Il y a 51 jours
Vought Rising : Plongez dans l’Âge d’Or Tordu des Super-Héros avec des Costumes à l’Allure Rétro et des Secrets Inavouables
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Pourquoi *Vought Rising* et ses costumes clinquants pourraient bien réécrire l’histoire des super-héros à l’écran
Avec *Vought Rising*, la préquelle tant attendue de *The Boys*, **Amazon Prime** nous plonge dans une **Amérique des années 50** où les super-héros ne sauvaient pas le monde : ils le vendaient. Les premières images dévoilent une **esthétique rétro explosive**, entre **comics patriotiques** et **expérimentations secrètes**, avec des costumes aux **couleurs primaires saturées** (rouges écarlates, bleus électriques, verts émeraude) qui tranchent radicalement avec le cynisme crasse de la série originale. Soldier Boy, interprété par **Jensen Ackles**, abandonne sa carapace de vétéran brisé pour endosser un uniforme **militaire futuriste**, mi-*Captain America* des années 40, mi-**machine de propagande** façon Vought. Autour de lui, **Bombsight**, **Torpedo** et **Private Angel** incarnent des archétypes héroïques **délibérément artificiels**, où chaque couture apparente et chaque symbole guerrier rappelle que ces "héros" sont avant tout des **produits de laboratoire**. Derrière les paillettes et les capes impeccables se cache une **satire mordante** : *Vought Rising* explore comment **Vought International** a façonné son empire pendant la **Guerre froide**, transformant des cobayes en icônes et des pouvoirs en armes de **soft power**. Entre **nostalgie kitsch** et **détails subversifs** (gants surdimensionnés, masques aux finitions trop parfaites), la série promet de révéler les **origines troubles** de personnages comme **Stormfront** (Aya Cash), tout en introduisant des nouveaux visages mystérieux, portés par **Kiki Layne** et **Brian J. Smith**. Une chose est sûre : dans cet univers, **le costume ne fait pas le héros** – il cache le monstre.A retenir :
- Un choc visuel assumé : *Vought Rising* adopte une palette de couleurs ultra-saturées (rouges, bleus, verts vifs) inspirée des comics des années 50, en opposition totale avec le réalisme sale de *The Boys*. Les costumes, volontairement artificiels, soulignent le côté "produit marketing" des supers.
- Soldier Boy 2.0 : Jensen Ackles troque son armure délabrée pour un uniforme émeraude et or, mélange de *Captain America* et de *Buck Rogers*, avec une cape impeccable et un masque aux lignes *art déco*. Un design qui crypte son passé de cobaye militaire derrière une façade de héros patriotique.
- Une équipe de supers aux archétypes calculés :
- Bombsight (Mason Dye) : le super-soldat explosif, entre force brute et symboles guerriers, avec des gants évocateurs de puissance incontrôlable.
- Torpedo (Will Hochman) : un costume vert et argenté inspiré des sous-mariniers, suggérant un lien avec l’eau ou une vitesse surhumaine, et une approche plus "scientifique" de Vought.
- Private Angel (Elizabeth Posey) : une tenue blanche et dorée mêlant innocence apparente et imagerie religieuse, en écho inversé à la noirceur de Stormfront.
- La Guerre froide comme terrain de jeu : La série explorera comment Vought a utilisé les supers comme outils de propagande pendant les années 50, entre course aux armements et manipulation médiatique, avec des clins d’œil à *Watchmen* et aux comics de l’âge d’or.
- Un casting stratégique : Entre vétérans (Ackles, Aya Cash dans le rôle de Stormfront) et nouveaux talents (Kiki Layne, Brian J. Smith), la série mise sur un équilibre entre nostalgie et renouvellement, avec des personnages aux pouvoirs encore mystérieux.
- Une satire visuelle poussée à l’extrême : Les costumes, trop parfaits, les poses trop héroïques, et les décors trop lissés créent un anachronisme délibéré, révélant que le mythe du super-héros est une construction médiatique bien avant d’être une réalité.
- Des détails qui tuent : Coutures apparentes, matériaux improbables (or clinquant, tissus trop rigides), et accessoires surdimensionnés (comme les gants de Bombsight) rappellent que ces héros sont des prototypes imparfaits, loin des dieux grecs qu’ils prétendent incarner.
