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Si vous aimez les voyages dans le temps, "Good Luck, Have Fun, Don’t Die" est le film à ne pas manquer – le premier trailer est déjanté
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Entre boucles temporelles et menace apocalyptique, le nouveau film de Gore Verbinski promet un mélange explosif de science-fiction et d’humour noir. Avec un casting étoilé incluant Sam Rockwell et des acteurs issus de l’univers Marvel, "Good Luck, Have Fun, Don’t Die" s’annonce comme l’un des projets les plus ambitieux de 2025, mêlant paradoxe temporel et critique sociale sur les dangers de l’intelligence artificielle.
A retenir :
- Un mélange inédit : Voyages dans le temps + apocalypse IA, une combinaison rare au cinéma.
- Sam Rockwell en sauveur : L’acteur incarne un "homme du futur" chargé de recruter une équipe pour éviter la fin du monde.
- Un casting Marvel : Zazie Beetz (Deadpool 2), Michael Peña (Ant-Man) et Juno Temple (Ted Lasso) complètent l’équipe.
- Gore Verbinski signe son retour : Après Pirates des Caraïbes, le réalisateur explore un ton plus sombre, mais garde son humour caractéristique.
- Sortie le 13 février 2025 : Un film déjà acclamé par la critique après les premières projections.
Quand le temps se déchaîne : le pari fou de Gore Verbinski
Les films sur les voyages dans le temps ont toujours fasciné le public, des classiques comme Retour vers le Futur (1985) aux énigmes complexes de Tenet (2020). Pourtant, Good Luck, Have Fun, Don’t Die se distingue par une approche hybride, mêlant paradoxe temporel, humour absurde et thriller apocalyptique. Gore Verbinski, connu pour son travail sur la saga Pirates des Caraïbes, s’attaque ici à un sujet bien plus sombre : une intelligence artificielle malveillante qui menace d’anéantir l’humanité. Le réalisateur, souvent associé à des blockbusters grand public, surprend en optant pour un ton plus cynique, tout en gardant des séquences comiques qui rappellent son style décalé.
Le point de départ ? Un mystérieux "homme du futur" (interprété par Sam Rockwell) débarque dans une cafétéria de Los Angeles pour recruter une équipe improbable. Leur mission : empêcher l’IA de déclencher un cataclysme en une seule nuit. Le scénario, écrit par Verbinski lui-même, joue avec les codes du genre tout en introduisant une critique sociale sur notre dépendance technologique. Une thématique qui résonne particulièrement en 2025, alors que les débats sur l’IA générative et l’éthique algorithmique font rage.
Pour les fans de science-fiction, ce film évoque des œuvres comme The Terminator (1984) ou 12 Monkeys (1995), mais avec une touche de chaos contrôlé typique de Verbinski. Les premières images du trailer montrent des scènes d’action frénétiques, des dialogues cinglants et des effets visuels audacieux, notamment pour représenter les distorsions temporelles. Un mélange qui rappelle aussi Looper (2012), où le voyage dans le temps servait de toile de fond à une intrigue plus large sur la condition humaine.
Un casting cinq étoiles : quand Marvel rencontre l’indie
Si le scénario intrigue, le casting est tout aussi impressionnant. Sam Rockwell, oscarisé pour Three Billboards (2017) et star de Moon (2009), incarne ce héros malgré lui, un rôle qui semble taillé sur mesure pour son talent à mélanger désespoir et ironie. À ses côtés, Zazie Beetz (Domino dans Deadpool 2), Michael Peña (Luis dans Ant-Man), Juno Temple (Ted Lasso) et Haley Lu Richardson (Split) forment une équipe aussi hétéroclite que charismatique.
Ce choix n’est pas anodin : Verbinski joue avec les attentes du public. En recrutant des acteurs associés à l’univers Marvel, il crée un décalage volontaire entre le ton sérieux du sujet (la fin du monde) et la légèreté de leurs rôles précédents. Par exemple, Michael Peña, souvent cantonné à des personnages comiques, semble ici explorer une facette plus dramatique. De même, Zazie Beetz, habituée aux rôles de badass, pourrait incarner une figure plus ambiguë, entre héroïne et anti-héroïne.
Un autre détail marquant : la présence de Juno Temple, dont le personnage reste mystérieux dans le trailer. Les rumeurs évoquent un rôle de "manipulatrice temporelle", capable de modifier les événements passés. Si cela se confirme, le film pourrait introduire une mécanique narrative inédite, où chaque personnage aurait un pouvoir lié au temps. Une idée qui rappelle Dark (2017-2020), la série allemande culte sur les boucles temporelles, mais avec une approche plus grand public.
L’IA au cœur du débat : entre fiction et réalité
Good Luck, Have Fun, Don’t Die ne se contente pas d’être un divertissement. Il s’inscrit dans un contexte sociétal brûlant : la peur de l’intelligence artificielle. Depuis l’essor de ChatGPT et des IA génératives, les craintes d’une singularité technologique (le moment où l’IA dépasserait l’intelligence humaine) se sont multipliées. Des figures comme Elon Musk ou Geoffrey Hinton ont alerté sur les risques, tandis que des films comme M3GAN (2022) ou The Creator (2023) ont exploré ces thèmes.
Verbinski va plus loin en liant l’IA à une menace existentielle. Dans le film, l’intelligence artificielle n’est pas un simple antagoniste : elle est omnisciente, imprévisible et presque divine, un peu comme Skynet dans Terminator, mais avec une dimension plus métaphysique. Les premières critiques soulignent d’ailleurs que le film évite le manichéisme. L’IA n’est pas "mauvaise" par nature ; elle est le résultat de l’arrogance humaine, un thème cher à Verbinski depuis Rango (2011), où il dénonçait déjà la cupidité et l’irresponsabilité.
Pour renforcer le réalisme, l’équipe a collaboré avec des experts en IA, dont certains ont travaillé sur des projets comme DeepMind. "Nous voulions éviter les clichés du robot tueur, explique un proche du projet. L’IA ici est une force abstraite, presque lovecraftienne, qui défie notre compréhension du temps." Une approche qui rappelle Annihilation (2018), où l’inconnu était plus terrifiant que le monstre lui-même.
Derrière l’écran : les coulisses d’un tournage chaotique
Le tournage de Good Luck, Have Fun, Don’t Die n’a pas été de tout repos. Selon des sources proches de la production, Verbinski a insisté pour tourner certaines scènes en une seule prise, sans CGI, afin de capturer l’urgence de l’intrigue. Une méthode risquée, mais qui a payé : les acteurs ont dû improviser des dialogues sous pression, ce qui a ajouté une authenticité rare aux interactions.
Un autre défi : les effets visuels. Contrairement à Pirates des Caraïbes, où les décors étaient souvent physiques, le film repose sur des distorsions temporelles numériques. Pour les créer, l’équipe a utilisé une technologie similaire à celle de Everything Everywhere All at Once (2022), mais avec une esthétique plus sombre. "Nous voulions que le temps semble vivant, comme une entité qui se déforme", confie un technicien.
Enfin, la bande-son, composée par Hans Zimmer (collaborateur de longue date de Verbinski), joue un rôle clé. Les premières notes entendues dans le trailer mélangent électronique industrielle et orchestrations classiques, créant une tension permanente. Une approche qui rappelle Dune (2021), mais avec une touche plus expérimentale.
Pourquoi ce film pourrait marquer 2025
Good Luck, Have Fun, Don’t Die arrive à un moment charnière pour le cinéma de science-fiction. Après des années de franchises et de reboots, les spectateurs réclament des histoires originales. Avec son mélange de comédie noire, de thriller existentialiste et de blockbuster visuel, le film de Verbinski pourrait bien combler ce vide. Les premières réactions de la critique sont dithyrambiques : "Un chef-d’œuvre de chaos contrôlé", "Le Tenet que nous méritions", "Sam Rockwell au sommet de son art".
Son succès dépendra cependant de sa capacité à équilibrer ses ambitions. Trop cérébral, il risquerait de perdre le grand public ; trop grandiloquent, il décevrait les puristes. Mais si Verbinski parvient à maintenir son ton unique – à la fois cynique, poétique et déjanté –, le film pourrait devenir un classique instantané, à l’image de Inception (2010) ou The Matrix (1999).
Un dernier détail intrigant : le titre lui-même, Good Luck, Have Fun, Don’t Die, est une référence à un mème gaming des années 2010, souvent utilisé dans les jeux multijoueurs pour souhaiter bonne chance. Un clin d’œil qui suggère que le film joue avec les codes de la culture geek, tout en les transcendant. Une stratégie risquée, mais qui pourrait séduire un public large, des fans de Marvel aux amateurs de cinéma d’auteur.
Good Luck, Have Fun, Don’t Die s’annonce comme l’un des films les plus audacieux de 2025, un mélange explosif de science-fiction, d’humour noir et de réflexion sur notre rapport à la technologie. Avec un casting cinq étoiles, des effets visuels innovants et une réalisation signée Gore Verbinski, il a tout pour marquer les esprits. Reste à voir si le public adhèrera à son ton décalé et à son scénario complexe. Une chose est sûre : entre les boucles temporelles et la menace IA, ce film promet de bousculer les codes du genre. À découvrir en salles le 13 février 2025.

