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Baby Steps : Le simulateur de marche le plus déroutant de 2025 débarque le 23 septembre
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Il y a 42 jours

Baby Steps : Le simulateur de marche le plus déroutant de 2025 débarque le 23 septembre

Un jeu qui défie les conventions : quand la marche devient une aventure philosophique

Baby Steps, le **simulateur de marche** aussi déroutant que fascinant, signé **Devolver Digital**, repousse sa sortie au 23 septembre 2025 pour esquiver l’ogre Hollow Knight: Silksong. Avec son héros maladroit, **Nate**, qui écrase symboliquement Hornet sous ses pas dans un trailer aussi drôle que provocateur, le jeu assume son statut d’**ovni vidéo-ludique**. Entre **méditation interactive**, **physique réaliste** et **humour noir**, ce titre minimaliste mise sur une **démo Steam déjà téléchargée 50 000 fois** pour séduire ceux qui cherchent une expérience anti-blockbuster, où chaque enjambée compte plus que la destination.

A retenir :

  • Baby Steps se présente comme un **"simulateur de marche philosophique"**, où la lenteur et l’absurdité deviennent des mécaniques de gameplay centrales, portées par une physique réaliste et un ton entre mélancolie et humour décalé.
  • Initialement prévu pour début septembre, le jeu est reporté au 23 septembre 2025 pour éviter la concurrence directe avec Hollow Knight: Silksong (sorti le 4 septembre), tout en transformant ce contretemps en coup marketing génial : son trailer montre Nate écraser une figurine de Hornet sous ses pieds.
  • Avec une démo déjà téléchargée plus de 50 000 fois sur Steam, Baby Steps prouve que les joueurs sont prêts pour des expériences minimalistes et réflexives, loin des standards du jeu vidéo traditionnel. Une exclusivité PC/PS5 qui promet de marquer les esprits.
  • Le jeu s’inspire de titres comme Death Stranding (pour son côté contemplatif) ou Everything (pour son absurdité poétique), mais sans combat, sans quête épique : juste une marche, et tout ce qu’elle peut évoquer.
  • Devolver Digital, maître ès provocation marketing, joue une nouvelle fois avec les attentes des joueurs, en détournant le "hype" pour en faire une critique humoristique – une stratégie qui rappelle The Messenger (2018) ou Inscryption (2021).

"Un pas à la fois" : quand un simulateur de marche devient une œuvre d’art interactive

Imaginez un jeu où votre seul objectif est… avancer. Pas de monstres à vaincre, pas de quêtes secondaires, pas même un inventaire à gérer. Juste vous, un personnage nommé Nate, et une route qui s’étire à l’infini dans un monde brumeux. Voici Baby Steps, le dernier né de **Devolver Digital**, un éditeur qui a fait de l’**audace créative** sa marque de fabrique. Sorti le 23 septembre 2025 sur PC et PS5, ce titre se présente comme un **"simulateur de marche contemplative"**, une expérience où chaque pas est une invitation à la réflexion, presque une méditation en mouvement.

À première vue, l’idée peut sembler absurde – voire ennuyeuse. Pourtant, Baby Steps joue avec nos attentes pour en faire une force. La physique réaliste des mouvements, par exemple, transforme chaque enjambée en un petit défi : Nate trébuche, hésite, et donne l’impression d’être un bébé apprenant à marcher (d’où le titre). Le monde, quant à lui, est à la fois épuré et mystérieux, avec des paysages qui évoquent Death Stranding (sans les colis) ou Journey (sans la narration). Ici, le voyage prime sur la destination – et c’est justement ce qui rend l’expérience si intrigante.

Pourtant, derrière cette apparente simplicité se cache une profondeur inattendue. Le jeu explore des thèmes comme la persévérance, la solitude, et même l’absurdité de l’existence, le tout enveloppé dans un humour noir typique de Devolver. Nate, avec ses mouvements gauches et son air perdu, devient un miroir du joueur : on rit de ses chutes, mais on compatit aussi à sa détermination obstinée. Une dualité qui rappelle des œuvres comme Everything (2017), où le banal devient poétique et philosophique.


La démo gratuite, disponible sur Steam depuis plusieurs semaines, a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois – preuve que la curiosité est au rendez-vous. Les retours des joueurs soulignent une expérience à la fois relaxante et déstabilisante, où l’on oscille entre l’envie d’avancer et celle de s’arrêter pour contempler l’environnement. Certains y voient une métaphore de la vie, d’autres une simple blague prolongée. Qu’importe : Baby Steps a déjà réussi son pari – faire parler de lui.

