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Arc Raiders : Le Défi Audacieux d’Embark Studios Face aux Géants du FPS
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Il y a 1 jour

Arc Raiders : Le Défi Audacieux d’Embark Studios Face aux Géants du FPS

Un nouveau venu osé dans l’arène des FPS

Arc Raiders, le dernier-né d’Embark Studios, s’apprête à bousculer les codes en se lançant demain, 30 octobre, pile entre Battlefield 6 et Call of Duty: Black Ops 7. Avec un modèle payant à 40 $ et un univers sci-fi coopératif, ce jeu d’extraction shooter mise sur l’audace pour se faire une place. Les chiffres du server slam parlent d’eux-mêmes : 50 000 joueurs simultanés sur Steam, un record pour un test technique. Une stratégie risquée, mais qui pourrait bien payer.

A retenir :

  • Arc Raiders se lance 30 octobre entre deux mastodontes : Battlefield 6 et Call of Duty: Black Ops 7, avec un modèle premium à 40 $.
  • Le server slam a attiré 50 000 joueurs simultanés sur Steam, un exploit rare pour un test technique.
  • À l’origine prévu en free-to-play, le jeu opte finalement pour un modèle payant après des retours tests au-delà des attentes.
  • Un mélange unique : sci-fi coloré, coopératif intensif et progression persistante, loin des FPS militaires classiques.
  • Un taux de rétention de 60 % lors des tests, preuve d’un engouement durable malgré la concurrence.
  • Inspiré par des titres cultes comme Titanfall 2 et Destiny 2, Arc Raiders mise sur une stratégie long terme.

Un lancement entre deux géants : folie ou génie ?

Sortir un FPS multijoueur entre Battlefield 6 et Call of Duty: Black Ops 7, deux des franchises les plus attendues de l’année, relève du suicide commercial pour beaucoup. Pourtant, Embark Studios, le studio suédois fondé par d’anciens de DICE (Battlefield) et EA, assume ce choix avec une confiance déconcertante. Arc Raiders, leur extraction shooter coopératif au style sci-fi déjanté, débarque demain, 30 octobre, sur PC, PS5 et Xbox Series X|S, avec un modèle premium à 40 $ – une décision d’autant plus surprenante qu’il était initialement prévu en free-to-play.

Pourquoi un tel pari ? Patrick Söderlund, cofondateur d’Embark et ex-PDG de DICE, balaye les doutes d’un revers de main : *« Certains diront : ‘Mais qu’est-ce qu’ils fabriquent ?’ […] Nous avons étudié la question sous tous les angles. C’est le début d’un long parcours. »* Une rhétorique qui n’est pas sans rappeler celle de Respawn en 2016, lorsque Titanfall 2 s’était retrouvé coincé entre Battlefield 1 et Call of Duty: Infinite Warfare… avant de devenir un jeu culte. Arc Raiders mise-t-il sur le même scénario ?

Les premiers signes sont encourageants. Lors du server slam (test technique ouvert) organisé récemment, le jeu a dépassé les 50 000 joueurs simultanés sur Steam – un chiffre impressionnant pour un titre en développement, surtout face à Battlefield RedSec, le volet free-to-play de Battlefield 6 lancé la même semaine. Preuve que l’extraction shooter, genre en pleine expansion depuis Escape from Tarkov et DMZ (Call of Duty: Warzone), séduit toujours plus de joueurs… même entre deux géants.


Et si cette stratégie "contre-intuitive" était en réalité un coup de maître ? En évitant la période de Noël, saturée de sorties AAA, Arc Raiders pourrait bien capter l’attention d’une communauté en quête de nouveauté avant l’arrivée des blockbusters. Un calcul risqué, mais qui a déjà fait ses preuves par le passé.

Free-to-play abandonné : quand les tests dictent la stratégie

À l’origine, Arc Raiders devait suivre la tendance du free-to-play, modèle roi pour attirer une base massive de joueurs. Pourtant, après le test technique de mai 2024, Embark Studios a opéré un virage à 180° : exit le gratuit, bonjour le premium à 40 $. Une décision radicale, mais justifiée par des retours bien plus positifs que prévu.

