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Assassin’s Creed Black Flag : le remake se dévoile enfin ? Date, studio et ambitions
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Il y a 15 heures

Assassin’s Creed Black Flag : le remake se dévoile enfin ? Date, studio et ambitions

Un remake tant attendu, des questions en suspens

Après des années de spéculations, le projet de remake d’Assassin’s Creed IV: Black Flag prend forme sous la houlette d’Ubisoft Singapour, studio derrière Skull and Bones. Entre améliorations techniques (1080p/60 FPS) et ajouts narratifs inédits pour Edward Kenway, le jeu promet de moderniser l’expérience pirate culte de 2013. Pourtant, l’absence annoncée des séquences modernes et une stratégie éditoriale ultra-chargée (avec Shadows, Hexe et un multijoueur en préparation) soulèvent des interrogations. Une sortie en mars 2026 se dessine, mais Ubisoft devra-t-il ajuster sa vision pour satisfaire les fans ?

A retenir :

  • Un remake confirmé pour mars 2026 : Ubisoft Singapour planche sur une refonte complète de Black Flag, avec des standards techniques alignés sur Assassin’s Creed Shadows (1080p/60 FPS).
  • Edward Kenway enrichi : des contenus narratifs inédits pourraient être ajoutés, une première pour un remake de la licence, tandis que les séquences modernes seraient supprimées – un choix audacieux après leur retour dans Mirage (2023).
  • Une stratégie Ubisoft à haut risque : entre Shadows (2024), une extension en 2025, Hexe (Europe médiévale) et un mode multijoueur, la franchise s’étend… mais au prix d’une dilution de l’engouement ? Les critiques mitigées de Skull and Bones (68/100) et Shadows (76/100) alertent.

Le retour du roi des pirates : ce que l’on sait du remake

Assassin’s Creed IV: Black Flag, sorti en 2013, reste l’un des titres les plus acclamés de la saga – un mélange envoûtant d’aventure pirate, de combats navals épiques et d’intrigues des Assassins, le tout porté par le charismatique Edward Kenway. Dix ans plus tard, les rumeurs d’un remake s’intensifient, et pour cause : les indices s’accumulent. En tête de liste, les déclarations énigmatiques de Roger Craig Smith, la voix originale d’Edward, qui a laissé entendre sur les réseaux sociaux qu’un "retour aux Caraïbes" était en préparation. Un clin d’œil qui n’a pas échappé aux fans, d’autant que des fuites évoquent une refonte graphique majeure, avec un moteur proche de celui d’Assassin’s Creed Shadows (prévu pour 2024), capable de tourner en 1080p/60 FPS sur consoles next-gen.

Mais le plus surprenant vient du studio choisi pour mener ce projet : Ubisoft Singapour, connu pour avoir développé Skull and Bones, un jeu de pirates multijoueur directement inspiré des mécaniques navales de Black Flag. Un choix logique sur le papier, mais qui interroge après l’accueil tiède de Skull and Bones (68/100 sur Metacritic). Les joueurs espèrent donc une ambition sans compromis : des environnements plus détaillés, des combats navals encore plus immersifs, et surtout, des ajouts narratifs inédits pour Edward Kenway – une première dans l’histoire des remakes de la licence. Certains bruits de couloir suggèrent même une réécriture partielle de son arc, pour approfondir sa transformation d’aventurier égoïste en Assassin.


L’énigme des séquences modernes : un pari risqué ?

Si les améliorations techniques et scéniques enthousiasment, un détail fait grincer des dents : la suppression supposée des séquences modernes. Une décision radicale, alors que Assassin’s Creed Mirage (2023) avait justement relancé ce fil rouge avec un retour à Basra, salué par une partie des fans. Pourquoi un tel revirement ? Certains analystes y voient une volonté de simplifier l’expérience, en se concentrant sur l’aventure historique – une approche déjà testée avec Assassin’s Creed Odyssey, où le récit moderne était réduit à sa plus simple expression.

Pourtant, le risque est grand. Les séquences modernes, bien que souvent critiquées, font partie de l’ADN de la saga depuis le premier opus. Leur absence dans un remake pourrait décevoir les puristes, d’autant que Ubisoft Montréal (à l’origine du Black Flag original) avait su les intégrer avec subtilité, en lien direct avec l’histoire d’Edward. "C’est comme enlever la moelle d’un gâteau pour ne garder que le glaçage", résume un joueur sur Reddit, soulignant que ces passages offraient une profondeur supplémentaire à l’univers. Ubisoft devra-t-il faire machine arrière, ou assume-t-il un recentrage radical sur le gameplay pirate ?


Ubisoft en surrégime : trop de projets tuent-ils la magie ?

Le remake de Black Flag ne sera qu’un maillon de la stratégie agressive d’Ubisoft pour sa franchise phare. Après Assassin’s Creed Shadows (2024), dont les ventes restent mystérieuses malgré les 10 millions d’exemplaires écoulés pour Mirage, le studio prépare :

  • Une extension majeure en 2025 (probablement liée à Shadows),
  • Assassin’s Creed Hexe, une plongée dans l’Europe médiévale et la sorcellerie,
  • Un projet multijoueur inédit, dont on ignore encore la forme.
Une cadence qui rappelle l’ère post-Origins, où Ubisoft avait enchaîné les spin-offs (Odyssey, Valhalla) avec des fortunes diverses. "On dirait qu’ils veulent couvrir tous les genres en même temps, au risque de perdre en cohérence", note un journaliste de JeuxVideo.com.

