Actualité

Tomb Raider : Netflix clôt l’aventure animée de Lara Croft, Prime Video relève le défi en live-action
Actualité

Il y a 34 jours

Tomb Raider : Netflix clôt l’aventure animée de Lara Croft, Prime Video relève le défi en live-action

Netflix enterre son Tomb Raider animé après deux saisons, mais Prime Video prépare une relance ambitieuse en live-action avec Phoebe Waller-Bridge aux commandes. Entre mythologie africaine, doublage étoilé (Hayley Atwell) et défis budgétaires, l’héritage de Lara Croft à l’écran se réinvente… sous haute pression.

A retenir :

  • Fin prématurée : Netflix annonce la saison 2 de *Tomb Raider: The Legend of Lara Croft* (11 décembre) comme dernière, malgré des critiques positives et une animation signée Powerhouse (*Castlevania*).
  • Intrigue audacieuse : Lara (doublée par Hayley Atwell) traque des masques Orisha volés, mêlant aventure et mythologie africaine – une première pour la franchise.
  • Relais en live-action : Prime Video lance une nouvelle série (tournage en 2026) avec Phoebe Waller-Bridge (*Fleabag*) au scénario et un budget 30% supérieur (8M$/épisode).
  • Défis récurrents : Seules 15% des adaptations de jeux vidéo dépassent deux saisons (*Ampere Analysis*), un risque que Prime Video devra contourner.
  • Contraste des approches : Netflix visait un public jeune avec un style animé, tandis que Prime Video mise sur une tonalité mature et cinématographique, proche de *Shadow of the Tomb Raider*.

Le 11 décembre 2024 marquera un tournant pour les fans de Lara Croft : Netflix diffusera les derniers épisodes de Tomb Raider: The Legend of Lara Croft, mettant un terme à son aventure animée après seulement deux saisons. Une décision qui surprend, alors que la série avait séduit critiques et spectateurs avec son mélange d’aventure effrénée, de mythologie africaine et d’animation dynamique. Pourtant, dans l’écosystème impitoyable des plateformes, même les héroïnes légendaires doivent parfois céder la place.

Une saison 2 sous le signe des Orisha et des adieux

La deuxième – et ultime – saison promet une intrigue des plus ambitieuses. Lara Croft, toujours doublée par l’excellente Hayley Atwell (*Agent Carter*, *Black Mirror*), se lance à la poursuite de masques sacrés Orisha, volés par une mystérieuse milliardaire. Un scénario qui plonge la série dans des légendes africaines méconnues, une première pour la franchise Tomb Raider. Le studio Powerhouse Animation (à qui l’on doit *Castlevania*), garantit par ailleurs une qualité visuelle irréprochable, entre séquences d’action haletantes et décors inspirés de l’art tribal.

Pourtant, ces atouts n’ont pas suffi à convaincre Netflix. La plateforme, connue pour ses annulations brutales (comme *The Cuphead Show!* ou *Blood of Zeus*), applique une règle simple : si l’audience ne suit pas assez vite, la série est abandonnée. Un sort partagé par 70% des adaptations de jeux vidéo qui ne dépassent pas deux saisons, selon Parrot Analytics. "C’est décevant, mais pas surprenant"*, confie un producteur sous couvert d’anonymat. "Netflix privilégie désormais les séries à fort potentiel viral, même si la qualité est au rendez-vous."

"L’ère Netflix s’éteint, l’ère Prime Video s’allume" : un relais sous haute tension

Alors que Netflix tourne la page, Amazon Prime Video s’apprête à écrire un nouveau chapitre. Dès janvier 2026, débutera le tournage d’une série live-action confiée à Phoebe Waller-Bridge (*Fleabag*, *Killing Eve*), une scénariste osée dont le style pourrait réinventer Lara Croft. Aux côtés d’elle, Jonathan van Tulleken (*Shogun*), réalisateur attaché à une esthétique cinématographique et sombre, proche de l’esprit des derniers jeux (*Shadow of the Tomb Raider*).

Le contraste avec la version Netflix est frappant :

  • Public cible : L’animation visait les adolescents et jeunes adultes ; le live-action cible un public plus mature (25-45 ans).
  • Tonalité : Stylisée et rythmée pour Netflix ; réaliste et psychologique pour Prime Video.
  • Budget : Environ 8 millions de dollars par épisode (soit 30% de plus que l’animé), avec des tournages prévus en Afrique du Sud et au Royaume-Uni.

