Il y a 55 jours
IT : Bienvenue à Derry – Pennywise revient en série sur HBO Max : tout savoir sur la préquelle terrifiante
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HBO Max frappe fort avec IT : Bienvenue à Derry, une préquelle en série qui explore les origines de Pennywise dans les années 1960. Portée par Bill Skarsgård et un budget pharaonique de 15 millions par épisode, cette adaptation ambitieuse de l’univers de Stephen King s’étendra sur trois saisons, révélant des pans inédits de la mythologie du clown maléfique. Entre fuites de Funko POP!, décors historiques reconstitués et narration étendue, la série promet une immersion plus sombre et réaliste que les films Ça (2017) et Ça : Chapitre 2 (2019).
A retenir :
- Une préquelle événement : HBO Max adapte IT : Bienvenue à Derry, explorant les origines de Pennywise dans les années 1960, avec Bill Skarsgård en tête d’affiche.
- Un budget et une ambition dignes des plus grandes séries : 15 millions par épisode, soit l’équivalent de The Last of Us, pour recréer Derry avec un réalisme historique poussé.
- Des révélations via Funko POP! : Les premières images du nouveau Pennywise ont fuité sous forme de figurines, dévoilant deux versions inédites du clown.
- Trois saisons pour une mythologie étendue : La série approfondira les cycles de terreur et éléments méconnus du roman, comme le Tortoise ou le Ritual de Chüd.
- Une stratégie marketing inspirée de Stranger Things : Les Funko POP! pourraient annoncer des personnages ou intrigues clés, à l’instar de la série Netflix.
Si vous pensiez avoir fait le tour des cauchemars de Derry après Ça (2017) et Ça : Chapitre 2 (2019), détrompez-vous. HBO Max s’apprête à rouvrir les portes de cette ville maudite avec IT : Bienvenue à Derry, une préquelle en série qui promet de plonger plus profond que jamais dans les origines de Pennywise. Annoncée pour octobre 2024, cette adaptation ambitieuse s’étalera sur trois saisons, avec un budget colossal et une volonté claire : explorer les zones d’ombre laissées par les films d’Andy Muschietti et le roman culte de Stephen King.
Pennywise 2.0 : quand les Funko POP! dévoilent le nouveau visage du clown
Qui l’eût cru ? Les premières images officielles du nouveau Pennywise ne proviennent pas d’un teaser ou d’une bande-annonce, mais bien d’une fuite de… Funko POP! ! Le compte Twitter @FunkoPOPsNews a en effet révélé deux versions du clown, confirmant son design terrifiant pour la série. La première reprend son apparence classique, tandis que la seconde, plus mystérieuse et déformée, suggère une évolution du personnage au fil des saisons.
Cette stratégie n’est pas sans rappeler celle de Stranger Things, où les figurines avaient anticipé des révélations majeures (comme le Demogorgon ou Vecna). Ici, les fans spéculent déjà : ces versions alternatives de Pennywise pourraient-elles être liées à des entités du roman comme le Tortoise (la tortue cosmique) ou le Ritual de Chüd (le duel mental entre Pennywise et les enfants) ? Une chose est sûre : Funko a encore frappé fort en transformant une simple fuite en opération marketing virale.
À noter que deux autres modèles, toujours gardés secrets, devraient compléter cette collection. De quoi attiser la curiosité des collectionneurs… et des fans de l’univers de King, habitués aux easter eggs et références cachées.
Derry, années 60 : un voyage dans le temps aussi ambitieux que terrifiant
Contrairement aux films, qui se concentraient sur les années 1980 et 2010, IT : Bienvenue à Derry nous propulse dans les années 1960, une décennie clé pour comprendre les cycles de terreur du clown. Cette période, à peine effleurée dans le roman, permettra d’explorer des événements fondateurs, comme les premières disparitions d’enfants ou l’émergence des légendes urbaines autour de Pennywise.
Pour recréer cette époque avec authenticité, la production a vu les choses en grand :
→ Un budget estimé à 15 millions par épisode (soit le même niveau que The Last of Us), consacré aux décors, aux effets spéciaux et à la reconstitution historique.
→ Des plateaux reconstruits à Toronto, s’inspirant des descriptions précises de Stephen King (rues pavées, enseignes rétro, voitures d’époque).