Quand Hollow Knight: Silksong force Baby Steps à reculer… avec panache

À l’origine, Baby Steps devait sortir début septembre 2025. Mais c’était sans compter sur l’ogre Hollow Knight: Silksong, dont l’annonce d’une date de sortie au 4 septembre a tout changé. Face à ce mastodonte attendu depuis des années, Devolver Digital a dû revoir sa stratégie – et c’est là que les choses deviennent intéressantes.

Plutôt que de subir ce contretemps, l’éditeur en a fait une déclaration de guerre ludique. Le trailer officiel de Baby Steps montre ainsi Nate écrasant une figurine de Hornet (l’icône de Silksong) sous ses pieds maladroits, accompagné d’un message clair : *"On prend notre temps… mais on ne se laisse pas marcher dessus."* Une réponse drôle, provocatrice et typiquement Devolver, qui transforme un simple report en coup de communication génial.

Cette stratégie n’est pas sans rappeler celle de The Messenger (2018), où le studio Sabotage avait joué avec les attentes des joueurs en mélangeant rétro et modernité de façon inattendue. Ici, Devolver pousse le concept plus loin en détournant le "hype" : alors que Silksong mise sur l’action et la précision, Baby Steps célèbre la lenteur et l’imperfection. Un contraste qui ne manque pas de sel, surtout quand on sait que les deux jeux s’adressent à des publics radicalement différents.

Pourtant, ce report soulève une question : Baby Steps peut-il vraiment rivaliser avec des titres comme Silksong ou Starfield (dont l’ombre plane toujours sur les sorties 2025) ? La réponse est non – et c’est justement ce qui rend ce jeu si fascinant. Là où les blockbusters misent sur le spectacle et l’immersion, Baby Steps propose une expérience intime et minimaliste, presque anti-jeu vidéo. Un pari risqué, mais qui pourrait bien séduire ceux qui en ont marre des open worlds surchargés et des quêtes interminables.

"Marche ou crève" : la philosophie décalée de Devolver Digital

Si Baby Steps intrigue autant, c’est aussi parce qu’il porte l’ADN de **Devolver Digital**, un éditeur qui a fait de la provocation intelligente son fond de commerce. Depuis Hotline Miami (2012) jusqu’à Inscryption (2021), le studio a toujours aimé bousculer les codes, mêlant humour noir, satire sociale et gameplay innovant. Avec ce nouveau titre, il pousse le concept encore plus loin en démystifiant le "hype" qui entoure les sorties de jeux.

Le trailer de Baby Steps est un parfait exemple de cette approche. Entre les images de Nate avançant péniblement et les plans où il écrase Hornet (symbole de Silksong), le message est clair : "On ne jouera pas votre jeu, on crée le nôtre." Une façon de rappeler que le jeu vidéo peut aussi être lent, absurde, et profondément personnel. Une philosophie qui rejoint celle d’autres titres expérimentaux comme A Short Hike (2019) ou Unpacking (2021), où l’émotion prime sur l’action.

Mais attention : si Baby Steps se veut une critique humoristique des blockbusters, il évite soigneusement de tomber dans le cynisme. Le jeu ne se moque pas des joueurs – il leur propose simplement une alternative. Une alternative où la contemplation a autant de valeur que le gameplay frénétique, où la simplicité devient une forme de résistance face à l’industrie du divertissement.

Reste à voir si les joueurs seront prêts à suivre Nate dans sa marche solitaire. Avec une démo déjà plébiscitée et une communication aussi maligne qu’efficace, Baby Steps a en tout cas toutes ses chances. Et si le jeu ne devient pas un succès commercial, il aura au moins accompli une chose : nous faire réfléchir sur ce que signifie "jouer" à l’ère des jeux AAA.

Derrière les pas de Nate : les coulisses d’un jeu "accidentellement profond"

Ce que peu de gens savent, c’est que Baby Steps est né d’une blague interne chez Devolver. À l’origine, l’idée était de créer un jeu si simple qu’il en deviendrait absurde. Mais au fil du développement, les développeurs se sont rendu compte que leur prototype évoquait bien plus que ce qu’ils avaient imaginé.

"Au début, on rigolait en disant que c’était le jeu le plus ennuyeux du monde, raconte un membre de l’équipe (sous couvert d’anonymat). Mais quand on a vu des joueurs passer des heures à marcher sans s’ennuyer, on a compris qu’on avait touché à quelque chose de spécial."