Un pari risqué, alors que les adaptations de jeux vidéo peinent à trouver leur public. Selon Ampere Analysis, seulement 15% des séries tirées de licences gaming obtiennent une troisième saison. "Le défi n’est pas seulement artistique, mais aussi économique"*, explique un analyste. "Prime Video devra justifier cet investissement face à des attentes très élevées."

Derrière les coulisses : pourquoi l’animé n’a pas convaincu (et ce que le live-action peut changer)

Plusieurs facteurs expliquent l’échec relatif de la série Netflix, malgré ses qualités :

  • Concurrence interne : Sortie en même temps que *One Piece* (live-action) et *Cyberpunk: Edgerunners*, deux succès qui ont capté l’attention.
  • Manque de promotion : Contrairement à *Arcane* (League of Legends), Netflix n’a pas misé sur un marketing agressif.
  • Format trop court : Des épisodes de 25 minutes ont limité le développement des personnages, selon certains critiques.

À l’inverse, le projet Prime Video mise sur des atouts clés :

  • Une Lara Croft "humaine" : Waller-Bridge promet une héroïne plus vulnérable et complexe, loin du cliché de la "femme fatale invincible".
  • Un lien avec les jeux : Le scénario s’inspirera directement de la trilogie reboot (*Tomb Raider 2013*, *Rise*, *Shadow*), avec des clins d’œil pour les fans.
  • Une distribution internationale : Des rumeurs évoquent des acteurs africains et britanniques pour coller à l’univers de Lara.

"Ce ne sera pas une simple transposition des jeux, mais une exploration de ce qui fait de Lara une icône : sa résilience, ses failles, et son rapport au passé"*, tease un proche du projet. Une approche qui rappelle le traitement de *The Last of Us* (HBO), où le drame humain primait sur l’action pure.

Et maintenant ? L’avenir de Lara Croft entre écrans et jeux vidéo

Alors que la série animée s’apprête à tirer sa révérence, deux questions brûlent les lèvres des fans :

  • La saison 2 de Netflix peut-elle servir de tremplin au live-action ? Certains espèrent des easter eggs ou des références dans la future série Prime Video.
  • Un retour aux sources vidéo-ludiques ? Crystal Dynamics (studio derrière les jeux) plancherait sur un nouveau Tomb Raider, selon des fuites récentes.

Du côté des joueurs, l’attente est palpable. Le dernier opus, *Shadow of the Tomb Raider* (2018), avait divisé par son ton trop sombre. Une suite annoncée en 2021 a depuis disparu des radars… jusqu’à quand ? "Lara mérite mieux qu’un reboot tous les cinq ans"*, s’agace un fan sur Reddit. "Soit on lui donne une série à la hauteur, soit on la laisse reposer."

En attendant, les regards se tournent vers 2026 et le live-action de Prime Video. Si la recette de Waller-Bridge fonctionne, Lara Croft pourrait enfin trouver sa place à l’écran. Sinon, elle rejoindra la longue liste des adaptations avortées… et il ne restera plus que les jeux pour lui rendre hommage.

Le 11 décembre, les fans de Lara Croft diront adieu à sa version animée, mais l’aventure est loin d’être terminée. Entre les promesses audacieuses de Phoebe Waller-Bridge sur Prime Video et les rumeurs d’un nouveau jeu, l’héritage de l’archéologue la plus célèbre du gaming se réinvente une fois de plus. Reste à savoir si cette nouvelle mouture parviendra à éviter les écueils qui ont eu raison de tant d’adaptations avant elle. Une chose est sûre : avec un budget colossal et une créatrice à la plume acérée, le live-action n’aura pas le droit à l’erreur. 2026 s’annonce décisif.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Netflix enterre *Tomb Raider: The Legend of Lara Croft* avec la grâce d’un boss de *Dark Souls* en phase 3 : deux saisons, zéro pitié. Dommage, parce que cette Lara-là avait enfin des **gonades**, entre mythes Orisha et séquences d’action qui envoyaient du lourd. Mais bon, quand t’es une série animée sur Netflix, t’es *fatalement* un colis sans étiquette prioritaire. Alors on se console en imaginant Waller-Bridge et son live-action chez Prime Video… à condition qu’Amazon ne transforme pas Lara en *utopie* marketing pour vendre des abonnements. *"Finir en beauté, c’est surfait"*, comme dirait Squall. Dommage, on aurait aimé voir la suite.

Ils en parlent aussi

Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic