time Takers : Le FPS où votre vie se paie en secondes – Une révolution tactique à la *gamescom 2025*
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Un *battle royale* où chaque seconde volée ou sacrifiée scelle votre destin
*Time Takers*, révélé en fanfare à la gamescom 2025, bouscule les codes du FPS compétitif en transformant le temps en une ressource aussi précieuse que les balles. Développé par Mistil Games (studio coréen monté par d’anciens de *Nexon* et *Smilegate*) et publié par NCSOFT, ce free-to-play prévu pour 2026 sur PC fusionne l’adrénaline d’un shooter asymétrique avec la profondeur stratégique d’un MOBA. Ici, les joueurs ne se contentent pas d’éliminer leurs adversaires : ils leur volent leurs secondes de vie pour acheter des améliorations en temps réel, créant une économie temporelle où chaque décision est un pari mortel. Avec 80 % des éliminations en test liées à une mauvaise gestion du chrono (selon les données internes), le jeu promet des parties où la pression dépasse celle d’un *speedrun* de *Dark Souls* – mais en multijoueur.
A retenir :
- Révélation *gamescom 2025* : *Time Takers* introduit un système de temps-vie inédit, où les secondes deviennent une monnaie d’échange pour des upgrades, fusionnant battle royale et gestion stratégique.
- Développé par Mistil Games (ex-Nexon/Smilegate) et édité par NCSOFT, ce free-to-play PC (2026) s’inspire des dilemmes tactiques des MOBA (*League of Legends*) et de la brutalité de *Dark Souls*.
- Mécanique révolutionnaire : Voler les secondes des adversaires pour acheter des améliorations, avec un risque irréversible – 15 secondes sacrifiées pour un bouclier peuvent signifier la victoire… ou une mort instantanée.
- Statistique choc : 80 % des éliminations en test proviennent d’un upgrade mal calculé, prouvant que la maîtrise du temps prime sur la visée pure.
- Asymétrie extrême : Contrairement à *Valheim* ou *The Darwin Project*, ici, le temps n’est pas qu’une limite – c’est une ressource active qui définit les stratégies, des clutchs mémorables aux effondrements spectaculaires.
- Pression chrono : Le jeu simule l’urgence d’un désamorçage de bombe en CS2, mais appliquée à chaque décision – un concept qui pourrait redéfinir les FPS tactiques.
- Test alpha prometteur : Les joueurs comparent déjà l’expérience à un mélange entre *Apex Legends* (mobilité) et *XCOM* (gestion des ressources), avec une courbe d’apprentissage abrupte.
"Le temps, c’est de l’argent" – Quand un FPS prend le proverbe au pied de la lettre
Imaginez un monde où chaque souffle compte littéralement. Où chaque seconde qui s’écoule n’est pas seulement un pas vers la fin de la partie, mais une pièce de monnaie que vous pouvez dépenser… ou voler. C’est le pari fou de *Time Takers*, présenté à la gamescom 2025 comme le premier FPS à économie temporelle. Ici, le temps n’est pas un simple compte à rebours : c’est une ressource active, une devise que les joueurs s’arrachent dans des duels où la moindre hésitation peut être fatale.
Le concept, né dans les locaux de Mistil Games à Séoul, puise son inspiration dans des mécaniques disparates : la gestion des ressources de *Valheim*, les dilemmes tactiques des MOBA comme *League of Legends*, et même la pression chrono des jeux de rythme. Mais c’est l’aspect irréversible qui marque les esprits. "Une fois que vous dépensez 10 secondes pour un upgrade, ces secondes sont parties pour de bon", explique Jin-Ho Park, lead designer du projet. "C’est comme brûler des pages de votre propre livre de vie pour gagner un avantage." Une métaphore qui prend tout son sens quand on découvre que les tests internes montrent que les joueurs les plus performants ne sont pas forcément ceux qui visent le mieux… mais ceux qui gèrent leur chrono comme un trader en Bourse.
Concrètement, chaque joueur commence avec un capital temps limité (environ 2 minutes en début de partie, ajustable selon le mode). Ce temps s’écoule naturellement, mais peut être récupéré en éliminant des adversaires – ou sacrifié pour acheter des améliorations via un système de boutique dynamique accessible en match. Un bouclier temporaire ? 12 secondes. Une arme plus puissante ? 20 secondes. Un soin instantané ? 8 secondes… mais attention : si vous tombez à 0, c’est l’élimination immédiate. "On a vu des joueurs avec 5 secondes restantes remporter la partie en volant le temps de trois adversaires d’affilée", raconte Park. "À l’inverse, certains avec 1 minute de réserve se font éliminer parce qu’ils ont trop hésité à investir."
