Actualité

Aaron Paul, de
Actualité

Il y a 7 jours

Aaron Paul, de

L’acteur oscarisé, célèbre pour son rôle de Jesse Pinkman dans Breaking Bad, plonge tête première dans l’univers du jeu vidéo. Entre révélations sur ses titres préférés des années 90 et son nouveau défi vocal dans Dispatch, une aventure épisodique mêlant humour et choix narratifs, Aaron Paul prouve que sa passion pour le gaming dépasse le simple loisir. Un virage inattendu pour celui qui a marqué le petit écran par des rôles dramatiques intenses.

A retenir :

  • Aaron Paul, star de Breaking Bad, dévoile ses jeux cultes : Resident Evil (1996), GoldenEye 007 (1997) et Halo, des titres qui ont façonné sa passion pour le gaming.
  • Il prête sa voix à Robert Robertson, un ex-superhéros reconverti en opérateur de secours, dans Dispatch, un jeu épisodique humoristique développé par AdHoc Studio (ex-Telltale Games).
  • Un projet hybride entre cinéma et jeu vidéo, disponible depuis le 22 octobre sur PS5 et PC, où les choix des joueurs influencent l’histoire.
  • Un pari audacieux pour l’acteur, habitué aux rôles sombres, mais qui s’inscrit dans sa fascination de longue date pour les récits interactifs.
  • Entre nostalgie des années 90 et innovation narrative, Dispatch pourrait bien séduire les fans de comédies décalées et de voix iconiques.

Qui aurait cru que Jesse Pinkman, le personnage tourmenté de Breaking Bad, partagerait un jour sa passion pour les zombies de Resident Evil ou les parties endiablées de GoldenEye 007 ? Pourtant, c’est bien le cas. Aaron Paul, acteur oscarisé et figure incontournable des séries dramatiques, lève le voile sur son amour secret pour les jeux vidéo – un amour qui le mène aujourd’hui à prêter sa voix à un projet aussi surprenant qu’ambitieux : Dispatch.

Des nuits blanches avec Resident Evil et des duels légendaires sur GoldenEye

Pour Aaron Paul, les jeux vidéo ne sont pas une simple distraction, mais une expérience immersive capable de surpasser le cinéma. Dans une interview récente, il confie que Resident Evil (1996) reste gravé dans sa mémoire comme "une terreur pure, bien plus intense que n’importe quel film d’horreur". Le jeu de Capcom, avec ses angles de caméra fixes et son atmosphère oppressante, aurait même failli lui faire "jeter la manette à travers la pièce" lors de sa première rencontre avec un zombie. Une réaction qui en dit long sur l’impact des jeux des années 90.


Mais l’acteur ne s’arrête pas là. GoldenEye 007 (1997), le FPS culte de Rare sur Nintendo 64, a aussi marqué son adolescence. "On y jouait en boucle avec mes potes, à s’insulter gentiment après chaque partie truquée – parce que bon, tout le monde trichait avec les Oddjob et les grenades proximité...", raconte-t-il en riant. Quant à Halo, c’est une autre madeleine de Proust : "Dès que je suis arrivé à Los Angeles, j’ai passé des soirées entières à jouer en ligne avec des amis. C’était notre façon de décompresser entre deux tournages."


Ces titres ne sont pas anodins : ils reflètent l’âge d’or du jeu vidéo, une époque où les développeurs expérimentaient sans filet. Pour Paul, ils représentent bien plus que de la nostalgie – une école du storytelling, où chaque pixel comptait.

Dispatch : quand le drame rencontre la comédie interactive

Si Aaron Paul a bâti sa carrière sur des rôles sombres et complexes (de Breaking Bad à El Camino), Dispatch marque un tournant inattendu. Développé par AdHoc Studio, un collectif formé d’anciens de Telltale Games (les créateurs de The Walking Dead et Tales from the Borderlands), ce jeu épisodique mise sur l’humour absurde et une narration où chaque choix a des conséquences.


L’acteur y incarne Robert Robertson, un super-héros déchu reconverti en opérateur de secours pour une entreprise aussi cynique que bureaucratique. Entre appels téléphoniques surréalistes et missions improvisées, le ton est donné : "C’est un peu comme si Les Simpson rencontraient Watchmen, mais en plus déjanté", résume Paul. Un univers loin des dramas psychologiques qui l’ont rendu célèbre, mais qui lui permet d’explorer une facette ludique et autodérisoire de son talent.


Disponible depuis le 22 octobre 2024 sur PS5 et PC, Dispatch s’inspire des mécaniques chères à Telltale : des dialogues à choix multiples, des relations qui évoluent, et une histoire qui se réécrit en fonction des décisions du joueur. Une première pour Paul, qui avait déjà frôlé le gaming avec Need for Speed (2014), où il campait un pilote inspiré de la culture street racing. Mais cette fois, c’est différent : "Avec Dispatch, je ne suis pas juste un visage ou une voix collée sur un personnage. Je fais partie intégrante de l’expérience, comme un narrateur qui interagit avec le joueur."

Un pari risqué, mais calculé

Passer des dramas acclamés à une comédie interactive n’est pas sans risque. Certains fans pourraient être surpris, voire déçus, de voir Aaron Paul s’éloigner des rôles qui l’ont consacré. Pourtant, l’acteur assume pleinement ce choix : "Je ne veux pas être enfermé dans une case. Le jeu vidéo est un média incroyable, où l’on peut tout oser – du plus sérieux au plus déjanté."


D’ailleurs, Dispatch n’est pas un simple divertissement. Derrière son humour potache se cache une critique sociale des super-héros et de leur mythologie, un thème cher à Paul : "Robertson, c’est un peu l’anti-Jesse Pinkman. Au lieu de se battre pour survivre, il se bat contre l’absurdité du quotidien. Et ça, c’est rafraîchissant."


Les premiers retours des joueurs sont d’ailleurs positifs, saluant l’écriture mordante et la performance vocale de Paul, qui oscille entre sarcasme et désespoir comique. Preuve que le pari de mélanger cinéma et gaming peut payer – à condition d’oser sortir des sentiers battus.

Entre nostalgie et innovation : le gaming selon Aaron Paul

Ce qui frappe chez Aaron Paul, c’est sa double casquette : celle du joueur nostalgique, accro aux classiques des années 90, et celle de l’acteur avant-gardiste, prêt à explorer de nouvelles formes de narration. Pour lui, les jeux vidéo ne sont pas un simple passe-temps, mais un art à part entière : "Un bon jeu, c’est comme un bon film : ça vous hante longtemps après avoir éteint l’écran."


Et si Dispatch semble loin de l’intensité de Resident Evil ou de l’adrénaline de Halo, il incarne peut-être une nouvelle étape pour le gaming – celle où les acteurs hollywoodiens ne se contentent plus de prêter leur image, mais deviennent de véritables créateurs d’expériences. Après tout, qui mieux que Jesse Pinkman pour nous rappeler que les histoires les plus mémorables sont souvent celles qu’on ne voit pas venir ?


Une chose est sûre : avec Dispatch, Aaron Paul ne se contente pas de jouer. Il réinvente sa relation au jeu vidéo, et nous invite à faire de même.

"Et si on refaisait une partie de GoldenEye ?" – La touche perso d’Aaron Paul

Pour finir sur une note légère, saviez-vous que Aaron Paul a un rituel gaming immuable ? Chaque année, il organise une soirée rétro-gaming avec ses amis d’enfance, où GoldenEye 007 et Mario Kart 64 sont rois. Et attention : tricher est "fortement encouragé", à condition de l’assumer. "Le jour où je battrai mon record sur Dam en mode 00 Agent, je pourrai mourir en paix", plaisante-t-il.


Une passion qui, décidemment, ne le quitte pas – et qui, aujourd’hui, se transforme en une carrière à part entière. Alors, prêt à entendre la voix de Jesse Pinkman vous guider dans Dispatch ? "Yo, Mr. White!… Désolé, mauvais jeu."

Dispatch pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère pour Aaron Paul – celle où le gaming n’est plus un hobby, mais un terrain de jeu créatif à part entière. Entre hommages aux classiques des années 90 et exploration de récits interactifs audacieux, l’acteur prouve qu’il a bien plus d’une manette dans son sac. Et si son pari séduit les joueurs, on pourrait bientôt le voir endosser d’autres rôles virtuels, entre comédie et drame. Une chose est sûre : après Breaking Bad, Aaron Paul compte bien casser les codes du jeu vidéo.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Aaron Paul, le Jesse Pinkman de Breaking Bad, se révèle être un gamer de première. Resident Evil et GoldenEye 007 ont marqué son adolescence, et maintenant, il prête sa voix à Dispatch, un jeu qui mélange humour et critique sociale. Un pari audacieux, mais qui pourrait bien payer.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

Ils en parlent aussi