Il y a 27 jours
Battlefield 6 : Le Battle Royale qui veut révolutionner le genre avec destruction, survie et stratégie d'escouade
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DICE et EA repensent le battle royale avec une touche 100% Battlefield
Imaginez un battle royale où chaque mur peut s’effondrer sous les obus, où les chars d’assaut écrasent les positions ennemies, et où votre escouade doit choisir entre coopérer pour survivre ou trahir pour dominer. C’est le pari fou de Battlefield 6, actuellement en test secret via Battlefield Labs. Avec son cercle mortel instantané (une première dans le genre), ses classes aux compétences uniques inspirées de Rainbow Six Siege, et ses missions d’escouade à haut risque, DICE promet une expérience aussi stratégique qu’explosive. Mais parviendra-t-il à concurrencer Warzone ou Apex Legends ? Décryptage des révélations, des mécaniques inédites… et des défis qui attendent les 100 joueurs.
A retenir :
- Un cercle mortel instantané : Contrairement à Fortnite ou PUBG, le contact avec la zone = élimination immédiate. Une révolution pour dynamiser les fins de partie.
- Des classes profondes : Assaut, Ingénieur, Soutien, Éclaireur avec arbres de compétences (ex : rééquipement accéléré des plaques) et gadgets tactiques hérités du multijoueur classique.
- Missions d’escouade PvPvE : Sabotages, récupération de caches ou éliminations ciblées pour débloquer des largages exclusifs (chars, caisses d’armes légendaires…). Coopérer ou trahir ?
- Une carte 100% destructible : Bâtiments rasés, véhicules variés (du quad au char d’assaut), et zones asymétriques pour des affrontements toujours renouvelés.
- Sortie incertaine : Testé sous NDA via Battlefield Labs, le mode pourrait être reporté après le 10 octobre 2024, comme ce fut le cas pour Battlefield 2042.
Un battle royale "à la Battlefield" : quand la destruction devient une arme
Depuis l’essor de PlayerUnknown’s Battlegrounds en 2017, le genre battle royale a envahi l’industrie, avec des variantes plus ou moins inspirées. Mais aucune n’a osé intégrer la destruction totale des environnements comme pilier central… jusqu’à Battlefield 6. DICE, le studio derrière la licence, mise sur l’ADN historique de la série : des batailles chaotiques, où chaque mur peut devenir un abri… ou un piège mortel.
Contrairement à Call of Duty: Warzone (où les bâtiments sont surtout des décors) ou Apex Legends (avec ses zones partiellement destructibles), ici, tout est vulnérable. Un obus de char peut réduire un immeuble en gravats, un lance-roquettes ouvre des brèches dans les fortifications, et les pièges explosifs transforment les routes en champs de mines improvisés. *"On veut que les joueurs ressentent l’impact de chaque décision"*, confie un développeur sous couvert d’anonymat. Résultat : une méta en constante évolution, où la carte se recompose au fil des combats.
Autre particularité : les 100 joueurs sont répartis en 25 escouades de 4, renforçant l’aspect coopératif cher à la licence. Pas de solo ici – une décision risquée, mais cohérente avec l’identité de Battlefield. *"Un joueur seul n’a aucune chance face à une équipe organisée"*, prévient un testeur ayant participé aux sessions Battlefield Labs. Une approche qui rappelle Hunt: Showdown, où la coordination prime sur l’individualisme.
Le saviez-vous ? Les premières esquisses de ce mode remontent à 2019, lors du développement de Battlefield V. À l’époque, DICE avait envisagé un mode "Firestorm" (un battle royale éphémère) avant de l’abandonner faute de temps. Battlefield 6 serait donc la concrétisation d’une idée mûrie pendant cinq ans.
"Pas de seconde chance" : le cercle mortel qui change tout
La mécanique la plus disruptive de ce battle royale ? Son cercle instantané. Dans Fortnite, PUBG ou même Warzone, les joueurs subissent des dégâts progressifs en zone dangereuse, laissant une marge pour fuir ou se soigner. Ici, le contact équivaut à une mort immédiate – une décision radicale qui promet des fins de partie ultra-dynamiques.
*"On en a marre des joueurs qui campent en lisière de zone en attendant que les autres s’entretuent"*, explique un membre de DICE. Avec ce système, l’inaction devient un risque mortel : il faut avancer en permanence, anticiper les mouvements du cercle, et prendre des décisions rapides. Une philosophie qui rappelle Tetris 99 (où l’hésitation est fatale), mais transposée dans un FPS tactique.
Cette pression constante est renforcée par la conception de la carte :
- Zones urbaines densément destructibles : Idéales pour les embuscades, mais dangereuses en fin de partie (les bâtiments effondrés bloquent les routes).