→ Une attention maniaque aux détails anachroniques : affiches de JFK, journaux évoquant la guerre du Vietnam, ou encore des objets du quotidien qui ancrent le récit dans son époque.
Résultat ? Une atmosphère plus réaliste et oppressante que dans les films de Muschietti, où l’esthétique rétro était parfois stylisée au détriment du réalisme. Ici, l’enjeu est clair : faire de Derry un personnage à part entière, une ville où chaque détail compte… et où le mal rôde à chaque coin de rue.
"On va enfin comprendre" : ce que la série pourrait révéler (et que les films ont ignoré)
Si les films Ça et Ça : Chapitre 2 ont marqué les esprits, ils ont aussi laissé de côté des pans entiers de la mythologie de King. IT : Bienvenue à Derry compte bien combler ces lacunes, avec plusieurs pistes déjà évoquées par les showrunners :
→ Les cycles de terreur : Pennywise ne se réveille pas par hasard. La série devrait expliquer pourquoi il frappe tous les 27 ans, et comment Derry devient, décennie après décennie, un terrain de jeu idéal pour ses horreurs.
→ Le Tortoise et le Ritual de Chüd : Ces éléments, centraux dans le roman mais absents des films, pourraient enfin être adaptés. Le Tortoise (une entité cosmique opposée à Pennywise) et le Chüd (un duel mental entre les enfants et le clown) ajouteraient une dimension métaphysique et épique à l’intrigue.
→ Les origines des "Perdues" : Ces enfants disparus, mentionnés dans le livre, pourraient avoir leur propre arc narratif, révélant comment Pennywise a corrompu Derry bien avant les événements des films.
Pour Jason Fuchs, scénariste de la série, l’objectif est simple : "Donner aux fans ce qu’ils attendent depuis des décennies : une exploration fidèle et étendue de l’univers de King, sans les contraintes d’un film de 2h30." Une promesse qui, si elle est tenue, pourrait faire de IT : Bienvenue à Derry la référence ultime en matière d’adaptations de l’auteur.
Bill Skarsgård de retour, mais pas seul : qui sont les nouveaux visages de la série ?
Si Bill Skarsgård reprend logiquement son rôle de Pennywise (un choix salué par les fans après sa performance glaçante dans les films), la série introduira aussi de nouveaux personnages, issus du roman ou créés pour l’occasion. Parmi les noms déjà évoqués :
→ Les membres du "Club des Perdues" : Ces enfants, disparus dans les années 60, pourraient être les premières victimes "organisées" de Pennywise. Leur histoire, à peine esquissée dans le livre, serait enfin développée.
→ Des adultes liés aux mystères de Derry : Un shérif sceptique, une bibliothécaire obsédée par les légendes locales… Des figures qui rappellent The Terror (AMC), où les personnages secondaires avaient une profondeur rare en horreur.
→ Des caméos inattendus ? Certains rumeurs mentionnent le retour de James McAvoy (Bill Denbrough adulte) ou Jessica Chastain (Beverly Marsh), en flash-forward ou via des archives. Rien n’est confirmé, mais l’idée de lier les films et la série séduit déjà les fans.
Côté réalisation, Andy Muschietti (réalisateur des films) reste impliqué en tant que producteur exécutif, garantissant une cohérence visuelle et narrative. Mais c’est Bradley Cooper (oui, l’acteur oscarisé !), via sa société de production, qui supervise le projet au quotidien. Un duo surprenant qui pourrait donner à la série une touche cinématographique rare dans le paysage des adaptations TV.
Pourquoi cette série pourrait (enfin) faire justice à l’œuvre de Stephen King
Les puristes le savent : les films Ça, malgré leurs qualités, ont simplifié ou omis des éléments clés du roman. La structure en trois saisons de IT : Bienvenue à Derry offre une opportunité unique : prendre son temps pour développer les thèmes chers à King :
→ La peur comme miroir de l’enfance : Dans le livre, chaque enfant affronte une manifestation de Pennywise liée à ses traumatismes. La série pourrait approfondir ces cauchemars personnalisés, avec des séquences oniriques plus longues et plus élaborées.
→ Derry, ville maudite : King décrit la ville comme un organisme vivant, où le mal se transmet de génération en génération. La série a les moyens de montrer cette corruption progressive, via des intrigues secondaires (corruption policière, secrets familiaux…).
→ L’horreur comme métaphore sociale : Les années 60, marquées par les tensions raciales et la guerre froide, offrent un contexte riche pour explorer les peurs collectives. Pennywise n’est pas qu’un monstre : c’est le symbole d’une Amérique en crise.
Pour Linda Williams, professeure spécialiste de l’horreur à l’Université de Berkeley, "King a toujours utilisé le surnaturel pour parler du réel. Si la série parvient à capturer cette dualité, elle pourrait devenir l’adaptation définitive de son œuvre." Un défi de taille, mais avec un tel budget et une telle équipe, les espoirs sont permis.
Funko POP!, teasers et théorie du complot : comment HBO Max attise l’impatience
HBO Max a compris une chose : dans l’ère des spoilers et des leaks, le mystère est une monnaie d’échange précieuse. La fuite des Funko POP! n’est probablement pas un hasard, mais une stratégie calculée pour :
→ Créer du buzz sans dévoiler l’intrigue : Les figurines donnent un aperçu du design, sans spoiler les scènes clés.
→ Faire participer les fans : Les théories sur les versions alternatives de Pennywise ou les personnages cachés alimentent les discussions en ligne.
→ Rappeler que l’univers de King est vaste : En jouant sur la nostalgie (les collectionneurs) et la curiosité (les nouveaux fans), HBO Max élargit son audience.
Cette approche rappelle celle de Stranger Things, où les produits dérivés (vêtements, jouets, comics) servaient de teasers déguisés. Mais ici, l’enjeu est encore plus grand : IT : Bienvenue à Derry n’est pas une simple série d’horreur, c’est l’adaptation la plus ambitieuse jamais tentée d’un roman de Stephen King. Et si les Funko POP! ne sont qu’un début, on peut s’attendre à d’autres coups marketing dans les mois à venir… peut-être même un ARG (jeu de réalité alternative) comme pour The Last of Us Part II.
Derrière les coulisses : ce que les fuites et rumeurs nous apprennent
Si HBO Max garde jalousement les détails sous silence, certaines informations ont filtré, donnant un aperçu des coulisses de la production :
→ Un tournage épique : Les décors de Derry, construits en studio à Toronto, s’étendent sur plusieurs hectares, avec des rues entières reconstituées. Les acteurs ont dû suivre des stages de "vieillissement" pour coller à l’époque (maquillage, coiffures, manière de parler).
→ Des effets pratiques avant tout : Contrairement à beaucoup de séries qui misent sur le CGI, IT : Bienvenue à Derry privilégie les prothèses et animatroniques pour Pennywise, comme dans les films. Skarsgård a d’ailleurs déclaré en interview : "Je veux que les fans aient l’impression que le clown est réellement là, pas juste un effet numérique."
→ Une bande-son signée Benjamin Wallfisch : Le compositeur des films Ça revient pour la série, avec une promesse : "La musique sera plus expérimentale, avec des influences psychédéliques pour coller aux années 60." De quoi renforcer l’immersion.
Autre détail intrigant : des scènes tournées en noir et blanc ont été repérées sur le plateau. Serait-ce pour des flashbacks encore plus anciens (années 1930-40), ou pour des séquences oniriques ? Les spéculations vont bon train, d’autant que King lui-même a visité le tournage et posté un message énigmatique sur Twitter : "Ils ont compris. Enfin."
Avec IT : Bienvenue à Derry, HBO Max ne se contente pas de surfer sur la vague des adaptations de Stephen King : la chaîne ambitieuse de réinventer l’horreur télévisuelle, en mêlant fidélité au roman, budget cinématographique et innovation narrative. Entre les Funko POP! qui tease un Pennywise plus terrifiant que jamais, les décors des années 60 reconstitués avec un réalisme saisissant, et la promesse d’explorer enfin les mystères laissés de côté par les films, la série a tout pour devenir l’événement horreur de l’année.
Reste une question : parviendra-t-elle à capturer l’essence même de King – cette alchimie entre terreur pure, drames humains et réflexion sur l’Amérique ? Si les premiers indices (budget, casting, stratégie marketing) sont prometteurs, le vrai test sera à l’écran. Une chose est sûre : en octobre, Derry redevient la ville la plus effrayante du petit écran… et Pennywise, son roi incontesté.