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Bayonetta Origins : Cereza et le Démon Perdu – Un conte gothique à saisir pour le Black Friday
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Pourquoi Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon est-il un incontournable ce Black Friday ?
Plongez dans un spin-off narratif audacieux, où une jeune Cereza, bien avant de devenir la sorcière iconique, explore un monde gothique envoûtant aux côtés de son démon en peluche, Cheshire. Avec un système de jeu dual inédit, une direction artistique inspirée des livres animés et un SteelBook exclusif offert pour le Black Friday, ce titre développé par PlatinumGames se révèle aussi bien une œuvre poétique qu’un objet de collection rare. Optimisé pour Nintendo Switch (et rétrocompatible sur Switch 2), il allie performance technique et immersion narrative.
A retenir :
- Un univers gothique hypnotique : Une direction artistique inspirée des contes sombres, entre magie noire et innocence enfantine, rappelant Little Nightmares tout en affirmant son identité.
- Un gameplay dual révolutionnaire : Contrôlez Cereza (sorts et énigmes) et Cheshire (combats) en simultané, une mécanique proche de Brothers: A Tale of Two Sons, mais plus tactique.
- Un SteelBook exclusif offert pour le Black Friday, un collectible rare à l’instar des éditions limitées de Zelda: Tears of the Kingdom ou Metroid Dread.
- Performances optimisées : 1080p/30fps en mode docké sur Switch, avec des temps de chargement quasi instantanés.
- Une aventure initiatique qui rompt avec les combats effrénés de la série principale pour une expérience plus narrative et immersive.
- Un cadeau éphémère : Le code de téléchargement (valable sur Switch et Switch 2) est envoyé sous 24h, comme pour les promotions de Hades ou Ori and the Will of the Wisps.
Un voyage dans l’ombre : quand Bayonetta rencontre les contes gothiques
Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon n’est pas un simple spin-off. C’est une réinvention audacieuse, un détour poétique dans l’univers habituellement déjanté de la série. Ici, point de combats survoltés ou de poses provocantes : le jeu nous transporte dans une forêt maudite, où une jeune Cereza, encore innocente mais déjà marquée par son destin de sorcière, erre aux côtés de Cheshire, son démon en peluche aussi attachant que mystérieux. L’atmosphère, à mi-chemin entre un livre d’images animé et un cauchemar éveillé, rappelle les œuvres de Tim Burton ou les ambiances oppressantes de Limbo, mais avec une touche de magie noire bien à elle.
Le studio PlatinumGames, connu pour son expertise en action pure (voir Bayonetta 3 ou NieR: Automata), surprend ici par sa maîtrise du storytelling visuel. Les décors, peints à la main et animés avec une fluidité presque hypnotique, donnent l’impression de feuilleter un grimoire ancien. Les couleurs, sombres mais chatoyantes, jouent avec les contrastes : le rouge sang des sorts de Cereza contre le bleu électrique des yeux de Cheshire. Même les ennemis, des créatures difformes inspirées du folklore européen, semblent tout droit sortis d’un conte de fées déformé par la malédiction.
Ce parti pris artistique n’est pas qu’une coquetterie. Il sert l’immersion narrative : chaque détail – une branche tordue, un murmure dans le vent, la lueur vacillante d’une bougie – renforce le sentiment d’être perdu dans un monde où la magie et le danger coexistent. Une approche qui tranche avec le côté blockbuster des précédents opus, mais qui séduit par son originalité.
"Deux âmes en une" : le gameplay dual qui défie les conventions
Si l’esthétique de Bayonetta Origins captive, c’est son système de jeu à deux personnages qui marque les esprits. Le joueur incarne simultanément Cereza et Cheshire, basculant entre eux en un clin d’œil grâce à un simple appui sur un bouton. Cereza, fragile mais rusée, utilise sa magie pour résoudre des énigmes ou activer des mécanismes. Cheshire, lui, est une bête de combat : ses griffes et sa force brute permettent d’éliminer les ennemis ou de franchir des obstacles physiques.
Cette mécanique, déjà explorée dans Brothers: A Tale of Two Sons, est ici poussée plus loin. Les deux personnages ne sont pas interchangeables : leurs compétences sont complémentaires et indispensables. Par exemple, Cereza peut geler un ennemi pour que Cheshire le brise en morceaux, ou utiliser un sort de lumière pour guider son compagnon dans l’obscurité. Les phases de plateforme coopérative (où Cheshire sert de point d’appui à Cereza) ou les combats synchronisés (où il faut enchaîner sorts et attaques physiques) demandent une coordination parfaite, sous peine de subir une mort rapide – et souvent spectaculaire.
Le jeu joue aussi avec les perspectives : certaines séquences voient Cereza réduite à la taille d’une souris, tandis que Cheshire devient un géant, ou inversement. Ces changements d’échelle, couplés à des énigmes environnementales, rappellent les mécaniques de LittleBigPlanet, mais avec une touche plus sombre et mature. Résultat : une expérience à la fois cérébrale et viscérale, où chaque victoire se mérite.
Techniquement, le titre est optimisé pour Nintendo Switch (et compatible Switch 2). En mode docké, il tourne en 1080p/30fps avec une stabilité remarquable, et les temps de chargement sont quasi inexistants. Un sans-faute qui contraste avec certains ports bâclés sur la console hybride.
