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Anno 117: Pax Romana – La démo chronométrée à ne pas manquer dès le 2 septembre
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Il y a 48 jours

Anno 117: Pax Romana – La démo chronométrée à ne pas manquer dès le 2 septembre

Une démo chronométrée pour plonger dans l’Antiquité romaine

Ubisoft Blue Byte lève le voile sur Anno 117: Pax Romana avec une démo gratuite du 2 au 16 septembre, accessible sur Steam et Ubisoft Connect. Les joueurs disposeront d’une heure en temps réel pour explorer deux régions emblématiques—Latium, cœur impérial romain, et Albion, terre celtique aux défis logistiques—et découvrir les fondations du gameplay : gestion des ressources, hiérarchie sociale, et combats tactiques. Une expérience volontairement incomplète, où les mécaniques diplomatiques avancées et les batailles navales restent cachées, créant une frustration calculée pour alimenter l’attente avant la sortie officielle le 11 novembre 2024.

A retenir :

  • Démo gratuite du 2 au 16 septembre sur Steam et Ubisoft Connect, avec 1 heure de jeu en temps réel—sans sauvegarde transférable.
  • Explorez deux régions contrastées : Latium (empire romain) et Albion (culture celtique), chacune avec ses défis stratégiques uniques.
  • Découvrez les bases du gameplay : gestion des ressources, classes sociales, et combats tactiques, mais sans les innovations majeures (diplomatie, événements historiques).
  • Une stratégie marketing audacieuse : limitation temporelle pour créer de l’urgence, inspirée des démos précédentes de la série Anno.
  • Possibilité de relancer la démo pour tester différentes approches, avec des assets identiques à ceux présentés à la gamescom 2024.

Les fans de city-builders historiques ont une raison de se réjouir : Anno 117: Pax Romana, le nouveau bijou d’Ubisoft Blue Byte, se dévoile enfin à travers une démo gratuite disponible dès le 2 septembre sur Steam et Ubisoft Connect. Contrairement aux habitudes du genre, cette démo ne se limite pas à des objectifs prédéfinis, mais impose une contrainte temporelle inédite : une heure de jeu en temps réel, après laquelle la partie s’interrompt automatiquement. Une approche qui promet de diviser les joueurs entre ceux qui voudront tout explorer en vitesse et ceux qui préféreront peaufiner leur stratégie—au risque de ne pas tout voir.

Pourquoi un tel choix ? Selon les développeurs, cette formule reflète l’ambition du titre : un jeu où chaque décision compte, et où le temps devient une ressource aussi précieuse que l’or ou le bois. Une philosophie déjà présente dans les précédents opus de la série, mais poussée ici à son paroxysme avec un cadre historique riche—l’Antiquité romaine—et des mécaniques promises comme plus profondes que jamais.

Latium et Albion : deux visages de l’Empire

La démo propose d’incarner un gouverneur romain aux commandes de deux régions aux identités radicalement différentes :

- Latium, le cœur battant de Rome, où les joueurs devront gérer une économie impériale complexe, avec ses monuments grandioses, ses routes commerciales, et une hiérarchie sociale stricte. Ici, chaque bâtiment rappelle la puissance de l’Empire, mais aussi ses exigences logistiques : un temple mal placé peut déclencher des émeutes, tandis qu’une route mal entretenue ralentit le commerce.
- Albion, terre celtique et sauvage, offre un contraste saisissant. Les ressources y sont abondantes (bois, minerais), mais les infrastructures manquent, et les populations locales—moins romanisées—réclament une approche différente. Les joueurs devront négocier avec les tribus, adapter leurs constructions, et parfois improviser face à des défis imprévus, comme des révoltes ou des pénuries saisonnières.

« Albion, c’est un peu le Far West de l’Empire romain », confie un développeur lors d’une présentation à la gamescom 2024. « On y trouve des opportunités uniques, mais aussi des risques que les joueurs devront gérer avec créativité. » Une dualité qui promet des parties variées, selon que l’on privilégie l’ordre romain ou l’adaptation celtique.

Ce que la démo révèle (et ce qu’elle cache)

Si cette démo donne un avant-goût alléchante du jeu, elle reste volontairement incomplète. Ubisoft Blue Byte a confirmé que plusieurs éléments clés—comme les mécaniques diplomatiques avancées (alliances, trahisons, mariages politiques) ou les événements historiques dynamiques (guerres, épidémies, révoltes)—seront absents de cette version d’essai. Une stratégie classique pour la franchise, déjà utilisée avec Anno 1404 (2009) ou Anno 2205 (2015), où les démos servaient avant tout à tester l’engouement sans dévoiler toutes les cartes.