Derrière l’écran : Quand les développeurs jouent avec le feu (et le temps)
L’idée d’un FPS où le temps est une monnaie n’est pas née d’un brainstorming classique. Selon les révélations de l’équipe, le concept est issu d’une expérience personnelle du directeur créatif, Ki-Woon Lee, ancien compétiteur sur *StarCraft*. "Lors d’un tournoi en 2004, j’ai perdu une finale parce que j’ai gaspillé 30 secondes à hésiter sur une stratégie", confie-t-il. "Cette frustration m’a hanté pendant des années. Avec *Time Takers*, je voulais créer un jeu où cette tension est constante, où chaque seconde a un poids émotionnel."
Pour traduire cette vision, l’équipe a dû repenser les fondements du game design. Contrairement à un *battle royale* classique comme *PUBG* ou *Fortnite*, où les ressources (armes, soins) sont statiques, ici, tout est dynamique :
- Les upgrades apparaissent aléatoirement dans la boutique, avec des coûts variables.
- Le temps volé aux adversaires dépend de leur niveau actuel (un joueur avec 30 secondes restantes en donnera plus qu’un à 10).
- La carte rétrécit plus vite si le temps moyen des joueurs est élevé, forçant les confrontations.
Un système si complexe qu’il a nécessité 18 mois de prototypage avant d’être stable. "Au début, les joueurs ne comprenaient pas la valeur du temps", avoue Lee. "Ils gaspillaient leurs secondes comme dans un *MOBA* classique. On a dû ajouter des indicateurs visuels – comme une jauge qui clignote en rouge quand vous approchez de 0 – pour créer cette urgence."
Autre défi : l’équilibrage. Comment s’assurer que les joueurs qui économisent leur temps ne dominent pas systématiquement ceux qui dépensent ? La solution ? Un système de pénalités progressives. "Si vous gardez trop de temps sans l’utiliser, votre personnage commence à ralentir, comme s’il était alourdi par le poids des secondes inemployées", détaille Park. Une mécanique qui rappelle les malus de *Dark Souls* quand on porte trop d’équipement, mais appliquée au temps lui-même.
Entre *Apex Legends* et *XCOM* : À quoi ressemble une partie de *Time Takers* ?
Pour comprendre l’expérience, imaginons une partie type. Vous atterrissez sur une carte inspirée des ruines futuristes de *Titanfall*, avec 50 autres joueurs. Dès les premières secondes, le compte à rebours commence. Votre objectif ? Survivre, bien sûr… mais aussi maximiser votre capital temps.
Phase 1 : La course aux secondes
Les premiers combats sont chaotiques. Certains joueurs foncent vers les zones denses pour voler du temps, d’autres se cachent pour économiser le leur. "C’est comme un *battle royale* où tout le monde a une bombe attachée dans le dos", compare un testeur. Les upgrades basiques (comme un détecteur de mouvement pour 5 secondes) peuvent faire la différence, mais chaque achat réduit votre marge de manœuvre.
Phase 2 : La stratégie du poker menteur
À mi-partie, les joueurs restants ont généralement entre 15 et 40 secondes. C’est là que les dilemmes tactiques deviennent intenses. Faut-il :
- Dépenser 20 secondes pour une arme légendaire, mais risquer de tomber à 10 secondes (et devenir une cible facile) ?
- Gardier son temps pour un soin d’urgence, mais rester désavantagé en feu de combat ?
- Tenter un coup de poker : attaquer un adversaire avec peu de temps pour voler ses secondes, même si cela signifie engager un combat risqué ?
Les développeurs ont observé des stratégies émergentes :
- Les "Épargnants" : Joueurs qui minimisent les dépenses et misent sur la survie longue. Risque : se faire submerger en fin de partie.
- Les "Traders" : Ceux qui volent agressivement le temps des autres pour alimenter leurs upgrades. Risque : une mauvaise série de combats peut les réduire à néant.
- Les "Gamblers" : Ils dépensent tout leur temps en upgrades dès le début, pariant sur une victoire rapide. Risque : 90 % d’échec, mais des clutchs spectaculaires quand ça marche.
Phase 3 : L’ultime pari
En finale, les 3 derniers joueurs entrent dans une zone de pression maximale. Le temps s’écoule deux fois plus vite, et la carte se réduit à un petit cercle. "C’est là que les vraies batailles psychologiques commencent", explique Lee. "Un joueur avec 5 secondes peut bluffer en faisant semblant d’avoir plus de temps, ou au contraire, feindre la faiblesse pour attirer un adversaire dans un piège." Les parties se terminent souvent par des duels au couteau (littéralement, avec une arme de mêlée qui coûte 3 secondes), où le gagnant repart avec un butin temporel colossal – et le perdant disparaît dans un effet visuel rappelant *Doctor Who*.
