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Battlefield 6 : Les cartes finales dépassent (de loin) celles de la bêta – Voici pourquoi ça change tout
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Il y a 50 jours

Battlefield 6 : Les cartes finales dépassent (de loin) celles de la bêta – Voici pourquoi ça change tout

Des cartes 4 fois plus grandes que la bêta, des environnements révolutionnaires et des batailles à 128 joueurs : les fuites sur Battlefield 6 révèlent un jeu bien plus ambitieux que ce que la version test laissait présager. Entre Mirak Valley (26 km², inspirée des montagnes du Tadjikistan) et Eastwood (13,5 km², quartier luxueux de Californie transformée en champ de guerre), DICE promet un retour aux batailles épiques de la licence, avec des innovations comme des tunnels souterrains et des zones inondables dynamiques. Une réponse ciblée aux critiques sur le manque de variété et d’ampleur lors de la bêta.

A retenir :

  • Des cartes jusqu’à 4 fois plus grandes : Mirak Valley (26 km²) dépasse Hamada (*Battlefield V*), tandis qu’Eastwood (13,5 km²) introduit un mélange inédit d’urbain et de nature avec des villas et un golf dévasté.
  • Innovations majeures : Tunnels souterrains (comme dans *Damavand Peak*), zones inondables modifiant le terrain en temps réel, et des véhicules civils détournés (chariots de golf, bateaux légers).
  • 128 joueurs et destruction dynamique : Conçues pour exploiter les hélicoptères Super Lynx, les drones EOD et les stratégies à grande échelle, ces cartes rappellent l’ampleur de *Battlefield 1* tout en modernisant la formule.
  • Réponse aux critiques : Après une bêta jugée trop restreinte, DICE mise sur la diversité des environnements (montagnes, villes, zones hybrides) et des mécaniques inédites pour relancer l’engouement.

Si la bêta ouverte de *Battlefield 6* a laissé certains joueurs sur leur faim avec des cartes aux dimensions modestes, les dernières fuites issues des datamineurs révèlent une toute autre réalité : le jeu final promet des champs de bataille colossaux, pensés pour des affrontements à une échelle inédite dans la licence. Deux cartes en particulier, Mirak Valley et Eastwood, illustrent cette ambition démesurée – et confirment que DICE a écouté les retours des fans.

Mirak Valley : Quand les montagnes du Tadjikistan deviennent un terrain de guerre XXL

Avec ses 26 km², Mirak Valley s’impose comme l’une des plus grandes cartes de *Battlefield 6* à sa sortie. Située dans les montagnes arides du Tadjikistan, elle offre un mélange de reliefs escarpés, d’un lit de rivière asséché (idéal pour les blindés) et de points de contrôle stratégiques en hauteur. Pour comparaison, elle est quatre fois plus vaste que Siège du Caire, la carte phare de la bêta, et dépasse même Hamada (*Battlefield V*), jusqu’ici détentrice du titre de plus grand terrain de la série avec ses 22 km².

Mais la taille n’est pas son seul atout. Selon les fichiers exhumés par la communauté, Mirak Valley intégrerait un réseau de tunnels souterrains, une mécanique absente depuis Damavand Peak (*Battlefield 3*). Ces passages secrets pourraient permettre des infiltrations surprises ou des contournements tactiques, ajoutant une couche de profondeur stratégique rare dans les FPS modernes. Autre détail marquant : la carte serait conçue pour exploiter les hélicoptères Super Lynx, avec des zones de décollage/atterrissage dissimulées entre les rochers.

"C’est un retour aux sources de *Battlefield* : des batailles où la topographie dicte la stratégie, comme dans *Battlefield 1* avec ses tranchées et ses collines meurtrières.", commente @BF_Leaks, un datamineur actif sur Twitter. Une promesse qui contraste avec les cartes linéaires de la bêta, souvent critiquées pour leur manque de verticalité et de variété tactique.


Petit clin d’œil historique : le Tadjikistan, cadre de Mirak Valley, n’a jamais été un théâtre de guerre majeur dans la réalité. DICE a ici fait le choix d’un décor fictif mais crédible, mêlant influences soviétiques (bases militaires abandonnées) et modernes (avant-postes high-tech). Une façon de renouveler l’immersion sans tomber dans les clichés des cartes "désertiques" ou "européennes" des précédents opus.

Eastwood : La Californie huppée transformée en champ de ruines – Une première pour *Battlefield*

Si Mirak Valley mise sur des paysages naturels grandioses, la carte Eastwood (prévue pour la Saison 1) opte pour un contraste saisissant : un quartier résidentiel luxueux de Californie, où villas cossues, greens de golf et embarcadères deviennent le terrain de combats asymétriques. Avec ses 13,5 km², elle est deux fois plus grande que Siège du Caire, mais c’est surtout son design hybride qui surprend.