Le problème ? L’engouement semble s’essouffler. Assassin’s Creed Shadows, malgré son ambitieuse dualité (deux protagonistes, deux époques), peine à convaincre la critique (76/100 sur Metacritic), tandis que Skull and Bones a déçu commercialement. "Ubisoft mise sur la quantité, mais à quel prix ?", s’interroge un streamer spécialisé. Les joueurs, eux, redoutent une dilution de la qualité, d’autant que le remake de Black Flag arrive dans un contexte déjà saturé. March 2026 pourrait bien être un test crucial pour la licence.


Derrière les écrans : les coulisses d’un remake sous pression

Saviez-vous que le développement de Black Flag original avait failli être annulé ? En 2012, alors que Ubisoft Montréal travaillait sur Assassin’s Creed III, une équipe réduite planchait en secret sur un prototype de jeu pirate, inspiré par les mécaniques navales d’AC III. Le succès inattendu de ces séquences a sauvé le projet, qui est devenu un spin-off avant d’être promu au rang de titre principal. Une histoire qui résonne aujourd’hui, alors qu’Ubisoft Singapour hérite de ce legacy avec une pression immense.

Autre détail méconnu : les voix des personnages pourraient être entièrement réenregistrées. Roger Craig Smith (Edward Kenway) a laissé entendre qu’il était "ouvert à revenir", mais rien n’est confirmé. Une source proche du projet évoque même des captures de mouvement repensées pour coller aux standards actuels, avec des animations faciales plus expressives – un défi technique, quand on sait que le jeu original comptait plus de 50 heures de dialogues. Enfin, les rumeurs parlent d’un mode "Légendes des Pirates", une sorte de roguelite naval où les joueurs pourraient incarner des figures historiques comme Barbe Noire ou Anne Bonny. De quoi donner une seconde jeunesse à l’univers, si Ubisoft ose prendre des risques.


Comparaisons culturelles : Black Flag, entre cinéma et jeu vidéo

L’influence de Black Flag dépasse largement le cadre du jeu vidéo. Son mélange d’aventure pirate et de drame historique rappelle des œuvres comme :

  • Pirates des Caraïbes (la trilogie originale) pour son ton à la fois épique et humoristique,
  • Master and Commander (2003) pour ses batailles navales réalistes,
  • Le Comte de Monte-Cristo (roman d’Alexandre Dumas) pour sa thématique de la vengeance et de la rédemption.
Le remake pourrait pousser ces références encore plus loin. Imaginez des cinématiques inspirées des plans-séquences de "1917" pour les abordages, ou un système de réputation aussi complexe que dans Red Dead Redemption 2. "Black Flag a toujours été un jeu de rôle avant l’heure", souligne un développeur anonyme. "Aujourd’hui, les technologies permettent enfin de réaliser cette vision."

Entre l’exaltation des fans et les doutes légitimes, le remake de Black Flag s’annonce comme un moment charnière pour la licence. Si Ubisoft Singapour parvient à moderniser l’expérience sans trahir l’esprit du jeu original – tout en osant des audaces narratives comme les contenus inédits pour Edward –, ce projet pourrait redéfinir ce qu’un remake peut apporter. Mais dans un calendrier déjà chargé, avec des titres comme Hexe ou le mystérieux multijoueur, une question persiste : Ubisoft ne risque-t-il pas de surcharger sa propre franchise ? Les joueurs, eux, retiennent leur souffle. Après tout, comme le disait Edward Kenway : "Ce n’est pas la destination qui compte, mais le voyage." À condition que le navire tienne la mer.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
Le retour du roi des pirates : ce que l’on sait du remake Ah, Edward Kenway, le pirate charismatique qui a su captiver nos cœurs. Dix ans plus tard, Ubisoft prépare un remake de Black Flag, avec des graphismes à faire pâlir Shadows. Roger Craig Smith, la voix originale, laisse entendre un retour aux Caraïbes. Les fans espèrent des environnements détaillés et des combats navals encore plus immersifs. Ubisoft Singapour, le studio derrière Skull and Bones, est aux commandes. Espérons qu'ils sauront éviter les pièges du passé. L’énigme des séquences modernes : un pari risqué ? La suppression des séquences modernes dans le remake de Black Flag pourrait bien décevoir les puristes. Ces passages offraient une profondeur supplémentaire à l'univers. Ubisoft pourrait regretter cette décision radicale, surtout après le succès de Assassin’s Creed Mirage. "C’est comme enlever la moelle d’un gâteau pour ne garder que le glaçage", résume un joueur. Espérons que ce choix ne soit pas un coup de trop. Ubisoft en surrégime : trop de projets tuent-ils la magie ? Ubisoft est en pleine ébullition avec Assassin’s Creed Shadows, Hexe, et un projet multijoueur mystère. La stratégie agressive pourrait diluer la qualité. Le remake de Black Flag arrive dans un contexte déjà saturé. March 2026 sera un test crucial pour la licence. Espérons que Ubisoft saura trouver le bon équilibre. Derrière les écrans : les coulisses d’un remake sous pression Le développement de Black Flag original avait failli être annulé. Aujourd'hui, Ubisoft Singapour hérite de ce legacy avec une pression immense. Les voix des personnages pourraient être réenregistrées, et des captures de mouvement repensées. Un mode "Légendes des Pirates" pourrait donner une seconde jeunesse à l'univers. Espérons que Ubisoft ose prendre des risques. Comparaisons culturelles : Black Flag, entre cinéma et jeu vidéo Black Flag a toujours été un mélange d’aventure pirate et de drame historique. Le remake pourrait pousser ces références encore plus loin, avec des cinématiques inspirées de 1917 et un système de réputation aussi complexe que dans Red Dead Redemption 2. "Black Flag a toujours été un jeu de rôle avant l’heure", souligne un développeur. Espérons que les technologies permettront enfin de réaliser cette vision.
Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen

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