Les ombres au tableau : Critiques et défis à relever
Malgré son originalité, *Time Takers* suscite déjà des réserves. Certains testeurs pointent :
- La courbe d’apprentissage abrupte : "Les nouveaux joueurs se font écraser parce qu’ils ne comprennent pas la valeur du temps", note un streamer coréen.
- Le risque de frustration : Perdre à cause d’un mauvais calcul (ex. : dépenser 10 secondes pour un upgrade inutile) peut être plus rageant qu’une défaite classique.
- L’équilibrage des coûts : Certains upgrades semblent trop chers pour leur utilité, tandis que d’autres (comme un invisibilité temporaire) pourraient être overpowered.
Les développeurs reconnaissent ces défis. "On ajuste en permanence les coûts en fonction des données de test", assure Park. "Par exemple, on a réduit le prix des soins de 10 à 8 secondes après avoir vu que les joueurs les évitaient." Une autre préoccupation est l’asymétrie des parties : un joueur qui accumule beaucoup de temps tôt peut dominer la fin. Pour y remédier, l’équipe introduit un système de "décroissance temporelle" : plus vous avez de secondes, plus elles s’écoulent vite. "Comme dans *Among Us*, où plus vous avez de tâches, plus c’est dur de tout gérer", compare Lee.
Enfin, la question du modèle économique se pose. *Time Takers* sera free-to-play, avec probablement des cosmétiques payants (skins, effets visuels). Mais certains craignent que des upgrades premium ne déséquilibrent l’expérience. "On promet que rien ne sera pay-to-win", insiste NCSOFT, mais les joueurs restent méfiants après des précédents comme *Warzone* ou *Overwatch 2*.
Pourquoi *Time Takers* pourrait (ou non) marquer l’histoire du FPS
Avec son mélange de battle royale, de gestion stratégique et de pression temporelle, *Time Takers* a le potentiel pour devenir un phénomène – ou un ovni trop niche. Son succès dépendra de plusieurs facteurs :
- L’accueil des streamers : Des personnalités comme Shroud ou Ninja pourraient populariser son gameplay unique.
- La scène compétitive : Si des tournois émergent (comme pour *Valorant*), la mécanique de temps pourrait créer des moments légendaires en esport.
- Les mises à jour post-lancement : *Mistil Games* devra prouver qu’il peut équilibrer et enrichir le jeu sur le long terme.
Comparaisons avec d’autres jeux :
- *The Darwin Project* (2018) : Même idée de ressources limitées, mais sans la dimension temporelle.
- *Hyper Scape* (2020) : Un *battle royale* avec des pouvoirs éphémères, mais moins profond.
- *XCOM* : Pour la gestion des ressources sous pression, mais en tour par tour.
Le vrai test viendra des joueurs. Si *Time Takers* parvient à créer cette tension addictive où chaque seconde compte, il pourrait redéfinir les attentes envers les FPS tactiques. À l’inverse, s’il échoue à rendre son système accessible, il risque de rester un curiosité pour hardcore gamers. "Notre objectif n’est pas de remplacer *Call of Duty* ou *Fortnite*", conclut Lee. "On veut offrir une expérience où les joueurs ressentent le temps comme jamais dans un FPS. Qu’ils aient peur de le gaspiller… ou qu’ils adorent le voler."
*Time Takers* se profile comme l’un des FPS les plus ambitieux de 2026, un mélange explosif entre la frénésie d’un battle royale et la profondeur d’un jeu de stratégie. En transformant le temps en une ressource à la fois précieuse et dangereuse, Mistil Games et NCSOFT prennent un risque calculé : celui de créer un gameplay où chaque décision a un coût irréversible. Les tests internes, avec leurs 80 % d’éliminations liées aux upgrades, prouvent que le système fonctionne – mais son succès dépendra de sa capacité à séduire au-delà des joueurs hardcore.
Reste une question : dans un marché dominé par des géants comme *Valorant* ou *Apex Legends*, une mécanique aussi exigeante peut-elle trouver son public ? Si *Time Takers* parvient à transformer sa pression chrono en une expérience grisante plutôt qu’en frustration, il pourrait bien devenir le jeu qui a redéfini ce que signifie "gérer son temps" dans un FPS. À suivre de près lors de sa sortie en 2026 – si vous avez quelques secondes à lui consacrer.