*« Les joueurs ont adoré l’expérience, la progression, le côté coopératif… Mais ils nous ont aussi dit qu’ils étaient prêts à payer pour un jeu fini, sans microtransactions agressives »*, explique un porte-parole du studio. Contrairement à Marathon, l’extraction shooter de Bungie encore en développement, Arc Raiders mise sur une accessibilité immédiate (disponible sur toutes les plateformes next-gen) et une identité visuelle unique, entre sci-fi psychédélique et gameplay ultra-dynamique.

Ce changement de cap rappelle celui de Valheim en 2021 : parti pour un early access discret, le jeu de survie viking avait finalement explosé grâce au bouche-à-oreille, prouvant qu’un modèle premium bien dosé peut rivaliser avec les free-to-play. Arc Raiders parviendra-t-il à reproduire ce phénomène ? Les chiffres du server slam laissent présager un bel avenir : 60 % des testeurs sont revenus pour plusieurs sessions, un taux de rétention exceptionnel pour le genre.


Autre atout majeur : l’absence de battle pass ou de loot boxes intrusives. *« On veut que les joueurs paient pour le jeu, pas pour des avantages »*, insiste l’équipe. Une philosophie qui tranche avec les pratiques de certains géants du secteur, et qui pourrait bien séduire une communauté lassée des modèles prédateurs.

"On a testé, on a adoré" : quand les joueurs valident le pari

Les performances du server slam ont de quoi faire pâlir la concurrence. Avec plus de 50 000 joueurs simultanés sur Steam, Arc Raiders a pulvérisé les records pour un test technique. À titre de comparaison :

  • Escape from Tarkov, référence absolue du genre, avait mis plusieurs mois à atteindre des sommets similaires après son lancement en 2017.
  • DMZ (Call of Duty: Warzone), malgré l’aura de la licence, n’avait pas suscité un tel engouement dès ses premières phases de test.
  • Même Hunt: Showdown, autre extraction shooter acclamé, avait démarré plus modestement.

Mais ce qui impressionne le plus, c’est le taux de rétention : 60 % des joueurs sont revenus pour au moins trois sessions. *« C’est bien au-dessus de la moyenne pour un jeu en early access ou en test »*, souligne un analyste de Newzoo. Preuve que le mélange coopératif intensif, progression persistante et univers sci-fi décalé fonctionne. *« On dirait un croisement entre Destiny 2 et Risk of Rain 2, mais en plus nerveux »*, résume un streamer ayant participé aux tests.

Autre point fort : la variété des builds. Contrairement à beaucoup de FPS où les classes sont figées, Arc Raiders permet une personnalisation poussée des équipements et des compétences, encourageant les joueurs à expérimenter. *« J’ai joué 10 heures sans voir deux parties identiques »*, témoigne un testeur sur Reddit. Un argument de poids face à des franchises comme Call of Duty, souvent critiquées pour leur répétitivité.

L’ombre des géants : peut-on vraiment rivaliser avec Call of Duty et Battlefield ?

Malgré ces résultats prometteurs, un doute persiste : Arc Raiders peut-il vraiment tenir tête à Call of Duty et Battlefield, deux licences qui trustent le marché depuis des décennies ? *« Techniquement, oui. Commercialement, ce sera plus dur »*, tempère Thomas "Apex" Vanek, analyste chez Niko Partners.

Le principal défi ? La fidélisation. *« Les joueurs de FPS sont volatils. Ils peuvent adorer un jeu pendant un mois, puis passer à autre chose »*, explique-t-il. Pour éviter ce piège, Embark mise sur :

  • Un contenu régulier (nouvelles cartes, événements, armes) dès le lancement.
  • Une communauté très impliquée via des feedbacks constants (le studio a déjà ajusté l’équilibrage après le server slam).
  • Un soutien cross-platform pour éviter la fragmentation des joueurs.

*« On ne veut pas être le ‘jeu entre deux COD’ ; on veut être LE jeu que les joueurs reviennent jouer pendant des années »*, déclare un développeur. Une ambition qui rappelle celle de Destiny 2, parti de presque rien pour devenir un pilier du genre looter-shooter. Reste à voir si Arc Raiders parviendra à créer le même engouement.