Pourtant, les joueurs auront de quoi s’occuper :

  • Gestion des ressources : bois, pierre, nourriture, et métaux sont au cœur du gameplay, avec des chaînes de production simplifiées mais représentatives de la complexité à venir.
  • Système de population : comme dans Anno 1404, les citoyens sont divisés en classes (paysans, artisans, patriciens), chacune avec ses besoins et exigences.
  • Combats tactiques : les escarmouches terrestres sont présentes, mais les sièges et batailles navales—promis comme révolutionnaires—restent hors de portée.

« Nous voulions donner aux joueurs une expérience cohérente, mais pas exhaustive », explique un porte-parole d’Ubisoft. « La démo doit susciter l’envie d’en savoir plus, pas tout dévoiler. » Un pari risqué, surtout face à une communauté de joueurs habitués aux démos illimitées, comme celle—critiquée—de Cities: Skylines II (2023).

Derrière l’écran : le calcul marketing d’Ubisoft

La limitation à une heure n’est pas anodine. Elle crée une urgence artificielle, poussant les joueurs à prioriser leurs essais—et, in fine, à précommander le jeu pour le 11 novembre. Une technique déjà éprouvée avec Anno 1800 (2019), dont la démo avait généré un pic de précommandes grâce à une frustration maîtrisée.

« C’est du marketing pur, mais efficace », analyse un journaliste spécialisé. « Ubisoft sait que les joueurs vont vouloir aller plus loin, et cette limitation les y incite. Le risque ? Que certains trouvent le jeu trop restrictif et passent leur chemin. »

Pour éviter cela, la démo mise sur la qualité des assets : ceux-ci sont identiques à ceux présentés à la gamescom 2024, avec une fidélité graphique et technique rare pour une version d’essai. De plus, le système de pause dynamique permet de gérer son temps sans pression, une première dans la série. Enfin, il est possible de relancer la démo autant de fois que souhaité, pour explorer différentes stratégies—même si les sauvegardes ne seront pas transférables vers la version complète.

Un héritage qui pèse : Anno face à ses concurrents

La série Anno a toujours su se démarquer dans le paysage des city-builders, mais la concurrence s’intensifie. Cities: Skylines II (2023) a déçu par son manque de profondeur, tandis que Frostpunk 2 (2024) mise sur un univers post-apocalyptique pour séduire. Anno 117, lui, joue la carte de l’authenticité historique et de la complexité stratégique.

« Ce qui fait la force d’Anno, c’est son équilibre entre accessibilité et profondeur », souligne un streamer spécialisé. « Mais avec une démo aussi courte, Ubisoft prend le risque de ne pas convaincre les nouveaux joueurs, qui pourraient trouver le jeu trop complexe. »

Pourtant, les fans historiques de la série devraient être rassurés : les retours de la gamescom soulignent une amélioration nette des mécaniques de gestion, avec des IA plus réactives et un système économique plus fluide. Reste à voir si la démo parviendra à convertir les sceptiques—et si la version finale tiendra toutes ses promesses.

Le mot de la fin : une démo à double tranchant

Entre coup marketing et véritable aperçu, cette démo d’Anno 117: Pax Romana divise déjà. D’un côté, elle offre une plongée immersive dans l’Antiquité romaine, avec des mécaniques solides et un design soigné. De l’autre, sa limitation temporelle et ses contenus cachés pourraient frustrer les joueurs en quête de transparence.

Une chose est sûre : avec cette démo, Ubisoft Blue Byte joue gros. Si elle parvient à créer du buzz sans lasser, Anno 117 pourrait bien devenir le city-builder de l’année. Dans le cas contraire, les joueurs risquent de se tourner vers d’autres horizons—comme le très attendu Age of Empires IV: Anniversary Edition, prévu pour 2025.

La démo d’Anno 117: Pax Romana arrive comme un test grandeur nature pour Ubisoft. Entre Latium et Albion, les joueurs auront un avant-goût des défis qui les attendent, mais aussi des limites imposées par cette version d’essai. Une heure pour convaincre, avant le lancement officiel le 11 novembre—un pari audacieux, qui pourrait bien faire ou défaire l’engouement autour du jeu. À vous de jouer… mais dépêchez-vous, le sablier tourne.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"Une heure pour bâtir Rome ? Même Jules César aurait trouvé ça short !"* 🏛️⏳ Ubisoft joue les empereurs capricieux : on nous donne un avant-goût *soi-disant* généreux, mais avec un sablier qui coule plus vite qu’un légionnaire en déroute. **Latium vs Albion** ? Superbe idée, mais dommage que la démo nous laisse avec l’impression d’être un gouverneur en stage d’observation. Et cette *urgence artificielle* pour pousser à la préco… *"Comme disait Obélix : "Ils sont fous, ces Romains !"* 😤 **Verdict** : À tester *absolument*, mais avec un chrono en tête. *Pas ma tasse de thé* si c’est pour me faire courir après le temps comme un esclave affranchi.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen