Il y a 49 jours
Zack Snyder : *The Last Photograph*, un drame de guerre psychologique entre réalisme et onirisme
h2
Zack Snyder quitte l’espace pour la jungle : *The Last Photograph*, un projet de 20 ans entre **réalisme brut** et **onirisme traumatique**
Après les critiques mitigées sur *Rebel Moon*, le réalisateur se réinvente avec un **drama de guerre psychologique** inspiré des conflits afghans et sud-américains. Avec un **budget de 50 à 70 millions**, des tournages en **Colombie, Islande et Los Angeles**, une **bande-son signée Hans Zimmer**, et un duo d’acteurs issus de *Rebel Moon* (*Stuart Martin*, *Fra Fee*), le film promet une **expérience immersive** entre *Apocalypse Now* et *Sicario*, mais teintée d’une **dimension psychédélique** inédite. Un pari audacieux pour Snyder, souvent critiqué pour son **esthétisme surchargé** – saura-t-il concilier **spectacle et profondeur** ?A retenir :
- Zack Snyder abandonne la SF pour *The Last Photograph*, un **drama de guerre psychologique** inspiré de récits afghans et sud-américains, mûri depuis **20 ans**.
- Un **budget ambitieux (50-70M$)** avec **Hans Zimmer** à la bande-son, des tournages en **Colombie, Islande et LA**, et les acteurs *Stuart Martin* et *Fra Fee* (*Rebel Moon*).
- Un scénario **non linéaire** (Kurt Johnstad, *300*) explorant la **mémoire traumatique**, entre **réalisme brut** et **hallucinations**, proche d’*Apocalypse Now* ou *Sicario*.
- La **Colombie**, décor central, symbolise les **conflits intérieurs** des personnages, un contraste avec l’esthétique *green screen* souvent reprochée à Snyder.
- Une équipe technique de haut vol : **Fabián Wagner** (*The Batman*) à la photo, une **bande-son hybride** (orchestre + électronique), et **Telecinco Cinema** pour une distribution internationale.
- Tournage prévu en **novembre 2025** – Snyder devra prouver qu’il peut équilibrer **spectacle et profondeur**, son talon d’Achille historique.
Zack Snyder : du cosmos à la jungle, un virage à 180 degrés
Après l’accueil **pour le moins contrasté** de *Rebel Moon* – dont l’avenir semble désormais incertain –, Zack Snyder tourne définitivement la page des épopées spatiales. Son prochain film, *The Last Photograph*, marque un **changement radical de cap** : exit les vaisseaux intergalactiques, place à un **drama de guerre psychologique**, ancré dans une réalité aussi **brutale qu’onirique**. Un projet qui, selon *Deadline*, mijote depuis **près de vingt ans** dans l’esprit du réalisateur, passant d’une inspiration afghane à une intrigue sud-américaine, bien plus sombre et **expérimentale**.
Avec un **budget estimé entre 50 et 70 millions de dollars**, la production s’annonce **d’une ambition rare** pour un film de ce genre. Les tournages auront lieu en **Colombie** (décor principal), en **Islande** (pour des séquences plus abstraites), et à **Los Angeles** (scènes en studio). La bande originale, confiée à **Hans Zimmer** – collaborateur de longue date de Snyder, de *300* à *Dune* –, promet d’être un **élément clé** de l’immersion, entre orchestrations symphoniques et distorsions électroniques. Enfin, le réalisateur retrouve deux de ses acteurs fétiches : **Stuart Martin** et **Fra Fee**, tous deux apparus dans *Rebel Moon*, mais dans des rôles ici **beaucoup plus sombres et complexes**.
Un pari **risqué**, donc, mais qui pourrait bien **relancer la carrière** d’un cinéaste souvent critiqué pour son **excès de style** au détriment de la substance. Après les déboires de *Rebel Moon*, Snyder a-t-il enfin trouvé le projet qui **réconciliera critiques et public** ?
Entre *Apocalypse Now* et *Sicario* : un scénario à la frontière du cauchemar
*The Last Photograph* ne sera pas un simple film de guerre. Le scénario, signé **Kurt Johnstad** (co-scénariste de *300*), mise sur une **structure narrative non linéaire**, alternant entre le présent traumatique du protagoniste et des **flashbacks déformés par la culpabilité et la folie**. Une approche qui évoque *Apocalypse Now* (1979) pour son **voyage au cœur des ténèbres**, ou *Sicario* (2015) pour son **réalisme implacable**, mais avec une **dimension psychédélique** totalement inédite dans la filmographie de Snyder.
Le choix de la **Colombie comme décor principal** n’est pas anodin. Le pays, marqué par des décennies de **conflits armés et de narcotrafic**, offre un cadre à la fois **hyperréaliste et profondément métaphorique**. La jungle y devient le **miroir des démons intérieurs** des personnages, un espace où la frontière entre réalité et hallucination s’efface progressivement. Une **rupture totale** avec l’esthétique *green screen* souvent reprochée à Snyder, qui pourrait enfin séduire un public en quête de **cinéma sensoriel et immersif**.