Ici, pas de blindés lourds en permanence : les joueurs pourront détourner des véhicules civils, comme des chariots de golf (armés de mitrailleuses improvisées) ou des bateaux légers pour traverser les canaux. Une approche qui rappelle Paracel Storm (*Battlefield 4*), mais avec une destruction encore plus poussée : les fichiers mentionnent des zones inondables activables en cours de partie, modifiant radicalement le terrain. Imaginez un tsunami miniature submergeant une partie du golf, forçant les équipes à adapter leur stratégie en temps réel...

Côté ambiance, DICE joue la carte du décalage : "Voir des soldats s’affronter entre piscines à débordement et yachts incendiés, c’est à la fois surréaliste et ultra-immersif. Ça rappelle *Battlefield 3* et sa carte *Noshahr Canals*, mais en plus ambitieux.", explique Julien "Karma" Dubos, streamer spécialisé dans la licence. Les bâtiments, inspirés de l’architecture mid-century moderne, s’effondrent de manière réaliste, avec des effets de gravats et de feux persistants.

Autre détail qui a fuité : Eastwood comporterait un système de "points chauds" dynamiques. Contrairement aux objectifs fixes des précédentes bêtas, certains secteurs (comme un centre commercial ou un pont) pourraient changer de camp plusieurs fois au cours d’une même partie, en fonction des actions des joueurs. Une mécanique qui rappelle *Battlefield 2042* et ses tempêtes dynamiques, mais appliquée ici à l’échelle d’une carte.

Pourquoi ces cartes changent-elles la donne pour *Battlefield 6* ?

Ces révélations répondent directement aux deux principales critiques adressées à la bêta :

  • La taille réduite des cartes : Les joueurs reprochaient à Siège du Caire (6,2 km²) ou Orbital (8 km²) de limiter les possibilités stratégiques, surtout pour les 128 joueurs. Avec Mirak Valley et Eastwood, DICE revient à des échelles comparables à *Battlefield 1* (ex : Sinai Desert, 24 km²), où les batailles pouvaient durer plusieurs heures sans lassitude.
  • Le manque de variété : La bêta se concentrait sur des environnements urbains ou semi-urbains, avec peu de reliefs marquants. Les nouvelles cartes introduisent des biomes contrastés (montagnes, zones inondables, quartiers résidentiels) et des mécaniques uniques (tunnels, véhicules civils).

Surtout, ces cartes semblent optimisées pour les nouvelles fonctionnalités du jeu :

  • Destruction dynamique : Les bâtiments d’Eastwood s’effondrent de manière plus réaliste que dans *Battlefield V*, avec des effets en cascade (ex : un immeuble qui s’écroule bloque une rue, créant un nouveau point de contrôle).
  • Véhicules next-gen : Les hélicoptères Super Lynx (rapides et maniables) et les drones EOD (pour le repérage ou les sabotages) auront un rôle clé, notamment dans Mirak Valley, où les hauteurs offrent un avantage tactique.
  • Stratégies à 128 joueurs : Contrairement à la bêta, où les parties semblaient surdensifiées, ces cartes permettent une répartition plus naturelle des combats, avec des fronts multiples et des mouvements de troupe coordonnés.

Un point reste cependant en suspens : la performance technique. Des cartes aussi vastes, avec une destruction massive et 128 joueurs, pourraient mettre à rude épreuve les serveurs – un problème récurrent dans les précédents *Battlefield*. "DICE a intérêt à avoir travaillé son netcode et son système de streaming des assets, sinon on risque des lag à répétition, comme au lancement de *Battlefield 4*," prévient Thomas "Tomo" R., modérateur sur le forum Battlefield France.

Le schéma classique des bêtas *Battlefield* : Une tradition de sous-estimation

Ces fuites confirment une stratégie récurrente chez DICE : les bêtas ne montrent qu’une infime partie du jeu final. En 2018, *Battlefield V* avait essuyé des critiques similaires pour ses cartes jugées trop petites (comme Rotterdam en version test), avant de dévoiler des environnements bien plus ambitieux à sa sortie (Hamada, Narvik). Même scénario en 2013 avec *Battlefield 4*, où la bêta se limitait à Siege of Shanghai, alors que le jeu final proposait des cartes comme Golmud Railway (20 km²) ou Paracel Storm (18 km²).

Pourquoi cette approche ? Plusieurs hypothèses :

  • Éviter le spoil : DICE préfère garder ses cartes phares pour la sortie, afin de maintenir l’effet de surprise.
  • Optimisation technique : Tester des cartes plus petites permet de limiter les bugs liés à la destruction ou au nombre de joueurs.
  • Marketing calculé : Créer un décalage volontaire entre la bêta et le jeu final pour relancer l’hype via les fuites.

"C’est une tactique à double tranchant. D’un côté, ça évite de tout dévoiler. De l’autre, ça risque de frustrer les joueurs qui basent leur achat sur la bêta," analyse Marie-Louise "ML" Dupont, journaliste chez JeuxVideo.com. Reste à voir si DICE parviendra à concrétiser ses promesses : après le fiasco de *Battlefield 2042* (cartes trop grandes mais mal équilibrées), la pression est maximale.