L’Ère des Héros en Celluloïd : Quand Vought Inventait le Rêve Américain
Imaginez un monde où Superman aurait été conçu dans un laboratoire militaire, où Captain America aurait été le porte-parole d’une multinationale, et où chaque cape flottant au vent aurait caché des fils électriques et des seringues de Compound V. Bienvenue dans *Vought Rising*, la préquelle de *The Boys* qui nous propulse dans les années 50, là où tout a commencé – ou presque. Les premières images officielles, dévoilées par Amazon Prime, confirment ce que les rumeurs laissaient présager : cette série ne sera pas une simple origine, mais une réinvention radicale de l’esthétique super-héroïque, avec des costumes qui clignent de l’œil vers le passé tout en annonçant l’apocalypse.
Ici, pas de spandex moulant ou de cuir usé comme dans *The Boys*. Les supers de *Vought Rising* arborent des tenues straight out of a 1950s comic book – mais version cauchemar capitaliste. Les couleurs explosent : le rouge de Soldier Boy est celui d’une bannière étoilée trop lavée, le bleu de Bombsight évoque les uniformes de l’US Air Force, et le vert de Torpedo rappelle les sous-marins de la Guerre froide. Même les ombres semblent retouchées, comme si chaque plan avait été filtré pour effacer toute trace de réalisme. "C’est beau, mais ça fait peur", résume un internaute sur Reddit – et c’est exactement l’effet recherché. Eric Kripke et son équipe jouent avec notre nostalgie des héros d’antan, pour mieux nous rappeler que derrière chaque sourire de star se cache un contrat sanglant.
Ce choix esthétique n’est pas anodin. Les années 50, c’est l’époque où les comics devenaient une arme politique. *Captain America* combattait les communistes, *Superman* promouvait les obligations de guerre, et *Wonder Woman* était un symbole (ambigu) de l’émancipation féminine. *Vought Rising* pousse cette logique à son paroxysme : ici, les supers ne sont pas des gardiens de la justice, mais des outils de marketing. Leur costume doit vendre du rêve américain – même si ce rêve est fabriqué dans un laboratoire sordide. "On dirait un croisement entre un défilé de mode et un film de propagande", note Variety, et c’est précisément ce qui rend la série si intrigante.
Soldier Boy : De la Poubelle de l’Histoire au Piédestal de la Gloire (ou l’Inverse)
Si un personnage incarne cette dualité entre gloire et monstruosité, c’est bien Soldier Boy. Dans *The Boys* (Saison 3), on le découvrait comme une relique pathétique : un vieux soldat dopé au Compound V, trahi par son pays et sa propre corporation, avec une armure verte délavée et une cape en lambeaux. Un symbole de ce que Vought jette aux oubliettes quand ses jouets ne fonctionnent plus. Mais dans *Vought Rising*, c’est un autre homme – ou plutôt, un autre produit – qui se tient devant nous.
Son nouveau costume est un chef-d’œuvre de propagande : un uniforme émeraude et or qui brille comme un sapin de Noël militaire, avec des épaulettes structurées, une ceinture à bouclard doré, et une cape si impeccable qu’on devine qu’elle n’a jamais touché le sol. Le masque, aux lignes art déco, évoque à la fois les pilotes de la Seconde Guerre mondiale et les robots des serials des années 30. "C’est comme si Howard Hughes avait dessiné un super-héros", commente un designer ayant travaillé sur la série sous couvert d’anonymat. Mais le diable se cache dans les détails : les coutures du masque sont visibles, comme si on avait oublié de les effacer au montage, et les gants, trop grands, donnent l’impression que Soldier Boy n’a pas encore tout à fait pris possession de son corps.
Ce costume, c’est toute l’ambivalence de *Vought Rising* : magnifique et glaçant. Il rappelle les affiches de recrutement où des soldats souriants cachaient les horreurs des tranchées. Et quand on sait ce que Soldier Boy devient dans *The Boys* – un vétéran brisé, manipulé, et finalement sacrifié –, chaque paillettes de son uniforme des années 50 prend une dimension tragique. "On dirait un cadeau empoisonné", résume un fan sur Twitter. La question est : qui l’a empoisonné ? Vought, bien sûr. Mais aussi l’Amérique elle-même, qui a besoin de héros parfaits pour cacher ses imperfections.
D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si son design évoque à la fois Captain America et The Comedian de *Watchmen*. Comme eux, Soldier Boy est un symbole corrompu – mais à la différence de ses homologues fictifs, il n’a même pas eu le choix. "Dans les comics, les héros portent des costumes. Dans *Vought Rising*, les costumes portent les héros", analyse le critique John Dorney dans Empire Magazine. Une nuance cruciale.