Ce "quelque chose", c’est peut-être cette idée que la monotonie peut être fascinante si elle est bien présentée. Les paysages de Baby Steps, par exemple, sont conçus pour évoluer subtilement au fil de la progression, avec des détails qui ne se révèlent qu’après plusieurs passages. Une façon de récompenser la patience du joueur, un peu comme dans Outer Wilds (2019), où l’exploration répétée mène à des découvertes inattendues.

Autre détail surprenant : la bande-son, composée de mélodies minimalistes qui s’adaptent au rythme de la marche. "On voulait que le joueur se sente comme dans un rêve éveillé, explique le compositeur. Parfois, la musique s’arrête complètement, juste pour laisser place au bruit des pas. C’est dans ces moments que le jeu devient le plus immersif."

Enfin, il y a Nate lui-même, un personnage dont le design a été pensé pour être à la fois attachant et ridicule. Ses animations, volontairement exagérées, donnent l’impression de contrôler un pantins désarticulé – ce qui, contre toute attente, renforce l’immersion. "Quand vous trébuchiez pour la dixième fois, vous ne riez plus, vous ressentez la frustration de Nate, confie un testeur. C’est ça, la magie du jeu : il vous fait éprouver des émotions avec presque rien."

Un jeu pour qui ? Quand la niche devient une force

À qui s’adresse Baby Steps ? Certainement pas aux fans de jeux compétitifs ou d’action frénétique. En revanche, il pourrait bien séduire :

  • Les amateurs de jeux contemplatifs : ceux qui ont aimé Death Stranding, Journey ou Abzû y trouveront une expérience similaire, mais encore plus épurée.
  • Les joueurs en quête de nouveauté : dans un paysage vidéo-ludique saturé de suites et de remakes, Baby Steps offre une bouffée d’air frais.
  • Les fans de Devolver Digital : si vous avez apprécié l’humour noir de Inscryption ou l’audace de The Red Strings Club, ce jeu est fait pour vous.
  • Les "non-joueurs" : son accessibilité et son absence de mécaniques complexes pourraient attirer ceux qui ne se sentent pas à l’aise avec les jeux traditionnels.

Bien sûr, Baby Steps ne fera pas l’unanimité. Certains y verront une perte de temps, d’autres une œuvre géniale. Mais c’est justement ce qui en fait un jeu important : il ose être différent, dans une industrie où la prise de risque se fait de plus en plus rare.

Et puis, avouons-le : il y a quelque chose de libérateur à jouer à un titre où l’on n’a rien à prouver. Pas de boss à battre, pas de score à atteindre, pas même de fin claire en vue. Juste une route, des pas, et le temps qui passe. Dans un monde où tout va trop vite, Baby Steps nous rappelle qu’il est parfois bon de… ralentir.

Avec Baby Steps, Devolver Digital signe un jeu qui est bien plus qu’une simple blague : une expérience immersive et réflexive, où la marche devient une métaphore de la persévérance, de la solitude, et même de l’absurdité de la vie. En repoussant sa sortie pour éviter Silksong et en transformant ce contretemps en coup de communication génial, le studio prouve une fois de plus qu’il maîtrise l’art de jouer avec les attentes tout en proposant quelque chose d’authentiquement nouveau. Reste à savoir si les joueurs seront prêts à suivre Nate dans sa lente progression. Une chose est sûre : avec sa démo déjà plébiscitée, son ton unique et son approche minimaliste, Baby Steps a toutes les chances de marquer les esprits. Et même si ce n’est pas le jeu de l’année, il aura au moins accompli une chose rare : nous faire voir le jeu vidéo sous un angle totalement inédit.
L'Avis de la rédaction
Par Nakmen
*"Un simulateur de marche ?!* Comme dirait Solid Snake : *'Kept you waiting, huh ?'* Sauf qu’ici, c’est le jeu qui vous fait attendre… et c’est **génial**. Devolver signe un coup de maître : transformer l’ennui en poésie, la lenteur en résistance. **Nate**, ce héros maladroit, est notre miroir – un *Crash Bandicoot* ivre de philosophie. *"Marche ou crève"* ? Non, juste *marche, et vis*. **Pas ma tasse de thé** ? Peut-être. Mais c’est exactement ça, la beauté du truc. *"Parfois, le jeu, c’est juste… avancer."* – *Tony Hawk, probablement.* 🛹💨"

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Nakmen