Reste une question cruciale : Snyder, habitué aux **blockbusters visuels**, parviendra-t-il à **maîtriser ce matériau intime et cérébral** ? Certains observateurs restent sceptiques, rappelant que ses précédents essais dans le **drama** (*Sucker Punch*, *Watchmen*) avaient divisé la critique. D’autres, en revanche, y voient l’occasion pour le réalisateur de **réinventer son style**, en fusionnant enfin **spectacle et profondeur psychologique**.
"Un film qui vous hantera" : l’équipe technique au service de l’immersion
Si *The Last Photograph* se distingue par son ambition narrative, son **équipe artistique** est tout aussi impressionnante. Aux côtés de **Stuart Martin** (un ex-agent de la DEA au passé trouble) et **Fra Fee** (un photographe de guerre toxico, rôle taillé pour une **performance intense**), le film bénéficiera de la **photographie de Fabián Wagner** (*Game of Thrones*, *The Batman*). Ce dernier, connu pour son travail sur les **lumières contrastées** et les **cadrages claustrophobes**, sera un atout majeur pour restituer l’atmosphère **étouffante et hallucinée** du scénario.
Côté musique, la collaboration avec **Hans Zimmer** – accompagné de **Steven Doar** et **Omer Benyamin** – laisse présager une **bande-son hybride**, mêlant **orchestrations symphoniques** (comme pour *Dune*) et **distorsions électroniques** (à la *Blade Runner 2049*). Un choix **audacieux**, qui devrait renforcer l’aspect **cauchemardesque** du film. "Ce ne sera pas une musique illustrative, mais bien un **personnage à part entière**", confie une source proche de la production.
Enfin, la présence de **Telecinco Cinema** (groupe **Mediaset España**) parmi les producteurs exécutifs souligne l’**internationalisation du projet**, avec un **potentiel de distribution européenne** renforcé. Mais l’enjeu reste de taille : Snyder devra **canaliser cette énergie créative** en un récit **cohérent et émouvant** – un défi qu’il a parfois peiné à relever par le passé (*Justice League*, *Rebel Moon – Partie 1*).
2025, l’année de vérité pour Zack Snyder ?
Le tournage de *The Last Photograph* est prévu pour **novembre 2025**, avec une sortie probablement programmée en **2026 ou 2027**. D’ici là, une question persiste : ce film sera-t-il **le grand retour artistique** de Zack Snyder, ou une nouvelle **déception** après *Rebel Moon* ?
Les **atouts sont nombreux** : un scénario **ambitieux et personnel**, une équipe technique de **premier ordre**, et une volonté claire de **rompre avec les codes du blockbuster**. Mais les **risques le sont tout autant** : Snyder a souvent été critiqué pour son **manque de subtilité**, son **esthétisme tape-à-l’œil**, ou son **incapacité à équilibrer forme et fond**. *The Last Photograph* sera-t-il différent ?
Une chose est sûre : si le film tient ses promesses, il pourrait bien **redéfinir l’image** d’un réalisateur trop souvent réduit à ses **effets visuels**. Et peut-être, enfin, **convaincre les sceptiques** que Zack Snyder a plus d’une corde à son arc.
Dans les coulisses : un projet né d’une rencontre avec un vétéran
Peu de gens le savent, mais *The Last Photograph* trouve son origine dans une **rencontre fortuite** entre Zack Snyder et un **ancien soldat américain**, de retour d’Afghanistan. "Il m’a raconté des choses que je n’oublierai jamais", confie le réalisateur dans une interview rare. "Des histoires de **mémoire brisée**, de **culpabilité qui vous dévore**, et surtout, cette idée que la guerre ne s’arrête jamais vraiment – elle continue de **vous hanter**, comme une photo que vous ne pouvez pas brûler."
À l’époque, Snyder envisageait un film **documentaire**, avant de se tourner vers la fiction pour **explorer ces thèmes avec plus de liberté**. Le scénario a ensuite évolué, passant d’un cadre afghan à une intrigue sud-américaine, plus **universelle et métaphorique**. "La Colombie, c’est un pays où la **violence et la beauté** coexistent de manière presque surréaliste", explique-t-il. "C’est l’endroit parfait pour parler de la **guerre intérieure** qui dévaste les survivants."
Un projet **intime**, donc, mais aussi **thérapeutique** pour Snyder, qui y voit une façon de **dépasser ses propres limites** en tant que réalisateur. "Je veux que les gens ressortent du cinéma en se disant : *Putain, j’ai vécu quelque chose.* Pas juste : *Wow, les effets étaient cool.*" Un défi de taille, mais qui, s’il est relevé, pourrait bien marquer un **tournant décisif** dans sa carrière.