Comparaisons avec les autres *Battlefield* : Où se situent ces nouvelles cartes ?

Pour mieux comprendre l’ampleur de Mirak Valley et Eastwood, voici un comparatif avec les cartes les plus emblématiques de la licence : | **Carte** | **Jeu** | **Taille (km²)** | **Environnement** | **Particularités** | |----------------------|-----------------------|------------------|----------------------------|---------------------------------------------| | **Mirak Valley** | *Battlefield 6* | 26 | Montagnes (Tadjikistan) | Tunnels souterrains, rivière asséchée | | **Eastwood** | *Battlefield 6* | 13,5 | Urbain (Californie) | Zones inondables, véhicules civils | | **Hamada** | *Battlefield V* | 22 | Désert (Libye) | Plus grande carte de *BFV* | | **Sinai Desert** | *Battlefield 1* | 24 | Désert (Égypte) | Batailles de blindés à longue portée | | **Golmud Railway** | *Battlefield 4* | 20 | Désert (Chine) | Destruction massive des ponts | | **Paracel Storm** | *Battlefield 4* | 18 | Îles tropicales | Tempêtes dynamiques, combats navals | | **Damavand Peak** | *Battlefield 3* | 15 | Montagnes (Iran) | Tunnels et bases souterraines |

On constate que Mirak Valley se place parmi les plus grandes cartes de l’histoire de la licence, tandis qu’Eastwood, bien que plus petite, innove par son cadre inédit (la Californie) et ses mécaniques dynamiques. Une chose est sûre : DICE semble vouloir combiner le meilleur de *Battlefield 1* (échelle épique) et de *Battlefield 4* (destruction poussée), tout en ajoutant des éléments next-gen comme les zones modifiables en temps réel.

Et les autres cartes ? Ce que les fuites laissent entrevoir

Si Mirak Valley et Eastwood volent la vedette, d’autres cartes ont été mentionnées par les datamineurs, bien que moins documentées :

  • Hourglass : Une carte désertique (inspirée du Qatar ?) avec des dunes mouvantes et un oleoduc en feu comme point central. Taille estimée : 18 km².
  • Discarded : Un port industriel en Russie, avec des grues destructibles et un système de containers explosifs. Comparable à Locker (*BF4*), mais en plus ouvert.
  • Kaleidoscope : Une carte urbaine (Corée du Sud) centrée sur un gratte-ciel en construction, avec des ascenseurs fonctionnels et des ponts suspendus.

Ces environnements confirment la volonté de DICE de diversifier les expériences :

  • Des cartes "classiques" pour les puristes (*Hourglass*, *Discarded*).
  • Des innovations audacieuses pour marquer les esprits (*Eastwood*, *Kaleidoscope*).
  • Un équilibre entre échelle et détail, avec des mécaniques uniques par carte.

Reste une question : combien de ces cartes seront disponibles au lancement ? Les rumeurs évoquent 7 cartes à la sortie, avec 4 supplémentaires durant la Saison 1. Un rythme similaire à *Battlefield V*, mais avec des environnements beaucoup plus variés.

Avec Mirak Valley et Eastwood, *Battlefield 6* semble enfin prêt à tenir ses promesses : des batailles à 128 joueurs sur des cartes conçues pour exploiter chaque mécanisme du jeu, de la destruction dynamique aux véhicules next-gen. Ces fuites rappellent que les bêtas de *Battlefield* ne sont qu’un avant-goût – souvent trompeur – de l’expérience finale. Si DICE parvient à équilibrer ces immenses terrains sans sacrifier les performances, le titre pourrait bien redorer le blason d’une licence mise à mal par *Battlefield 2042*.
Les joueurs ont désormais un choix cornélien : attendre les retours post-lancement pour vérifier si ces cartes tiennent leurs promesses, ou plonger dès le 22 novembre 2024 (date de sortie prévue) dans ce qui s’annonce comme le plus ambitieux *Battlefield* depuis des années. Une chose est sûre : après des mois de doutes, l’hype est de retour – et elle est à l’échelle XXL.
L'Avis de la rédaction
Par Celtic
Ah, DICE et ses bêtas *croquignolesques* qui jouent les timides avant de balancer des cartes si grosses qu’on se demande s’ils n’ont pas confondu *Battlefield* avec *Microsoft Flight Simulator*. **Mirak Valley**, c’est le genre de terrain où tu te perds en cherchant ton squad, et **Eastwood**, c’est *The OC* version *Apocalypse Now* – des villas qui brûlent pendant que tu mitrailles des mecs en chariot de golf. *Battlefield 6* pourrait bien être le premier FPS où tu meurs plus souvent de rire que de balles. *"C’est pas une bêta, c’est un test de patience."* – Solid Snake, probablement.

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Article rédigé par SkimAI
Révisé et complété par Celtic