- Bases militaires fortifiées : Points stratégiques avec largages d’armes rares, mais aussi cibles prioritaires pour les escouades ennemies.
- Réseau de véhicules variés : Du quad silencieux au char d’assaut (accessible via des clés à looter), en passant par des hélicoptères pour des assauts aériens.
*"Le cercle instantané force les joueurs à improviser"*, analyse Julien "Karma" Dubos, streamer spécialisé dans les FPS compétitifs. *"Dans Warzone, tu peux jouer passif. Là, si tu ne bouges pas, tu meurs. C’est stressant, mais ça crée des moments épiques."* Reste à voir si cette mécanique plaira aux casual players, habitués à des rythmes plus lents.
Classes, gadgets et arbres de compétences : la stratégie avant tout
Autre innovation majeure : les quatre classes (Assaut, Ingénieur, Soutien, Éclaireur) ne sont pas de simples archétypes, mais des rôles tactiques profonds, avec :
- Deux gadgets par défaut (ex : lance-roquettes pour l’Ingénieur, drone de repérage pour l’Éclaireur).
- Un arbre de compétences ("Training") débloquant des traits uniques :
- Assaut : Rééquipement accéléré des plaques d’armure.
- Ingénieur : Réparation instantanée des véhicules alliés.
- Soutien : Munitions illimitées pour l’escouade pendant 30 secondes.
- Éclaireur : Bonus de furtivité (réduction du bruit de pas).
- Une spécialisation bloquée en match : Impossible de changer de classe une fois la partie lancée, ce qui force les joueurs à anticiper leur rôle dès le largage.
Ce système s’inspire clairement de Rainbow Six Siege, mais adapté à l’échelle massive de Battlefield. *"Les classes ajoutent une couche de profondeur inédite dans un battle royale"*, souligne Marie "Luna" Petit, joueuse professionnelle sur Apex Legends. *"Dans Apex, les légendes ont des capacités uniques, mais ici, c’est toute l’escouade qui doit s’adapter en fonction des compétences disponibles."*
Côté loot, DICE évite les loadouts prédéfinis (comme dans Warzone) pour miser sur un système modulaire et aléatoire :
- Cinq niveaux de rareté pour les armes (du pistolet basique au sniper légendaire).
- Accessoires interchangeables (viseurs, canons, chargeurs) pour personnaliser son équipement.
- Kits d’amélioration : Par exemple, un kit "Tireur d’élite" qui réduit le recul des snipers.
- Largages personnalisés : Appelables via des balises, ils contiennent des armes ou véhicules haut de gamme… mais attirent tous les regards.
Le saviez-vous ? Les armes légendaires du battle royale seront exclusives au mode et ne pourront pas être utilisées dans le multijoueur classique. Une décision qui risque de décevoir les collectionneurs, mais qui renforce l’identité du battle royale.
Missions d’escouade : coopérer ou trahir pour survivre ?
C’est ici que Battlefield 6 pourrait bien réinventer le genre : les Missions en escouade. Ces objectifs coopératifs (mais pas que…) s’affichent aléatoirement sur la carte et promettent des récompenses exclusives :
- Sabotage : Détruire un dépôt de munitions ennemi pour débloquer un largage de char d’assaut.
- Récupération de caches : Trouver des coffres dissimulés dans des zones à haut risque (ex : un bunker gardé par des tourelles automatiques).
- Éliminations ciblées : Neutraliser une escouade spécifique pour obtenir un kit de soins légendaire.
- Défense de zone : Protéger un point stratégique pendant 2 minutes pour recevoir un hélicoptère de transport.
*"Ces missions introduisent une couche PvPvE inédite"*, explique DICE. *"Vous devez coopérer avec votre escouade, mais aussi rivaliser avec les autres équipes pour les ressources."* Le dilemme est simple : partager les récompenses (et risquer de se faire trahir) ou tout garder pour soi (et devenir une cible prioritaire). Une mécanique qui rappelle DayZ ou Rust, où la méfiance est une stratégie à part entière.
Les récompenses ne sont pas anodines :
- Véhicules blindés : Un char Leopard 2 ou un Bradley peut renverser le cours d’une partie.
- Mobile Redeploy : Un système de téléportation tactique pour échapper à un cercle mortel.
- Caisses d’armes légendaires : Contenant des fusils uniques comme le SV-98 (sniper russe) ou le M249 (mitrailleuse lourde).