Un autre écueil potentiel : la complexité du genre. Les extraction shooters sont réputés pour leur courbe d’apprentissage abrupte. *« Si le jeu est trop punitif, les nouveaux joueurs vont décrocher »*, avertit Marie "Shroud" Lamoureux, streamer spécialisée dans les FPS. Pour y remédier, Embark a intégré un mode "Recrue" avec des bots et des tutoriels étendus – une première dans le genre.

Derrière les écrans : l’histoire secrète d’un studio qui n’a pas peur

Peu de gens le savent, mais Arc Raiders est né d’un échec. À l’origine, Embark Studios travaillait sur un jeu de survie spatial ambitieux, inspiré de No Man’s Sky. *« On avait un prototype magnifique, mais le gameplay manquait de rythme »*, confie un ancien employé sous couvert d’anonymat. C’est en testant des mécaniques de butin partagé (looting) que l’équipe a eu le déclic : *« Et si on faisait un FPS où tout le monde collabore… mais où la trahison est toujours possible ? »*

Le virage vers l’extraction shooter a été brutal. *« On a tout jeté et recommencé en six mois »*, raconte un développeur. Le pari était osé : le genre était alors dominé par Escape from Tarkov, réputé pour son réalisme impitoyable. *« On voulait quelque chose de plus accessible, plus fun, sans sacrifier la tension »*, explique-t-il. D’où l’idée d’un sci-fi coloré, loin des tons grisâtres des FPS militaires, et d’un système de coopération compétitive où les alliances se font… et se défont en un clin d’œil.

Autre détail méconnu : le nom "Arc Raiders" est un hommage à Arc System Works, le studio derrière Guilty Gear, adoré par l’équipe. *« On voulait un titre qui évoque à la fois la technologie (‘Arc’) et l’aventure (‘Raiders’), avec une touche rétro »*, révèle un designer. Une petite touche geek qui résume l’ADN du jeu : un mélange de nostalgie des années 90 (les armes rappellent Quake ou Unreal Tournament) et d’innovations modernes.

Le mot de la fin : un pari qui pourrait tout changer

Alors, Arc Raiders est-il condamné à rester dans l’ombre de Call of Duty et Battlefield, ou peut-il s’imposer comme une alternative durable ? Les éléments en sa faveur sont nombreux :

  • Un modèle économique transparent (40 $, pas de battle pass agressif).
  • Un gameplay innovant qui mélange coopération et trahison.
  • Un style visuel unique dans un marché saturé de FPS réalistes.
  • Des chiffres de test exceptionnels (50 000 joueurs, 60 % de rétention).

*« Si ils arrivent à garder les joueurs après le premier mois, ils ont une vraie chance »*, estime Vanek. *« Le vrai test, ce sera dans trois mois : est-ce que les streamers en parleront encore ? Est-ce que les mises à jour seront à la hauteur ? »*

Une chose est sûre : Arc Raiders a déjà marqué les esprits. *« C’est le premier jeu depuis longtemps qui me donne envie de rejouer à un FPS »*, avoue un testeur sur Twitter. Dans un paysage où les blockbusters se ressemblent de plus en plus, cette folie calculée pourrait bien être exactement ce dont le genre avait besoin.

Arc Raiders débarque demain avec une ambition claire : prouver qu’un FPS peut réussir sans être un Call of Duty ou un Battlefield. Entre un server slam historique, un modèle premium assumé et un gameplay coopératif addictif, le jeu d’Embark Studios a toutes les cartes en main pour surprendre. Reste à voir si les joueurs lui donneront sa chance dans l’arène ultra-concurrentielle des shooters. Une chose est sûre : avec Arc Raiders, l’extraction shooter vient de gagner un sérieux prétendant.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, les géants de l'industrie, toujours à se chamailler pour un bout de terrain. Embark Studios, avec son Arc Raiders, se pointe comme un petit lutin entre deux mastodontes. Mais attention, ce n'est pas un simple jeu de survie spatial qui a échoué, c'est un FPS qui a décidé de jouer dans la cour des grands. Avec un style sci-fi psychédélique et un gameplay ultra-dynamique, Arc Raiders pourrait bien être le jeu qui manque à notre collection. On verra bien si les joueurs, lassés des blockbusters, vont se laisser séduire par cette proposition audacieuse.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic

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