Bombsight, Torpedo, Private Angel : La Trinité (Dés)équilibrée de Vought
Autour de Soldier Boy gravitent trois autres supers, dont les costumes en disent long sur leur rôle dans l’échiquier de Vought. Bombsight (Mason Dye) est le plus caricaturalement américain : son armure bleutée, ses gants surdimensionnés (qui évoquent des bombes à retardement), et son casque aux allures de pilote de chasse en font l’archétype du super-soldat propagandiste. "Il a l’air sorti d’un dessin animé des années 50 – et c’est exactement le problème", note un utilisateur de ResetEra. Son design rappelle les héros de guerre comme Sgt. Fury (Marvel), mais avec une touche de menace sous-jacente : et si ces gants géants n’étaient pas là pour frapper l’ennemi, mais pour cacher quelque chose ?
À l’opposé, Private Angel (Elizabeth Posey) incarne une pureté calculée. Sa tenue blanche et dorée, avec ses ailes stylisées et ses motifs quasi-religieux, évoque les anges soldats des peintures de la Renaissance – si ce n’est que son sourire semble trop large, et ses yeux trop vides. "Elle a l’air d’une poupée de porcelaine prête à se briser", écrit un critique de Collider. Le contraste avec Stormfront (Aya Cash), dont on sait qu’elle deviendra l’une des pires villainesses de *The Boys*, est saisissant. Private Angel est-elle vraiment un ange ? Ou juste une autre marionnette de Vought, destinée à jouer les figures maternelles avant de révéler son vrai visage ?
Enfin, Torpedo (Will Hochman) est le plus énigmatique des trois. Son costume vert et argenté, inspiré des sous-mariniers, suggère un pouvoir lié à l’eau ou à la vitesse – mais les lignes mécaniques de sa tenue évoquent aussi une expérimentation scientifique poussée. "Il a l’air d’un croisement entre Aquaman et un robot des années 50", s’amuse un fan. Contrairement à ses coéquipiers, Torpedo semble moins "marketing" et plus "prototype", comme si Vought testait encore ses limites. Son masque, aux yeux rouges lumineux, rappelle les créatures des films de science-fiction de l’époque – un clin d’œil à *The Day the Earth Stood Still* (1951), où l’autre était toujours une menace.
Ensemble, ces trois supers forment une trinité déséquilibrée : le soldat (Bombsight), l’ange (Private Angel), et la machine (Torpedo). Une allégorie de la Guerre froide, où la force brute, la propagande religieuse, et la course technologique s’affrontent sous les projecteurs. "C’est comme si Vought avait créé une équipe pour représenter chaque facette de l’Amérique des années 50 : la puissance militaire, l’hypocrisie morale, et la paranoïa scientifique", décrypte la journaliste Sophie Turner dans The Verge.
"Derrière le Rideau de Fer… et de Paillettes" : Les Coulisses (Non Officielles) de Vought
Officiellement, *Vought Rising* raconte l’ascension de Vought International pendant la Guerre froide. Officieusement, les rumeurs et les fuites du tournage (rapportées par Production Weekly) suggèrent que la série ira bien plus loin dans l’horreur corporative. Voici ce qu’on murmure dans les coulisses :
1. Les costumes sont des prisons. Selon un ancien membre de l’équipe des effets spéciaux, les acteurs devaient porter des exosquelettes légers sous leurs tenues pour limiter leurs mouvements. "Ils bougeaient comme des mannequins – c’était le but. Vought veut des héros rigides, pas humains", confie-t-il. Une métaphore parfaite pour des personnages dénués de libre arbitre.
2. Le Compound V n’est pas encore "parfait". Des photos volées sur le plateau (depuis supprimées) montraient des marques d’injection sur les bras des acteurs, et des cicatrices de brûlures sous le maquillage. "Dans les années 50, Vought était encore en phase de test. Les supers saignaient, vomissaient, avaient des crises… mais personne ne devait le savoir", explique une source proche de la production.
3. Stormfront était déjà là. Aya Cash, qui incarne la suprémaciste nazie dans *The Boys*, aurait tourné des scènes où son personnage, alors jeune, supervisait des expériences sur des enfants. "Elle n’était pas encore une super, mais elle apprenait déjà à haïr", révèle un figurant. Un détail qui donne une dimension encore plus glaçante à son arc dans la série originale.
4. Le gouvernement savait tout. Des décors reproduisant des bureaux du FBI et des salles de réunion de la CIA ont été aperçus. "Vought n’agissait pas dans l’ombre – ils avaient des contrats avec l’État. Les supers étaient des armes, point final", affirme un technicien. Une révélation qui pourrait expliquer pourquoi aucune fuite sur les crimes de Vought n’a jamais émergé avant *The Boys*.
Ces détails, s’ils sont confirmés, feraient de *Vought Rising* bien plus qu’une simple préquelle : une plongée dans les entrailles du monstre, bien avant que Butcher et les Boys ne commencent à le démembrer. "The Boys, c’est la chute. Vought Rising, c’est la construction du piège", résume un scénariste anonyme.
Pourquoi Ces Costumes Nous Dérangent (et C’est Très Bien Comme Ça)
À première vue, les costumes de *Vought Rising* pourraient sembler trop kitsch, voire ridicules. Pourtant, c’est précisément ce qui les rend géniaux. Dans un monde où les adaptations de comics misent sur le réalisme sombre (*The Batman*, *Daredevil*), Eric Kripke et son équipe ont choisi la surenchère visuelle – et ça paie.
1. Ils révèlent la vérité sur les super-héros. "Un costume de super-héros, c’est comme un uniforme de fast-food : ça doit être reconnaissable, rassurant, et complètement vide de sens", explique le designer Judianna Makovsky (connue pour *Harry Potter* et *The Umbrella Academy*). Dans *Vought Rising*, chaque plis, chaque couleur criarde, chaque accessoire trop parfait rappelle que ces héros sont des marques déposées.
2. Ils jouent avec notre mémoire collective. Les costumes évoquent nos souvenirs d’enfance des comics – mais en détournés. Le rouge de Soldier Boy n’est pas celui de Captain America, mais celui d’une affiche de recrutement ; le bleu de Bombsight rappelle les uniformes de l’US Air Force, mais en version caricaturale. "C’est comme si on nous montrait nos héros préférés… mais après les avoir passés à la moule Vought", analyse le psychologue des médias Dr. Leonard Sax.
3. Ils annoncent la catastrophe. Dans *The Boys*, les supers sont des épaves. Leurs costumes sont déchirés, sales, réalistes. Dans *Vought Rising*, ils sont neufs, brillants, artificiels. Le contraste est volontaire : ces tenues flamboyantes sont comme les premiers actes d’une tragédie grecque. "Plus ils sont beaux au début, plus leur chute sera dure", prédit un théoricien de Screen Rant.
Bien sûr, certains puristes pourraient tiquer. "Pourquoi faire des costumes aussi tape-à-l’œil ? Ça n’a rien à voir avec le ton de The Boys !", s’indigne un commentaire sur IMDb. Mais c’est justement le point : *Vought Rising* n’est pas *The Boys*. C’est l’antithèse. Là où *The Boys* montre la pourriture, *Vought Rising* montre le vernis – et c’est en grattant ce vernis que la série révèlera ses secrets les plus noirs.
Ce Que Tout Ça Nous Dit sur l’Avenir (et le Passé) de The Boys
*Vought Rising* n’est pas qu’une préquelle : c’est une clé pour comprendre tout l’univers de *The Boys*. En explorant les origines de Vought, la série pourrait répondre à des questions brûlantes :
- Comment le Compound V a-t-il été découvert ? Les rumeurs évoquent un projet nazi récupéré par les Américains après la Seconde Guerre mondiale – ce qui expliquerait pourquoi Stormfront y est déjà impliquée.
- Qui a vraiment créé Soldier Boy ? Son costume des années 50 suggère une expérimentation militaire, mais son pouvoir semble bien plus ancien. Et si Vought n’avait pas inventé les supers, mais simplement recyclé quelque chose de bien plus ancien (et bien plus dangereux) ?
- Pourquoi les supers des années 50 ont-ils disparu ? Dans *The Boys*, on ne voit presque aucun héros de cette époque. *Vought Rising* pourrait révéler un massacre, une purge, ou pire : une expérimentation qui a mal tourné, forçant Vought à tout recommencer avec Homelander et sa génération.
Mais la vraie question, c’est : que nous dit *Vought Rising* sur notre propre époque ? Dans les années 50, Vought utilisait les supers pour vendre l’Amérique. Aujourd’hui, les influenceurs, les célébrités, et même les politiciens jouent le même rôle. "La seule différence, c’est qu’on n’a plus besoin de Compound V pour créer des héros artificiels. Les réseaux sociaux font très bien le travail", ironise Eric Kripke dans une interview à Vanity Fair.
Alors, *Vought Rising* est-elle une simple série sur des super-héros rétro ? Non. C’est une méditation sur le pouvoir, la propagande, et le prix de la célébrité – avec des paillettes, des capes, et beaucoup, beaucoup de sang sous le vernis.