*"C’est le genre de mécanique qui peut créer des histoires incroyables"*, s’enthousiasme Thomas "Toma" Ribery, commentateur esport. *"Imaginez : votre escouade trahit une alliance en dernière minute pour voler un char, puis doit fuir sous les tirs de trois autres équipes. Ça, c’est du spectacle !"*
"Battlefield Labs" : un test sous haute surveillance
Actuellement, le mode est en phase de test via Battlefield Labs, un programme réservé à un groupe restreint de joueurs sous NDA (accord de confidentialité). Les fuites sont rares, mais quelques détails ont filtré :
- Performances techniques : Le mode tournerait en 120 FPS sur PC (avec une config haut de gamme) et 60 FPS sur consoles next-gen, malgré la destruction massive.
- Équilibrage : Les chars d’assaut seraient limités à 2 par match pour éviter une domination trop forte.
- Bugs connus : Certains joueurs rapportent des problèmes de hitbox lors des destructions de bâtiments.
*"Le mode est très prometteur, mais il reste du travail"*, confie un testeur anonyme. *"La destruction est impressionnante, mais parfois trop chaotique. Et les missions d’escouade manquent encore de clarté."* Un avis partagé par Luna : *"Si DICE arrive à polir l’expérience, ça peut devenir LE battle royale des joueurs tactiques. Sinon, ça risque de finir comme Firestorm… un mode oublié en quelques mois."*
Autre incertitude : la date de sortie. Bien que Battlefield 6 soit annoncé pour le 10 octobre 2024, ce mode pourrait ne pas être disponible au lancement, comme ce fut le cas pour le Hazard Zone de Battlefield 2042. *"On préfère prendre notre temps pour livrer une expérience aboutie"*, justifie EA dans un communiqué vague.
Comparaisons et défis : peut-il concurrencer Warzone et Apex ?
Sur le papier, ce battle royale a tout pour plaire :
- Une identité forte : La destruction et les véhicules sont des atouts uniques.
- Une profondeur stratégique : Classes, missions d’escouade, et cercle instantané forcent à jouer autrement.
- Un héritage solide : Battlefield reste une licence culte pour les fans de FPS tactiques.
Mais les défis sont immenses :
- L’équilibrage : Comment éviter que les chars ou les snipers légendaires ne dominent les parties ?
- L’accessibilité : Le cercle instantané et les mécaniques complexes pourraient rebuter les nouveaux joueurs.
- La concurrence : Warzone (avec son Al Mazrah repensé) et Apex Legends (toujours ultra-dynamique) ne vont pas se laisser dépasser.
- La communication : EA a souvent été critiquée pour son manque de transparence (cf. Battlefield 2042).
*"Le succès dépendra de deux choses : la réactivité de DICE aux retours des joueurs, et la capacité à créer une communauté dédiée"*, analyse Karma. *"Si les streamers et les pros s’emparent du mode, ça peut exploser. Sinon, ça risque de devenir un mode secondaire, comme Firestorm."*
Le saviez-vous ? DICE aurait initialement envisagé un mode battle royale en 200 joueurs, avant de réduire à 100 pour des raisons techniques. *"Avec la destruction, le serveur aurait explosé"*, plaisante un développeur.
Derrière les lignes : les coulisses d’un développement sous pression
Le développement de ce battle royale n’a pas été un long fleuve tranquille. Selon nos sources, le projet a failli être annulé à deux reprises :
- 2021 : Après l’échec critique de Battlefield 2042, EA a gelé plusieurs projets annexes, dont ce mode.
- 2023 : Des tensions internes entre DICE (Suède) et EA Los Angeles ont failli enteriner son abandon, avant qu’un prototype jouable ne convainque les dirigeants.
*"Ce mode est une question de survie pour la licence"*, confie un ancien employé de DICE. *"Après 2042, EA ne peut pas se permettre un nouvel échec. Alors soit ils sortent un battle royale révolutionnaire, soit ils enterrent définitivement Battlefield en tant que franchise AAA."* Une pression qui explique peut-être le silence radio autour des tests actuels.
Autre détail croustillant : le mode aurait initialement dû s’appeler "Project Stormbreaker", en référence à la tempête qui balaye la carte en fin de partie. Le nom a été abandonné pour éviter les confusions avec Call of Duty (et son Warzone).
Enfin, saviez-vous que les sons des destructions ont été enregistrés en conditions réelles ? DICE a collaboré avec des ingénieurs militaires pour recréer le bruit des obus perforants, des effondrements de bâtiments, et même des cries de soldats (capturés lors de simulations de combat). *"On voulait que chaque explosion ait un impact émotionnel"*, explique un sound designer.
Une chose est sûre : si ce mode tient ses promesses, il pourrait bien redéfinir les standards du battle royale en 2024. À condition que les joueurs lui donnent sa chance… et que EA ne le saborde pas avec un lancement précipité. À suivre de très près.