Le SteelBook du Black Friday : un trésor pour collectionneurs
Si le jeu en lui-même est une pépite, l’édition limitée du Black Friday en fait un objet de désir pour les fans. Nintendo et PlatinumGames proposent en effet un SteelBook exclusif, offert avec l’achat de la version numérique. Ce boîtier métallisé, orné d’illustrations inédites signées par l’équipe artistique du jeu, s’inscrit dans la lignée des collectibles premium comme ceux de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom ou Metroid Dread.
Le design du SteelBook reprend les motifs gothiques chers à l’univers de Cereza : des roses noires, des runes mystiques et une silhouette énigmatique du démon Cheshire. À l’intérieur, une jaquette réversible offre une alternative plus épurée, pour ceux qui préfèrent un style minimaliste. Un détail qui montre le soin apporté à cette édition, pensée pour les collectionneurs exigeants.
Autre avantage : le code de téléchargement est envoyé par email sous 24h, permettant une installation immédiate sur Switch ou Switch 2. Une formule similaire à celle proposée pour des jeux comme Hades ou Ori and the Will of the Wisps, où le numérique se pare d’un côté tangible grâce à des goodies physiques. Attention cependant : cette offre est limitée à la durée du Black Friday, ce qui en fait un cadeau éphémère à ne pas manquer.
Derrière les ombres : les coulisses d’un spin-off audacieux
Saviez-vous que Bayonetta Origins était à l’origine conçu comme un jeu mobile ? Lors d’une interview accordée à Famitsu en 2022, Hideki Kamiya (le créateur de la série) a révélé que le projet avait d’abord été imaginé pour les smartphones, avant d’être repensé pour la Switch. "Nous voulions explorer une autre facette de l’univers Bayonetta, quelque chose de plus intime et narratif", expliquait-il. Le choix de centrer l’histoire sur une jeune Cereza est venu naturellement : "C’est une façon de montrer comment la sorcière est devenue ce qu’elle est, sans les clichés de la série principale."
Autre anecdote : le design de Cheshire a été inspiré par les démons "familiers" de la mythologie européenne, ces esprits liés à un sorcier. L’équipe a étudié des gravures médiévales pour donner au personnage son apparence à la fois mignonne et inquiétante. "Nous voulions qu’il soit attachant, mais avec une pointe de danger", confiait un artiste du studio. Mission accomplie : Cheshire est aujourd’hui l’un des personnages les plus populaires de la licence, malgré son apparition récente.
Enfin, la bande-son, composée par Masami Ueda (qui a travaillé sur Bayonetta 2), mérite une mention spéciale. Les thèmes, tantôt doux et mélancoliques (pour les moments d’exploration), tantôt sombres et rythmiques (durant les combats), renforcent l’immersion. Le morceau "Lullaby of the Lost", entendu lors de la première bande-annonce, est d’ailleurs devenu viral parmi les fans, certains le qualifiant de "plus belle mélodie de la série".
Pour qui est fait ce jeu ? Les avis divergent
Bayonetta Origins ne fait pas l’unanimité, et c’est ce qui le rend passionnant. Les puristes de la série pourraient être déçus par l’absence de combats over-the-top ou de séquences de witch time (le ralentissement emblématique des précédents opus). Comme le soulignait JeuxVideo.com dans son test : "Ce n’est pas un Bayonetta classique, et ceux qui cherchent de l’action pure risquent de trouver le rythme trop lent."
À l’inverse, les amateurs de jeux narratifs et d’aventures atmosphériques y voient une réussite absolue. Le site Nintendo Life lui a ainsi décerné un 9/10, saluant "une œuvre mature, visuellement sublime et émotionnellement riche". Même son de cloche chez IGN, qui parle d’un "conte gothique envoûtant, porté par un gameplay innovant".
Les streamers ont aussi adopté le titre, mais pour des raisons différentes. Des créateurs comme Dom28 (spécialisé dans les jeux Nintendo) ont mis en avant son potentiel "speedrun" : "Les mécaniques de double contrôle ouvrent des possibilités de séquences brisées incroyables", expliquait-il lors d’un live. À l’opposé, des joueurs comme Amixem ont préféré en faire une expérience relaxante, en prenant leur temps pour explorer chaque recoin du monde.
Enfin, notons que le jeu a suscité des débats sur sa difficulté. Certains trouvent les énigmes trop cryptiques, tandis que d’autres estiment que les combats manquent de profondeur par rapport à la série principale. Un équilibre délicat, mais qui participe à son identité unique.
Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon est bien plus qu’un simple spin-off. C’est une œuvre à part, un mélange envoûtant de conte gothique, de gameplay innovant et de direction artistique audacieuse. Entre l’aventure narrative qui séduit les amateurs de récits immersifs et le SteelBook exclusif qui ravira les collectionneurs, cette édition Black Friday a tout pour plaire. Optimisé pour Switch et Switch 2, le jeu prouve que PlatinumGames sait se renouveler sans trahir l’esprit de sa licence.
À saisir sans hésiter pour ceux qui cherchent une expérience unique, entre poésie noire et défis tactiques – avant que l’offre ne disparaisse avec le Black Friday.

